FMW bruno dolheguy

Bruno DOLHEGUY

Bruno DOLHEGUY
« Last of the Metal Mohicans »

FMW bruno dolheguy

BIOGRAPHIE

Fondateur, leader, chanteur et guitariste de KILLERS. Bruno DOLHEGUY est le seul musicien de french metal de la vague des années 80 à ne jamais avoir quitté le navire. Il maintient la signature KILLERS sans faillir en archétype du « Die Hard ».

Il fait ses débuts de musicien, en tant que guitariste rythmique de KILLERS, qu’il fonde en 1984. Le groupe, qui à l’époque compte cinq musiciens, fait ses débuts à BAYONNE, au Pays BASQUE dont il est originaire.

Dès cet instant les carrières de KILLERS et de Bruno se trouvent totalement liées et se confondent, Bruno se consacrant totalement à son groupe au sein duquel il assure également les parties vocales depuis 1990.

 METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

J’ai commencé, relativement tard, à l’âge de seize ans et demi. Cela faisait déjà pourtant presque dix ans que j’étais un auditeur passionné complètement au fait de tout ce qui sortait au jour le jour. Je n’avais jamais vraiment envisagé de franchir le pas mais, petit à petit, en voyant des potes saisir des instruments, je m’y suis mis aussi. L’énergie dégagée par pas mal de styles musicaux de cette époque a donné envie à pas mal de monde de s’y mettre. On pouvait, sans pour autant être un virtuose, arriver à jouer des bribes qui nous décomplexaient et nous donnaient envie de continuer sur cette voie.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

Seul. Ce n’était pas forcément un choix délibéré, c’était juste une réalité de mon secteur géographique : il n’y avait pas de professeur qui proposait ses services. Cela m’aurait sûrement évité certains travers mais cela aurait aussi peut-être enlevé une approche autodidacte qui, d’une certaine façon, te permet de mieux développer ta propre identité et ton sens de la débrouille.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

Je n’ai jamais basé mes impressions sur un point de vue technique. J’ai bien sûr apprécié beaucoup de guitaristes qui avaient de très solides bases techniques mais cela n’a finalement jamais été primordial. J’ai beaucoup apprécié des jeux de guitares basés sur les mélodies avec notamment un groupe comme WISHBONE ASH que j’ai totalement adulé. Je pouvais aussi accrocher totalement à des riffs boogie considérés comme simplistes en vénérant STATUS QUO. Je suivais aussi beaucoup de groupes de la mouvance Punk comme pas mal de groupes de Hard Rock avec par exemple les riffs d’AC/DC. Globalement, je suis davantage impressionné par une efficace simplicité apparente plutôt qu’une complexité affichée pas forcément aussi efficace.

Quel est le premier guitariste que tu ai vu en live ?

Mon premier grand souvenir live remonte au 17 décembre 1976 à Paris au Pavillon de Pantin pour un concert de WISHBONE ASH. J’avais 13 ans et j’étais « monté » seul en train à Paris. Mon frère, qui bossait sur Paris, m’avait « récupéré » et on était partis direct au concert. J’étais totalement fan de WISHBONE ASH et c’était le bonheur complet.

Un peu plus d’an plus tard, j’avais réussi à m’éclipser de mon pensionnat pour aller voir STATUS QUO à Pau (20 janvier 1978). Chose que je n’avais pas réussi à faire pour aller voir Rory GALLAGHER à Irun (25 février 1979). En gros, ce sont les trois premiers rendez-vous guitaristiques que j’ai essayé de viser à une époque où je ne pouvais pas trop me déplacer facilement. Ensuite, j’ai rapidement pu rattraper mon retard et je ne m’en suis pas privé en allant voir des dizaines et des dizaines de concerts puisque quasiment tous les groupes que j’écoutais sont passés en Pays Basque sud.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

J’aime bien les guitaristes qui n’oublient pas les mélodies. J’aime bien aussi les guitaristes qui arrivent à s’exprimer au sein d’un groupe sans avoir besoin de rechercher constamment à s’affirmer en dépassant le cadre défini. C’est agréable de les sentir présents et impliqués tout au long du morceau. En prolongement de cela, j’apprécie beaucoup les guitaristes qui n’oublient pas le jeu rythmique. Même si l’aspect soliste reste très important, il n’y a, heureusement, pas que ça à faire pour arriver à servir le groupe.

Combien de guitares possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai 4 guitares. La plus ancienne est une Gibson Flying V 1958. J’ai joué avec cette guitare de 1983 à 1987. En 1987, j’ai acheté une Jackson King V (USA). C’est celle que j’utilise aujourd’hui encore principalement. J’ai aussi une Jackson JS30 King V que j’utilise sur scène en secours et pour finir, j’ai une Godin LG hmb.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Les meilleurs correspondent à des moments où les conditions techniques sont en adéquation avec des émotions et des rendez-vous particuliers qui te mettent la chair de poule car des choses se passent entre des gens qui ont vraiment envie de faire en sorte que ces instants restent inoubliables. Les pires concernent les moments où tu sens que des embrouilles à la con viennent empêcher cela. C’est arrivé très rarement mais lorsque cela est, tu te dis que tu es le roi des cons, que tu ferais mieux de t’occuper de ceux qui t’apprécient au lieu d’accorder tant d’importance à ceux qui viennent t’enfumer avec leurs prises de tête. Au delà de toutes ce choses qui finalement n’ont que peu d’importance, le pire reste le décès de Nicko mais cela dépasse le cadre de la seule musique.

Quel matériel utilises- tu?

Après des périodes plutôt chargées, j’ai pas mal simplifié : Mesa boogie twenty/twenty en amplification + V amp pro et Marshall 1960A en baffle

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Il y en aurait pas mal de possibles mais s’il ne faut en choisir qu’une ce serait « Carpe diem »

DISCOGRAPHIE

Logo Killers

KILLERS

KILLERS

Logo Killers


C’est en Février 1984, au Pays Basque que KILLERS fait son apparition dans le paysage Hard Français. Le groupe se compose alors de Patrice LE CALVEZ (chant), Bruno DOLHEGUY(guitare rythmique), Didier DEBOFFE (Lead Guitare), Pierre PAUL (basse) et Michel CAMIADE (batterie).

Nos Bayonnais enregistrent rapidement une démo de 14 titres afin de se faire connaître, celle- ci fait l’objet d’une chronique dès décembre 1984 dans METAL ATTACK qui souligne que la « grande diversité de styles est un des principaux atouts de KILLERS ».

1985 : « Fils de la haine », premier opus du groupe, sort sur le label DEVIL’S RECORDS et reçoit un accueil très favorable de la part du public. KILLERS se voit offrir une place de choix au France Festival de 1985.

1986 : « Danger de vie », deuxième LP du gang désormais distribué par le label SYDNEY reçoit lui aussi un excellent accueil et confirme les qualités et l’identité de KILLERS qui s’éloigne de l’image de « METALLICA Français » que commençait à lui attribuer les radios et certains fans.

Le groupe enchaine les dates et continue à gagner en notoriété. Pourtant, et contre toute attente, le split du groupe est annoncé, Patrice, Didier, Pierre et Michel quitte le groupe pour former TITAN. Malgré cela, Bruno ne rend pas les armes et recrute un nouveau line-up.

1987 : « Mise aux poings » sort dans les bacs. KILLERS se compose alors de Serge PUJOS (Chant), Bruno DOLHEGUY (Guitares), François MERLE (Guitares), Miguel CARON (Basse), Philippe BORDA (Batterie).

1989 : Quatrième album du groupe, « Résistances ». René CHAVIN remplace Miguel CARON à la basse.

En 1990, Serge PUJOS décide de cesser toute activité musicale et quitte le groupe. Bruno DOLHEGUY décide alors de prendre lui même en charge le chant Lead de KILLERS qui se transforme donc en quatuor.

l’album « Cités interdites », paru en 1992, est enregistré avec la formation suivante : Bruno DOLHEGUY(Chant & guitares), François MERLE (Guitares), David PEPIOT (Basse), Patrick SORIA (Batterie).

l’album suivant, « Contre courant », sort en 1995. on retrouve alors autour de Bruno DOLHEGUY : Fabrice ARNOUTS (Guitares), Alain GARCÈS (Basse) et Patrick SORIA (Batterie).

1996 marque la sortie d' »Ennemis en public », premier album Live officiel de KILLERS, attendu de longue date par les fans. Le groupe se compose alors de Bruno DOLHEGUY (Chant & guitares), Ronan JACQUES (Guitare), Alain GARCÈS (Basse) et Patrick SORIA (Batterie).

1998 : Peu de temps après la sortie de l’album « Fort intérieur », Bruno DOLHEGUY décide pour la première et unique fois dans KILLERS d’un changement complet de line-up.

Le groupe se compose désormais de Bruno DOLHEGUY (chant, guitare), Patrick OLIVER (basse), Nicko ANDRIEU (batterie) et Thierry ANDRIEU (Lead guitare, chœurs).

C’est avec cette formation que KILLERS sort « 109 », son neuvième album, en 1999. L’été de cette même année, KILLERS est invité par les organisateurs du prestigieux festival de WACKEN (HAMBOURG, ALLEMAGNE) à se produire en compagnie des plus grands noms de la scène METAL internationale (JAGUAR, JAG PANZER, MAYHEM, ANGRA, SAXON, U.D.O., TYGERS OF PAN TANG …) pour la 10ème édition du festival. Le passage du groupe est remarqué et reste un moment inoubliable pour KILLERS et tous ceux qui assistent à l’événement.

En novembre 2000, sort « Mauvaises graines », un album qui recevra les plus élogieuses et respectueuses critiques qu’un disque de KILLERS n’a jamais reçu. C’est à l’occasion de « Mauvaises graines » que Bruno renoue avec le dessinateur Xavier LORENTE, qui avait réalisé le tout premier logo du groupe et dessiné la pochette de l’album « Fils de la haine ».

Bruno, vraisemblablement inspiré par l’excellent accueil reçu en ALLEMAGNE un an plus tôt, décide alors de préparer une version en anglais de « MAUVAISES GRAINES ». Ce passage à la langue de SHAKESPEARE est une première et reste unique dans la carrière de KILLERS.

Pour mener à bien ce projet, il s’adjoint la collaboration de Xavier LORENTE pour l’écriture des paroles et lui demande parallèlement de concevoir une pochette et un livret totalement différents du CD francophone original, ceci dans le soucis d’éviter toute confusion entre les deux albums.

« Killing games » fait son apparition dans les bacs au printemps 2001 et reçoit un excellent accueil de la part de la presse internationale. Le morceau « disturbing times » figurera d’ailleurs sur le sampler du magazine Metal Hammer Israélien.

S’ensuit alors une série de concerts à travers l’hexagone. Durant cette même période, Bruno DOLHEGUY ré-enregistre les parties chant de « Mise aux poings », le troisième album de la discographie du groupe et en sort une nouvelle version rebaptisée comme il se doit : « Mise aux poings 2001 ».

Toujours soucieux de ne pas induire son public en erreur, il confie à Xavier LORENTE le soin d’imaginer un nouvel artwork pour cet album « remake » et inclut dans le disque un bonus vidéo d’une dizaine de minutes réalisée par Olivier NELLI, montrant KILLERS back stage et en concert.

Le bilan des dernières années est formidablement positif et tout semble s’annoncer pour le mieux quant à l’avenir du groupe, Bruno déclarant même que cette formation de KILLERS est certainement la meilleure qu’il ait connue.

Le 16 Juin 2001, le sort vient frapper le groupe. Nicko ANDRIEU, le batteur du groupe, disparaît tragiquement dans un accident de moto.

Ce décès plonge KILLERS et ses fans dans un terrible désarroi, mais avec l’assentiment de son frère Thierry, le groupe décide de continuer, estimant que tel aurait été le souhait de leur ami trop tôt disparu.

C’est un proche qui reprendra les futs, Florent POUEY, road batterie du groupe. Celui ci a déjà partagé d’important moments de la vie du groupe (le périple à WACKEN entre autres) et avait déjà tenu les baguettes pour KILLERS lors d’un concert en Bretagne où Nicko, victime en novembre 1999 d’un premier accident de la route, n’avait pas pu jouer.

Les six derniers mois de 2001, KILLERS donne de nombreux concerts à travers la France et Bruno DOLHEGUY se prête volontiers au jeu des interviews dans lesquelles il ne manque jamais de rendre hommage à la mémoire de Nicko.

« Mise aux poings 2001 » sort officiellement le 13 Octobre. Le disque tout entier est bien évidemment dédié à Nicko, mais c’est surtout le titre inédit « Pour toujours », rajouté par Bruno au dernier moment, qui lui est plus particulièrement destiné.

KILLERS enchaine ensuite les dates, autant pour tenter d’oublier sa grande tristesse que pour « roder » Florent. Le groupe fait alors la toute première date de sa carrière dans PARIS intra-muros, au Club Dunois. Ce concert parisien sera présenté comme un véritable événement par la presse spécialisée et un extrait filmé de cette prestation figurera sur un sampler de la revue « Rock Hard ».
Sans pour autant délaisser son activité scénique, KILLERS enregistre son treizième album : « Habemus Metal », qui sort le 15 novembre 2002…

Les chroniques sont unanimes pour saluer la qualité de cet album. Rock Hard encense l’album est ces termes : « … Habemus Metal est sans aucun doute, à ce jour, le meilleur album de Metal chanté dans la langue de Molière, alors laissez de côté vos préjugés dépassés et surtout ne passez pas à côté de cette bombe ».

Dans la foulée, KILLERS atteint la première place du référendum annuel des lecteurs de Hard Rock Magazine et reçoit un trophée le dimanche 6 avril 2003 à Paris.

Les concerts continuent et KILLERS rejoue notamment en juillet en Allemagne pour le Keep It True Festival 2003.

Fin 2003, « Le coté live », deuxième album live du groupe, voit le jour.

KILLERS décide alors de structurer ses organisations de concerts sur BIDACHE (64) en augmentant très significativement leur périodicité (En mai 2007, pas moins de 22 concerts auront vu 103 prestations et 67 groupes différents s’y produire au moins une fois).

En fin d’année 2004, le premier DVD du groupe sort et KILLERS profite de l’occasion pour fêter, avec un peu de retard, les vingt ans du groupe les 12 et 13 novembre dans leur fief. Conjointement à ses organisations réunies sous la dénomination « BIDACHE METAL », le groupe prépare son nouvel album.

« A l’ombre des vautours » sort en avril 2007. Ce nouvel album, composé de 22 morceaux inédits, présente une durée totale supérieure à 69 minutes. En Mai 2008, le CD de leur prestation live à « LA LOCOMOTIVE » de PARIS enregistré en janvier de la même année, sort dans les bacs.

Février 2010 : Florent POUEY décide de quitter le groupe, laissant le poste de batteur vacant. Fin Mars 2010, Carlo DI MATTEO est annoncé comme nouveau frappeur de fûts.

 Le groupe reprend les concerts en juillet et en milieu d’année 2011, commençe à se concentrer sur l’enregistrement de nouveaux morceaux. En fin d’année, le choix est fait et les batteries sont enregistrées.

En janvier 2012, un dessinateur est contacté pour travailler sur la pochette du futur album. En milieu 2012, tout est enregistré mais la première pochette proposée par le dessinateur fin août ne paraît pas convenir pour cet album à trois membres du groupe. Une fois de plus, pour éviter d’avoir à retarder la sortie de l’album, Bruno décide de se charger de la pochette. L’album, intitulé « 10:10 » sort finalement comme prévu le 10 octobre 2012. Le groupe stoppe a cette occasion son partenariat avec le label BRENNUS, ne manquant pas de remercier Alain RICARD et son label pour leurs quinze années de travail commun,pour privilégier un mode de distribution directe avec son public.

Après la sortie de « 10:10 », Carlo, devenu le père d’un quatrième enfant, décide « d’arrêter sa passion pour se consacrer entièrement à sa vie de famille qui lui demande déjà beaucoup d’énergie, de temps et d’argent ».

De son côté, KILLERS finalise durant l’été l’enregistrement d’un nouvel album intitulé « imido » qui sort le 10 octobre 2013 et entame à cette occasion une collaboration graphique avec le graphiste Stan W DECKER.

En novembre 2013, les organisateurs du HELLFEST contactent KILLERS pour participer à l’édition 2014.
Dans le même temps le groupe cherche un nouveau batteur sur le 64 et le 40 mais n’en trouve pas qui puisse posséder le niveau de jeu en double grosse caisse escompté.
Pour ne pas rester bloqués par cela, le combo décide d’assurer les concerts à trois avec ses programmations batterie.

L’album « Six pieds sur scène Volume 1 et 2 » voit le jour le 10 juin 2014.
    
Lors de l’un de ces concerts, KILLERS rencontre joue avec SIVER MACHINE dont le batteur (Vincent ROUBIÈRE) avait participé aux organisations du « BIDACHE Metal » avec ASMODÉE et OFFENDING. En accord avec tous les membres de SILVER MACHINE, Vincent accepte de tenir la batterie au HELLFEST le samedi 21 juin 2014.

KILLERS reprend les enregistrements dans la foulée et sort l’album « Le baiser de la mort » le 10 février 2015.

En juin 2015, soit quatre mois après la sortie de ce nouvel album, le groupe décide de célébrer le quinzième anniversaire de la sortie de « Mauvaises graines », épuisé, en proposant une version inédite agrémentée de deux titres bonus qui, jusqu’à ce jour, n’étaient apparus que sur le DVD « Documents 1999-2004 » (« Témoin » et « Histoire d’un homme »). Cette sortie est l’occasion de retravailler le son, d’améliorer le visuel et de réaliser un nouveau livret. Un tee shirt est également fabriqué (Il n’y en avait jamais eu pour cet album). Pour compléter l’ensemble, un CD contenant deux nouveaux titres totalement inédits est pressé (« Les trois coups » et « Bienvenue sur scène »)
    
Ce même mois de juin marque également le retour de KILLERS en concert en compagnie de Vincent ROUBIÈRE qui devient officiellement batteur du groupe pour toutes les prestations à venir (à commencer par l’édition 2015 du Motocultor Fest et la 25ème édition du Festival de Vouziers), tout ent restant évidemment dans ses groupes d’origine. Étant géographiquement trop éloigné du groupe, imido continuera à s’occuper des enregistrements batterie studio.

Les célébrations continuent en août 2015 avec le trentième anniversaire de la sortie du premier album « Fils de la haine ». Une nouvelle édition du CD est alors réalisée avec le visuel du tee shirt de l’époque (qui lui aussi est à nouveau fabriqué). Le son est « nettoyé » afin de proposer une meilleure définition de tous les éléments et, en cerise sur le gâteau, le concert du 7 avril 1985 d’Anglet est proposé sur un support CD (60 minutes) intitulé « Live 1985 ».

L’album « Trajets-dits » sort le 15 décembre 2017.


DISCOGRAPHIE

DISCOGRAPHIE

Pochette Fils de la haine 19851985 – Fils de la HaineLP – référence MAD 2008

Rééditions :
En octobre 1995 réédition CD référence KIL 198501
En octobre 1997 réédition CD référence BR 8015 AR
En février 1999 retirage CD référence BR 8015 AR
En mai 2000 retirage CD référence BR 8015 AR
En juillet 2004 réédition CD référence BR 8015 AR (nouveau graphisme)
En janvier 2011 retirage CDR
En juin 2014 réédition CD (pressage, nouveau graphisme)
En août 2015 réédition CD (pressage, nouveau graphisme, nouveau son, nouveau livret)
Danger de vie1986 – Danger de Vie
 LP / K7
En avril 1986 1er tirage LP référence 11025
En avril 1986 1er tirage K7 référence C 11025Rééditions :
En février 1997 1er tirage CD référence BR 8022 AR
En octobre 1997 retirage CD référence BR 8022 AR
En février 1999 retirage CD référence BR 8022 AR
En mai 2000 retirage CD référence BR 8022 AR
En septembre 2005 réédition CD référence BR 8022 AR (nouveau graphisme)
En avril 2014 réédition CD (pressage, nouveau graphisme)
 Mise aux poings1987 – Mise aux Poings
LP –  référence DRE 18367Rééditions
En août 1996 1er tirage CD référence KIL 198701
En février 1997 réédition CD référence BR 8016 AR
En octobre 1997 retirage CD référence BR 8016 AR
En novembre 1998 retirage CD référence BR 8016 AR
En janvier 2007 réédition CD référence BR 8016 AR (pressage, rond CD couleur)
En août 2015 réédition CDR (nouveau graphisme, nouvelle equalisation, nouveau livret) 
 pochette RESISTANCES1989 –  Résistances
LP – référence 191761
K7 – référence 191764Rééditions :
En 1989 1er tirage CD référence 191762
En août 1996 réédition CD référence KIL 198901
En février 1997 réédition CD référence BR 8017 AR
En septembre 1998 retirage CD référence BR 8017 AR
En novembre 1998 retirage CD référence BR 8017 AR
En janvier 2007 réédition CD référence BR 8017 AR (rond CD couleur)
En janvier 2011 retirage CDR
En juin 2014 réédition CD (pressage, nouveau graphisme)
 Cités interdites1992 – Cités Interdites
CD – référence 196922
K7 – référence 196924Rééditions :
En août 1996 réédition CD référence KIL 199201
En mai 1997 réédition CD référence BR 8018 AR
En septembre 1998 retirage CD référence BR 8018 AR
En novembre 1998 retirage CD référence BR 8018 AR
En décembre 2005 réédition CD référence BR 8018 AR (pressage, nouveau graphisme + mixage originel)
En octobre 2007 1er tirage LP référence 10 005 
 Pochette Contre-Courant1995 –  Contre-Courant
CD – référence KIL 199501
K7 – référence KIL 199501 KRéédition
En avril 1997 réédition référence BR 8019 AR
En novembre 1998 retirage référence BR 8019 AR
En mai 2000 retirage CD référence BR 8019 AR
En juin 2008 réédition CD référence BR 8019 (pressage, nouveau graphisme + nouveau mixage)
 Ennemis en public1996 – Ennemis en Public – 1996 –

En octobre 1996 1er tirage CD référence BR 8014 AR
En octobre 1996 1er tirage K7 référence 199 601 K
En juin 1997 retirage CD référence BR 8014 AR
En septembre 1998 retirage CD référence BR 8014 AR
En mai 2000 retirage CD référence BR 8014 AR
En janvier 2007 réédition CD référence BR 8014 AR (pressage, rond CD couleur)
Fort intérieur 1998 – Fort Intérieur
CD – référence BR 8033 AR
En juin 1998 retirage CD référence BR 8033 AR
En janvier 2011 retirage CDR 
 1091999 – 109
CD – référence BR 8057 ARRééditions :
En juin 2008 réédition CD référence BR 8057 (pressage, nouveau graphisme + nouveau mixage)
Mauvaises graines 2000 – Mauvaises Graines
CD – référence BR 8073 ARRéédition :
En janvier 2011 retirage CDR
En juin 2015 retirage CD (pressage, nouveau livret, nouveau son, + 2 titres bonus)
Killing Game2001 – Killing Games
CD – référence BR 8081 ARRéédition :
En 2002 1er tirage CD référence CDM 0801-658 (Pressage Russie et Etats Baltes – CD-MAXIMUM)
 Mise aux poings 2001 2001 – Mise aux Poings 2001
CD – référence BR 8083 ARRééditions :
En juin 2008 réédition CD référence BR 8083 (pressage, nouveau graphisme)
Habemus Metal 2002 – Habemus Metal
CD – référence BR 8100Rééditions :
En juillet 2003 retirage CD pressage référence BR 8100
En octobre 2005 1er tirage K7 référence 008 
Le coté Live2003 – Le côté Live
CD – référence BR 8114
DVD Live2004 – « 1999-2004 « 
DVD référence BR 9500
 A l'ombre des vautours2007 – A l’ombre des Vautours
CD – référence BR 8142
 PMFF 20082008 – Paris Metal France Festival
CD – référence BR 8183 
 10:102012 – 10:10
CD -référence 2012 
IMIDO2013 – IMIDO
CD – référence 2013
volume 1Vol 2
2014 – SIX PIEDS SUR SCÈNE
CD – référence 2014
 Le baiser de la Mort2015 – LE BAISER DE LA MORT
CD – référence 2015 
dont acte 2015 – DONT ACTE
CD 2 titres – référence 2015b 
 Live 19852015 – LIVE 1985
CD – référence 2015e
Trajets dits2017 – TRAJETS-DITS
CD – référence 2017
  

 Compilations et samplers :

1 titre sur la compilation LP « Bonjour l’enfer » (MAD 2017) 1985

1 titre sur la compilation CD Brennus « Vae Victis » (BR 8020 AR) 1997

1 titre sur la compilation CD « Le CD Hard Rock n°17 » (HRCD0017) 1998

1 titre sur la compilation CD « Hard N’ Heavy Vol.5 » (HNHCD005) 1998

1 titre sur la compilation CD « Révolution Hard-Rock Volume 1 » (Axe Killer 3041382) 1998

1 titre sur la compilation 2CD « Révolution Hard-Rock Volume 1 et 2 » (Axe Killer 3041392) 1998

1 titre sur la compilation CD Brennus « Vae Victis II » (BR 8040 AR) 1999

1 titre sur la compilation CD « Hard Rock n°30 » (HRCD0030) 1999

1 titre sur la compilation CD « Hard Rock AC/DCovers » (HRCD0043BIS) 2000

1 titre sur la compilation CD « Hard Rock n°45 » (HRCD0045) 2000

1 titre sur la compilation CD « Hard Rock n° 50 » (HRCD0050) 2001

1 titre sur la compilation CD « Israeli Metal Hammer Vol.15  » (Metal Hammer Israel) 2001

1 titre sur la compilation CD « Cheap, Hard & Heavy Vol.14 » (The Metal Merchant MAS CD0308) 2001

3 titres sur la compilation CD Brennus « Vae Victis III » (BR 8060 AR) 2001

1 piste Rom sur la compilation CD « Rock Hard n°10 » (RHGMED010) 2002

1 titre sur la compilation CD « Hard Rock n°68 » (HRCD0068) 2002

1 titre sur la compilation CD « Rock Hard n°17 » (RHGMED017) 2002

1 titre sur la compilation CD Brennus « Vae Victis IV » (BR 8080) 2003

1 titre sur la compilation CD « Rock Hard n°31 » (RHGMED031) 2004

5 titres et 1 intro sur le DVD « Keep It True 2003 » (SPR001) 2004

1 titre sur la compilation CD « Rock Hard n°67 » (RHGMED067) 2007

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OCEAN

OCEAN

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LES ORIGINES

Nous sommes en fin 1973, le guitariste Georges BODOSSIAN décide de créer avec la complicité du claviériste Sylvain NARDELLI un groupe de Rock et de marcher sur les traces de leurs aînés anglo-saxons dans un répertoire qui serait maintenant assimilé à du Rock Progressif.

Un nom est tout de suite choisi. Le groupe s’appellera OCEAN en référence à l’album de YES « Tales From Topographic Oceans ». O C E A N, cinq lettres, un nom facile à retenir  qui présente l’avantage, particulièrement important à l’époque, d’avoir la même signification et le même orthographe en français et en anglais.

Ils sont rapidement rejoints par Jean-Paul SOUILLOT à la Basse et Daniel BUFFET à la Batterie, le chant étant assuré par Georges.

1974 : Le jeune groupe parisien fait ses premières dates au sein de Maisons des Jeunes et de la Culture, de centres culturels et de festivals « Pop ». OCEAN joue alors aux cotés du groupe anglais CARAVAN.

Au début de l’été 1974, Alain BAUDET (Ex SOLITUDE) remplace Daniel BUFFET.  OCEAN enchaîne les concerts et devient un habitué du GIBUS, une des plaques tournantes de la scène Rock de l’époque.

Septembre 1975 : Sylvain NARDELLI devant quitter Paris pour accomplir son service national, il n’est plus en mesure de continuer à suivre OCEAN. Malgré un démarrage prometteur, Alain BAUDET et Jean-Paul SOUILLOT ne souhaitent pas poursuivre le groupe.

Georges BODOSSIAN se retrouve seul à bord et se remet en quête de nouveaux musiciens. Un ami commun le met alors en contact avec Bernard LEROY,  batteur de BLACK MOON (Ex ASPIC), dont le groupe est justement à la recherche d’un guitariste. Un premier jam est rapidement organisé et Georges BODOSSIAN retrouve Noël ALBEROLA, Robert BELMONTE et Bernard LEROY dans leur local de répétition parisien. La rencontre s’avère immédiatement concluante et la décision est prise de faire de cette formation le nouveau line up d’OCEAN, le nouveau combo profitant ainsi de la notoriété naissante du groupe.

Georges tient le power trio qu’il souhaitait, très rock et progressif à la fois, avec en bonus un chanteur exceptionnel. BLACKMOON tient le guitariste qu’il lui fallait pour faire la musique qu’il voulait. Ce changement de musiciens s’accompagne d’un durcissement du style, évoluant vers un Rock plus dur, très efficace, tout en conservant un goût prononcé pour une musique élaborée.

OCEAN, L’avant-BARCLAY

1976 : Après plusieurs mois de travail en studio, OCEAN dispose de la matière pour un premier album. Le chant est Anglophone, les titres sont conçus pour s’enchaîner et constituer un véritable show, avec une histoire continue, celle du Clown de Dieu (God’s Clown). La cohérence et l’inventivité du groupe, sa forte identité artistique composée d’un mélange inédit d’influences Heavy Rock britannique façon LED ZEPPELIN, CREAM et de Rock progressif à la KING CRIMSON conquiert le public et la presse présente à leurs concerts et motive le groupe à entrer en studio pour enregistrer un premier LP en autoproduction, puis démarcher les maisons de disques.

Les dates se multiplient, seul ou aux cotés d‘autres artistes tels que MAGMA, ANGE, ATOLL … Théâtres, MJC, Centres Culturels, Festival de Belfort, Festival de Talence, Festival de Brest, Festival d’Annecy, la Fête de l’Humanité, l’OLYMPIA, le NEW MORNING à Genève, le GOLF DROUOT, sans oublier le GIBUS CLUB, le lieu en vogue de l’époque, le pendant français du MARQUEE de Londres.

1977 : Après presque un an de démarchage et de pourparlers auprès des labels pour voir « God’s Clown » pressé et diffusé, OCEAN se  voit proposer de signer avec le label d’ANGE, CRYPTO, un des seuls labels laissant à l’époque une place au rock français.

Le 24 septembre 1977, OCEAN participe aux cotés de LITTLE BOB STORY, GANAFOUL, MONA LISA et WAPASSOU au festival organisé par le label CRYPTO à Belfort.

« God’s Clown » sort en octobre 1977 chez CRYPTO.  Il reçoit un bon accueil de la presse et ouvre à OCEAN de nouvelles opportunités de concert ainsi que les portes de tous les lieux branchés de l’époque dont le ROSE BONBON où OCEAN prend ses quartiers.

Les critiques, émanant principalement de la presse généraliste, sont bonnes, saluant fréquemment la musique du groupe comme une fusion réussie entre le Hard Rock et le Jazz Rock, entre LED ZEPPELIN et KING CRIMSON. Il est vrai qu’OCEAN n’hésite pas à sortir des sentiers battus et à bousculer les idées reçues, prouvant que le Hard Rock ne se limite pas à trois accords et une pentatonique.

Juillet 1978 : OCEAN participe au Festival « Le Rock d’ici » à L’OLYMPIA. Bernard LEROY quitte le groupe peu de temps après, il est remplacé par l’ex-batteur d’ANGE, Jean Pierre GUICHARD.

OCEAN organise alors au ROSE BONBON un concert privé à l’intention des éditions EMI publishing, intéressées par la réputation grandissante du groupe et soucieuses de constater en direct ses qualités scéniques. A l’issue de cette représentation, l’éditeur signe le quartet parisien et lui fait enregistrer les maquettes nécessaires à une présentation en règles des nouvelles créations du groupe aux maisons de production.

1979 : Fort de ces maquettes, OCEAN se voit dans un premier temps offrir une signature chez CBS, mais c’est au final auprès de BARCLAY que le groupe s’engage le 28 juin 1979.

OCEANLa période BARCLAY

Juillet 1979 : OCEAN démarre les sessions d’enregistrement aux Studios AQUARIUM de Paris avec pour complices, Andy SCOTT (URIAH HEEP, PINK FLOYD, David BOWIE …) à la prise de son, Martin GORDON (SPARKS, Radio Stars, ROXY MUSIC) à la réalisation et Jean-Baptiste MONDINO, alors jeune photographe talentueux, à la conception de la pochette.

L’enregistrement de l’album à peine terminé, Jean-Pierre GUICHARD quitte OCEAN et retourne jouer avec ANGE.

Au même moment, KCP, un des plus importants promoteurs de concerts de l’époque (ils feront tourner dans les années 80 les plus grands groupes du moment … AC/DC, IRON MAIDEN, BLACK SABBATH, MOTORHEAD, VENOM, METALLICA, MOTLEY CRÜE …), propose à OCEAN de faire la première partie d’AC/DC à l’occasion des dates 1980 de la tournée « Highway to Hell » en France, cette première partie ayant été assurée par JUDAS PRIEST pour les dates de 1979. La place de batteur est reprise par l’Ex EDITION SPECIALE, Alain GOUILLARD.

1980 : L’album, simplement appelé « OCEAN » sort enfin, le public découvre alors la nouvelle facette francophone du groupe.

Ce LP regorge de chefs d’œuvre sur le plan composition et présente un avant-gardisme certains avec un esprit fusion. Le public adhère totalement à la démarche artistique d’OCEAN alliant puissance et technicité et des titres comme « Les yeux fermés », « Happy birthday » ou « Menteur » sont de véritables succès scéniques.

Le 16 janvier 1980, nos frenchies rejoignent les Australiens d’AC/DC sur le «Highway to Hell Tour». Ils se produisent à Poitiers, Bordeaux, Nantes, Toulouse, Brest, et Le Mans (Bon SCOTT décédera un mois plus tard).

En matière d’assurance et d’efficacité, cette tournée apporte beaucoup à OCEAN qui se produit tous les soirs devant cinq à six mille personnes. Cette expérience pousse les français à toujours donner le meilleur d’eux-mêmes.

L’ambiance est bonne avec les Australiens, Bon SCOTT n’hésitant pas à passer dans les loges d’OCEAN pour partager un verre avec le groupe, ou à les encourager pendant leur show, installé derrière le backline.

Le groupe enchaîne avec une tournée française de plus de 60 dates de mars à mai 1980, devant l’insistance du groupe à enregistrer un album live, BARCLAY engage le studio « Mobile One » des Rolling Stones, avec Mick Mc KENNA à la prise de son pour y capter sur plusieurs dates les titres live du groupe dans les meilleures conditions.

4 titres sont mixés aux studios FAMILY SOUND à Paris par Dominique BLANC-FRANCART et donnent lieu à la sortie de l’album « A Live +B »  un LP pourvu d’une face live contenant 4 titres dont 3 inédits « Qu’est-ce que tu dis ? », « Dégage » et « On se rock de moi », répondant ainsi partiellement au souhait du groupe de faire un album live, sans compromis, reflétant son énergie sur scène. La face studio reprend quant à elle 4 morceaux issus de l’album.

Point historique, pour la première fois l’étiquette Hard Rock apparaît sur un album français … ou plus exactement « Rock Dur », la maison de disque ayant cru bon de franciser le terme sans en aviser le groupe. Cela n’en reste pas moins une première reconnaissance officielle de l’existence du style par l’industrie francaise du disque et, par voie de conséquence, une reconnaissance de l’existence d’un Hard-Rock français et francophone, jusque là assimilé à la vague Punk-Rock de la fin des années 70 (VOLCANIA s’était ainsi vu attribué sur son LP « l’agression » un sticker indiquant « the leading french punk group »).

Janvier 1981, OCEAN part à LONDRES, aux BATTERY’S STUDIOS puis aux studios SCORPIO SOUND pour l’enregistrement puis les mixages de son quatrième album. Deux mois durant, le quatuor met en boîte ses nouveaux titres avec Tim FRIESE-GREEN (QUEEN,TALK TALK) à la production, Mike SHIPLY, Dennis WEINRICH (TRUST, Jeff BECK) à la prise de son et mixages et de Fin COSTELLO au visuel.

A sa sortie, en avril 1981, l’album reçoit un accueil enthousiaste des fans et impose OCEAN comme un des Leader de la jeune scène Hard N’ Heavy française et … surtout, francophone.

L’incontournable magazine Rock britannique MELODY MAKER ne tarit pas d’éloge sur le nouveau né du Quatuor parisien. Là où certains français restent frileux, David LEWIS n’hésite pas à comparer les prouesses vocales de Robert BELMONTE à celles de Robert PLANT, David LEE ROTH ou Brian JOHNSON. « Guitares crachant le feu », « splendeur sismique », « puissance totale » sont quelques-uns des qualificatifs employés. La réussite de l’album est telle que la presse anglaise arrive même à pardonner l’utilisation de la langue de molière.

Alors que la New Wave Of British Heavy Metal (NWOBHM) gagne ses lettres de noblesse sur son propre territoire, MELODY MAKER n’hésite pas à présenter OCEAN comme le commencement d’une New Wave Of French Heavy Metal (NWOFHM) à venir. 2 mois seulement après l’arrivée de TRUST en éclaireur sur le territoire britannique, OCEAN transforme l’essai.

Même une certaine frange de la presse spécialisée, représentée par ROCK N’ FOLK et BEST, traditionnellement très critique à l’égard d’OCEAN (trop Hard Rock pour les goûts de BoBo Punk Rock de la ligne éditoriale), ne peut qu’applaudir la production de l’album et reconnaître enfin, manifestement à contre cœur, l’excellence de la voix de Robert BELMONTE.

OCEAN parvient enfin à imposer un style de Hard Rock qui, par sa recherche d’alliance entre puissance et mélodies et l’utilisation d’un registre vocale particulièrement riche dans les aigus, préfigure et inspirera la génération suivante que marqueront Christian « ZOUILLE » AUGUSTIN (SORTILEGE), Didier IZARD (H-BOMB), Pierre GUIRAUD (SATAN JOKERS) ou Patrick MALBOS (HIGH POWER).

Cette année sera aussi l’occasion pour nos français de faire la première partie d’un autre groupe prestigieux. En effet, de retour de Londres, OCEAN rejoint IRON MAIDEN du 18 mars au 23 avril 1981 pour la tournée française de « The Killer World Tour », de Lille à Toulon et de Metz à Bordeaux, en passant par Reims, Lyon, Nice et Miramas, Montpellier, Strasbourg, Mulhouse et Toulouse avec une ouverture sur les frontières du Nord, à Eindhoven.

Le quartette enchaîne sa tournée auprès d’IRON MAIDEN par une tournée « OCEAN » qui les mène partout en France, Festival de Versailles, Festival de Tours, Festival d’Antibes, Festival de Haute Savoie, BOBINO, LE PALACE …

OCEAN connaît enfin une consécration médiatique méritée : promo, émissions tv, enregistrement infos TF1, programmes sur Antenne 2, France 3, émissions régionales, France Inter, Radio 7, Radio France… le tournage du clip Captain Video accompagnent le groupe jusqu’à la fin de l’année. Les derniers concerts se feront en novembre 1981, le dernier à Rouen le 12 décembre 1981.

Le succès d’estime de ce second album éponyme se confirme également sur un plan commercial puisque plus de 80 000 exemplaires du LP sont vendus, tout va pour le mieux, la tournée est un succès, les radios diffusent les titres … une réussite qui reste de nos jours exceptionnelle pour un groupe de Hard Rock (et même de Rock) français.

OCEAN se voit proposer des opportunités de tourner en Angleterre et aux Etats-Unis. Une seule condition à remplir, sortir une version anglophone de l’album afin de finir de conquérir les kids anglophones. Malgré la motivation d’OCEAN pour accepter cette chance de défendre le Hard Rock Français outre manche et outre atlantique, d’autant que Robert est déjà un habitué du chant en anglais, BARCLAY reste hélas persuadé qu’il est préférable de rester concentré sur la France et les pays francophones et refuse de donner suite..

Cette décision pèse lourd sur la carrière d’OCEAN et sur la scène française en général qui rate ainsi deux occasions exceptionnelles de faire sortir la France de son image de parent pauvre du Heavy Rock en s’ouvrant au public international.

1982 : Le marché du disque français connaît une grande révolution, POLYGRAM (devenu depuis UNIVERSAL) prend officiellement le contrôle des Disques BARCLAY et décide de ne pas renouveler tous les contrats d’artistes et de changer certaines conditions initialement signées. Tous les contrats doivent donc être renégociés.

POLYGRAM entre en désaccord avec le management d’OCEAN et, faute d’accords, refuse d’en reconduire le contrat. Georges BODOSSIAN et Alain GOUILLARD, eux même en désaccord avec les décisions prises par leur management, quittent le groupe.

Un Best Of intitulé « 16 Grands Succès » sort à ce moment, constituant d’une certaine manière le testament du groupe.

L’APRES 1982

OCEAN continue toutefois sous une nouvelle mouture formée autour de Robert BELMONTE et Noel ALBEROLA, avec Robert CALFATI (l’ex road batterie du groupe, ex STOP) derrière les fûts et le guitariste americain Benny SLOYAN (futur B-SIDE BAND, STEPPIN’ OUT) à la guitare.

Un concert est annoncé à l’OLYMPIA en juillet 1982, dans le cadre d’un nouveau festival ROCK D’ICI, s’inscrivant dans la ligne du festival organisé en 1978. OCEAN est d’ailleurs le seul groupe à avoir été à l’affiche des deux éditions.

Le 26 décembre 1982, ANTENNE 2 présente une émission spéciale Hard-Rock, animée par Francis ZEGUT, intitulée « Les enfants d’AC/DC ». Les téléspectateurs découvre alors à l’écran la nouvelle formation sur « Rock n’ Roll » (tiré de l’album de 1981″).

Après le concert de la MUTUALITE, en première partie de SAMSON, Robert CALFATI quitte le groupe, Farid MEDJANE (ex TNT, futur TRUST) est alors engagé pour tenir la batterie. Un 45 tours, « Spécial Polar » (contenant les titres Spécial Polar et Super Machine), est enregistré sur le jeune label « REFLEX RECORDS ».

A son tour en désaccord avec le management, Robert BELMONTE décide de quitter le groupe à la fin de l’année, mettant fin à OCEAN.

1986 : Robert BELMONTE et Georges BODOSSIAN se retrouvent et reforment OCEAN le temps d’un maxi 45 tours, enregistrés au Studio SOLARIS à Paris, « Juste au bout du désert » avec en face B le titre « Flash de nuit ».

« Juste au bout du désert » émerge de nouveau en 1997 avec une nouvelle version enregistrée pour SONY MUSIC aux Studios PENNY LANE à Paris. Le titre est cette fois entièrement joué avec une véritable section rythmique composée du batteur Jean-Marc ANZIL et du  bassiste Philippe SASSARD  (tous deux Ex SQUARE et futur SHANNON).

En 1998 Le label Mantra réédite  le premier album d’OCEAN, « God’s Clown ».

Deux titres « Menteur » et « A force de gueuler » figurent dans les compilations « Anthologie du Hard-Rock Français  Volume 1 & 2 ».

En 2000 le label AXE KILLER réédite en CD le dernier album BARCLAY « Ocean », avec, en bonus, les titres live de l’album « A LIVE+B ».

2001, Le label AXE KILLER décide de produire l’album « Tribute To TRUST » dont une partie est enregistré aux studios PENNY LANE.

Une courte reformation d’OCEAN permet l’enregistrement pour cet album d’une reprise de TRUST, « Ton Dernier Acte », hommage à Bon SCOTT que précisément ils avaient connu à l’occasion des premières parties de la tournée Highway to Hell.

De nouveau réunis, Georges BODOSSIAN et Robert BELMONTE souhaitent remonter le groupe plus durablement, avec Gilles POLIVE à la basse et Alain GOUILLARD aux drums, de nouveaux titres sont en préparation en vue d’un éventuel retour sur scène d’OCEAN et d’un nouvel album.

16 mars 2004 : Le décès de Robert met définitivement un terme à ce projet.

OCEAN 2.0

2009 : Georges Bodossian annonce le retour d’Océan avec une nouvelle formation composée de Stef REB au chant, Marcel CHIARRUTINI à la basse et Alain GOUILLARD à la batterie. Le grand retour sur scène d’OCEAN est donc programmé le  Janvier 2010 en tête d’affiche de la IVème édition du PARIS METAL FRANCE FESTIVAL. Ce retour doit cependant être retardé du fait de la fermeture de LA LOCOMOTIVE.

2010 : à la suite d’un important travail de mémoire, entamé par Georges BODOSSIAN dès 2008, le coffret OCEAN « Story, live & more » sort en début d’année, reprenant les 4 albums du groupe ainsi que nombre de versions inédites. Ce coffret offre, en plus d’une rétrospective sur la carrière d’un des groupes phare du Hard Rock Français, un hommage à celui qui reste un des meilleurs chanteurs de Rock que l’hexagone ait connu, Robert BELMONTE.

Le 30 septembre 2010, OCEAN officialise son retour sur la scène Rock et Hard Rock nationale par une première date parisienne au Bus Palladium, d’autres concerts suivent, parmi lesquels en 2012 Le Festival de Montereau Confluences, le Mennecy Metal Festival et en janvier 2013 Le Divan du Monde dans le cadre de l’ultime édition du Paris Metal France Festival.

2014 est marqué par le retour à la basse de Noël ALBEROLA, C’est donc le line up instrumental de l’age d’or du groupe qui se trouve de nouveau réuni une première fois à l’ARCADE de Notre Dame de Gravenchon puis à Paris, au Théatre traversière pour un set mêlant nouveaux titres et standards du groupe.

2016 : Le nouvel album « C’est la fin … » concrétise un nouveau chapitre de l’histoire d’OCEAN, mêlant purisme et actualité, fidèle à l’esprit « live » qui anime le groupe depuis ses débuts.

2017 : OCEAN participe le 07 janvier 2017 au PMFF VI, organisé au PLAN de Ris Orangis, salle ayant vu passer des groupes tels que les RAMONES, MOTORHEAD … Ce festival, organisé sur 3 jours regroupe 41 groupes.

L,e 11 février 2019, OCEAN partage pour la première fois la scène avec un autre groupe français emblématique, SHAKIN STREET, avec, aux cotés de Fabienne SHINE, un liine up caractérisé par le retour de ROSS THE BOSS ( fondateur de MANOWAR, DICTATORS) et la présence de deux autres membres des DICTATORS.

DISCOGRAPHIE

DISCOGRAPHIE

god's clown ocean1976 – OCEANLP – CRYPTO »God’s Clown » 
cover ocean aquarium1980 – OCEANLP – BARCLAY »Océan » surnommé album « aquarium »
cover ocean alive+b1980 – OCEANLP – BARCLAY »A live +B »
cover ocean-45t-on se rock de moi1980 – OCEANEP – BARCLAY »qu’est ce que tu dis / on se rock de moi »
cover ocean 19811981 – OCEANLP – BARCLAY »Océan » surnommé « album Londres »
cover ocean berceuse-louise 19811981 – OCEANEP – BARCLAY »Berceuse / Louise »
cover ocean best of 19821982 – OCEANLP – BARCLAY »Best Of » 
cover ocean attention controle - qu-on me laisse le temps 19821982 – OCEANEP – BARCLAY »Attention Controle / Qu’on me laisse le temps »
cover ocean-45t-juste-au-bout-dudesert1986 – OCEANMaxi EP / EP – CARRERE »Juste au bout du désert »
cover revolution hr11998 – OCEAN / Various artistsCD – AXE KILLER »Révolution Hard-Rock Volume 1″contient « à force de gueuler »
cover revolutionhardrock1998 – OCEAN / Various artistsCD – AXE KILLER »Révolution Hard-Rock Volumes 1 et 2″contient « à force de gueuler » et « Menteur »
cover ocean tribute to trust -ton dernier acte - 20012001 – OCEAN/Various artistsCD – AXE KILLER »Tribute to TRUST »contient « ton dernier acte »
cover ocean story live and more 2010 2010 – OCEANcoffret 4 CD – AXE KILLER »Story, Live & More – the definitive collection »   
 cover ocean-best-of-20112011 – OCEANAlbum digital – AXE KILLER »Best of » 
cover c'est la fin 2016 – OCEANCD/double LP – AXE KILLER/ »C’est la fin … »

Georges BODOSSIAN

Georges BODOSSIAN

Georges Bodossian

BIOGRAPHIE

Georges BODOSSIAN débute son parcours professionnel dans la mouvance des groupes français inspirés par le courant rock progressif tout en poursuivant ses études d’architecture et d’arts plastiques à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Il fonde en 1974 le groupe OCEAN. Premières dates et concerts, premières scènes parisiennes et Centres Culturels, le Golf Drouot, le Gibus Club, le Centre Américain, avec d’autres groupes tels que CARAVAN, Brian AUGER, Julie DRISCOLL, BACHDENKEL …La tournée Bateleurs 2000 marque la fin de cette période et, en début 1976, après quelques changements d’effectifs, le groupe prend sa forme définitive avec Robert BELMONTE (chant), Bernard LEROY (batterie), Noel ALBEROLA (basse) et Georges BODOSSIAN (guitares, chant).

Avec OCEAN, Georges réalise 4 albums qui marqueront fondamentalement l’histoire du Hard Rock français tant par la qualité des compositions que par la voix exceptionnelle de Robert BELMONTE. OCEAN écume alors les scènes les plus prestigieuses du moment (Golf Drouot, Le Rose Bonbon, Olympia, Bobino, festival d’ANNECY, Hippodrome de PANTIN …) et joue au coté de groupes tels qu’ANGE, MAGMA, ATOLL, AC/DC (Lors du Highway to Hell Tour), MORE et IRON MAIDEN (The Killers World Tour).

Rare groupe français signé par une Major, OCEAN connaît la consécration en 1981 avec son quatrième album, la guitare de Georges BODOSSIAN se fait alors entendre sur les ondes des grandes stations radio (Europe 1, RTL, France Inter, Radio 7, Radio France …) ainsi que sur les trois chaines de télé nationales.

Suite à la séparation du groupe en 1982, Georges BODOSSIAN commence un parcours de musicien de session, de compositeur, d’arrangeur et de réalisateur. Il sera appelé dans ce cadre à travailler avec nombre de noms connus issus tant du monde du rock que de celui de la variété française (Michel SARDOU, Mort SHUMAN, Julie PIETRI, Jeanne MAS, Olivia ADRIACO, SAGA, LES PORTES MENTAUX, Esther GALIL, LES SALES MAJESTES …).

En tant que compositeur et guitariste, Georges BODOSSIAN travaille également sur de nombreuses campagnes de Pubs (radio et tv), musiques de films et séries télé, albums de musiques d’ambiance, world music, blues, rock … en 25 années de carrière professionnelle la liste est particulièrement longue (voir discographie en annexe).

En 1986, Georges BODOSSIAN et Robert BELMONTE font renaitre OCEAN et enregistrent aux Studios Solaris à Paris le maxi EP « Juste au bout du Désert », avec en face B le titre « Flash de nuit ». Une série de concerts est faite en France, au Luxembourg puis en Belgique, finissant par Bruxelles. Cette reformation ne continuera hélas pas à l’issue de ces concerts.

En 2001, Il participe, à l’occasion d’une courte reformation d’OCEAN, à l’enregistrement du titre « Ton Dernier Acte » pour l’album « Tribute To Trust » auprès de MYSANTHROPE, NIGHTMARE, AMERICAN DOG, HORSEHEAD, OBERKAMPF, Les PORTE MENTAUX, PARABELLUM, Les SALES MAJESTES, ADX, Tony MONTANA, MARTIN CIRCUS …

Cette reformation donne envie à Georges BODOSSIAN et à Robert BELMONTE de remonter le groupe plus durablement, des nouveaux titres sont en préparation, le groupe décide de faire un nouvel album et un retour sur scène. En mars 2004, le décès de Robert met définitivement un terme à une des collaborations artistiques les plus marquantes de l’histoire du rock français.

En 2008, Georges travaille dans son studio à composer, réaliser et produire des projets variés : musiques pour l’image, films, documentaires tv, musique pour le sport et les news, un album perso world lounge sur Buenos Aires retraçant un parcours initiatique personnel. Parallèlement, il lance un important travail d’archivage visant à regrouper tout le parcours d’OCEAN.

Fin 2009, le fruit de ce travail prend la forme du coffret collector OCEAN « Story Live and More » contenant :
– Un livret de 28 pages avec photos, biographie et textes du groupe,
– Une nouvelle version remasterisée de « God’s Clown »,
– La réédition inédite d’« OCEAN » le premier album Barclay,
– L’album « OCEAN » enregistré à Londres en 1981
– Un album live « Live and More » contenant les 4 titres de la tournée française 1980 figurant précédemment en face A du LP « A Live +B », un document inédit issu de la tournée 1981 avec IRON MAIDEN qui, malgré une qualité de son « bootleg » constitue un beau témoignage de l’énergie du groupe sur scène et un superbe hommage au talent de Robert BELMONTE, la reprise « Ton dernier acte » extrait de l’album « Tribute to Trust » et « Juste au bout du désert ».

2010 : Georges annonce son retour sur scène avec une nouvelle mouture d’OCEAN marquée par le retour d’Alain GOUILLARD à la batterie (tournées AC/DC et IRON MAIDEN et album OCEAN 1981). Noël ALBEROLA ayant quitté le circuit musical, la basse est désormais tenue par Marcel CHIARUTTINI (Ex- ABRIAL group). Stef REB(Ex- TRENTE) se voit quant à lui confier la lourde tache d’assurer la succession de Robert BELMONTE qui reste, encore maintenant, un des meilleurs chanteurs de Hard Rock français.

Le 30 septembre 2010, OCEAN officialise son retour sur scène par une première date parisienne au BUS PALLADIUM, d’autres concerts suivent, en juin 2012 Le Festival de Montereau Confluences et en janvier 2013 Le Divan du Monde dans le cadre de l’ultime édition du Paris Metal France Festival.

2014 : Noël ALBEROLA réintègre OCEAN et participe le18 octobre de cette même année à un premier concert à Notre dame de Gravenchon.

2015 : Georges organise le 18 avril un concert évènement au Théatre Traversière afin de féter la réunion, pour la première fois depuis 1982, des trois musiciens historiques du groupe sur une scène parisienne et la présentation de plusieurs titres inédits issu du nouvel album d’OCEAN, alors en cours de mixage. La première partie était assurée par DYGITALS, qui présentait lui aussi en avant première les compositions de « Dynamite », son nouvel album distribué par MAUSOLEUM.

Avril 2016 : Le nouvel album d’OCEAN, « C’est la fin … » arrive dans les bacs au format CD. Il reçoit un excellent accueil de la presse et du public. Une version double LP sort le 24 juin de cette même année.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

A l’âge de seize ans une guitare classique offerte par mon père, achetée chez Paul BEUSCHER sous le conseil avisé d’Atahualpa YUPANQUI, grande figure de la chanson sud- américaine. Sans savoir réellement pourquoi je me suis toujours senti attiré par cet instrument. mon flash de départ c’est d’avoir vu CREAM à la télévision à l’émission Bouton Rouge interprétant « Sunshine Of Your Love ».

As tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai appris seul avec l’aide d’un tourne-disques, une méthode et les conseils d’un camarade de classe.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

Jimi HENDRIX, le triptyque British Eric CLAPTON, Jeff BECK, Jimmy PAGE, la finesse de Georges HARRISSON, l’énergie de Pete TOWNSEND, le coté progressif de Robert FRIPP et la créativité débordante de Frank ZAPPA.

Quel est le premier guitariste que tu aies vu en live ?

Je me souviens d’avoir vu le même jour dans un festival rock à Paris aux Jardins de Lutèce pas un mais tous les guitaristes français de cette époque : Pierrot FANNEN avec ZOO, Marc TOBALY avec LES VARIATIONS, Mimi LORENZINI avec TRIANGLE, Jean BREZOVAR avec ANGE, Paul SCEMAMA avec DEVOTION, Claude ENGEL avec MAGMA et Alain PEZNER avec les MARTIN CIRCUS.

Lorsque tu composes, sur quel instrument travaille tu ? De quelle façon ?

En général dans l’univers rock ou celui d’OCEAN c’est avec la guitare que je compose la plupart du temps, évidemment pour des musiques plus orchestrales les pianos, synthetiseurs ou autres claviers sont indispensables.

Au départ la composition est un travail solitaire de sensations de spontanéité et d’inspiration, deux cas de figure en ce qui me concerne, l’idée fulgurante rapide, immédiate, ou la construction méthodique d’un thème ou d’une chanson.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

Pour moi les principales qualités d’un bon guitariste, d’un bon musicien, sont l’écoute, l’inspiration et le feeling.

Quel matériel utilises tu ?

En amplification : MARSHALLl, FENDER ou autres 100% lampes.

Pour les guitares : GIBSON, FENDER, parfois VIGIER tout dépend de la configuration et de la musique que l’on joue.

Combien de guitares possèdes tu ? Quelle est ta favorite ?

GIBSON Les Paul, FENDER Stratocaster, Telecaster, VIGIER Excalibur, Supro, quelques guitares acoustiques MARTIN, GIBSON, NATIONAL. Elles sont toutes mes favorites car chacune d’entre elles provoquent par leurs caractéristiques et leurs sonorités un feeling diffèrent dans le jeu, affectivement ma guitare préféré est une Les Paul.

Comment imagine tu la guitare idéale ?

Une guitare simple, légère, facile. Un micro, un volume, une tonalité.

De quel solo ou riff est tu le plus fier ?

Ni un riff ni un solo plutôt un thème, celui de « Qu’on me laisse le temps ».

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? le pire?

Un des meilleurs souvenirs OCEAN : AC/DC Highway to Hell Tour.
Le pire : Le décès de Robert BELMONTE.

Joues tu d’autres instruments ? de quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je joue aussi des Claviers, piano … , j’aime jouer de la basse

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

« Au- delà des mots »

DISCOGRAPHIE

portrait Laurent BOCQUET

Laurent « Bill » BOCQUET

Laurent « BILL » BOCQUET

portrait Laurent BOCQUET

BIOGRAPHIE

1980 : Laurent « Bill » BOCQUET découvre TRUST, « antisocial » qui passe sur les grandes radios… ça meurtrit les oreilles, mais le venin est injecté.. insidieusement… et l’amène à s’inscrire, comme disait Jeff BOUQUET, au club des Tympans Fêlés

1988 : les années lycée pour Bill, mais aussi le groupe de Heavy de son bahut… GLOOMY GHERKIN. Un croisement de Hard Rock brut et de Heavy Metal. Il assiste aux concerts dans le lycée, écoute les balances, et très vite veux en être. Devenu pote avec les membres du groupe, on lui propose le poste de chanteur !!! Il n’a alors aucune expérience en la matière, ne se sent aucun talent pour la chose, mais l’envie de passer de l’autre coté de la scène l’emporte.

De 1988 à 1991, quelques démos et démos live sont réalisés avec un chant francophone, des concerts … Les premières « grosses scènes » avec un théâtre sold out à Boulogne sur mer à deux reprises, un festival en plein air avec des fans quelque peu hystériques où il y a de la casse.

1991: GLOOMY GHERKIN décide de passer à l’anglais et d’intégrer quelques nouvelles influences jusqu’ici réfrénées, le groupe devient alors SPASMOPHILIUS. Le Thrash, et même quelques influences Death Metal s’immiscent dans le Heavy du combo. La décision est prise d’intégrer des parties de chant de ce qu’on appellera plus tard « growls » à la voix de Bill. A l’époque, ce mélange était inédit et ne manque pas de surprendre.

1992 : sortie de « intramurock vol1 ». Une compil régionale à « gros tirage ». Première expérience dans un gros studio. Deux titres sont enregistrés en deux jours !
Ensuite une démo 4 pistes dont un titre figure sur la compilation « stranger than paradise » , quelques demos live et quelques apparitions dans diverses compilations K7 !!

1996 : sortie de l’album « the maze » en CD, enregistré en Belgique au studio IMAGINASON 4 jours de prise de son, 3 jours de mix et une journée de mastering sur Paris. Il fallait faire vite à l’époque, car ça coutait cher. Les médias alors parlent de SPASMOPHILIUS comme un groupe de Thrash Progressif.

La décade tire à sa fin et le groupe est « fatigué ». Le travail des médias et des labels intéresse beaucoup Bill qui lie de bons contacts avec un label de l’époque et donne des coups de main.

C’est pour lui l’occasion de s’essayer au fanzinat, sur le web avec « the french connection ».. une démarche presque innovante en France. Les facilités sont toutes autres que maintenant. Programmation avec le bloc notes, pas d’aides didacticielles en ligne. Le web n’en est qu’au début. D’ailleurs les « labels » et autres promoteurs français de l’époque y sont réfractaires, au contraire des étrangers. Cette nouvelle activité lui permet cependant de nouer des contacts. Il lance aussi une version papier

1998
Bill intègre, pour « garder la forme », le groupe lillois DEHUMANISED. Mais ce qu’il décrit comme du Death Thrash à géométrie variable ne l’amène pas très loin et il décide rapidement de ne pas continuer dans cette voie.

Parallèlement, un groupe Quebecquois le contacte, DAYS OF YORE, sorte de HELLOWEEN sur-speedé, lui d’intégrer leur line up. Ils lui envoie une avance pour maquetter en studio les titres de leur deuxième album qui sortira chez METAL BLADE. Le label décide finalement de choisir le chanteur du groupe suédois SWORD …l’album reste dans les cartons.

Dans le même temps, Bill saisit l’opportunité de lancer son propre label THUNDERING RECORDS et s’y jette à fond(s) (perdus), y met toute son énergie, temps et argent avec pour credo de sortir quasi uniquement des groupes français.

C’est ainsi qu’il se retrouve à refuser les démos de groupes tels qu’AFTER FOREVER ou TEXTURES pour donner la préférence à la scène française.

Finalement il décide une petite dizaine d’années plus tard d’arrêter cette activité … Usé, cramé voire désabusé, malgré de très bons moments et des rencontres inoubliables.

2000 : GANG le contacte. Ils se connaissent depuis l’époque des premières démos, fanzines, convention Rock ́N’ Metal et autres compil K7. Le groupe bosse sur un concept album sur la première guerre mondiale « piece Of war » avec des guests au chant. Bill accepte et devient guest permanent du groupe. Mais hors de question pour lui de remonter sur scène.

2002: BLACKNESS, groupe de pur Thrash, enregistre sur Lille et l’invite à faire quelques voix sur leur album « Dawn Of the new sun »

2002 : Gang participe à la compilation tribute du groupe français KILLERS avec le titre « Paranoïa »

2005 : sortie de « Dead or alive » de GANG ou Bill assure le chant et est devenu plus qu’un guest permanent.

2006/2007 pour le fun et parce que refaire de la scène le démange, il intègre un groupe de reprises Pop Rock, ADLIB-7 dans le boulonnais, en tant que bassiste et se retrouve à devoir apprendre une trentaine de titres en 10 jours pour les premiers concerts. A noter la présence de « BIGGY » aux guitares.

2007 : sortie d’un EP de reprises et compos perso d,ADLIB-7

2008 : deuxième EP avec ADLIB-7 « seconde ère ». Le groupe se disloque peu après.

Il intègre alors brièvement un Tribute à Johnny HALLIDAY en tant que bassiste.

2010: sortie de l’album « V » de GANG. Steve propose que le groupe fasse un ultime concert « événement » à l’occasion de la convention de FISMES et de l’anniversaire du groupe. Une sorte de baroud d’honneur… Bill hésite… Ne se sens plus trop capable de chanter sur scène. « Mais bon, allez un petit concert et c’est tout. Ben voyons » ….

2010: BLACKNESS l’invite sur Lyon pour assurer quelques voix sur leur nouvel album « Stimulation for the beast » et faire un duo sur leur reprise de »Bark at the Moon »

2011 : sortie du EP « HM-666% » de GANG. Un MCD avec des covers de classiques du hard, un inédit et un titre live

2011 : participation avec Gang à la compilation LP « Long live métal acte deuxième » chez EMANES METAL avec un titre inédit aux côtés d’ADX

2012 : sortie du live « Heavy Metal Road  » en CD et DVD pour ponctuer deux années de live assez intensives….le concept de concert unique évoqué par Steve s’étant « légèrement étendu » ;-).

2013 : participation au titre « unis » sur le nouvel album de ROZZ qui sortira en LP et en CD

2014 : sortie d’ « inject the Venom », le nouvel album de GANG, sorti en CD et LP.

2015 : sortie d’un nouvel album live « Live is all », enregistré à Manchester durant le SOS Fest. Il semble qu’il s’agisse historiquement du tout premier album live officiel d’un groupe français enregistré en Angleterre.

En 2017, Le groupe anglais TYSONDOG, vétérans de la NWOBHM, demande à Bill de remplacer leur chanteur John « CLUTCH » CARRUTHERS, malade, sur une date en Angleterre. Il doit alors apprendre la set list du groupe sur deux jours.
Cet interim se prolonge avec notamment des participations à des festivals en Belgique, à Chypre, en Allemagne….
A l’issue du festival Trveheim en Allemagne, en août 2018, TYSONDOG officialise l’intégration de Bill au sein du groupe et commence à travailler sur un nouvel album.

Parallèlement, Bill travaille à un projet musical personnel : 7venth Sun

2018 : Sortie de l’album de GANG « all for one »

Sortie du MCD 7 titres de 7VENTH SUN « All around me »

A l’occasion de la convention Rock And Metal de Fismes de mars 2020, Bill fait renaître GLOOMY GHERKIN sur scène, avec Malo et Biggy, deux de ses complices de GANG.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

Je suis totalement autodidacte. Dans ma campagne profonde, prendre des cours de chant…!?! Des cours !? J’ai cependant appris la musique, à lire une partition, en apprenant à jouer de l’accordéon.

J’ai toujours voulu apprendre à chanter vraiment, hélas. Les premières répètes n’ont pas été tristes d’ailleurs. Je rentrais aphone … Idem avec les concerts. Jusqu au jour où je me suis vraiment fait mal et ne retrouvais plus les mêmes sensations. Là, je me suis dit qu’il y avait un truc, j’ai donc réfléchi et commencé à « poser mon chant ».

Mais 25 ans après, je suis toujours aussi autodidacte. A tel point que je continue à ne pas me chauffer la voix avant de monter sur scène et que jusqu’il y a peu, je ne trouvais rien de meilleur que de me fumer un bon cigare avant de d’entrer en scène. Tout au plus, je lance quelques sons pour détendre un peu la mâchoire et la bouche. Rien de plus.

Quel est le premier chanteur que tu as vu en live ?


Peter « Peavy » WAGNER de RAGE et Rolf « Rock ́n’ Rolf » KASPAREK de RUNNING WILD. Pour tout avouer, le concert était fantastique. Mais j’avais une pointe de déception. Peavy était loin de me détruire les tympans sur scène. J’ai trouvé ça étrange. Puis j’ai vu DICKINSON et là … LA grosse claque.

Quels chanteurs t’ont le plus impressionnés, quels sont tes principales influences ?

Sans hésitation, Bruce DICKINSON. Le maître !!! Avec Rob HALFORD qui le titille de très près. Les deux mentors pour moi. Leur voix me font frissonner. Il y a tout dedans. Une personnalité, des émotions, de la puissance. J’aime les voix identifiables.
En Metal français, ZOUILLE m’a forcément inspiré, mais aussi Phil d’ADX. Il possède ce petit grain unique.

D’autres chanteurs m’ont ensuite bluffé. J’ai adoré Mickael KISKE d’HELLOWEEN, une aisance incroyable. Tout paraît si simple avec lui, Geoff TATE aussi. Ralph SCHEEPERS (GAMMA RAY, PRIMAL FEAR) d’une incroyable puissance. Ian GILLAN, forcément. Et, bizarrement plus récemment, Glenn HUGHES qui n’a jamais été aussi bon qu’aujourd’hui.

Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travailles tu ? de quelle façon ?


Généralement je prends une guitare. Je pense rarement le chant avant, il vient après. Ce qui m’amène parfois à modifier complètement un morceau et faire d’un supposé refrain un couplet et vice versa.
Je pars d’un riff, d’un rythme, d’une ligne de basse et tourne autour pour construire mon morceau. Quand il est « abouti », je commence à réfléchir au chant. Généralement, j’improvise et fais tourner. Je repère les notes et enchaînements qui prennent sens pour moi et construis ainsi ma mélodie.

Mon écriture est très « structurée ». Je ne peux m’empêcher de développer. J’adore « arranger », trouver les petits gimmicks, enrichir ma musique avec des petits détails. J’aimerais être meilleur musicien pour aller plus loin:-)

Lorsque tu écrits, quelles sont tes thèmes de prédilection ?


Mes textes sont rarement directs, ils fonctionnent plus par allégories. Les tourments de l’âme, les déviances psychiques m’intéressent beaucoup et me servent de prétexte. Cette propension de l’homme à détruire ce qui l’entoure, à s’auto détruire

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon chanteur ?


Avant tout être un bon mélodiste. La force d’une chanson, c’est qu’elle doit s’ancrer en toi. La voix doit être identifiable, avoir une signature. Tu prends Bernie, par exemple. Il n’est pas vraiment un chanteur, et pourtant c’est lui, il a le truc. Et tu n’as pas besoin forcément d’un bon refrain, prends « hallowed be thy name ».
Pour tout te dire, j’adore le chant dit mélodique. Mais ça ne doit pas être non plus « niais ». Trop de groupes actuels dit « modernes » nous servent une sorte de Pop à guitares avec des mélodies toutes gentilles. Je déteste ça. Tu veux faire de la Pop, fais de la Pop et ne dis pas que c’est du Metal.

De même, je déteste n’entendre que de la technique vocale, je trouve ça stérile. Tu prends le chanteur, tu le mets dans un autre groupe, c’est pareil. Tu changes de chanteur et tu ne sens aucune différence. Quel intérêt ?
La voix, c’est l’âme du groupe exacerbée. C’est indissociable. JUDAS, c’est Rob, MAIDEN ça a été DI ANNO tout d’abord et ensuite DICKINSON. ADX sans Phil, c’est inconcevable – même si je lui piquerai bien sa place au père Phil
Tu prends DIO, Ozzy, GILLAN, DICKINSON, DI ANNO, Rob HALFORD et quelques autres tu sais tout de suite qui est qui. Ça c’est fort.

Quel matériel utilises- tu en concert ? En studio ?


En concert, ce que je trouve. Généralement un SHURE SM58. J’ai eu un sans fil à une époque. J’aimais bien. Ça évite les salades de câbles.
En studio, j utilise un RODE NT1 avec un pre amp à lampes. Si je pouvais, je me paierais un NEUMANN… Mais est ce bien utile ?

De quel texte ou ligne mélodique es-tu le plus fier ?

Un de mes morceaux préférés … « Eye Of the shadow » sur « the maze » avec SPASMOPHILIUS. Une chanson assez noire avec un peu d’optimisme. Assez personnel dans l’écriture. La déchéance humaine.

Plus récemment, j’aime beaucoup « state of disgrace » sur le dernier GANG « Inject the Venom ». Malgré tout, j’espère toujours pouvoir faire mieux, qualitativement. J’essaye de servir le morceau, pas de me mettre en avant. De toute manière, je n’en ai ni les moyens, ni la prétention.
Je suis assez circonspect sur ma voix et ma façon de chanter. Je doute beaucoup et n’aime pas m’entendre. Steve me dit toujours, « arrête de te sous mixer », quand on travaille sur nos compos. Je déteste l’idée de me mettre en avant. Ça doit être pour ça que je suis devenu « chanteur ».

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?


Plein… La musique m’a permis de rencontrer bon nombre de gens, de jouer dans des endroits fantastiques, de passer des moments super agréables. Mais surtout, rencontrer quelques une de mes idoles, partager la même scène qu’eux, voire les rejoindre sur scène ou être rejoint par eux.
Rencontrer et échanger avec Steve HARRIS, DIO – d’ailleurs c’est Craig GOLDY lui même qui a immortalisé l’instant en nous prenant en photo. Prendre son petit déjeuner en compagnie de DEATH ANGEL ou RAVEN, être invité à chanter « suprématie » avec ADX sur scène , le soir de mon anniversaire, faire les backing vocals avec Mantas et Démolition Man de VENOM sur « welcome to hell », faire un resto avec Ross the Boss le soir de son anniversaire, avoir partagé la scène avec la majeure partie des groupes français qui m’ont « bercé » pendant l’adolescence, ….

Le pire ?

Connaître l’envers du décor du soit disant monde professionnel. Je n’ai plus aucun respect pour ces gens là , ils détruisent à petit feu tout ce qu’ ils touchent et écœurent bon nombre de groupes.
J’adore les passionnés, même si, parfois, justement, ils peuvent te « faire mal ». Mais ils sont sincères. Je déteste cette hypocrisie latente et ce jeu du « qu’en dira t’on » où il faut tricher, mentir, être dans la bonne vague, avoir les bons « amis ».

Joues- tu d’autres instruments ?


Oui. De l’accordéon, comme dit plus haut. Le seul instrument pour lequel j’ai pris des pris des cours quand j’étais jeune. La guitare et la basse en autodidacte. Je tapote un peu sur les bambous aussi et m’essaye avec difficulté au piano pour les arrangements divers .

De quels autres aimerais tu savoir jouer ?


Je ne suis pas fan des instruments à vent, même si le son d’un saxo ou d’une clarinette ne me laisse pas indifférent.
Le violon ou violoncelle pour sa sonorité profonde et le piano m’auraient intéressé. Je suis curieux de tout en fait.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?


Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort ? Non c’est fort boyard, ça (l’influence des enfants!!!), Plus « sérieusement »…

Dum spiro spero… Tant que je respire, j’espère

DISCOGRAPHIE

GANG « All for One »

CD / LP – 2018 TRACKLIST 1.The Almighty04:062.The Legend05:143.Another Tomorrow05:084.Lord Tell Me03:175.The Devil in Me03:366.Warchild04:367.Follow…

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GANG « Live is all »

CD – 2015 TRACKLIST 1.Behind the Gate02:062.All the Fool Around03:343.Chaos for Glory03:064.Believer Betrayer03:595.Total Eclipse03:576.Primal Reign04:007.Skull’s…

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cover gangitvcover

GANG « Inject the Venom »

CD /LP – 2014 TRACKLIST 1.Primal Reign04:102.Dying World04:083.Chaos for Glory03:144.Man of Sorrows05:245.Midnight02:556.If Heaven Is Hell…

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cover spasmophilius promo tape

SPASMOPHILIUS – Promo Tape

SPASMOPHILIUS – Promo Tape 1994 – Cassette Tracklist 1.Locked Within Myself2.Spasmophilia3.Blended Souls4.Dead Dreamer Line Up…

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cover spasmophilius the maze

SPASMOPHILIUS – The Maze

SPASMOPHILIUS – The Maze 1997 – CDAutoproduction – Sans Label Tracklist 1The Maze4:302Outside5:053Fall Of Reason4:264Dead…

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compilation intramurock

Compilation – Intramurock

Compilation – Intramurock 1992 – CD 1Acer Camp–Plastic Bouteille2Acer Camp–Sweet Helena3Mephisto Zazou–Mephisto4Mephisto Zazou–Rumeur5Spasmophilius–Locked Within Myself6Spasmophilius–Spasmophilia7Black…

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David DUGARO

Biographie

Guitariste de DYGITALS depuis juillet 1984. Guitariste de NDB en 1993 en compagnie de Hervé TRAISNEL et Alain CLOUET. Il est également guitariste et fondateur de DOUBLE D. Il quitte DYGITALS en avril 2016.

Metal Warrior Confession

Quand et pourquoi as-tu commencé à jouer de la guitare ?

J’ai commencé la guitare relativement tard à 14 ans. J’ai commencé de la manière la plus basique et qui à mon avis concerne des millions d’autres guitaristes : j’avais deux potes qui étaient guitariste et bassiste et un jour on s’est dit que ce serait bien de monter un groupe ensemble. A la question « qui fera quoi ? » j’ai aussitôt répondu « guitariste ». Je ne me souviens plus pourquoi mais c’était pour moi une évidence. Il ne me restait plus qu’à apprendre la guitare…

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai essentiellement appris tout seul en essayant de reproduire ce que j’écoutais. « A l’oreille » comme on dit. Et puis très rapidement j’ai eu la chance de rencontrer Stéphane BONNEAU qui était guitariste de SATAN JOKERS et qui m’a transmis un maximum de tuyaux et beaucoup de conseils dont je me sers encore aujourd’hui. Stéphane au-delà de tout cela est toujours un très grand ami pour lequel j’ai le plus grand respect.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionné ?


Michael SCHENKER, duos de THIN LIZZY et Gary MOORE seul. J’ai pris la même claque que tout le monde la première fois où j’ai écouté « Eruption » d’Edward VAN HALEN. Et puis un jour de 1984 un jeune suédois m’a fait acheter une place pour le forum des halles. Yngwie était passé à Paris… Après ce cataclysme j’ai suivi la mouvance de Tony MAC ALPINE à Vinnie MOORE mais j’ai vite laissé de côté ce style qui devenait un peu trop prévisible une fois que Ynwgie et Tony avaient tracé la route. Le niveau technique actuel est tellement démesuré qu’il est parfois difficile de trouver la perle rare. Cependant, tous les ans il y a un mec avec une guitare qui me mets une claque, ça va de Andy McKEE il y a peu , à Stefen SHAFINGER dernièrement.

Quel est le premier guitariste que tu aies vu en live ?

Mon premier concert était JUDAS PRIEST avec DEF LEPPARD en première partie au PAVILLON BALTARD. Donc mon premier vrai souvenir de guitariste sur scène c’est Pete WILLIS de DEF LEPPARD, Il était à droite de la scène et j’étais au premier rang à droite et je n’ai pas quitté des yeux ses doigts sur le manche !

Lorsque tu composes, sur quel instrument travailles-tu ?

Sur guitare principalement. Mais en fait l’essentiel vient d’une idée dans ma tête.

De quelle façon ?

J’ai une idée dans la tête et je la reproduis sur ma guitare c’est tout. Mon appareil photo est plein d’idées / riffs etc… que j’enregistre sur le moment.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

La Personnalité et le Son qui en résulte sont à mon sens les qualités principales. J’adore le fait de pouvoir reconnaître un guitariste uniquement en écoutant quelques notes. Le plus grand compliment que l’on puisse me faire est de me dire « je t’ai tout de suite reconnu » ou « ça c’est toi ». La personnalité au-delà de la technique ou du style c’est aussi le fait que si je me branche sur le matos d’un guitariste X je ne sonnerais jamais comme lui et inversement. Avoir un son qui se reconnaît peu importe le matériel que tu utilises est pour moi un vrai signe de personnalité. Viennent ensuite l’originalité et l’approche musicale et la technique.

Quel matériel utilises-tu en concert ?

Un Ampli FENDER VM Deluxe 40W et un pédalier composé d’un Noise Gate BOSS, d’un Super Overdrive SD1 (que j’ai acheté en 1983 !), d’un accordeur BOSS et d’un Boost MXR, du très basique en fait.

En studio ?

J’enregistre toutes mes guitares sur un POD Line 6 sans effet. Les delays / reverb et autres effets sont ajoutés au mix.

Combien de guitares possèdes-tu ?

Une dizaine : Une GIBSON Les Paul Custom Black Beauty, Deux Stratocaster FENDER, Une EVH Wolfgang Spécial, Une JACKSON, Une Destroyer II IBANEZ, Une douze cordes FENDER, Une OVATION acoustique et deux autres acoustiques.

Quelle est ta favorite ?

Aucune en particulier, ça dépend du moment… mais en règle générale je reviens toujours vers la Les Paul et la Strat

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

Une Strat Paul ?….

De quel solo ou riff / plan musical est tu le plus fier ?

Je suis très exigeant et critique envers mon travail (je partage ça avec Alain, batteur de DYGITALS !) et il n’existe pas beaucoup de parties que j’ai enregistrées que je considère comme parfaites. En règle générale, 5 mn après avoir dit « c’est la bonne » après une prise, je me dis que telle ou telle chose aurait pu être meilleure… et je n’ai qu’une envie c’est faire une nouvelle prise… L’important est de savoir s’arrêter à un moment, sinon c’est sans fin…

Ceci dit, je suis très fier d’avoir été présent avec un titre instrumental : « First Lap », sur la compilation « Heroes » qui est sortie en 2002. Etre sur le même CD que des guitaristes comme Jake E. LEE, Steve LUKATHER, John NORUM, Steve STEVENS, George LYNCH ou encore Nono (on était les 2 seuls français) est une étape très importante pour moi et j’en suis très fier. Donc, si je devais en choisir un ce serait peut-être l’ensemble de ce titre.

Maintenant émotionnellement parlant, je choisirai un titre que j’ai composé pour Piano et Orchestre pour ma femme pour notre mariage. Il n’y a pas de guitare, mais j’en suis aujourd’hui encore extrêmement fier.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?

Toutes les fois où après avoir passé tant de temps à composer / enregistrer, je réécoute ce que j’ai fait en me disant « là, tu as fait quelque chose de pas mal ».

Dernièrement, tout simplement quand mes enfants me disent qu’ils aiment quelque chose que j’ai composé.

Tous les concerts évidemment. Et tous les moments partagés avec mes acolytes de Dygitals, les bons les mauvais, peu importe, finalement avec le temps, il ne reste que de bons souvenirs.

Les rares fois où je suis allé chez Virgin voir si un CD avec mon nom dessus était en vente dans les bacs (cela ne m’est arrivé que trois fois… mais c’est déjà pas mal !)

Le pire ?

Que tous les espoirs que nous ayons mis dans l’album de Dygitals en 1987 « Love Games » soient anéantis par des éléments qui n’avaient rien à voir avec la qualité de l’album.

Joues-tu d’autres instruments ?

Du piano

De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?


Du piano, mais bien…

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

« Arrête toi, écoute et regarde » et j’aime bien « 18 ‘till I die » !

Discographie

DYGITALS DÉMO 1985

6 titres Ave César 04:10SuperstarMalédictionSacrifice 04:26CoupableIllusion 02:34 Line Up Hervé TRAISNEL (chant)David DUGARO (guitares)Kalid KARBICHI…

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Pascal « SHARKY » LANDAIS

BIOGRAPHIE

Septembre 1986 : Pascal « SHARKY » LANDAIS, batteur de son état, fonde le groupe STARFLY avec Jean PAÏS (Chant), Olivier « Steve NEL » TRAISNEL (Guitares) et Albert LANQUETIN (Basse). En juin 1988, après 2 concerts, il quitte le groupe. STARFLY continuera quelque temps en recrutant un 2nd guitariste puis finira par se séparer..

A partir de 1991, Pascal participe à diverses formations qui ne durent souvent pas plus de quelques répétitions. Il continue toutefois son parcours musical et monte en avril 1999 BURNING TIMES avec son frère Olivier ‘SILVER » LANDAIS (guitares), Claude SCOARNEC (Guitares) et Gilles LESOIN (Basse). Le combo est rejoint au chant par Philippe ROUX (Ex BLACK GHOST et ICELAND) pour un unique concert en juin 2002, le groupe se séparera peu de temps après.

Septembre 2004 : SHARKY et SILVER décident de former un nouveau groupe. Le duo est rapidement rejoint par Denis BERGER (Basse) et Antony GARCIA (Guitares) puis par Philippe ROUX (Chant et guitares).  Ce line up, sous le nom d’IMPACT, commence à se roder sur quelques dates puis se lance à la recherche d’un clavier.. Nicolas « STOBLAZ » PALECZNA (claviers) vient ainsi compléter le groupe qui opte définitivement pour le nom de XIANOSYS.

2005 : Parallèlement à XIANOSYS, les deux frères LANDAIS participent à la création de MAINKIND, avec Tony et Hubb TRAISNEL (Frères d’Hervé et Olivier) respectivement au chant et à la guitare, et Kevin OBRON à la basse.

La première Démo « XIANOSYS », comprenant 3 titres ainsi qu’ un clip Vidéo (lisible uniquement sur PC), sort en juillet 2006..

Le 24 février 2007, XIANOSYS participe à la troisième édition du METAL ZONE FESTIVAL de Mitry-Mory, ce concert sera filmé et donnera naissance quelque temps plus tard à « METAL ZONE 3 -Home Live  DVD ».

Février 2008, John « MACHINE » KECK succède à Denis BERGER au poste de Bassiste de XIANOSYS. Il enregistre les basses de l’album à venir à peine entré dans le groupe.

En 2009, SHARKY décide de quitter MAINKIND pour se consacrer exclusivement à XIANOSYS.

2011 – Il quitte XIANOSYS, après avoir enregistré les batteries de l’album « Chronicles… », qui sortira en janvier 2012, et fonde avec Olivier ‘SILVER » LANDAIS (guitares), Hubb TRAISNEL (guitares), Kevin OBRON (basse), ses anciens complices de MAINKIND, FACTOR HATE.

Ils reprennent donc les chemins des studios de répètes et travaillent d’arrache-pied sur un répertoire composé d’anciens titres de MAINKIND, revus et corrigés, ainsi que de nouvelles compositions …

Après 9 mois de travail « instrumental », nos 4 musiciens trouvent enfin leur « lead vocal » en la personne de Thierry « TITI WILD » GRUMIAUX (HEAVINTAGE) qui intègre officiellement FACTOR HATE en Janvier 2012.

Octobre 2012: SHARKY crée SLAVES TO METAL, un tribute band à ACCEPT qu’il finit par quitter quelque temps plus tard avant même l’idée d’un 1er concert.

Le 19 Octobre 2013, FACTOR HATE sort « The Watcher », un CD 4 titres qui, à l’origine, n’était destiné que pour la promotion, mais lors du concert organisé pour la sortie de cette galette, réalisée entièrement en Home studio, la quasi-totalité des CD édités est vendue !!!!

En avril 2015, le gang entre en studio pour l’enregistrement d’un CD de 12 titres. 2 clips ont été mis en ligne illustrant deux des morceaux présent sur le CD 4 titres et sont disponibles sur la page Facebook du groupe :

You’re in the nightmare
The watcher

Le 13 février 2016, FACTOR HATE présente son nouveau show au DIVAN DU MONDE, à Paris, où il partage l’affiche avec DYGITALS, GANG et MAX PIE.

Le 06 mars 2016, FACTOR HATE dévoile « Asylum » sa nouvelle vidéo réalisée par Hervé TRAISNEL.

Le 16 Avril 2016, l’album « Scary Tales » est disponible. Le groupe en profite pour organiser une « release-party » au Covent Garden Studios et invite les groupes MALEMORT et FRANTIC MACHINE à en partager l’affiche.

En parallèle, Pascal fonde en octobre 2016 KILLING GROUND – tribute band à SAXON avec Stéphane MAYET aux guitares , Gilles LESOIN (son Ex-complice de BURNING SIDE,, actuel EVILSON et DIVINE LANE) à la basse et Gilles de TROY (Ex SCHERZO, VOICE OF THE SOUL, TROYAN DREAM) au chant. Ce groupe donnera son 1er concert au 4ème  NO LIMIT CARS & BIKES FESTIVAL en Avril 2017 puis sera « mis en pause » en Septembre de la même année suite au départ du guitariste soliste. 

Le 8 janvier 2017 : Il participe avec FACTOR HATE à la VIème édition du PARIS METAL FRANCE FESTIVAL.

Depuis Juillet 2017, SHARKY est sollicité par les membres d’ EVILSON, momentanément privé de leur batteur Christophe ADOTTI, parti en longue mission à l’étranger. Il les dépannera pour leur concert au FERTOIS ROCK IN FEST.

Septembre 2017 : Il annonce son départ de FACTOR HATE après un ultime concert de folie au FERTOIS ROCK IN FEST et fait de KILLING GROUND sa priorité n° 1 … Il continue de jouer en parallele avec EVILSON.

Fin 2017, SHARKY participe aux arrangements et enregistre la batterie le titre « page blanche » pour l’album  de KOZH DALL DIVISION, « Memories », disponible à partir du 12 janvier 2018.

Le 1er Avril 2019, SHARKY participera par 2 fois au au 6ème NO LIMIT CARS & BIKES FESTIVAL,, tout d’abord avec KILLING GROUND et ensuite avec EVILSON qui donnera finalement son dernier concert à cette occasion.
En Novembre 2019, suite au choix de certains membre de remplacer le Chanteur par une chanteuse puis au départ du guitariste soliste, SHARKY décide de mettre un terme définitif à KILLING GROUND (ndlr : pour rappel Pascal « SHARKY » était à l’initiative du groupe, unique tribute band à SAXON français au moment de sa création, et de son nom, et le logo du groupe avait été créé par Gilles de Troy, qui ne faisait plus partie du groupe depuis début octobre et lui avait laissé l’usage exclusif du design). Le split du groupe aura également pour conséquence de « mettre en pause » son activité de batteur pour une durée indéterminée …

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la batterie ?

Alors là, il faut remonter très loin dans les années 80 … Le déclic a eu lieu après avoir vu un de mes potes de l’époque, Bruno LAPOUYADE, donner un concert dans ma ville avec son groupe «SANCTUAIRE» en 1984 … On se connaissait depuis pas mal de temps déjà … Peu après, je suis allé les voir en répète et là j’ai commencé à tapoter sur sa batterie après qu’il m’ait tendu les baguettes; Il m’a donné 2 ou 3 astuces pour commencer … 2 ans plus tard, j’achetais la 1ère partie de ce qui est encore mon kit actuel .

As tu appris seul ou avec un professeur ?

Au tout départ, comme je le disais plus haut, c’est Bruno qui m’a donné 2 ou 3 trucs … Ensuite, j’ai connu entre autres Arnaud FREVAL qui était à l’époque le batteur de CHIEN JAUNE (puis de BOTTOM LINE et actuel batteur de SYLAB TRIBE) qui m’a également donné 2 ou 3 plans lorsque j’allais également les voir en répète … De là, j’ai poursuivi plus ou moins bien en autodidacte …

Quels batteurs t’ont le plus impressionnés ?

Je pourrais citer Nicko Mc BRAIN (IRON MAIDEN), Nigel GLOCKLER (SAXON) – Je ne pouvais pas passer à côté de ce dernier, tu comprendras pourquoi (rires) – Stefan KAUFFMANN (ACCEPT) pour les débuts … Ceux ci m’impressionnent toujours à l’heure actuelle mais beaucoup ont intégré la liste depuis, à savoir Gene HOGLAN (DARK ANGEL, DEATH, TESTAMENT etc …), les frangins Adrian et Daniel ERLANDSSON (respectivement AT THE GATES, PARADISE LOST pour le 1er et ARCH ENEMY pour le second)  … Sans oublier nos «frenchies actuels» parmi lesquels je citerais Franky COSTANZA (BLAZING WAR MACHINE), Mario DUPLANTIER ( GOJIRA).

Quel est le premier batteur que tu aies vu en live ?

J’en citerai 2 puisqu’ils partageaient la même affiche en 1985, à savoir Phil MORHEAD (dans PRETTY MAIDS à l’époque) et Nigel GLOCKLER (SAXON) – Eh ouais encore lui (rires).

Lorsque tu composes, si tu composes, sur quel instrument travailles tu ? de quelle façon ?

Dans XIANOSYS tout comme dans FACTOR HATE, je laissais aux autres membres le soin de tout composer … J’avais peut être d’avantage le rôle d’un arrangeur, tu sais celui qui «casse les couilles» en disant «tu devrais peut être le jouer plutôt comme ci ou comme ça … Ça sonnerait mieux!!!» … Ou pas: peut être qu’au fond, je «cassais plus les couilles» qu’autre chose vas savoir – rires!!!!

Dans KILLING GROUND, tout est déjà écrit puisque nous reprenions une partie du répertoire du grand SAXON, tout se décidait de façon démocratique et nous étions là pour prendre avant tout du plaisir même si ce n’est pas si évident que ça car mine de rien, il existe quelques subtilités pas évidentes dans les compos de ce groupe mythique – mais ça tu le sais aussi bien que moi  vu que tu en faisais également partie (clin d’œil complice).

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon batteur ?

Pour moi, il ne doit pas forcément faire preuve d’une technique «à tout déchirer» mais il doit plutôt être super rigoureux vis à vis du tempo et surtout servir la musique qu’il joue. Après si la technique est là pour servir la musique et non pour faire de l’esbroufe, c’est un plus non négligeable!!!

Quel matériel utilises-tu en concert ? en studio ?

Alors dans la mesure du possible, en studio, j’essaie de me faire plaisir et  j’utilise toujours ma bonne vieille CAPELLE PANTERA des années 80 – que j’ai entrepris à nouveau de restaurer entièrement – et qui sonne encore la mort pour son age. Celle-ci comprend 2 grosses caisses de  20 x 16… Devant moi 3 toms de 8, 10 (aligné avec la caisse claire) et 12 … Sur le côté droit, 2 toms de 14 et de 16 et sur ma gauche 1 tom de 13 … Ma caisse claire est une PEARL CUSTOM Z entièrement modifiée … Mes cymbales sont principalement des SABIAN que j’ai essentiellement piochées dans les séries AA METAL X (2 Charley de 14, 2 crashes de 17 et 18) et AAX (2 crashes de 17 et 18 et 2 chineese de 20) et HAND HAMMERED (splash de 10) … Quand au ride, c’est actuellement une PAISTE PSYCHOCTOPUS GIGA BELL de 18 – modèle AQUILES PRIESTER (une ride de petite taille certes mais avec un putain de dôme qui sonne la mort – tu as du en faire les frais en répète d’ailleurs – rires)… Concernant le «hardware», j’utilise 2 pédales de grosse caisse PEARL DEMON DRIVE (que je peux switcher en une double pédale selon la place en concert) , une pédale de charleston PEARL RH 2000 (à câble) ou une TAMA IRON COBRA suivant la configuration … Le tout est monté soit sur sur un RACK conçu par mes soins soit sur des pieds de toms et de cymbales suivant encore une fois les configurations … Pour ce qui est des peaux, j’utilise autant que possible la marque EVANS.

En concert, je fais en fonction de ce qui est fourni et je complète pour être au maximum à l’aise !

Quelle config de batterie utilise tu ? quelle est ta favorite ?

Celle décrite juste au dessus idéalement …. Si je peux pas l’utiliser, je la réduis à une seule grosse caisse, 2 ou 3 toms devant moi et un tom bass sur ma droite … Niveau cymbales on retrouvera au minimum un charley sur la gauche, mes 2 cymbales de 18 et mon splash devant moi, mon ride à droite ainsi qu’une autre crash de 17 et une chinese de 20 .

Comment imagine tu la batterie idéale ?

Celle que j’ai me convient parfaitement pour le moment … peut être un jour y ajouterai-je des triggers pour les grosses caisses et peut être une série d’ octobans mais pas encore à l’ordre du jour.

De quel plan est tu le plus fier ?

Alors étant loin d’être un gros technicien (j’avoue avoir une technique de mains «pourrie» due notamment au poignet gauche cassé étant ado), je n’ai pas de plans particuliers dont je suis le plus fier… Par contre, je fais tout ce que je peux pour servir la musique que je joue (et ça j’en suis fier) .

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? le pire ?

Pour le meilleur souvenir, il y en a 2 en fait: premièrement, le fait d’avoir pu jouer sur la scène «découvertes» du festival  RAISMESFEST en 2007 avec XIANOSYS et deuxièmement, celui d’être sur l’affiche de l’ ULTIM FEST 1  le 25 Octobre 2014 avec FACTOR HATE et ainsi  d’avoir pu ouvrir pour un groupe dont j’étais fan dans les 80’s et avec qui je suis pote aujourd’hui, je veux parler d’ADX …

Quant à KILLING GROUND, nous avions fait notre toute 1ère date à 4 (il nous manquait à l’époque un second gratteux) le 1er Avril 2017 au NO LIMIT FESTIVAL et ça l’a vraiment fait!!! Il y en a eu une autre depuis avec ce groupe, qui faut la dernière d’ailleurs en Avril 2019 (cette fois ci, la formation était complète grâce à l’arrivée de Pascal BECKER à la guitare rythmique) toujours au NO LIMIT FESTIVAL – je les remercie vivement de nous avoir fait doublement confiance. Depuis tu n’es pas sans savoir que le groupe a splitté et que mon activité de batteur est aujourd’hui à l’arrêt …

Pour ce qui est du pire, si tu me le permets, je préférerais ne pas en parler … C’est mieux ainsi et personne ne sera blessé …

Joues tu d’autres instruments ? de quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Non hélas, si ce n’est que je « taquinais » la basse en répète de temps en temps mais c’est rare !

J’avoue que parfois, j’aimerais être capable de pouvoir retranscrire certains riffs qui me traversent la tête avant de les oublier, donc savoir jouer de la guitare et de la basse ne serait pas un grand luxe pour moi … Qui sait : un jour peut être …

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Bonne question !!!

Peut être cette formule qui me vient à l’esprit :

« FOR THOSE WHO LOVE ME, I LOVE YOU … FOR THOSE WHO HATE ME, YOU’RE CORDIALLY INVITED TO GO FUCK YOURSELF »

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VENIN

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L’histoire de VENIN commence par la rencontre entre quatre jeunes musiciens de Septemes les vallons, près de Marseille, Jean-Marc BATTINI (Chant / Guitare), Fabienne PERRIO (Basse), Patrick ZIAD (Guitare) et Patrick LABRIOLA (Batterie), qui, unis par leur passion commune de la musique décident de créer leur propre groupe.

Sous le nom d’INFLATION, ils reprennent dans un premier temps les standards des groupes Rock et Hard Rock de l’époque (BEATLES, ROLLING STONES, LED ZEPPELIN, DEEP PURPLE … ) avant de s’affranchir peu à peu de l’influence de leurs aînés et de décider de jouer leurs propres compositions. Un tel changement mérite un nouveau nom, INFLATION disparaît donc en 1982 pour devenir VENIN.

Les premiers temps sont difficiles, trouver un local, trouver des concerts en tant que « petits nouveaux de la scène locale » et, surtout, trouver un chanteur.

Les auditions s’enchainent et VENIN doit attendre le mois de juin 1983 pour trouver la perle rare : RAOUTI. Il a le look, colle aux aspirations du groupe et a des idées.

Septembre 1983 : Premier concert et, dans la grande tradition du Hard Rock made in France, premières galères live. Le show a lieu en plein air, le matériel de son est quasi-inexistant et RAOUTI est atteint d’une angine carabinée. Malgré tout, le concert se déroule bien et VENIN est chaleureusement accueilli par le public.

Le 14 Janvier 1984, le quintette passe à la vitesse supérieure en prenant le chemin du studio d’enregistrement 8 pistes de Gil VALENZA à Gignac pour enregistrer une première démo de deux titres.

« Malédiction » et « Destin » sont choisis et mis en maquette en quatre jours. Les deux compositions sont alors diffusées par des radios locales dans un premier temps, pour arriver finalement jusqu’aux ondes lyonnaises et parisiennes. VENIN donne alors ses premières interviews pour les radios et les fanzines spécialisés.

Le 11 mars 1984, VENIN assure la première partie de MARECAGE, autre groupe régional, à la M.J.C. de Septemes-les-Vallons devant 150 personnes.

Le mois d’avril de cette même année, est marqué par leur participation à un festival organisé aux Chutes-la- Vie, près de Marseille. Son et Lights sont au rendez-vous et permettent au groupe de s’exprimer pleinement. Sur six groupes, il est le seul à défendre les couleurs du Hard-Rock.

Les 12 et 13 mai, un festival Rock est organisé à Septemes-les-vallons dans le cadre d’un regroupement de M.J.C du sud de la France. VENIN y participe aux cotés de PANZER (France), EXOCET, 16, RIODA, HEXAGONE, YOUNG BEEN, CHAMPAGNE et ETRANGE HISTOIRE. Une grande scène, près de 300 personnes et un bon backline permettent à VENIN d’imposer son style et d’assoir sa crédibilité auprès du public.

Coup dur pour le groupe le 30 mai 1984. RAOUTI décide d’arrêter et laisse VENIN sans chanteur. Jean- Marc reprend alors immédiatement le micro et assure le double rôle de guitariste/chanteur en attendant de retrouver un vocaliste, ce qui permet au jeune combo d’être sur scène, dès le premier juin, toujours à Septemes-les-Vallons, sous forme d’un quatuor, dans le cadre d’un concert sous chapiteau avec deux autres formations (EGREGORE et ALEA JACTA EST).

Une sono de 4000 Watts, 250 personnes présentes, un light show et des fumigènes … bref tout pour jouer dans de bonnes conditions … en principe car une erreur de manipulation d’un technicien pendant le show de VENIN rempli la salle de fumée, le public et les musiciens risquent l’asphyxie. Le groupe tire malgré tout son épingle du jeu et délivre un concert remarqué tant par le public présent que par la presse locale qui salut les capacités vocales de Jean Marc.

C’est donc définitivement à quatre que VENIN décide de continuer à écrire son chapitre dans l’histoire du Hard Français.

La réputation que le combo s’est forgé commence à lui ouvrir de nouvelles portes, dont une proposition pour jouer avec PARCHOC, FISC et RAVENS au STADIUM de Saint Just. Ce festival doit hélas être annulé.

Les 27 et 28 octobre 1984, un fanzine local, SUD FEELING, reçoit les journalistes de METAL ATTACK afin de les accompagner au cœur de la scène Hard & Heavy Aixoise que KAR DE TOUR, HOBGOBLIN, T.D.S., NOUS, VENIN, MARECAGE sont chargés de représenter. A cette occasion, Jean-Marc BATTINI est sur tous les fronts puisque, NOUS et MARECAGE connaissant des problèmes de line up à ce moment, il se retrouve à remplacer le chanteur des premiers et la guitare solo des seconds.

Comme toujours la présence de Fabienne à la basse est remarquée, ainsi que la voix de Jean-Marc et le titre « Malédiction » qui s’impose comme le « Hit » du combo.

Le samedi 09 mars 1985, VENIN est à l’affiche du festival ROCK’ IN VALLIER, avec FRONTIERES, STORM, ZEUS, SUSTAIN ET SHINE. Ce festival organisé sans participation de structures exterieures réussi à réunir près de 800 personnes.

Les 11 et 12 mai, VENIN organise son déplacement pour un concert organisé par les jeunesses communistes en région parisienne, à Bobigny (93).Un autocar est loué pour l’occasion,

Cette même année, le quatuor entre au studio CACTUS, à Marseille pour enregistrer en 8 pistes une démo de 7 titres. Un passage sur FR3 Régional (Marseille) lui offre l’opportunité de se présenter à un plus large public grâce à une interview et l’interprétation de leur titre « passe-temps »

En 1986, VENIN laisse enfin une trace vynilique avec un maxi 45 Tours contenant 4 morceaux.

Le groupe cesse hélas son activité lors de cette dernière partie des années 80, comme beaucoup de groupes de l’époque.

Début 2015, Jean Marc et Fabienne décident de faire renaître VENIN. Un nouvel album est en préparation.Les premières scènes révèlent un groupe très en forme qui n’a rien perdu de ses qualités.

Le label MEMOIRE NEUVE réédite la démo de 1984 au format LP.

Le 2 décembre 2015, Le label CAMELEON RECORDS sort en édition limitée un CD compilant pour la première fois les titres de la démo de 1984 et ceux du maxi EP de 1986.

En 2017, VENIN, après deux ans de répétitions et de concerts, sort en auto-production un CD promotionnel 2 titres présentant son actualité au moyen de deux titres : « Trafiquant de Rock » en version studio et « La nuit des fous » en live.

Le 16 mars 2018, VENIN confirme son retour réussi par la sortie, sur le label GRUMPY MOOD RECORDS, de l’album « La morsure du Temps », particulièrement attendu par les fans.

Discographie

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L’histoire de VENIN commence par la rencontre entre quatre jeunes musiciens de Septemes les vallons,…

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Jean-Marc BATTINI

Jean-Marc BATTINI Biographie Guitariste / Chanteur et membre fondateur de VENIN, Jean Marc BATTINI est…

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Jean-Marc BATTINI

Jean-Marc BATTINI

Biographie

Guitariste / Chanteur et membre fondateur de VENIN, Jean Marc BATTINI est une figure de la scène Hard & Heavy 80’s des Bouches du Rhône.

Metal Warrior’s Confessions

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

En fait, très jeune. A Noël, on m’avait offert un orgue BONTEMPI et, écoutant LED ZEPPELIN, DEEP PURPLE … J’ai commencé à me faire des concerts tout seul dans ma chambre à imiter John LORD. La guitare est arrivée plus tard, entre 1975 et 1976, après avoir rendu fous mes parents avec mes disques à fond et moi en train de « jouer » sur un Té de dessinateur sur lequel j’avais dessiné des cordes avec un feutre.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai pratiquement tout appris tout seul. Un copain m’a d’abord montré 4 accords, puis un autre, que je vois toujours, m’a montré bien plus tard (vers 1979) les gammes diatoniques …etc

J’ai quand même pris quelques cours portant sur du Jazz Rock pendant 6 mois environ avec un prof et ai donné moi-même quelques cours à des copains qui débutaient, et jouent toujours d’ailleurs.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

Au tout début de l’aventure VENIN, peut être bien avant, j’étais allé à un concert de GANAFOUL, cela m’avait bien impressionné. Et bien sur Angus YOUNG en 1979. Si on parle jusqu’à nos jours, il y en a un tas, la liste serait trop longue. J’ai des goûts très variés, tout style … J’aime le son d’une guitare.

Quel est le premier guitariste que tu ais vu en live ?

Je crois que c’est GOLDMANN, à l’époque.

Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travaille tu ? de quelle façon ?

Je compose beaucoup avec le son. Je m’explique : Tu fais une chanson suivant le son, les effets, la disto … Ce qui t’inspire, ce qui sort de ton ampli.

J’aime aussi composer suivant un texte que j’ai fait, ou qu’on m’a donné. Certaines fois ça vient tout seul. J’ai composé « la nuit des fous », « Guet-apens », « trafiquants de rock » alors que les textes étaient déjà écrits, les chansons sont sortis très vite (J’espère les sortir fin d’année sur album)

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

Celles de Mickael SCHENKER, Gary MOORE. Tu joues à ta façon. Y’a des solos où tu comprends rien, ça va à 100 à l’heure, ça ne m’intéresse pas.

Quel matériel utilises tu en concert ? En studio ?

Pour le moment je ne fais pas de studio. A l’époque on avait des MARSHALL 100W à lampes et une disto car il n’y avait pas grand chose.

Pour le prochain album, je pense enregistrer sur MARSHALL, ou VOX avec un pedal board, ou avec le matos du studio si il y a le son.

Sinon en concert c’est pareil, un VOX double corps relié à un MARSHALL 100W JMP Lead et un rack d’effet avec chorus, flanger, delay, compressor, noise gate et disto.

Combien de guitares possèdes tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai des electro-acoustiques OVATION 6 et 12 cordes, une FENDER electro-acoustique 6 cordes, une GIBSON LesPaul Studio qui va bien pour le Blues au Pub, une IBANEZ SA un peu polyvalente. Mais ma préférée c’est ma CHARVEL CH3 de 1986 qui était blanc perle et que j’ai fait repeindre sunburst et noir. J’attends ma nouvelle CHARVEL Snake d’ici peu, un bijou.

J’avais aussi dans VENIN, avant la CHARVEL, une KRAMER Voyager que j’ai vendu récemment.

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

Une guitare qui joue toute seule !!! AHAHAH

Non, je n’arrive pas à imaginer cela. Une guitare déjà c’est la forme qui te plait, la couleur, et surtout le manche où tu te sens bien dessus.

De quelle riff ou solo es tu le plus fier ?

En fait c’est bizarre mais dans les morceaux de VENIN, c’est l’Arpège de « Pensées pour eux », (ainsi que les paroles car cela m’a toujours tenu à cœur) car c’est un arpège tout con, mais qui va bien avec l’entrée des guitares. Sinon il y en a d’autres que je pense très bons dans le nouvel album.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Il n’y a pas de meilleurs ou de pire, c’est tout le temps des galères, mais s’il faut en citer deux :

  • La première partie de TOKYO BLADE au moulin à Marseille, ou les sélections du Printemps de Bourges à Berre, étaient de très bons moments.
  • Le pire, ou l’un des pires, c’était peut-être jouer dans un genre de grotte à Entressens, sans retour, les amplis à fond juste derrière la batterie. Mais je pense qu’il y en aurait encore beaucoup.

Joues tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je joue un petit peu du clavier, et bien sur de la basse. Etonnant, mais j’ai aussi une cornemuse écossaise, car j’adore la musique celtique, mais je n’en joue pas très bien. Sinon, un peu d’harmonica.

Dans mon home studio, je fais les batteries sur le synthé, ou je tape les touches dans un drumset, avec un métronome. J’aurais aimé jouer de la batterie.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

LA VIE APRES LA VIE !

Jean-Marc adresse « a special thanks for Fabienne pour remonter VENIN, et le Gaulois, et son ami le batteur Vincent (Batteur de MARECAGE) pour la reformation de VENIN »

Discographie