FMW bruno dolheguy

Bruno DOLHEGUY

Bruno DOLHEGUY
« Last of the Metal Mohicans »

FMW bruno dolheguy

BIOGRAPHIE

Fondateur, leader, chanteur et guitariste de KILLERS. Bruno DOLHEGUY est le seul musicien de french metal de la vague des années 80 à ne jamais avoir quitté le navire. Il maintient la signature KILLERS sans faillir en archétype du « Die Hard ».

Il fait ses débuts de musicien, en tant que guitariste rythmique de KILLERS, qu’il fonde en 1984. Le groupe, qui à l’époque compte cinq musiciens, fait ses débuts à BAYONNE, au Pays BASQUE dont il est originaire.

Dès cet instant les carrières de KILLERS et de Bruno se trouvent totalement liées et se confondent, Bruno se consacrant totalement à son groupe au sein duquel il assure également les parties vocales depuis 1990.

 METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

J’ai commencé, relativement tard, à l’âge de seize ans et demi. Cela faisait déjà pourtant presque dix ans que j’étais un auditeur passionné complètement au fait de tout ce qui sortait au jour le jour. Je n’avais jamais vraiment envisagé de franchir le pas mais, petit à petit, en voyant des potes saisir des instruments, je m’y suis mis aussi. L’énergie dégagée par pas mal de styles musicaux de cette époque a donné envie à pas mal de monde de s’y mettre. On pouvait, sans pour autant être un virtuose, arriver à jouer des bribes qui nous décomplexaient et nous donnaient envie de continuer sur cette voie.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

Seul. Ce n’était pas forcément un choix délibéré, c’était juste une réalité de mon secteur géographique : il n’y avait pas de professeur qui proposait ses services. Cela m’aurait sûrement évité certains travers mais cela aurait aussi peut-être enlevé une approche autodidacte qui, d’une certaine façon, te permet de mieux développer ta propre identité et ton sens de la débrouille.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

Je n’ai jamais basé mes impressions sur un point de vue technique. J’ai bien sûr apprécié beaucoup de guitaristes qui avaient de très solides bases techniques mais cela n’a finalement jamais été primordial. J’ai beaucoup apprécié des jeux de guitares basés sur les mélodies avec notamment un groupe comme WISHBONE ASH que j’ai totalement adulé. Je pouvais aussi accrocher totalement à des riffs boogie considérés comme simplistes en vénérant STATUS QUO. Je suivais aussi beaucoup de groupes de la mouvance Punk comme pas mal de groupes de Hard Rock avec par exemple les riffs d’AC/DC. Globalement, je suis davantage impressionné par une efficace simplicité apparente plutôt qu’une complexité affichée pas forcément aussi efficace.

Quel est le premier guitariste que tu ai vu en live ?

Mon premier grand souvenir live remonte au 17 décembre 1976 à Paris au Pavillon de Pantin pour un concert de WISHBONE ASH. J’avais 13 ans et j’étais « monté » seul en train à Paris. Mon frère, qui bossait sur Paris, m’avait « récupéré » et on était partis direct au concert. J’étais totalement fan de WISHBONE ASH et c’était le bonheur complet.

Un peu plus d’an plus tard, j’avais réussi à m’éclipser de mon pensionnat pour aller voir STATUS QUO à Pau (20 janvier 1978). Chose que je n’avais pas réussi à faire pour aller voir Rory GALLAGHER à Irun (25 février 1979). En gros, ce sont les trois premiers rendez-vous guitaristiques que j’ai essayé de viser à une époque où je ne pouvais pas trop me déplacer facilement. Ensuite, j’ai rapidement pu rattraper mon retard et je ne m’en suis pas privé en allant voir des dizaines et des dizaines de concerts puisque quasiment tous les groupes que j’écoutais sont passés en Pays Basque sud.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

J’aime bien les guitaristes qui n’oublient pas les mélodies. J’aime bien aussi les guitaristes qui arrivent à s’exprimer au sein d’un groupe sans avoir besoin de rechercher constamment à s’affirmer en dépassant le cadre défini. C’est agréable de les sentir présents et impliqués tout au long du morceau. En prolongement de cela, j’apprécie beaucoup les guitaristes qui n’oublient pas le jeu rythmique. Même si l’aspect soliste reste très important, il n’y a, heureusement, pas que ça à faire pour arriver à servir le groupe.

Combien de guitares possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai 4 guitares. La plus ancienne est une Gibson Flying V 1958. J’ai joué avec cette guitare de 1983 à 1987. En 1987, j’ai acheté une Jackson King V (USA). C’est celle que j’utilise aujourd’hui encore principalement. J’ai aussi une Jackson JS30 King V que j’utilise sur scène en secours et pour finir, j’ai une Godin LG hmb.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Les meilleurs correspondent à des moments où les conditions techniques sont en adéquation avec des émotions et des rendez-vous particuliers qui te mettent la chair de poule car des choses se passent entre des gens qui ont vraiment envie de faire en sorte que ces instants restent inoubliables. Les pires concernent les moments où tu sens que des embrouilles à la con viennent empêcher cela. C’est arrivé très rarement mais lorsque cela est, tu te dis que tu es le roi des cons, que tu ferais mieux de t’occuper de ceux qui t’apprécient au lieu d’accorder tant d’importance à ceux qui viennent t’enfumer avec leurs prises de tête. Au delà de toutes ce choses qui finalement n’ont que peu d’importance, le pire reste le décès de Nicko mais cela dépasse le cadre de la seule musique.

Quel matériel utilises- tu?

Après des périodes plutôt chargées, j’ai pas mal simplifié : Mesa boogie twenty/twenty en amplification + V amp pro et Marshall 1960A en baffle

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Il y en aurait pas mal de possibles mais s’il ne faut en choisir qu’une ce serait « Carpe diem »

DISCOGRAPHIE

Georges BODOSSIAN

Georges BODOSSIAN

Georges Bodossian

BIOGRAPHIE

Georges BODOSSIAN débute son parcours professionnel dans la mouvance des groupes français inspirés par le courant rock progressif tout en poursuivant ses études d’architecture et d’arts plastiques à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Il fonde en 1974 le groupe OCEAN. Premières dates et concerts, premières scènes parisiennes et Centres Culturels, le Golf Drouot, le Gibus Club, le Centre Américain, avec d’autres groupes tels que CARAVAN, Brian AUGER, Julie DRISCOLL, BACHDENKEL …La tournée Bateleurs 2000 marque la fin de cette période et, en début 1976, après quelques changements d’effectifs, le groupe prend sa forme définitive avec Robert BELMONTE (chant), Bernard LEROY (batterie), Noel ALBEROLA (basse) et Georges BODOSSIAN (guitares, chant).

Avec OCEAN, Georges réalise 4 albums qui marqueront fondamentalement l’histoire du Hard Rock français tant par la qualité des compositions que par la voix exceptionnelle de Robert BELMONTE. OCEAN écume alors les scènes les plus prestigieuses du moment (Golf Drouot, Le Rose Bonbon, Olympia, Bobino, festival d’ANNECY, Hippodrome de PANTIN …) et joue au coté de groupes tels qu’ANGE, MAGMA, ATOLL, AC/DC (Lors du Highway to Hell Tour), MORE et IRON MAIDEN (The Killers World Tour).

Rare groupe français signé par une Major, OCEAN connaît la consécration en 1981 avec son quatrième album, la guitare de Georges BODOSSIAN se fait alors entendre sur les ondes des grandes stations radio (Europe 1, RTL, France Inter, Radio 7, Radio France …) ainsi que sur les trois chaines de télé nationales.

Suite à la séparation du groupe en 1982, Georges BODOSSIAN commence un parcours de musicien de session, de compositeur, d’arrangeur et de réalisateur. Il sera appelé dans ce cadre à travailler avec nombre de noms connus issus tant du monde du rock que de celui de la variété française (Michel SARDOU, Mort SHUMAN, Julie PIETRI, Jeanne MAS, Olivia ADRIACO, SAGA, LES PORTES MENTAUX, Esther GALIL, LES SALES MAJESTES …).

En tant que compositeur et guitariste, Georges BODOSSIAN travaille également sur de nombreuses campagnes de Pubs (radio et tv), musiques de films et séries télé, albums de musiques d’ambiance, world music, blues, rock … en 25 années de carrière professionnelle la liste est particulièrement longue (voir discographie en annexe).

En 1986, Georges BODOSSIAN et Robert BELMONTE font renaitre OCEAN et enregistrent aux Studios Solaris à Paris le maxi EP « Juste au bout du Désert », avec en face B le titre « Flash de nuit ». Une série de concerts est faite en France, au Luxembourg puis en Belgique, finissant par Bruxelles. Cette reformation ne continuera hélas pas à l’issue de ces concerts.

En 2001, Il participe, à l’occasion d’une courte reformation d’OCEAN, à l’enregistrement du titre « Ton Dernier Acte » pour l’album « Tribute To Trust » auprès de MYSANTHROPE, NIGHTMARE, AMERICAN DOG, HORSEHEAD, OBERKAMPF, Les PORTE MENTAUX, PARABELLUM, Les SALES MAJESTES, ADX, Tony MONTANA, MARTIN CIRCUS …

Cette reformation donne envie à Georges BODOSSIAN et à Robert BELMONTE de remonter le groupe plus durablement, des nouveaux titres sont en préparation, le groupe décide de faire un nouvel album et un retour sur scène. En mars 2004, le décès de Robert met définitivement un terme à une des collaborations artistiques les plus marquantes de l’histoire du rock français.

En 2008, Georges travaille dans son studio à composer, réaliser et produire des projets variés : musiques pour l’image, films, documentaires tv, musique pour le sport et les news, un album perso world lounge sur Buenos Aires retraçant un parcours initiatique personnel. Parallèlement, il lance un important travail d’archivage visant à regrouper tout le parcours d’OCEAN.

Fin 2009, le fruit de ce travail prend la forme du coffret collector OCEAN « Story Live and More » contenant :
– Un livret de 28 pages avec photos, biographie et textes du groupe,
– Une nouvelle version remasterisée de « God’s Clown »,
– La réédition inédite d’« OCEAN » le premier album Barclay,
– L’album « OCEAN » enregistré à Londres en 1981
– Un album live « Live and More » contenant les 4 titres de la tournée française 1980 figurant précédemment en face A du LP « A Live +B », un document inédit issu de la tournée 1981 avec IRON MAIDEN qui, malgré une qualité de son « bootleg » constitue un beau témoignage de l’énergie du groupe sur scène et un superbe hommage au talent de Robert BELMONTE, la reprise « Ton dernier acte » extrait de l’album « Tribute to Trust » et « Juste au bout du désert ».

2010 : Georges annonce son retour sur scène avec une nouvelle mouture d’OCEAN marquée par le retour d’Alain GOUILLARD à la batterie (tournées AC/DC et IRON MAIDEN et album OCEAN 1981). Noël ALBEROLA ayant quitté le circuit musical, la basse est désormais tenue par Marcel CHIARUTTINI (Ex- ABRIAL group). Stef REB(Ex- TRENTE) se voit quant à lui confier la lourde tache d’assurer la succession de Robert BELMONTE qui reste, encore maintenant, un des meilleurs chanteurs de Hard Rock français.

Le 30 septembre 2010, OCEAN officialise son retour sur scène par une première date parisienne au BUS PALLADIUM, d’autres concerts suivent, en juin 2012 Le Festival de Montereau Confluences et en janvier 2013 Le Divan du Monde dans le cadre de l’ultime édition du Paris Metal France Festival.

2014 : Noël ALBEROLA réintègre OCEAN et participe le18 octobre de cette même année à un premier concert à Notre dame de Gravenchon.

2015 : Georges organise le 18 avril un concert évènement au Théatre Traversière afin de féter la réunion, pour la première fois depuis 1982, des trois musiciens historiques du groupe sur une scène parisienne et la présentation de plusieurs titres inédits issu du nouvel album d’OCEAN, alors en cours de mixage. La première partie était assurée par DYGITALS, qui présentait lui aussi en avant première les compositions de « Dynamite », son nouvel album distribué par MAUSOLEUM.

Avril 2016 : Le nouvel album d’OCEAN, « C’est la fin … » arrive dans les bacs au format CD. Il reçoit un excellent accueil de la presse et du public. Une version double LP sort le 24 juin de cette même année.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

A l’âge de seize ans une guitare classique offerte par mon père, achetée chez Paul BEUSCHER sous le conseil avisé d’Atahualpa YUPANQUI, grande figure de la chanson sud- américaine. Sans savoir réellement pourquoi je me suis toujours senti attiré par cet instrument. mon flash de départ c’est d’avoir vu CREAM à la télévision à l’émission Bouton Rouge interprétant « Sunshine Of Your Love ».

As tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai appris seul avec l’aide d’un tourne-disques, une méthode et les conseils d’un camarade de classe.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

Jimi HENDRIX, le triptyque British Eric CLAPTON, Jeff BECK, Jimmy PAGE, la finesse de Georges HARRISSON, l’énergie de Pete TOWNSEND, le coté progressif de Robert FRIPP et la créativité débordante de Frank ZAPPA.

Quel est le premier guitariste que tu aies vu en live ?

Je me souviens d’avoir vu le même jour dans un festival rock à Paris aux Jardins de Lutèce pas un mais tous les guitaristes français de cette époque : Pierrot FANNEN avec ZOO, Marc TOBALY avec LES VARIATIONS, Mimi LORENZINI avec TRIANGLE, Jean BREZOVAR avec ANGE, Paul SCEMAMA avec DEVOTION, Claude ENGEL avec MAGMA et Alain PEZNER avec les MARTIN CIRCUS.

Lorsque tu composes, sur quel instrument travaille tu ? De quelle façon ?

En général dans l’univers rock ou celui d’OCEAN c’est avec la guitare que je compose la plupart du temps, évidemment pour des musiques plus orchestrales les pianos, synthetiseurs ou autres claviers sont indispensables.

Au départ la composition est un travail solitaire de sensations de spontanéité et d’inspiration, deux cas de figure en ce qui me concerne, l’idée fulgurante rapide, immédiate, ou la construction méthodique d’un thème ou d’une chanson.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

Pour moi les principales qualités d’un bon guitariste, d’un bon musicien, sont l’écoute, l’inspiration et le feeling.

Quel matériel utilises tu ?

En amplification : MARSHALLl, FENDER ou autres 100% lampes.

Pour les guitares : GIBSON, FENDER, parfois VIGIER tout dépend de la configuration et de la musique que l’on joue.

Combien de guitares possèdes tu ? Quelle est ta favorite ?

GIBSON Les Paul, FENDER Stratocaster, Telecaster, VIGIER Excalibur, Supro, quelques guitares acoustiques MARTIN, GIBSON, NATIONAL. Elles sont toutes mes favorites car chacune d’entre elles provoquent par leurs caractéristiques et leurs sonorités un feeling diffèrent dans le jeu, affectivement ma guitare préféré est une Les Paul.

Comment imagine tu la guitare idéale ?

Une guitare simple, légère, facile. Un micro, un volume, une tonalité.

De quel solo ou riff est tu le plus fier ?

Ni un riff ni un solo plutôt un thème, celui de « Qu’on me laisse le temps ».

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? le pire?

Un des meilleurs souvenirs OCEAN : AC/DC Highway to Hell Tour.
Le pire : Le décès de Robert BELMONTE.

Joues tu d’autres instruments ? de quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je joue aussi des Claviers, piano … , j’aime jouer de la basse

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

« Au- delà des mots »

DISCOGRAPHIE

David DUGARO

Biographie

Guitariste de DYGITALS depuis juillet 1984. Guitariste de NDB en 1993 en compagnie de Hervé TRAISNEL et Alain CLOUET. Il est également guitariste et fondateur de DOUBLE D. Il quitte DYGITALS en avril 2016.

Metal Warrior Confession

Quand et pourquoi as-tu commencé à jouer de la guitare ?

J’ai commencé la guitare relativement tard à 14 ans. J’ai commencé de la manière la plus basique et qui à mon avis concerne des millions d’autres guitaristes : j’avais deux potes qui étaient guitariste et bassiste et un jour on s’est dit que ce serait bien de monter un groupe ensemble. A la question « qui fera quoi ? » j’ai aussitôt répondu « guitariste ». Je ne me souviens plus pourquoi mais c’était pour moi une évidence. Il ne me restait plus qu’à apprendre la guitare…

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai essentiellement appris tout seul en essayant de reproduire ce que j’écoutais. « A l’oreille » comme on dit. Et puis très rapidement j’ai eu la chance de rencontrer Stéphane BONNEAU qui était guitariste de SATAN JOKERS et qui m’a transmis un maximum de tuyaux et beaucoup de conseils dont je me sers encore aujourd’hui. Stéphane au-delà de tout cela est toujours un très grand ami pour lequel j’ai le plus grand respect.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionné ?


Michael SCHENKER, duos de THIN LIZZY et Gary MOORE seul. J’ai pris la même claque que tout le monde la première fois où j’ai écouté « Eruption » d’Edward VAN HALEN. Et puis un jour de 1984 un jeune suédois m’a fait acheter une place pour le forum des halles. Yngwie était passé à Paris… Après ce cataclysme j’ai suivi la mouvance de Tony MAC ALPINE à Vinnie MOORE mais j’ai vite laissé de côté ce style qui devenait un peu trop prévisible une fois que Ynwgie et Tony avaient tracé la route. Le niveau technique actuel est tellement démesuré qu’il est parfois difficile de trouver la perle rare. Cependant, tous les ans il y a un mec avec une guitare qui me mets une claque, ça va de Andy McKEE il y a peu , à Stefen SHAFINGER dernièrement.

Quel est le premier guitariste que tu aies vu en live ?

Mon premier concert était JUDAS PRIEST avec DEF LEPPARD en première partie au PAVILLON BALTARD. Donc mon premier vrai souvenir de guitariste sur scène c’est Pete WILLIS de DEF LEPPARD, Il était à droite de la scène et j’étais au premier rang à droite et je n’ai pas quitté des yeux ses doigts sur le manche !

Lorsque tu composes, sur quel instrument travailles-tu ?

Sur guitare principalement. Mais en fait l’essentiel vient d’une idée dans ma tête.

De quelle façon ?

J’ai une idée dans la tête et je la reproduis sur ma guitare c’est tout. Mon appareil photo est plein d’idées / riffs etc… que j’enregistre sur le moment.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

La Personnalité et le Son qui en résulte sont à mon sens les qualités principales. J’adore le fait de pouvoir reconnaître un guitariste uniquement en écoutant quelques notes. Le plus grand compliment que l’on puisse me faire est de me dire « je t’ai tout de suite reconnu » ou « ça c’est toi ». La personnalité au-delà de la technique ou du style c’est aussi le fait que si je me branche sur le matos d’un guitariste X je ne sonnerais jamais comme lui et inversement. Avoir un son qui se reconnaît peu importe le matériel que tu utilises est pour moi un vrai signe de personnalité. Viennent ensuite l’originalité et l’approche musicale et la technique.

Quel matériel utilises-tu en concert ?

Un Ampli FENDER VM Deluxe 40W et un pédalier composé d’un Noise Gate BOSS, d’un Super Overdrive SD1 (que j’ai acheté en 1983 !), d’un accordeur BOSS et d’un Boost MXR, du très basique en fait.

En studio ?

J’enregistre toutes mes guitares sur un POD Line 6 sans effet. Les delays / reverb et autres effets sont ajoutés au mix.

Combien de guitares possèdes-tu ?

Une dizaine : Une GIBSON Les Paul Custom Black Beauty, Deux Stratocaster FENDER, Une EVH Wolfgang Spécial, Une JACKSON, Une Destroyer II IBANEZ, Une douze cordes FENDER, Une OVATION acoustique et deux autres acoustiques.

Quelle est ta favorite ?

Aucune en particulier, ça dépend du moment… mais en règle générale je reviens toujours vers la Les Paul et la Strat

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

Une Strat Paul ?….

De quel solo ou riff / plan musical est tu le plus fier ?

Je suis très exigeant et critique envers mon travail (je partage ça avec Alain, batteur de DYGITALS !) et il n’existe pas beaucoup de parties que j’ai enregistrées que je considère comme parfaites. En règle générale, 5 mn après avoir dit « c’est la bonne » après une prise, je me dis que telle ou telle chose aurait pu être meilleure… et je n’ai qu’une envie c’est faire une nouvelle prise… L’important est de savoir s’arrêter à un moment, sinon c’est sans fin…

Ceci dit, je suis très fier d’avoir été présent avec un titre instrumental : « First Lap », sur la compilation « Heroes » qui est sortie en 2002. Etre sur le même CD que des guitaristes comme Jake E. LEE, Steve LUKATHER, John NORUM, Steve STEVENS, George LYNCH ou encore Nono (on était les 2 seuls français) est une étape très importante pour moi et j’en suis très fier. Donc, si je devais en choisir un ce serait peut-être l’ensemble de ce titre.

Maintenant émotionnellement parlant, je choisirai un titre que j’ai composé pour Piano et Orchestre pour ma femme pour notre mariage. Il n’y a pas de guitare, mais j’en suis aujourd’hui encore extrêmement fier.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?

Toutes les fois où après avoir passé tant de temps à composer / enregistrer, je réécoute ce que j’ai fait en me disant « là, tu as fait quelque chose de pas mal ».

Dernièrement, tout simplement quand mes enfants me disent qu’ils aiment quelque chose que j’ai composé.

Tous les concerts évidemment. Et tous les moments partagés avec mes acolytes de Dygitals, les bons les mauvais, peu importe, finalement avec le temps, il ne reste que de bons souvenirs.

Les rares fois où je suis allé chez Virgin voir si un CD avec mon nom dessus était en vente dans les bacs (cela ne m’est arrivé que trois fois… mais c’est déjà pas mal !)

Le pire ?

Que tous les espoirs que nous ayons mis dans l’album de Dygitals en 1987 « Love Games » soient anéantis par des éléments qui n’avaient rien à voir avec la qualité de l’album.

Joues-tu d’autres instruments ?

Du piano

De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?


Du piano, mais bien…

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

« Arrête toi, écoute et regarde » et j’aime bien « 18 ‘till I die » !

Discographie

DYGITALS DÉMO 1985

6 titres Ave César 04:10SuperstarMalédictionSacrifice 04:26CoupableIllusion 02:34 Line Up Hervé TRAISNEL (chant)David DUGARO (guitares)Kalid KARBICHI…

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Jean-Marc BATTINI

Jean-Marc BATTINI

Biographie

Guitariste / Chanteur et membre fondateur de VENIN, Jean Marc BATTINI est une figure de la scène Hard & Heavy 80’s des Bouches du Rhône.

Metal Warrior’s Confessions

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

En fait, très jeune. A Noël, on m’avait offert un orgue BONTEMPI et, écoutant LED ZEPPELIN, DEEP PURPLE … J’ai commencé à me faire des concerts tout seul dans ma chambre à imiter John LORD. La guitare est arrivée plus tard, entre 1975 et 1976, après avoir rendu fous mes parents avec mes disques à fond et moi en train de « jouer » sur un Té de dessinateur sur lequel j’avais dessiné des cordes avec un feutre.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai pratiquement tout appris tout seul. Un copain m’a d’abord montré 4 accords, puis un autre, que je vois toujours, m’a montré bien plus tard (vers 1979) les gammes diatoniques …etc

J’ai quand même pris quelques cours portant sur du Jazz Rock pendant 6 mois environ avec un prof et ai donné moi-même quelques cours à des copains qui débutaient, et jouent toujours d’ailleurs.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

Au tout début de l’aventure VENIN, peut être bien avant, j’étais allé à un concert de GANAFOUL, cela m’avait bien impressionné. Et bien sur Angus YOUNG en 1979. Si on parle jusqu’à nos jours, il y en a un tas, la liste serait trop longue. J’ai des goûts très variés, tout style … J’aime le son d’une guitare.

Quel est le premier guitariste que tu ais vu en live ?

Je crois que c’est GOLDMANN, à l’époque.

Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travaille tu ? de quelle façon ?

Je compose beaucoup avec le son. Je m’explique : Tu fais une chanson suivant le son, les effets, la disto … Ce qui t’inspire, ce qui sort de ton ampli.

J’aime aussi composer suivant un texte que j’ai fait, ou qu’on m’a donné. Certaines fois ça vient tout seul. J’ai composé « la nuit des fous », « Guet-apens », « trafiquants de rock » alors que les textes étaient déjà écrits, les chansons sont sortis très vite (J’espère les sortir fin d’année sur album)

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

Celles de Mickael SCHENKER, Gary MOORE. Tu joues à ta façon. Y’a des solos où tu comprends rien, ça va à 100 à l’heure, ça ne m’intéresse pas.

Quel matériel utilises tu en concert ? En studio ?

Pour le moment je ne fais pas de studio. A l’époque on avait des MARSHALL 100W à lampes et une disto car il n’y avait pas grand chose.

Pour le prochain album, je pense enregistrer sur MARSHALL, ou VOX avec un pedal board, ou avec le matos du studio si il y a le son.

Sinon en concert c’est pareil, un VOX double corps relié à un MARSHALL 100W JMP Lead et un rack d’effet avec chorus, flanger, delay, compressor, noise gate et disto.

Combien de guitares possèdes tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai des electro-acoustiques OVATION 6 et 12 cordes, une FENDER electro-acoustique 6 cordes, une GIBSON LesPaul Studio qui va bien pour le Blues au Pub, une IBANEZ SA un peu polyvalente. Mais ma préférée c’est ma CHARVEL CH3 de 1986 qui était blanc perle et que j’ai fait repeindre sunburst et noir. J’attends ma nouvelle CHARVEL Snake d’ici peu, un bijou.

J’avais aussi dans VENIN, avant la CHARVEL, une KRAMER Voyager que j’ai vendu récemment.

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

Une guitare qui joue toute seule !!! AHAHAH

Non, je n’arrive pas à imaginer cela. Une guitare déjà c’est la forme qui te plait, la couleur, et surtout le manche où tu te sens bien dessus.

De quelle riff ou solo es tu le plus fier ?

En fait c’est bizarre mais dans les morceaux de VENIN, c’est l’Arpège de « Pensées pour eux », (ainsi que les paroles car cela m’a toujours tenu à cœur) car c’est un arpège tout con, mais qui va bien avec l’entrée des guitares. Sinon il y en a d’autres que je pense très bons dans le nouvel album.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Il n’y a pas de meilleurs ou de pire, c’est tout le temps des galères, mais s’il faut en citer deux :

  • La première partie de TOKYO BLADE au moulin à Marseille, ou les sélections du Printemps de Bourges à Berre, étaient de très bons moments.
  • Le pire, ou l’un des pires, c’était peut-être jouer dans un genre de grotte à Entressens, sans retour, les amplis à fond juste derrière la batterie. Mais je pense qu’il y en aurait encore beaucoup.

Joues tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je joue un petit peu du clavier, et bien sur de la basse. Etonnant, mais j’ai aussi une cornemuse écossaise, car j’adore la musique celtique, mais je n’en joue pas très bien. Sinon, un peu d’harmonica.

Dans mon home studio, je fais les batteries sur le synthé, ou je tape les touches dans un drumset, avec un métronome. J’aurais aimé jouer de la batterie.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

LA VIE APRES LA VIE !

Jean-Marc adresse « a special thanks for Fabienne pour remonter VENIN, et le Gaulois, et son ami le batteur Vincent (Batteur de MARECAGE) pour la reformation de VENIN »

Discographie

Thierry VAN HOOLAND

Thierry VAN HOOLAND

Thierry VAN HOOLAND

BIOGRAPHIE

Thierry VAN HOOLAND commence la guitare à 13 ans et se trouve très vite baigné dans la culture des Guitar Heroes des années 60 et 70.
Passionné par le Rock, c’est âgé d’à peine 16 ans qu’il n’hésite pas à faire plusieurs heures de train pour rejoindre chaque semaine le local de répétition de son premier groupe à Nanterre.
C’est au cours de l’été 1976 que Thierry VAN HOOLAND intègre le groupe HLM, alors composé d’Yves « Vivi » BRUSCO (Basse/Chant), de Pierre BRUSCO (Guitares) et d’Omar BEN EL MABROUK (Batterie), en remplacement de Lionel RAYNAL (Guitares).
Il participe alors à la tournée du groupe sur la côté d’Azur avec Vince TAYLOR puis, de retour en région parisienne, à une série de concert en banlieue, proche province et, bien sur, Paris, dans des salles telles que LE GOLF DROUOT et LE GIBUS.
Les concerts dans ces salles parisiennes désormais mythiques permettent à Thierry de Jammer avec certains grands de la scène française et de rencontrer Joe LEBB et Jacques « Petit pois » GRANDE des VARIATIONS avec qui il répètera quelques temps.
HLM parvient rapidement à attirer l’attention d’un producteur et signe en Mars 1977 chez « DREAM MUSIC » pour un album. La production, plus soucieuse de faire de l’argent rapide que de mettre en valeur ses artistes, ne laisse que peu de temps au groupe pour enregistrer et le L.P., intitulé « L’agression » est fait à la hâte. Le nom H.L.M. étant jugé trop peu porteur par la production, le groupe sera temporairement renommé VOLCANIA.
Une tournée française de 20 dates est organisée aux mois d’octobre et de novembre 1977 afin de promouvoir « L’agression », l’album est malgré tout un échec commercial. Il faut dire que la pochette jaune dotée d’un sticker « The leading French Punk group » et la mauvaise distribution n’étaient pas des éléments susceptibles d’attirer le succès.
Pierre décide de quitter le groupe, qui reprend son nom d’ « H.L.M » et donne plusieurs concerts au Swing Hall. C’est Norbert « Nono » KRIEF de TRUST qui leur présente Mohamed « Moho » SHEMLEK qui intègre le groupe comme 2eme guitare.
1978 : Suite à l’arrivée de Jeff MANZETTI au chant, Vivi se consacrant désormais à la basse, H.L.M. change de nom pour PARIS. Le groupe commencera alors à tourner avec le line up suivant : Jeff MANZETTI (Chant), Mohamed « Moho » SHEMLEK (Guitares), Thierry VAN HOOLAND (guitares), Yves « VIVI » BRUSCO (Basse) et Omar BEN EL MABROUK (batterie).
Omar quitte le groupe après un concert à Montpellier, Thierry part également peu après pour former TRASH.
1979 : TRASH voit le jour et réunit Lionel « The Reverend » RAYNAL (guitares), Thierry VAN HOOLAND (Guitares), Olivier BROUSSE (Basse) et Omar BEN EL MABROUK (Chant et batterie).
2 Démos sont faites avec cette formation puis, suite au départ d’Omar, Thierry propose à son frère Johnny d’intégrer TRASH qui se dote également d’un nouveau chanteur.
1980 : Lionel RAYNAL quittant TRASH, il est remplacé par Michel PERSON.
Le groupe se compose alors de Michel FAZI (Chant), Thierry VAN HOOLAND (guitares), Michel PERSON (guitares), Oliver BROUSSE (basse) et de Johnny VAN HOOLAND (Batterie).
TRASH commence à se faire remarquer tant par sa musique, un Hard francophone bien ficelé, que par son look original (cuirs de couleurs et clous, style inédit en France) qui n’est pas sans avoir quelques similitudes avec celui qu’adoptera quelques années plus tard SATAN JOKERS. Michel PERSON quitte le groupe qui continue alors à travailler en quatuor tout en recherchant un deuxième guitariste et un clavier.
1981 : TRASH entre en studio à Londres pour 3 semaines afin d’enregistrer un LP. En l’absence d’un clavier, c’est un musicien de session qui assurera toutes les parties de piano/synthé. Les parties de saxo seront quant à elles assurées par Howie CASEY, saxophoniste de renom ayant déjà travaillé, entre autres, avec Paul MAC CARTNEY & THE WINGS et THE WHO.
Peu avant la sortie de l’album TRASH trouve enfin ses 2 musiciens manquants et Serge DI MALTA (guitares) et Patrick BERNARD (Claviers) intègrent le groupe, permettant de les faire figurer sur les séances photos qui permettront d’illustrer le vynil.
Malgré ce premier album prometteur et une formation parée pour la scène TRASH se séparera à la fin de cette même année.
En 1998, on retrouve Thierry et Johnny sur scène avec le groupe D.P. (feat. Johnny VAN HOOLAND à la batterie, Thierry VAN HOOLAND à la guitare, Tyty THIERRY … ex BLACKMAIL … au chant) pour accompagner l’actrice X Dolly GOLDEN lors d’un show au salon HOT VIDEO à Paris.
De 1998 à 2000, Thierry et Johnny jouent avec THALIS (groupe de Rock avec chant féminin).
Fin 2006, Thierry VAN HOOLAND participe à la création du groupe de Pop-Rock corse ULTIM’ATTU composé de Joseph FABRI (Basse), Thierry VAN HOOLAND (guitares), Pierre-Louis SARDI (Guitare rythmique), Caroline MICHEL (Piano, chant), David CRUCCIANI (Percussions), Eric LORTIE (Batterie) et Pascal RENUCCI (Chant). C’est à travers les diverses influences de ses 7 musiciens que ce groupe de Bastia trouve son originalité.
2010 : ULTIM’ATTU évolue et donne naissance au collectif musical ULTIM’FAMILY avec Pedro à la batterie, Eric LORTIE étant parti rejoindre Sacha LE GOFF en Irlande dans le groupe MOSQUITO.
Février 2011 : Il fonde le groupe de Hard Rock Bastiais LORD OF THE TRAMPS avec qui il travaille a
à la composition de titres originaux dès le mois de juin de cette même année. En mars 2012 le groupe se compose de Didier PARIS (chant), David LUZI (guitare), Thierry VAN HOOLAND ESTEPA (guitare), Nicolas FILLY (batterie), Christophe LAURENT (basse).

Metal Warrior Confessions

Quand et pourquoi as tu commencé à Jouer ?
J’ai commencé à jouer de la guitare à 13 ans. Mon oncle m’avait acheté un 45 tour de FLEETWOOD MAC « ho well » et un autre de Jimi HENDRIX « All Along The Watchtower » et c’est vrai qu’en écoutant ce titre de HENDRIX il me semblait incroyable de pouvoir faire ca avec une guitare. J’avoue que quand j’écoute encore cette chanson elle évoque beaucoup de choses, entre images, odeurs, sensations de l’époque, l’endroit même ou était posé mon tourne disque tout cela a la fois ….c’est une chanson particulière et qui a tout déclenché !!!!
Alors avant que tu me pose la question HENDRIX reste un de mes guitaristes fétiche et préféré, c’est vrai que je ne suis pas original en disant cela il l’est pour tellement de mondes
As-tu appris seul ou avec un professeur ?
J’ai appris seul et, de temps en temps, avec un copain qui comme moi débutait. A l’époque pas d’internet alors fallait tout déchiffrer avec les disques !!! Quand on trouvait les accords, riffs ou solos, on se les repassait!!!! Les plans étaient rarement bons!!!!!!
Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?
Au début des années 70 il y avait une telle éclosion de talents que tous m’ont impressionné et influencé inévitablement entre Jimi HENDRIX, Jimmy PAGE, Jeff BECK, Johnny WINTER, Alvin LEE, Jim MAC CARTHY, Eric CLAPTON, John MAYALL, les frères ALLMAN, et tellement d’autres. Fin 60’s et début 70’s ont été les années prolifiques.
Quel est le premier guitariste que tu as vu sur scène ?
De mémoire c’est Johnny WINTER en 1974 au palais des sports de Paris. C’était sa grande époque Rock and Drugs. Tu aurais pu voir 5000 personnes en délire, un des concerts les plus fous … haaaaaaaaaaa ! Rien que d’y penser … Je suis un grand fan de WINTER, un inconditionnel de son jeu …. Mon professeur.
Lorsque tu écris ou composes, de quelle façon travailles-tu ? Quels sont tes thèmes de prédilection ?
Je compose toujours sur une guitare acoustique et il ne me semble pas être très original sur ce point. Beaucoup composent ainsi. Ca commence avec un riff ou une suite d’accord et dessus vient se greffer une mélodie ou le contraire une mélodie amène une suite d’accord.
Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?
La principal qualité d’un guitariste pour moi reste sa créativité, son doigté, on doit être capable de reconnaître instantanément un son un phrasé, une note même. Aujourd’hui on dit : « il joue comme BECK, comme PAGE, comme HENDRIX ou VAN HALEN », tous ces guitaristes qui ont créé et inventé un son, un style. Même un guitariste comme Joe PERRY se reconnait à sa manière de jouer … enfin moi je le reconnais c’est clair !!!
Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?
Plus jeune j’ai longtemps utilisé 2 ou 3 AC 30 VOX en série et des SOUND CITY l’ancêtre de l’HIWATT … sur scène maintenant j’utilise un MARSHALL JMC 100 en deux corps, un pédalier TC ELECTRONIC, une wha wha DUNLOP et en studio ça peut très variable entre un MARSHALL VOX ou FENDER, mais le MARSHALL reste la base de mon son actuel.
Combien de guitares possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?
Je pense avoir possédé toutes les guitares de légende à l’époque de TRASH !! Aujourd’hui je possède une GIBSON Firebird I de 1963, une Firebird de 1976, une Stratocaster custom shop NOS 1956 de 2001, une GIBSON LES PAUL vos 59 de 2001 et une GIBSON acoustic. Ma favorite de cœur c’est la Firebird mais sur scène je joue avec la LES PAUL et la Strat reste la plus facile à jouer.
Comment imagines-tu la guitare idéale ?
La guitare idéale ? Non je ne vois pas !!!! Il n’y a pas de guitare idéale … Enfin pour moi une guitare dépasse le stade de l’objet. On aime la toucher, la regarder, la jouer, se regarder avec … se trouver beau même avec ce qui lui donne pas pour autant de facilité à être jouer mais on doit se sentir bien avec. Quand elle est collée à toi c’est un peu le prolongement de soi !!! Merde c’est bon ce que je dis là MDR!!!! Je pense que la LES PAUL me correspond le mieux…
De quel riff, solo ou ligne mélodique est tu le plus fier ?
Alors c’est marrant, même aujourd’hui on me dit souvent fait plus de solo !! Je me suis toujours mis aux dispositions de la musique sans frustration. Je ne suis pas un Guitar Hero alors ce dont je suis le plus fier ce sont toutes les compos que j’ai faite et que je fais encore aujourd’hui. Tu sais quand tu composes chez toi avec un riff une idée bien précise de ce que tu veux et qu’une fois en répète tout prend forme, tout ce que tu avais conçu et entendu dans la tête se met en place. Ca c’est énorme !!!! Ca c’est vraiment bon !!! Et si un solo doit se faire alors il vient naturellement.
Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?
Le meilleur moment en temps que musicien putain ca c’est dur !! Tu sais, on trainait tout le temps au GIBUS avec H.L.M il y avait ROCK N’ ROLLER avec Yoyo (ndlr : Lionel « The Reverend » RAYNAL) qui est vraiment un pote. Il y avait aussi OCEAN, MAGMA avec VANDER, les mecs des VARIATIONS et tous les soirs s’improvisaient des bœufs et, avec Vivi, Yoyo, VANDER et souvent « Petit pois » de VARIATIONS, on investissait la scène. J’adorais ca, des moments magique d’échange, de frissons … Imagine ! T’as 16 / 17 ans, tu joues comme ca avec des musiciens de tout horizon musical !! Je pense que ca reste les meilleurs moments de ma vie de zikos … sans oublier la tournée où on avait accompagné Vince TAYLOR avec H.L.M.
Quant au pire, c’est le pire sur quelques minutes …. On avait fait un festival pour la fin d’année au théâtre DEJAZET à Paris avec plusieurs groupes de l’époque et je me souviens qu’on passait après BRACOS BAND un groupe Rock Boogie dont Paul PERSONNE était le chanteur et guitariste avec une autre gâchette de la guitare et à la fin de leur set ils avaient mis le feu au théâtre, tout le mode était debout sur les sièges, une folie !! Quand on a vu ça on s’est dit « merde, les salauds ! On passe derrière ça ? » J’avoue que j’ai un peu flippé avant de monter sur scène mais une fois dessus, au bout de quelques minutes, on avait aussi mis le public dans la poche !!! Le pire et le meilleur…
Joues-tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?
Je joue de la basse comme beaucoup de guitaristes … et oui j’aurai aimé savoir bien jouer du piano …
Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?
Un blason ???? Sex, Rock and Beer !
Mais je pourrais aussi rajouter « Peace and Love » … et oui je suis un gentil 😉

LP TRASH

TRASH – Trash

1981 Tracks A1 -Dix ans après 3:34A2 -Publicité 3:51A3 -Mauvais plan 3:33A4 -L’ accident 3:11A5…

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