tit's

TIT’S

TIT’S

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BIOGRAPHIE

Bassiste, chanteur, auteur et compositeur, Tit’s est au coeur de groupes tels que :PROWLER (1986), WHY (1988), 22LR (1992) et enfin TIT’S (depuis 2007), son projet solo avec lequel il enregistre plusieurs albums de 2007 à 2018.

En 2012, il sort son premier livre, un roman intitulé « Les Soldats du Rock ». L’histoire d’un groupe de fan de Hard qui décident de monter leur propre groupe puis leur ascension vers la gloire et leur descente aux enfers. Un livre mêlant autobiographie et fiction dans lequel nombre de musiciens ayant connu les années 80 se reconnaîtront.

En 2018, il sort « La malédiction du Hard Rock Français »« , un constat au vitriol sur la situation du Hard et le Metal en France.

Artiste atypique et complet Tit’s est un concentré de Rock N’ Roll attitude, ce mec n’a même pas à forcer le trait, il est de nature 100% Rock, provoc et bigger than life – Take it or leave it !

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

 Quand et pourquoi as tu commencé a jouer de la basse ?

C’est un enchaînement de circonstances : Un pote arrive avec sous le bras KISS ALIVE I – Nous sommes 4, ils sont quatre. Une fois la platine en marche la musique nous fusille. Moi je flashe sur le bassiste. Je me souviens très bien que c’est là où j’ai décidé de faire pareil. Nous avons décidé de tracer au magasin de musique et à la fin de la journée mon premier groupe répétait dans ma chambre.

J’ai pris la basse car vu qu’il n’y avait que 4 cordes je me suis dis que j’allais moins me faire chier….J’en ris encore. Notre première répétition à duré 10 minutes, le temps que mon père aille à la cave pour couper le disjoncteur……Nous avons donc cherché un local, c’est comme ça que cela s’est passé.

As tu appris seul ou avec un professeur ?
J’ai appris tout seul et lorsque j’ai commencé à faire du studio j’ai décidé de prendre des cours. Mon prof disait que le hard c’était naze et facile à jouer alors je lui ai amené le premier David Lee Roth (NDLR : avec Billy SHEEHAN à la basse) et lui ai demandé de me jouer les parties de basse, il en était incapable. J’ai arrêté de prendre des cours. Depuis je vais mieux.

Quels bassistes t’ont le plus impressionnés ?
Gene SIMMONS of course, Nikki SIXX, Cliff WILLIAMS, Steve HARRIS, Billy SHEEHAN. Ils y en a d’autres. L’avalanche de notes me gonfle, je préfère les mecs qui sachent tenir un tempo, une ligne de basse simple et efficace est imparable.


Quel est le premier bassiste que tu ais vu en live ?

Michael ANTHONY de VAN HALEN – Un concert de folie. Avec « Diamond Dave » au chant of course.


Lorsque tu compose, sur quel(s) instrument(s) travaille tu ? de quelle façon ?

La guitare accoustique est mon principal outil, on a une bonne vue d’ensemble de la compo, on peut être n’importe où, dehors, dedans, on a juste à l’avoir sous la main. Je travaille ainsi : je pars avec une idée déjà dans la tête où alors je joues des reprisses pour me détendre et ensuite je joues au pif, je cherche des harmonies, des suites d’accords jusqu’à trouver un truc qui me plait et qui soit en adéquation au thème d’écriture.

Lorsque tu écrits, quelles sont tes thèmes de prédilection ?

D’abord j’écris toujours les textes avant d’avoir la musique. Au début les thèmes étaient des clichés, sex drugs rock n roll, je les applique toujours mais j’essaies de les rendre moins « basiques ». Aujourd’hui je n’ai pas de thèmes plus qu’un autre, ça peut aborder tous les sujets, c’est en fonction de mon inspiration et de mon humeur.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon bassiste ?

Avant tout un bon batteur LOL – c’est vrai qu’avoir un bon batteur ça aide à devenir un bon bassite. Avoir le sens du rythme, se décrocher de la guitare, être un « mur sonore » les grands groupes ont une rythmique béton sans pour autant être complexe (AC/DC-MOTLEY CRUE)

Quel matériel utilise tu en concert ? En studio ?

J’ai deux vies – avant en concert et studio c’était le même matos à savoir : AMPEG 300WATTS à LAMPES avec un compresseur+equal BOSS. J’avais le son de la mort live. Par contre je n’ai jamais été satisfait du rendu sur bande où cd, le musicien n’étant pas en cause….

Aujourd’hui c’est autre chose mais j’expliquerai cela lorsque le moment sera venu.


Combien de basses possède tu ? Quelle est ta favorite ?

Aujourd’hui 2 – Une sans nom car je l’ai « glamorisé » il y a des années c’est une flying V imitation GIBSON. Elle a un son de merde mais je la sortais aux rappels juste pour le look c’est tout. Je la balançais par terre à la fin mais elle n’a jamais cassée. C’est pour cela qu’elle a mon estime.

L’autre « la vrai » c’est une BC RITCH elle a le look, le son, le manche est fin et agréable, je n’y ai apporté aucun bricolage technique.

Comment imagine tu la basse idéale ?

Pour ma part c’est celle que j’ai – En plus je suis un affectif elle en a tellement vu que je ne pourrai pas m’en séparer. Le son on peut toujours le fabriquer avec la technologie d’un studio où d’un rack d’effets mais si l’on ressent un contact presque charnel avec son instrument et qu’il sonne bien, je pense que là on tient la basse idéale. Finalement c’est tellement personnel que chaque musicien a son idée là-dessus.

De quelle ligne ou solo est tu le plus fier ?

Pour ceux qui sont disponibles sur le net ou CD je suis assez satisfait de « MESSAGE FOR THE MONKEY » (22LR), « ALL DAYS – ALL NITE » (WHY) mais par contre au niveau du son j’aurai aimé que l’attaque des cordes ne soient pas gommées ni l’agressivité du son.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Aucun mauvais souvenir, la musique ne m’a apporté que de bonnes choses. Mais le meilleur c’est sans aucun doute mon séjour à L.A au temps où le HARD US était au top. J’y suis allé une demi douzaine de fois. L.A était la mecque du HARD ROCK et c’était incroyable. Il faudrait des pages pour raconter ça. Pour faire court je dirai tout ce que vous avez imaginé était en dessous de la réalité. La descente de l’avion à ROISSY était par contre à chaque fois un moment difficile. L’erreur que j’ai faite est d’être rentré en France.

Joues tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je joues de la guitare accoustique, je me suis lancé dans le chant car j’étais pas mauvais aux chœurs, j’aurais aimé être aussi batteur.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Ha ha, Ca vient du moyen-âge ça, si tu as jeté un coup d’œil à mon site et mon myspace tu sais donc que je suis né le 6-6-666…Le moyen âge c’est un peu mon adolescence. On savait rigoler en ce temps là. A l’époque j’avais écris :

JE SUIS DIEU – JE SUIS LE DIABLE – JE SUIS LIBRE

Ca reste valable aujourd’hui.

DISCOGRAPHIE

FMW bruno dolheguy

Bruno DOLHEGUY

Bruno DOLHEGUY
« Last of the Metal Mohicans »

FMW bruno dolheguy

BIOGRAPHIE

Fondateur, leader, chanteur et guitariste de KILLERS. Bruno DOLHEGUY est le seul musicien de french metal de la vague des années 80 à ne jamais avoir quitté le navire. Il maintient la signature KILLERS sans faillir en archétype du « Die Hard ».

Il fait ses débuts de musicien, en tant que guitariste rythmique de KILLERS, qu’il fonde en 1984. Le groupe, qui à l’époque compte cinq musiciens, fait ses débuts à BAYONNE, au Pays BASQUE dont il est originaire.

Dès cet instant les carrières de KILLERS et de Bruno se trouvent totalement liées et se confondent, Bruno se consacrant totalement à son groupe au sein duquel il assure également les parties vocales depuis 1990.

 METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

J’ai commencé, relativement tard, à l’âge de seize ans et demi. Cela faisait déjà pourtant presque dix ans que j’étais un auditeur passionné complètement au fait de tout ce qui sortait au jour le jour. Je n’avais jamais vraiment envisagé de franchir le pas mais, petit à petit, en voyant des potes saisir des instruments, je m’y suis mis aussi. L’énergie dégagée par pas mal de styles musicaux de cette époque a donné envie à pas mal de monde de s’y mettre. On pouvait, sans pour autant être un virtuose, arriver à jouer des bribes qui nous décomplexaient et nous donnaient envie de continuer sur cette voie.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

Seul. Ce n’était pas forcément un choix délibéré, c’était juste une réalité de mon secteur géographique : il n’y avait pas de professeur qui proposait ses services. Cela m’aurait sûrement évité certains travers mais cela aurait aussi peut-être enlevé une approche autodidacte qui, d’une certaine façon, te permet de mieux développer ta propre identité et ton sens de la débrouille.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

Je n’ai jamais basé mes impressions sur un point de vue technique. J’ai bien sûr apprécié beaucoup de guitaristes qui avaient de très solides bases techniques mais cela n’a finalement jamais été primordial. J’ai beaucoup apprécié des jeux de guitares basés sur les mélodies avec notamment un groupe comme WISHBONE ASH que j’ai totalement adulé. Je pouvais aussi accrocher totalement à des riffs boogie considérés comme simplistes en vénérant STATUS QUO. Je suivais aussi beaucoup de groupes de la mouvance Punk comme pas mal de groupes de Hard Rock avec par exemple les riffs d’AC/DC. Globalement, je suis davantage impressionné par une efficace simplicité apparente plutôt qu’une complexité affichée pas forcément aussi efficace.

Quel est le premier guitariste que tu ai vu en live ?

Mon premier grand souvenir live remonte au 17 décembre 1976 à Paris au Pavillon de Pantin pour un concert de WISHBONE ASH. J’avais 13 ans et j’étais « monté » seul en train à Paris. Mon frère, qui bossait sur Paris, m’avait « récupéré » et on était partis direct au concert. J’étais totalement fan de WISHBONE ASH et c’était le bonheur complet.

Un peu plus d’an plus tard, j’avais réussi à m’éclipser de mon pensionnat pour aller voir STATUS QUO à Pau (20 janvier 1978). Chose que je n’avais pas réussi à faire pour aller voir Rory GALLAGHER à Irun (25 février 1979). En gros, ce sont les trois premiers rendez-vous guitaristiques que j’ai essayé de viser à une époque où je ne pouvais pas trop me déplacer facilement. Ensuite, j’ai rapidement pu rattraper mon retard et je ne m’en suis pas privé en allant voir des dizaines et des dizaines de concerts puisque quasiment tous les groupes que j’écoutais sont passés en Pays Basque sud.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

J’aime bien les guitaristes qui n’oublient pas les mélodies. J’aime bien aussi les guitaristes qui arrivent à s’exprimer au sein d’un groupe sans avoir besoin de rechercher constamment à s’affirmer en dépassant le cadre défini. C’est agréable de les sentir présents et impliqués tout au long du morceau. En prolongement de cela, j’apprécie beaucoup les guitaristes qui n’oublient pas le jeu rythmique. Même si l’aspect soliste reste très important, il n’y a, heureusement, pas que ça à faire pour arriver à servir le groupe.

Combien de guitares possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai 4 guitares. La plus ancienne est une Gibson Flying V 1958. J’ai joué avec cette guitare de 1983 à 1987. En 1987, j’ai acheté une Jackson King V (USA). C’est celle que j’utilise aujourd’hui encore principalement. J’ai aussi une Jackson JS30 King V que j’utilise sur scène en secours et pour finir, j’ai une Godin LG hmb.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Les meilleurs correspondent à des moments où les conditions techniques sont en adéquation avec des émotions et des rendez-vous particuliers qui te mettent la chair de poule car des choses se passent entre des gens qui ont vraiment envie de faire en sorte que ces instants restent inoubliables. Les pires concernent les moments où tu sens que des embrouilles à la con viennent empêcher cela. C’est arrivé très rarement mais lorsque cela est, tu te dis que tu es le roi des cons, que tu ferais mieux de t’occuper de ceux qui t’apprécient au lieu d’accorder tant d’importance à ceux qui viennent t’enfumer avec leurs prises de tête. Au delà de toutes ce choses qui finalement n’ont que peu d’importance, le pire reste le décès de Nicko mais cela dépasse le cadre de la seule musique.

Quel matériel utilises- tu?

Après des périodes plutôt chargées, j’ai pas mal simplifié : Mesa boogie twenty/twenty en amplification + V amp pro et Marshall 1960A en baffle

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Il y en aurait pas mal de possibles mais s’il ne faut en choisir qu’une ce serait « Carpe diem »

DISCOGRAPHIE

portrait Laurent BOCQUET

Laurent « Bill » BOCQUET

Laurent « BILL » BOCQUET

portrait Laurent BOCQUET

BIOGRAPHIE

1980 : Laurent « Bill » BOCQUET découvre TRUST, « antisocial » qui passe sur les grandes radios… ça meurtrit les oreilles, mais le venin est injecté.. insidieusement… et l’amène à s’inscrire, comme disait Jeff BOUQUET, au club des Tympans Fêlés

1988 : les années lycée pour Bill, mais aussi le groupe de Heavy de son bahut… GLOOMY GHERKIN. Un croisement de Hard Rock brut et de Heavy Metal. Il assiste aux concerts dans le lycée, écoute les balances, et très vite veux en être. Devenu pote avec les membres du groupe, on lui propose le poste de chanteur !!! Il n’a alors aucune expérience en la matière, ne se sent aucun talent pour la chose, mais l’envie de passer de l’autre coté de la scène l’emporte.

De 1988 à 1991, quelques démos et démos live sont réalisés avec un chant francophone, des concerts … Les premières « grosses scènes » avec un théâtre sold out à Boulogne sur mer à deux reprises, un festival en plein air avec des fans quelque peu hystériques où il y a de la casse.

1991: GLOOMY GHERKIN décide de passer à l’anglais et d’intégrer quelques nouvelles influences jusqu’ici réfrénées, le groupe devient alors SPASMOPHILIUS. Le Thrash, et même quelques influences Death Metal s’immiscent dans le Heavy du combo. La décision est prise d’intégrer des parties de chant de ce qu’on appellera plus tard « growls » à la voix de Bill. A l’époque, ce mélange était inédit et ne manque pas de surprendre.

1992 : sortie de « intramurock vol1 ». Une compil régionale à « gros tirage ». Première expérience dans un gros studio. Deux titres sont enregistrés en deux jours !
Ensuite une démo 4 pistes dont un titre figure sur la compilation « stranger than paradise » , quelques demos live et quelques apparitions dans diverses compilations K7 !!

1996 : sortie de l’album « the maze » en CD, enregistré en Belgique au studio IMAGINASON 4 jours de prise de son, 3 jours de mix et une journée de mastering sur Paris. Il fallait faire vite à l’époque, car ça coutait cher. Les médias alors parlent de SPASMOPHILIUS comme un groupe de Thrash Progressif.

La décade tire à sa fin et le groupe est « fatigué ». Le travail des médias et des labels intéresse beaucoup Bill qui lie de bons contacts avec un label de l’époque et donne des coups de main.

C’est pour lui l’occasion de s’essayer au fanzinat, sur le web avec « the french connection ».. une démarche presque innovante en France. Les facilités sont toutes autres que maintenant. Programmation avec le bloc notes, pas d’aides didacticielles en ligne. Le web n’en est qu’au début. D’ailleurs les « labels » et autres promoteurs français de l’époque y sont réfractaires, au contraire des étrangers. Cette nouvelle activité lui permet cependant de nouer des contacts. Il lance aussi une version papier

1998
Bill intègre, pour « garder la forme », le groupe lillois DEHUMANISED. Mais ce qu’il décrit comme du Death Thrash à géométrie variable ne l’amène pas très loin et il décide rapidement de ne pas continuer dans cette voie.

Parallèlement, un groupe Quebecquois le contacte, DAYS OF YORE, sorte de HELLOWEEN sur-speedé, lui d’intégrer leur line up. Ils lui envoie une avance pour maquetter en studio les titres de leur deuxième album qui sortira chez METAL BLADE. Le label décide finalement de choisir le chanteur du groupe suédois SWORD …l’album reste dans les cartons.

Dans le même temps, Bill saisit l’opportunité de lancer son propre label THUNDERING RECORDS et s’y jette à fond(s) (perdus), y met toute son énergie, temps et argent avec pour credo de sortir quasi uniquement des groupes français.

C’est ainsi qu’il se retrouve à refuser les démos de groupes tels qu’AFTER FOREVER ou TEXTURES pour donner la préférence à la scène française.

Finalement il décide une petite dizaine d’années plus tard d’arrêter cette activité … Usé, cramé voire désabusé, malgré de très bons moments et des rencontres inoubliables.

2000 : GANG le contacte. Ils se connaissent depuis l’époque des premières démos, fanzines, convention Rock ́N’ Metal et autres compil K7. Le groupe bosse sur un concept album sur la première guerre mondiale « piece Of war » avec des guests au chant. Bill accepte et devient guest permanent du groupe. Mais hors de question pour lui de remonter sur scène.

2002: BLACKNESS, groupe de pur Thrash, enregistre sur Lille et l’invite à faire quelques voix sur leur album « Dawn Of the new sun »

2002 : Gang participe à la compilation tribute du groupe français KILLERS avec le titre « Paranoïa »

2005 : sortie de « Dead or alive » de GANG ou Bill assure le chant et est devenu plus qu’un guest permanent.

2006/2007 pour le fun et parce que refaire de la scène le démange, il intègre un groupe de reprises Pop Rock, ADLIB-7 dans le boulonnais, en tant que bassiste et se retrouve à devoir apprendre une trentaine de titres en 10 jours pour les premiers concerts. A noter la présence de « BIGGY » aux guitares.

2007 : sortie d’un EP de reprises et compos perso d,ADLIB-7

2008 : deuxième EP avec ADLIB-7 « seconde ère ». Le groupe se disloque peu après.

Il intègre alors brièvement un Tribute à Johnny HALLIDAY en tant que bassiste.

2010: sortie de l’album « V » de GANG. Steve propose que le groupe fasse un ultime concert « événement » à l’occasion de la convention de FISMES et de l’anniversaire du groupe. Une sorte de baroud d’honneur… Bill hésite… Ne se sens plus trop capable de chanter sur scène. « Mais bon, allez un petit concert et c’est tout. Ben voyons » ….

2010: BLACKNESS l’invite sur Lyon pour assurer quelques voix sur leur nouvel album « Stimulation for the beast » et faire un duo sur leur reprise de »Bark at the Moon »

2011 : sortie du EP « HM-666% » de GANG. Un MCD avec des covers de classiques du hard, un inédit et un titre live

2011 : participation avec Gang à la compilation LP « Long live métal acte deuxième » chez EMANES METAL avec un titre inédit aux côtés d’ADX

2012 : sortie du live « Heavy Metal Road  » en CD et DVD pour ponctuer deux années de live assez intensives….le concept de concert unique évoqué par Steve s’étant « légèrement étendu » ;-).

2013 : participation au titre « unis » sur le nouvel album de ROZZ qui sortira en LP et en CD

2014 : sortie d’ « inject the Venom », le nouvel album de GANG, sorti en CD et LP.

2015 : sortie d’un nouvel album live « Live is all », enregistré à Manchester durant le SOS Fest. Il semble qu’il s’agisse historiquement du tout premier album live officiel d’un groupe français enregistré en Angleterre.

En 2017, Le groupe anglais TYSONDOG, vétérans de la NWOBHM, demande à Bill de remplacer leur chanteur John « CLUTCH » CARRUTHERS, malade, sur une date en Angleterre. Il doit alors apprendre la set list du groupe sur deux jours.
Cet interim se prolonge avec notamment des participations à des festivals en Belgique, à Chypre, en Allemagne….
A l’issue du festival Trveheim en Allemagne, en août 2018, TYSONDOG officialise l’intégration de Bill au sein du groupe et commence à travailler sur un nouvel album.

Parallèlement, Bill travaille à un projet musical personnel : 7venth Sun

2018 : Sortie de l’album de GANG « all for one »

Sortie du MCD 7 titres de 7VENTH SUN « All around me »

A l’occasion de la convention Rock And Metal de Fismes de mars 2020, Bill fait renaître GLOOMY GHERKIN sur scène, avec Malo et Biggy, deux de ses complices de GANG.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

Je suis totalement autodidacte. Dans ma campagne profonde, prendre des cours de chant…!?! Des cours !? J’ai cependant appris la musique, à lire une partition, en apprenant à jouer de l’accordéon.

J’ai toujours voulu apprendre à chanter vraiment, hélas. Les premières répètes n’ont pas été tristes d’ailleurs. Je rentrais aphone … Idem avec les concerts. Jusqu au jour où je me suis vraiment fait mal et ne retrouvais plus les mêmes sensations. Là, je me suis dit qu’il y avait un truc, j’ai donc réfléchi et commencé à « poser mon chant ».

Mais 25 ans après, je suis toujours aussi autodidacte. A tel point que je continue à ne pas me chauffer la voix avant de monter sur scène et que jusqu’il y a peu, je ne trouvais rien de meilleur que de me fumer un bon cigare avant de d’entrer en scène. Tout au plus, je lance quelques sons pour détendre un peu la mâchoire et la bouche. Rien de plus.

Quel est le premier chanteur que tu as vu en live ?


Peter « Peavy » WAGNER de RAGE et Rolf « Rock ́n’ Rolf » KASPAREK de RUNNING WILD. Pour tout avouer, le concert était fantastique. Mais j’avais une pointe de déception. Peavy était loin de me détruire les tympans sur scène. J’ai trouvé ça étrange. Puis j’ai vu DICKINSON et là … LA grosse claque.

Quels chanteurs t’ont le plus impressionnés, quels sont tes principales influences ?

Sans hésitation, Bruce DICKINSON. Le maître !!! Avec Rob HALFORD qui le titille de très près. Les deux mentors pour moi. Leur voix me font frissonner. Il y a tout dedans. Une personnalité, des émotions, de la puissance. J’aime les voix identifiables.
En Metal français, ZOUILLE m’a forcément inspiré, mais aussi Phil d’ADX. Il possède ce petit grain unique.

D’autres chanteurs m’ont ensuite bluffé. J’ai adoré Mickael KISKE d’HELLOWEEN, une aisance incroyable. Tout paraît si simple avec lui, Geoff TATE aussi. Ralph SCHEEPERS (GAMMA RAY, PRIMAL FEAR) d’une incroyable puissance. Ian GILLAN, forcément. Et, bizarrement plus récemment, Glenn HUGHES qui n’a jamais été aussi bon qu’aujourd’hui.

Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travailles tu ? de quelle façon ?


Généralement je prends une guitare. Je pense rarement le chant avant, il vient après. Ce qui m’amène parfois à modifier complètement un morceau et faire d’un supposé refrain un couplet et vice versa.
Je pars d’un riff, d’un rythme, d’une ligne de basse et tourne autour pour construire mon morceau. Quand il est « abouti », je commence à réfléchir au chant. Généralement, j’improvise et fais tourner. Je repère les notes et enchaînements qui prennent sens pour moi et construis ainsi ma mélodie.

Mon écriture est très « structurée ». Je ne peux m’empêcher de développer. J’adore « arranger », trouver les petits gimmicks, enrichir ma musique avec des petits détails. J’aimerais être meilleur musicien pour aller plus loin:-)

Lorsque tu écrits, quelles sont tes thèmes de prédilection ?


Mes textes sont rarement directs, ils fonctionnent plus par allégories. Les tourments de l’âme, les déviances psychiques m’intéressent beaucoup et me servent de prétexte. Cette propension de l’homme à détruire ce qui l’entoure, à s’auto détruire

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon chanteur ?


Avant tout être un bon mélodiste. La force d’une chanson, c’est qu’elle doit s’ancrer en toi. La voix doit être identifiable, avoir une signature. Tu prends Bernie, par exemple. Il n’est pas vraiment un chanteur, et pourtant c’est lui, il a le truc. Et tu n’as pas besoin forcément d’un bon refrain, prends « hallowed be thy name ».
Pour tout te dire, j’adore le chant dit mélodique. Mais ça ne doit pas être non plus « niais ». Trop de groupes actuels dit « modernes » nous servent une sorte de Pop à guitares avec des mélodies toutes gentilles. Je déteste ça. Tu veux faire de la Pop, fais de la Pop et ne dis pas que c’est du Metal.

De même, je déteste n’entendre que de la technique vocale, je trouve ça stérile. Tu prends le chanteur, tu le mets dans un autre groupe, c’est pareil. Tu changes de chanteur et tu ne sens aucune différence. Quel intérêt ?
La voix, c’est l’âme du groupe exacerbée. C’est indissociable. JUDAS, c’est Rob, MAIDEN ça a été DI ANNO tout d’abord et ensuite DICKINSON. ADX sans Phil, c’est inconcevable – même si je lui piquerai bien sa place au père Phil
Tu prends DIO, Ozzy, GILLAN, DICKINSON, DI ANNO, Rob HALFORD et quelques autres tu sais tout de suite qui est qui. Ça c’est fort.

Quel matériel utilises- tu en concert ? En studio ?


En concert, ce que je trouve. Généralement un SHURE SM58. J’ai eu un sans fil à une époque. J’aimais bien. Ça évite les salades de câbles.
En studio, j utilise un RODE NT1 avec un pre amp à lampes. Si je pouvais, je me paierais un NEUMANN… Mais est ce bien utile ?

De quel texte ou ligne mélodique es-tu le plus fier ?

Un de mes morceaux préférés … « Eye Of the shadow » sur « the maze » avec SPASMOPHILIUS. Une chanson assez noire avec un peu d’optimisme. Assez personnel dans l’écriture. La déchéance humaine.

Plus récemment, j’aime beaucoup « state of disgrace » sur le dernier GANG « Inject the Venom ». Malgré tout, j’espère toujours pouvoir faire mieux, qualitativement. J’essaye de servir le morceau, pas de me mettre en avant. De toute manière, je n’en ai ni les moyens, ni la prétention.
Je suis assez circonspect sur ma voix et ma façon de chanter. Je doute beaucoup et n’aime pas m’entendre. Steve me dit toujours, « arrête de te sous mixer », quand on travaille sur nos compos. Je déteste l’idée de me mettre en avant. Ça doit être pour ça que je suis devenu « chanteur ».

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?


Plein… La musique m’a permis de rencontrer bon nombre de gens, de jouer dans des endroits fantastiques, de passer des moments super agréables. Mais surtout, rencontrer quelques une de mes idoles, partager la même scène qu’eux, voire les rejoindre sur scène ou être rejoint par eux.
Rencontrer et échanger avec Steve HARRIS, DIO – d’ailleurs c’est Craig GOLDY lui même qui a immortalisé l’instant en nous prenant en photo. Prendre son petit déjeuner en compagnie de DEATH ANGEL ou RAVEN, être invité à chanter « suprématie » avec ADX sur scène , le soir de mon anniversaire, faire les backing vocals avec Mantas et Démolition Man de VENOM sur « welcome to hell », faire un resto avec Ross the Boss le soir de son anniversaire, avoir partagé la scène avec la majeure partie des groupes français qui m’ont « bercé » pendant l’adolescence, ….

Le pire ?

Connaître l’envers du décor du soit disant monde professionnel. Je n’ai plus aucun respect pour ces gens là , ils détruisent à petit feu tout ce qu’ ils touchent et écœurent bon nombre de groupes.
J’adore les passionnés, même si, parfois, justement, ils peuvent te « faire mal ». Mais ils sont sincères. Je déteste cette hypocrisie latente et ce jeu du « qu’en dira t’on » où il faut tricher, mentir, être dans la bonne vague, avoir les bons « amis ».

Joues- tu d’autres instruments ?


Oui. De l’accordéon, comme dit plus haut. Le seul instrument pour lequel j’ai pris des pris des cours quand j’étais jeune. La guitare et la basse en autodidacte. Je tapote un peu sur les bambous aussi et m’essaye avec difficulté au piano pour les arrangements divers .

De quels autres aimerais tu savoir jouer ?


Je ne suis pas fan des instruments à vent, même si le son d’un saxo ou d’une clarinette ne me laisse pas indifférent.
Le violon ou violoncelle pour sa sonorité profonde et le piano m’auraient intéressé. Je suis curieux de tout en fait.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?


Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort ? Non c’est fort boyard, ça (l’influence des enfants!!!), Plus « sérieusement »…

Dum spiro spero… Tant que je respire, j’espère

DISCOGRAPHIE

cover spasmophilius promo tape

SPASMOPHILIUS – Promo Tape

SPASMOPHILIUS – Promo Tape 1994 – Cassette Tracklist 1.Locked Within Myself2.Spasmophilia3.Blended Souls4.Dead Dreamer Line Up…

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cover spasmophilius the maze

SPASMOPHILIUS – The Maze

SPASMOPHILIUS – The Maze 1997 – CDAutoproduction – Sans Label Tracklist 1The Maze4:302Outside5:053Fall Of Reason4:264Dead…

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Compilation – Intramurock

Compilation – Intramurock 1992 – CD 1Acer Camp–Plastic Bouteille2Acer Camp–Sweet Helena3Mephisto Zazou–Mephisto4Mephisto Zazou–Rumeur5Spasmophilius–Locked Within Myself6Spasmophilius–Spasmophilia7Black…

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Jean-Marc BATTINI

Jean-Marc BATTINI

Biographie

Guitariste / Chanteur et membre fondateur de VENIN, Jean Marc BATTINI est une figure de la scène Hard & Heavy 80’s des Bouches du Rhône.

Metal Warrior’s Confessions

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

En fait, très jeune. A Noël, on m’avait offert un orgue BONTEMPI et, écoutant LED ZEPPELIN, DEEP PURPLE … J’ai commencé à me faire des concerts tout seul dans ma chambre à imiter John LORD. La guitare est arrivée plus tard, entre 1975 et 1976, après avoir rendu fous mes parents avec mes disques à fond et moi en train de « jouer » sur un Té de dessinateur sur lequel j’avais dessiné des cordes avec un feutre.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai pratiquement tout appris tout seul. Un copain m’a d’abord montré 4 accords, puis un autre, que je vois toujours, m’a montré bien plus tard (vers 1979) les gammes diatoniques …etc

J’ai quand même pris quelques cours portant sur du Jazz Rock pendant 6 mois environ avec un prof et ai donné moi-même quelques cours à des copains qui débutaient, et jouent toujours d’ailleurs.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

Au tout début de l’aventure VENIN, peut être bien avant, j’étais allé à un concert de GANAFOUL, cela m’avait bien impressionné. Et bien sur Angus YOUNG en 1979. Si on parle jusqu’à nos jours, il y en a un tas, la liste serait trop longue. J’ai des goûts très variés, tout style … J’aime le son d’une guitare.

Quel est le premier guitariste que tu ais vu en live ?

Je crois que c’est GOLDMANN, à l’époque.

Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travaille tu ? de quelle façon ?

Je compose beaucoup avec le son. Je m’explique : Tu fais une chanson suivant le son, les effets, la disto … Ce qui t’inspire, ce qui sort de ton ampli.

J’aime aussi composer suivant un texte que j’ai fait, ou qu’on m’a donné. Certaines fois ça vient tout seul. J’ai composé « la nuit des fous », « Guet-apens », « trafiquants de rock » alors que les textes étaient déjà écrits, les chansons sont sortis très vite (J’espère les sortir fin d’année sur album)

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

Celles de Mickael SCHENKER, Gary MOORE. Tu joues à ta façon. Y’a des solos où tu comprends rien, ça va à 100 à l’heure, ça ne m’intéresse pas.

Quel matériel utilises tu en concert ? En studio ?

Pour le moment je ne fais pas de studio. A l’époque on avait des MARSHALL 100W à lampes et une disto car il n’y avait pas grand chose.

Pour le prochain album, je pense enregistrer sur MARSHALL, ou VOX avec un pedal board, ou avec le matos du studio si il y a le son.

Sinon en concert c’est pareil, un VOX double corps relié à un MARSHALL 100W JMP Lead et un rack d’effet avec chorus, flanger, delay, compressor, noise gate et disto.

Combien de guitares possèdes tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai des electro-acoustiques OVATION 6 et 12 cordes, une FENDER electro-acoustique 6 cordes, une GIBSON LesPaul Studio qui va bien pour le Blues au Pub, une IBANEZ SA un peu polyvalente. Mais ma préférée c’est ma CHARVEL CH3 de 1986 qui était blanc perle et que j’ai fait repeindre sunburst et noir. J’attends ma nouvelle CHARVEL Snake d’ici peu, un bijou.

J’avais aussi dans VENIN, avant la CHARVEL, une KRAMER Voyager que j’ai vendu récemment.

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

Une guitare qui joue toute seule !!! AHAHAH

Non, je n’arrive pas à imaginer cela. Une guitare déjà c’est la forme qui te plait, la couleur, et surtout le manche où tu te sens bien dessus.

De quelle riff ou solo es tu le plus fier ?

En fait c’est bizarre mais dans les morceaux de VENIN, c’est l’Arpège de « Pensées pour eux », (ainsi que les paroles car cela m’a toujours tenu à cœur) car c’est un arpège tout con, mais qui va bien avec l’entrée des guitares. Sinon il y en a d’autres que je pense très bons dans le nouvel album.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Il n’y a pas de meilleurs ou de pire, c’est tout le temps des galères, mais s’il faut en citer deux :

  • La première partie de TOKYO BLADE au moulin à Marseille, ou les sélections du Printemps de Bourges à Berre, étaient de très bons moments.
  • Le pire, ou l’un des pires, c’était peut-être jouer dans un genre de grotte à Entressens, sans retour, les amplis à fond juste derrière la batterie. Mais je pense qu’il y en aurait encore beaucoup.

Joues tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je joue un petit peu du clavier, et bien sur de la basse. Etonnant, mais j’ai aussi une cornemuse écossaise, car j’adore la musique celtique, mais je n’en joue pas très bien. Sinon, un peu d’harmonica.

Dans mon home studio, je fais les batteries sur le synthé, ou je tape les touches dans un drumset, avec un métronome. J’aurais aimé jouer de la batterie.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

LA VIE APRES LA VIE !

Jean-Marc adresse « a special thanks for Fabienne pour remonter VENIN, et le Gaulois, et son ami le batteur Vincent (Batteur de MARECAGE) pour la reformation de VENIN »

Discographie

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Nina SCOTT

Nina SCOTT

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BIOGRAPHIE

 Début années 80, à Marseille, Nina SCOTT et Jenny JONES (Chant) intègrent LAWLESSNESS, un groupe initialement formé par Serge BERTRAND (Basse), Michel PINEDA (Guitares), Christian POLLONI (guitares) et John ERICKSON (Batterie). Ces deux derniers seront remplacés par René MARTELLA (Guitares) et Alain MARIE (Batterie).

  Le groupe enregistre plusieurs démos, et écume les scènes de Marseille et ses alentours. Un premier 45 Tours deux titres, enregistré au studio de l’Etoile à Marseille en mars 1982, servira de support au rôle de chanteuse que jouera Nina SCOTT dans « Invitation au voyage » de Peter Del Monte auprès de Laurent MALET, Aurore CLEMENT, Raymond BUSSIERE et Mario ADORF. Nina négocie son contrat et réussit à obtenir la réalisation de trois albums et trois 45 tours auprès de la maison de disque SARAVAH, distribuée par RCA.

Le film sort le 19 Mai 1982, sélectionné au festival de Cannes, il gagne le prix de la meilleure contribution artistique. Les titres « Don’t follow me » et « rape man » de LAWLESSNESS sont utilisés pour la B.O. du film et constituent le 45 tr officiel de celui ci pour le pressage Italien, « Don’t follow me » sera retenu pour le 45 tr français (la face B contenant 3 thèmes de Gabriel YARED).
Les producteurs du film produisent également « On the run », l’album du groupe. Celui-ci est enregistré au studio Davout à PARIS en octobre 1982. Malgré un bon accueil de la presse spécialisée et un début de lancement médiatique permis par le film, la maison de disques ne fait pas son travail de promotion et ne permet pas à « On the run » d’obtenir le succès qu’il méritait.

Nina Scott quitte finalement LAWLESSNESS. Le contrat avec la maison de disques est rompu et aucune suite n’est donnée à cet excellent premier album.

Suite à cette expérience, elle décide de travailler à un répertoire solo et retravaille avec Christian POLLONI (Désormais guitariste de KLAXON) à un nouveau répertoire. Suite au départ de Régis LESIEUR du groupe, KLAXON recherche un nouveau chanteur, organise des auditions et propose à Nina d’intégrer le groupe.

1984 : KLAXON désormais composé d’André THUS (Claviers), Bernard MAROCCHINO (Basse), Christian POLLONI (Guitare), Johnny Van HOOLAND (Batterie) et de Nina SCOTT (Chant) sort son deuxième album « Klaxon » ainsi que deux 45t « Cœur Blessé » et « Bats toi » pour lequel un clip sera tourné.

L’album est enregistré au studio de la Grande Armée à Paris, réalisé par Jean-Pierre DUCOS et produit par BBO (Bobby Bruno Organisation).

1988 : KLAXON se sépare.

1989 : On retrouve Nina en Solo interprétant « No easy way out », reprise d’un des titres de la B.O. de Rocky IV par Robert TEPPER, sur la compilation « Hard Rock Rendez Vous » avec Patrick RONDAT (Guitares), Christian NAMOUR (Batterie), Frédéric GUILLEMET (Basse) et Eric BONO (Claviers).

Pour la promo de ce titre, Nina fait appel au groupe COBRA avec Michel THEODULE (Ex VOIE DE FAIT) à la batterie, Gilles FOURNY aux guitares et Dominique FOURNY à la basse. Ils composeront ensemble plusieurs titres qui leur permettront de jouer à Bercy lors du festival promotionnel de la compil « HRRV ».

1992 : une maquette solo de Nina est composée et réalisée par Olivier SPITZER aux studios DAVOUT.

Musiciens invités :

Patrick RONDAT, Christophe AUBERT,
Fabien GEVRAISE, Michel AYME
Guitares
Pascal MULOTBasse
Eric BONOClaviers
Christian NAMOURBatterie
Philippe CHAUVEAUBatterie et effets spéciaux
Karni, Corinne POLLONI, Andy CHASEChœurs
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METAL WARRIOR’S CONFESSIONS


Quand et pourquoi as tu commencé à chanter ?

Et si je te disais que je n’ai pas encore réellement commencé à chanter !!!! Que ce que j’ai fait avant n’est que le balbutiement de ce que j’ai encore envie de faire ? On n’arrête jamais d’apprendre, d’entreprendre……

Je chante depuis toujours et je chanterai toujours, c’est ancré au fond de moi, en public ou sous ma douche, je ne conçois pas la vie sans musique, sans écriture, sans création.

As-tu appris seule ou avec un professeur ?

Je suis complètement autodidacte mais j’ai beaucoup travaillé sur des chanteurs de divers horizons musicaux ; Barbra STREISAND, Edith PIAF, Liz SARIAN, Bette MIDDLER, Bon SCOTT, Klaus MEINE, Bryan ADAMS, Pat BENATAR et des airs d’opéra (Carmen).

Les uns pour le souffle ou l’intonation, les autres pour le grain ou l’interprétation. Je crois qu’une fois qu’on a de bonnes bases pour travailler, on peut enfin s’exprimer et affirmer sa personnalité.

Quels chanteurs (ou chanteuses) t’ont le plus impressionnés ?

Tous les chanteurs (les vrais) m’impressionnent ! Quand on sait le travail qui a été fait en amont, on peut se dire que chacun, à son niveau, apporte sa petite touche. Bien sûr, j’ai des coups de cœur, des gens qui m’ont vraiment transporté dans leur univers, certains ont même influencé ma vie (Bon SCOTT, Bette MIDLER).

Il y en a d’autres qui me tapent sur les nerfs, qui me rendent hystérique de par leur attitude ou par le message qu’ils essayent de faire passer.

Quel est le premier chanteur que tu aies vu en live ?

Ha ha ha !!!! La première que j’ai vue sur scène, j’avais 7 ans et c’est Sylvie VARTAN au Palais des Sports de Grenoble. Un show à l’américaine avec costumes, choristes et chorégraphies. Impressionnant pour la petite fille que j’étais !

Mon premier concert avec des copains, STATUS QUO à Vitrolles en 1977. Grosse claque ! Ma vie a basculé à ce moment là, comme si pendant des années j’avais attendu une révélation et qu’enfin je la trouvais. Et puis il y a eu AC/DC avec Bon SCOTT en 79 à Nice………….

Lorsque tu écris ou composes, de quelle façon travailles-tu ? Quels sont tes thèmes de prédilection ?

En général, j’écris plus facilement dans une ambiance bruyante, en train, en avion, dans un café. J’ai besoin de « m’isoler » au milieu des gens. C’est assez contradictoire mais le mouvement autour de moi me rassure.

Je puise mon inspiration chez les autres ! Ma vie personnelle ne m’intéresse pas, j’ai besoin des autres pour exister. Je serais incapable de vivre sur une île déserte. J’adore aller dans les bars, c’est là que j’observe le comportement des gens, j’y vois toutes les facettes du caractère humain, les timides, les frustrés, les joyeux, les tristes, ils se lâchent et sont vraiment eux-mêmes. Ensuite, je couche ces impressions sur un riff de guitare ou un accord de piano.

Mes thèmes de prédilection sont tirés de la nature humaine, des émotions de chacun.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon chanteur (ou chanteuse)?

Je crois que c’est celui ou celle qui arrive à te transporter dans son univers. Il y a des chanteurs qui ont une super technique mais qui te laissent froid et d’autres, qui par leur sensibilité ou leur originalité te font réellement vibrer. Je me fous complètement des phénomènes de mode, je crois au travail, à la maturité, au feeling et à l’expérience.

Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?

J’ai toujours 2 micros avec moi, un AKG pour récupérer des aigus et de la clarté dans la voix et un bon vieux SHURE SM 58 (ou le BETA 58) pour son grain « rocailleux ». Le mélange des deux est parfait pour ma voix.

J’aime bien les extrêmes ! Un son couplé de Fender et Marshall pour les guitares est tout à fait à mon goût et m’apporte un certain confort su scène ! Je n’ai pas eu l’occasion encore de tester les micros sans fil, belle invention !!!!

De quel texte ou ligne mélodique est tu le plus fier ?

Dur de répondre à cette question !

J’aime tous les textes que j’ai écrits, sinon, évidemment, je ne les aurais pas faits. Chacun d’eux est en rapport avec un souvenir, une personne, un fait marquant…

L’important n’est pas ce que « moi » je donne, l’important est ce que « l’autre » perçoit !!! J’ai reçu des lettres de gens qui me disaient qu’ils avaient envie de mourir et qu’en écoutant « Bats-toi » (KLAXON) ils ont repris espoir parce qu’ils se sentaient moins seuls. Le thème du viol dans « Rape men » (LAWLESSNESS) est toujours d’actualité ! Et si la dernière phrase « Nana, coupons les couilles aux violeurs » peut aider moralement certaines victimes, ça me va parfaitement !!!!

C’est vrai que j’ai une petite tendresse pour « jouer pour gagner » (KLAXON), c’est un texte optimiste et je crois qu’aujourd’hui, avec tout ce qui se passe autour de nous, on en a bien besoin !!!!

Quel est ton meilleur souvenir de musicienne ? Le pire ?

Mon meilleur souvenir reste bien sûr la première scène avec LAWLESSNESS. Enfin un rêve qui se réalise !!!!

Et toutes les rencontres que j’ai pu faire tout au long de ma carrière, comment oublier ces gens qui m’ont apporté tant de chaleur, d’amour, d’expérience, de défi ….. Ma tête est remplie de toutes ces personnes là.

Le pire souvenir !!!! Un concert de KLAXON où j’étais complètement à côté de la plaque, pas concentrée, j’ai massacré le concert !!!!! Pardon à ceux qui étaient présents ce jour là, les musiciens comme le public ! Nobody’s perfect !!!!!

Joues-tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je ne joue pas d’instruments ! Mais, certaines fois, j’ai un trait de génie, une inspiration qui vient de très loin, je prends une guitare, une basse, un piano, une batterie, un harmonica et ça sort tout seul !!!! Faut pas chercher à comprendre, c’est comme ça !!! Trêve de plaisanterie, j’aimerais un jour être assez courageuse pour m’y mettre vraiment.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

LIBERTE

DISCOGRAPHIE

cover klaxon2avant

KLAXON – Album eponyme

KLAXON 1985 – LP Label : Rocks Records Tracklist A1Rien Compris3:28A2Jouer Pour Gagner4:26A3Coeur Blessé5:01A4Comédien4:24B1Let Me…

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