GANG – Still Unknown But Surely Live

2009 – 0VD
Ceux qui ont fait et font l'Histoire du Hard & Heavy Français
2009 – 0VD
2007 – CD
Philty | Bass |
Biggy | Guitars (lead) |
Steve | Guitars, Vocals (backing) |
Laurent BOCQUET | Vocals |
2004 – CD
Label : Brennus
1 | Black Horizon | Le Pouvoir Sans La Gloire | 5:33 |
2 | Clear As Mud | Ici Ou Ailleurs | 3:35 |
3 | Eternal Rest | Le Fils De La Haine | 3:41 |
4 | Fiinky Pie | Au Nom Du Rock’n’Roll | 3:22 |
5 | Gang | Paranoïa | 4:11 |
6 | Madame Guillotine | L’Assassin | 6:18 |
7 | Messaline | French Paradoxe | 4:24 |
8 | Mordiggan | Délire De Mort | 5:52 |
9 | Phenix | H.M. 2002 | 3:56 |
10 | Thorgen | Minorité | 3:46 |
2002 – CD
Laurent BOCQUET Guest Backing vocals
2001 – CD
1994 – Cassette
Guillaume | Bass |
Malo | Drums |
Schmitt | Guitars, Vocals |
Bill | Vocals |
Laurent Perrault | Guitars |
1997 – CD
Autoproduction – Sans Label
1 | The Maze | 4:30 |
2 | Outside | 5:05 |
3 | Fall Of Reason | 4:26 |
4 | Dead Dreamer | 3:52 |
5 | Spasmophilia | 4:45 |
6 | Eye Of The Shadows | 6:17 |
7 | Locked Within Myself | 3:35 |
8 | Blended Souls | 4:07 |
Guillaume | Bass |
Malo | Drums |
Schmitt | Guitars, Vocals |
Bill | Vocals |
Laurent Perrault | Guitars |
1992 – CD
1 | Acer Camp– | Plastic Bouteille |
2 | Acer Camp– | Sweet Helena |
3 | Mephisto Zazou– | Mephisto |
4 | Mephisto Zazou– | Rumeur |
5 | Spasmophilius– | Locked Within Myself |
6 | Spasmophilius– | Spasmophilia |
7 | Black Cap– | Gerard |
8 | Black Cap– | Liberté |
9 | Les Wapitis– | Les Etats-Unis |
10 | Les Wapitis– | Le Grand Carnaval |
11 | Les Wapitis– | On Est D’Boulogne |
Avec Laurent BOCQUET, GLOOMY GHERKIN décide en 1991 de passer à l’anglais et d’intégrer quelques nouvelles influences, le groupe devient alors SPASMOPHILIUS. Le Thrash, et même quelques influences Death Metal s’immiscent dans le Heavy du combo. La décision est prise d’intégrer des parties de chant de ce qu’on appellera plus tard « growls » à la voix de Bill. A l’époque, ce mélange était inédit et ne manque pas de surprendre.
« intramurock vol1 » sort en 1992. Il s’agit d’une compilation régionale à « gros tirage ». Une première expérience dans un gros studio pour SPASMOPHILIUS. Les deux titres sont enregistrés en deux jours !
Laurent « BILL » BOCQUET
1980 : Laurent « Bill » BOCQUET découvre TRUST, « antisocial » qui passe sur les grandes radios… ça meurtrit les oreilles, mais le venin est injecté.. insidieusement… et l’amène à s’inscrire, comme disait Jeff BOUQUET, au club des Tympans Fêlés
1988 : les années lycée pour Bill, mais aussi le groupe de Heavy de son bahut… GLOOMY GHERKIN. Un croisement de Hard Rock brut et de Heavy Metal. Il assiste aux concerts dans le lycée, écoute les balances, et très vite veux en être. Devenu pote avec les membres du groupe, on lui propose le poste de chanteur !!! Il n’a alors aucune expérience en la matière, ne se sent aucun talent pour la chose, mais l’envie de passer de l’autre coté de la scène l’emporte.
De 1988 à 1991, quelques démos et démos live sont réalisés avec un chant francophone, des concerts … Les premières « grosses scènes » avec un théâtre sold out à Boulogne sur mer à deux reprises, un festival en plein air avec des fans quelque peu hystériques où il y a de la casse.
1991: GLOOMY GHERKIN décide de passer à l’anglais et d’intégrer quelques nouvelles influences jusqu’ici réfrénées, le groupe devient alors SPASMOPHILIUS. Le Thrash, et même quelques influences Death Metal s’immiscent dans le Heavy du combo. La décision est prise d’intégrer des parties de chant de ce qu’on appellera plus tard « growls » à la voix de Bill. A l’époque, ce mélange était inédit et ne manque pas de surprendre.
1992 : sortie de « intramurock vol1 ». Une compil régionale à « gros tirage ». Première expérience dans un gros studio. Deux titres sont enregistrés en deux jours !
Ensuite une démo 4 pistes dont un titre figure sur la compilation « stranger than paradise » , quelques demos live et quelques apparitions dans diverses compilations K7 !!
1996 : sortie de l’album « the maze » en CD, enregistré en Belgique au studio IMAGINASON 4 jours de prise de son, 3 jours de mix et une journée de mastering sur Paris. Il fallait faire vite à l’époque, car ça coutait cher. Les médias alors parlent de SPASMOPHILIUS comme un groupe de Thrash Progressif.
La décade tire à sa fin et le groupe est « fatigué ». Le travail des médias et des labels intéresse beaucoup Bill qui lie de bons contacts avec un label de l’époque et donne des coups de main.
C’est pour lui l’occasion de s’essayer au fanzinat, sur le web avec « the french connection ».. une démarche presque innovante en France. Les facilités sont toutes autres que maintenant. Programmation avec le bloc notes, pas d’aides didacticielles en ligne. Le web n’en est qu’au début. D’ailleurs les « labels » et autres promoteurs français de l’époque y sont réfractaires, au contraire des étrangers. Cette nouvelle activité lui permet cependant de nouer des contacts. Il lance aussi une version papier
1998
Bill intègre, pour « garder la forme », le groupe lillois DEHUMANISED. Mais ce qu’il décrit comme du Death Thrash à géométrie variable ne l’amène pas très loin et il décide rapidement de ne pas continuer dans cette voie.
Parallèlement, un groupe Quebecquois le contacte, DAYS OF YORE, sorte de HELLOWEEN sur-speedé, lui d’intégrer leur line up. Ils lui envoie une avance pour maquetter en studio les titres de leur deuxième album qui sortira chez METAL BLADE. Le label décide finalement de choisir le chanteur du groupe suédois SWORD …l’album reste dans les cartons.
Dans le même temps, Bill saisit l’opportunité de lancer son propre label THUNDERING RECORDS et s’y jette à fond(s) (perdus), y met toute son énergie, temps et argent avec pour credo de sortir quasi uniquement des groupes français.
C’est ainsi qu’il se retrouve à refuser les démos de groupes tels qu’AFTER FOREVER ou TEXTURES pour donner la préférence à la scène française.
Finalement il décide une petite dizaine d’années plus tard d’arrêter cette activité … Usé, cramé voire désabusé, malgré de très bons moments et des rencontres inoubliables.
2000 : GANG le contacte. Ils se connaissent depuis l’époque des premières démos, fanzines, convention Rock ́N’ Metal et autres compil K7. Le groupe bosse sur un concept album sur la première guerre mondiale « piece Of war » avec des guests au chant. Bill accepte et devient guest permanent du groupe. Mais hors de question pour lui de remonter sur scène.
2002: BLACKNESS, groupe de pur Thrash, enregistre sur Lille et l’invite à faire quelques voix sur leur album « Dawn Of the new sun »
2002 : Gang participe à la compilation tribute du groupe français KILLERS avec le titre « Paranoïa »
2005 : sortie de « Dead or alive » de GANG ou Bill assure le chant et est devenu plus qu’un guest permanent.
2006/2007 pour le fun et parce que refaire de la scène le démange, il intègre un groupe de reprises Pop Rock, ADLIB-7 dans le boulonnais, en tant que bassiste et se retrouve à devoir apprendre une trentaine de titres en 10 jours pour les premiers concerts. A noter la présence de « BIGGY » aux guitares.
2007 : sortie d’un EP de reprises et compos perso d,ADLIB-7
2008 : deuxième EP avec ADLIB-7 « seconde ère ». Le groupe se disloque peu après.
Il intègre alors brièvement un Tribute à Johnny HALLIDAY en tant que bassiste.
2010: sortie de l’album « V » de GANG. Steve propose que le groupe fasse un ultime concert « événement » à l’occasion de la convention de FISMES et de l’anniversaire du groupe. Une sorte de baroud d’honneur… Bill hésite… Ne se sens plus trop capable de chanter sur scène. « Mais bon, allez un petit concert et c’est tout. Ben voyons » ….
2010: BLACKNESS l’invite sur Lyon pour assurer quelques voix sur leur nouvel album « Stimulation for the beast » et faire un duo sur leur reprise de »Bark at the Moon »
2011 : sortie du EP « HM-666% » de GANG. Un MCD avec des covers de classiques du hard, un inédit et un titre live
2011 : participation avec Gang à la compilation LP « Long live métal acte deuxième » chez EMANES METAL avec un titre inédit aux côtés d’ADX
2012 : sortie du live « Heavy Metal Road » en CD et DVD pour ponctuer deux années de live assez intensives….le concept de concert unique évoqué par Steve s’étant « légèrement étendu » ;-).
2013 : participation au titre « unis » sur le nouvel album de ROZZ qui sortira en LP et en CD
2014 : sortie d’ « inject the Venom », le nouvel album de GANG, sorti en CD et LP.
2015 : sortie d’un nouvel album live « Live is all », enregistré à Manchester durant le SOS Fest. Il semble qu’il s’agisse historiquement du tout premier album live officiel d’un groupe français enregistré en Angleterre.
En 2017, Le groupe anglais TYSONDOG, vétérans de la NWOBHM, demande à Bill de remplacer leur chanteur John « CLUTCH » CARRUTHERS, malade, sur une date en Angleterre. Il doit alors apprendre la set list du groupe sur deux jours.
Cet interim se prolonge avec notamment des participations à des festivals en Belgique, à Chypre, en Allemagne….
A l’issue du festival Trveheim en Allemagne, en août 2018, TYSONDOG officialise l’intégration de Bill au sein du groupe et commence à travailler sur un nouvel album.
Parallèlement, Bill travaille à un projet musical personnel : 7venth Sun
2018 : Sortie de l’album de GANG « all for one »
Sortie du MCD 7 titres de 7VENTH SUN « All around me »
A l’occasion de la convention Rock And Metal de Fismes de mars 2020, Bill fait renaître GLOOMY GHERKIN sur scène, avec Malo et Biggy, deux de ses complices de GANG.
As-tu appris seul ou avec un professeur ?
Je suis totalement autodidacte. Dans ma campagne profonde, prendre des cours de chant…!?! Des cours !? J’ai cependant appris la musique, à lire une partition, en apprenant à jouer de l’accordéon.
J’ai toujours voulu apprendre à chanter vraiment, hélas. Les premières répètes n’ont pas été tristes d’ailleurs. Je rentrais aphone … Idem avec les concerts. Jusqu au jour où je me suis vraiment fait mal et ne retrouvais plus les mêmes sensations. Là, je me suis dit qu’il y avait un truc, j’ai donc réfléchi et commencé à « poser mon chant ».
Mais 25 ans après, je suis toujours aussi autodidacte. A tel point que je continue à ne pas me chauffer la voix avant de monter sur scène et que jusqu’il y a peu, je ne trouvais rien de meilleur que de me fumer un bon cigare avant de d’entrer en scène. Tout au plus, je lance quelques sons pour détendre un peu la mâchoire et la bouche. Rien de plus.
Quel est le premier chanteur que tu as vu en live ?
Peter « Peavy » WAGNER de RAGE et Rolf « Rock ́n’ Rolf » KASPAREK de RUNNING WILD. Pour tout avouer, le concert était fantastique. Mais j’avais une pointe de déception. Peavy était loin de me détruire les tympans sur scène. J’ai trouvé ça étrange. Puis j’ai vu DICKINSON et là … LA grosse claque.
Quels chanteurs t’ont le plus impressionnés, quels sont tes principales influences ?
Sans hésitation, Bruce DICKINSON. Le maître !!! Avec Rob HALFORD qui le titille de très près. Les deux mentors pour moi. Leur voix me font frissonner. Il y a tout dedans. Une personnalité, des émotions, de la puissance. J’aime les voix identifiables.
En Metal français, ZOUILLE m’a forcément inspiré, mais aussi Phil d’ADX. Il possède ce petit grain unique.
D’autres chanteurs m’ont ensuite bluffé. J’ai adoré Mickael KISKE d’HELLOWEEN, une aisance incroyable. Tout paraît si simple avec lui, Geoff TATE aussi. Ralph SCHEEPERS (GAMMA RAY, PRIMAL FEAR) d’une incroyable puissance. Ian GILLAN, forcément. Et, bizarrement plus récemment, Glenn HUGHES qui n’a jamais été aussi bon qu’aujourd’hui.
Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travailles tu ? de quelle façon ?
Généralement je prends une guitare. Je pense rarement le chant avant, il vient après. Ce qui m’amène parfois à modifier complètement un morceau et faire d’un supposé refrain un couplet et vice versa.
Je pars d’un riff, d’un rythme, d’une ligne de basse et tourne autour pour construire mon morceau. Quand il est « abouti », je commence à réfléchir au chant. Généralement, j’improvise et fais tourner. Je repère les notes et enchaînements qui prennent sens pour moi et construis ainsi ma mélodie.
Mon écriture est très « structurée ». Je ne peux m’empêcher de développer. J’adore « arranger », trouver les petits gimmicks, enrichir ma musique avec des petits détails. J’aimerais être meilleur musicien pour aller plus loin:-)
Lorsque tu écrits, quelles sont tes thèmes de prédilection ?
Mes textes sont rarement directs, ils fonctionnent plus par allégories. Les tourments de l’âme, les déviances psychiques m’intéressent beaucoup et me servent de prétexte. Cette propension de l’homme à détruire ce qui l’entoure, à s’auto détruire
Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon chanteur ?
Avant tout être un bon mélodiste. La force d’une chanson, c’est qu’elle doit s’ancrer en toi. La voix doit être identifiable, avoir une signature. Tu prends Bernie, par exemple. Il n’est pas vraiment un chanteur, et pourtant c’est lui, il a le truc. Et tu n’as pas besoin forcément d’un bon refrain, prends « hallowed be thy name ».
Pour tout te dire, j’adore le chant dit mélodique. Mais ça ne doit pas être non plus « niais ». Trop de groupes actuels dit « modernes » nous servent une sorte de Pop à guitares avec des mélodies toutes gentilles. Je déteste ça. Tu veux faire de la Pop, fais de la Pop et ne dis pas que c’est du Metal.
De même, je déteste n’entendre que de la technique vocale, je trouve ça stérile. Tu prends le chanteur, tu le mets dans un autre groupe, c’est pareil. Tu changes de chanteur et tu ne sens aucune différence. Quel intérêt ?
La voix, c’est l’âme du groupe exacerbée. C’est indissociable. JUDAS, c’est Rob, MAIDEN ça a été DI ANNO tout d’abord et ensuite DICKINSON. ADX sans Phil, c’est inconcevable – même si je lui piquerai bien sa place au père Phil
Tu prends DIO, Ozzy, GILLAN, DICKINSON, DI ANNO, Rob HALFORD et quelques autres tu sais tout de suite qui est qui. Ça c’est fort.
Quel matériel utilises- tu en concert ? En studio ?
En concert, ce que je trouve. Généralement un SHURE SM58. J’ai eu un sans fil à une époque. J’aimais bien. Ça évite les salades de câbles.
En studio, j utilise un RODE NT1 avec un pre amp à lampes. Si je pouvais, je me paierais un NEUMANN… Mais est ce bien utile ?
De quel texte ou ligne mélodique es-tu le plus fier ?
Un de mes morceaux préférés … « Eye Of the shadow » sur « the maze » avec SPASMOPHILIUS. Une chanson assez noire avec un peu d’optimisme. Assez personnel dans l’écriture. La déchéance humaine.
Plus récemment, j’aime beaucoup « state of disgrace » sur le dernier GANG « Inject the Venom ». Malgré tout, j’espère toujours pouvoir faire mieux, qualitativement. J’essaye de servir le morceau, pas de me mettre en avant. De toute manière, je n’en ai ni les moyens, ni la prétention.
Je suis assez circonspect sur ma voix et ma façon de chanter. Je doute beaucoup et n’aime pas m’entendre. Steve me dit toujours, « arrête de te sous mixer », quand on travaille sur nos compos. Je déteste l’idée de me mettre en avant. Ça doit être pour ça que je suis devenu « chanteur ».
Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?
Plein… La musique m’a permis de rencontrer bon nombre de gens, de jouer dans des endroits fantastiques, de passer des moments super agréables. Mais surtout, rencontrer quelques une de mes idoles, partager la même scène qu’eux, voire les rejoindre sur scène ou être rejoint par eux.
Rencontrer et échanger avec Steve HARRIS, DIO – d’ailleurs c’est Craig GOLDY lui même qui a immortalisé l’instant en nous prenant en photo. Prendre son petit déjeuner en compagnie de DEATH ANGEL ou RAVEN, être invité à chanter « suprématie » avec ADX sur scène , le soir de mon anniversaire, faire les backing vocals avec Mantas et Démolition Man de VENOM sur « welcome to hell », faire un resto avec Ross the Boss le soir de son anniversaire, avoir partagé la scène avec la majeure partie des groupes français qui m’ont « bercé » pendant l’adolescence, ….
Le pire ?
Connaître l’envers du décor du soit disant monde professionnel. Je n’ai plus aucun respect pour ces gens là , ils détruisent à petit feu tout ce qu’ ils touchent et écœurent bon nombre de groupes.
J’adore les passionnés, même si, parfois, justement, ils peuvent te « faire mal ». Mais ils sont sincères. Je déteste cette hypocrisie latente et ce jeu du « qu’en dira t’on » où il faut tricher, mentir, être dans la bonne vague, avoir les bons « amis ».
Joues- tu d’autres instruments ?
Oui. De l’accordéon, comme dit plus haut. Le seul instrument pour lequel j’ai pris des pris des cours quand j’étais jeune. La guitare et la basse en autodidacte. Je tapote un peu sur les bambous aussi et m’essaye avec difficulté au piano pour les arrangements divers .
De quels autres aimerais tu savoir jouer ?
Je ne suis pas fan des instruments à vent, même si le son d’un saxo ou d’une clarinette ne me laisse pas indifférent.
Le violon ou violoncelle pour sa sonorité profonde et le piano m’auraient intéressé. Je suis curieux de tout en fait.
Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?
Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort ? Non c’est fort boyard, ça (l’influence des enfants!!!), Plus « sérieusement »…
Dum spiro spero… Tant que je respire, j’espère
CD / LP – 2018 TRACKLIST 1.The Almighty04:062.The Legend05:143.Another Tomorrow05:084.Lord Tell Me03:175.The Devil in Me03:366.Warchild04:367.Follow…
CD – 2015 TRACKLIST 1.Behind the Gate02:062.All the Fool Around03:343.Chaos for Glory03:064.Believer Betrayer03:595.Total Eclipse03:576.Primal Reign04:007.Skull’s…
CD /LP – 2014 TRACKLIST 1.Primal Reign04:102.Dying World04:083.Chaos for Glory03:144.Man of Sorrows05:245.Midnight02:556.If Heaven Is Hell…
GANG – HM 666% 2012 – CD
Compilation – Long Live Metal ! Acte Deuxième 2011 – LP
BLACKNESS – Stimulation for the Beast 2010 – CD
GANG – V 2010 – CD
GANG – Still Unknown But Surely Live 2009 – 0VD
GANG – Dead or Alive 2007 – CD Tracklist 1.Dead or Alive / Asleep in…
Compilation – Les Fils des Loups – Tribute à KILLERS 2004 – CDLabel : Brennus…
BLACKNESS – Dawn of a New Sun 2002 – CD Tracklist 1.Dawn of the New…
GANG – Piece of War 2001 – CD Tracklist 1.Dans les terres boursouflées de guerre02:222.Nach…
SPASMOPHILIUS – Promo Tape 1994 – Cassette Tracklist 1.Locked Within Myself2.Spasmophilia3.Blended Souls4.Dead Dreamer Line Up…
SPASMOPHILIUS – The Maze 1997 – CDAutoproduction – Sans Label Tracklist 1The Maze4:302Outside5:053Fall Of Reason4:264Dead…
Compilation – Intramurock 1992 – CD 1Acer Camp–Plastic Bouteille2Acer Camp–Sweet Helena3Mephisto Zazou–Mephisto4Mephisto Zazou–Rumeur5Spasmophilius–Locked Within Myself6Spasmophilius–Spasmophilia7Black…
CD / double LP – AXE KILLER / FGL 2016
La reformation d’un des trois groupes phare du Hard Rock français du tout début des années 80 (ndlr : TRUST, OCEAN, WARNING) est en soit un événement et une prise de risque considérable pour les interessés. Mais ressortir un nouvel album, 35 ans après avoir sorti un des LPs les plus emblématiques de son époque, l’album « Ocean » de 1981 (dit aussi « Album Londres »), celui-là même pour lequel le terme NWOFHM a été inventé, avait tout d’une mission impossible voire d’une mission suicide.C’est pourtant le défi qu’ont décidé de relever les quatre parisiens d’OCEAN avec ce nouvel opus, « C’est la fin … », dont le titre aura fait couler beaucoup d’encre dans la presse Rock et Metal.Afin d’alléger cette chronique, je passerai sur l’histoire du groupe, que vous pouvez consulter ICI ;-).
Premier contact avec cette nouvelle galette, la pochette et le packaging, on reconnaît les codes de la période Barclay, une photo du quatuor et un thème. Le choix du noir et blanc confère à l’objet un côté à la fois rock, collector et intemporel. Un bel objet, conjuguant qualité et esthétique, auquel je ne reprocherais que deux choses : sa relative fragilité (comme tous les digipacks) et le manque de contraste entre les textes et le fond qui rendent ceux-ci difficiles à lire pour mes yeux de vieux hardos.
Mais comme disent les anglophones « don’t judge a book by his cover », je place donc le CD dans mon lecteur et prend dès les premières notes de « La haine » une première baffe, du genre modèle pour adulte, la patte OCEAN est immédiatement reconnaissable et n’a pas molli avec le temps. De la façon de concevoir le duo basse/batterie aux breaks, en passant par la guitare solo qui tapent exactement là où ça fait mal … tout y est ! Ce titre aurait pu être une piste oubliée de l’album « Londres » (« Ocean » 1981).
La voix de Stef REB, bien que différente de celle de Robert BELMONTE, partage la même rage, la même puissance liée à un sens imparable de la mélodie.
L’album se découvre comme un bon film dont chaque chanson représenterait une scène, véhiculant ses propres rythmes et ses émotions. Les évolutions vocales de Stef sont d’ailleurs un fil directeur avec ce premier titre très proche de l’OCEAN de 1981 dont le chant reste très inspiré par celui de son prédécesseur, puis la révélation progressive d’une signature vocale personnelle qui prend de l’importance tout au long de l’album pour donner sa pleine mesure sur « c’est la fin … », véritable chef d’œuvre mêlant technicité, feeling et puissance.
L’agencement des titres ne laisse donc rien au hasard et forme une histoire qui trouve ses échos dans notre quotidien, « La haine », les « désillusions », l’égocentrisme, la quête de soi, la perte de repère, le sexe, la mort et le rock n’ roll … et la fin d’une époque dont nous sommes à la fois les acteurs et les spectateurs.
Ces nouvelles compositions de Georges BODOSSIAN n’ont rien à envier aux grands classiques du groupe, chaque écoute révèle de nouveaux détails, des variations subtiles entre deux couplets … même en ayant fait tourner l’album en boucle avant d’aborder cette chronique je n’ai eu à aucun moment envie de zapper un titre.
Chaque musicien fait preuve d’une réelle virtuosité mise au service des compositions, chaque prouesse technique est d’autant plus efficace qu’elle est discrète et redoutablement précise, aucun plan inutilement démonstratif ne vient polluer les compositions. Les arrangements sont superbes et le son est, de loin, ce que j’ai entendu de plus abouti en Hard et Metal Français ces dernières années.
A noter les superbes interventions de DIABOLO à l’harmonica sur « Rouge Lézard » et « Je crois que tu aimes ça »).
Les textes sont à la hauteur de la musique, bien ciselés et efficaces. J’apprécie tout particulièrement les textes d’Alain GOUILLARD, Batteur du Combo, mélant classe et irrévérence, dotés d’une imagerie verbale qui fait mouche (« Tu n’pense qu’à ta gueule » est un modèle du genre) et jouant d’une provoc’ au second degré qui manque au paysage Rock hexagonal actuel.
Avec « C’est la fin … », OCEAN a su éviter tous les pièges d’un album de reformation, on retrouve certes tous les éléments qui ont fait le succès du groupe (et ouvert la porte à ce que beaucoup considèrent comme l’age d’or du Hard Rock français), mais sans que ceux-ci imposent une limite à l’originalité des nouveaux titres.
Là où certains groupes se complaisent à multiplier la production d’albums baclés, persuadés que leur « talent » est magnifié par l’urgence, OCEAN s’est au contraire laissé le temps, celui de créer plutôt que de s’auto-plagier, de garder sa marque de fabrique tout en se renouvelant, celui d’enregistrer « à l’ancienne », en soignant chaque étape, une musique qui ne sonne pas datée et, surtout, celui de rester « fidèle à son nom ».
Dans un monde changeant où les échelles de valeurs se réduisent à peu de choses, malgré « la mort qui rode autour de nous », malgré la fin de nos idoles et d’une époque, OCEAN remporte son défi haut la main avec ce nouvel opus qui s’avère non seulement un digne successeur de l’album « Ocean » de 1981 mais surtout un album indispensable à toute bonne discothèque Rock, Hard & Heavy francophone.
« C’est la fin » est également disponible en Vinyle en édition limitée et numérotée. Le soin apporté à l’ensemble est exceptionnel et mérite d’être souligné. L’adoption d’un format double LP et un mastering spécifique au support garantit une qualité optimale du son, le grammage choisi, la finition de la pochette (double évidemment), des ronds centraux, la qualité des photos insérées en bonus … Tout en fait une pièce de collection à acquérir de toute urgence pour tout amateur de beaux vinyles ! … si il en reste encore lorsque vous lirez cette chronique.
Tracklist
01 – La Haine
02 – Desillusions
03 – Tu n’pense qu’à ta gueule
04 – Fidèle à son nom
05 – Rouge Lézard
06 – T’as rien trouvé
07 – Instinct animal
08 – Je crois que tu aimes ça
09 – La Mort rôde autour de nous
10 – C’est la fin
Stef REB : Chant
Georges BODOSSIAN : Guitares
Alain GOUILLARD : Batterie
Noël ALBEROLA : Basse
Guests
Gilles POLVE : Basse
DIABOLO : Harmonica
Site Officiel : http://www.oceanlegroupe.com