Thierry VAN HOOLAND

Thierry VAN HOOLAND

Thierry VAN HOOLAND

BIOGRAPHIE

Thierry VAN HOOLAND commence la guitare à 13 ans et se trouve très vite baigné dans la culture des Guitar Heroes des années 60 et 70.
Passionné par le Rock, c’est âgé d’à peine 16 ans qu’il n’hésite pas à faire plusieurs heures de train pour rejoindre chaque semaine le local de répétition de son premier groupe à Nanterre.
C’est au cours de l’été 1976 que Thierry VAN HOOLAND intègre le groupe HLM, alors composé d’Yves « Vivi » BRUSCO (Basse/Chant), de Pierre BRUSCO (Guitares) et d’Omar BEN EL MABROUK (Batterie), en remplacement de Lionel RAYNAL (Guitares).
Il participe alors à la tournée du groupe sur la côté d’Azur avec Vince TAYLOR puis, de retour en région parisienne, à une série de concert en banlieue, proche province et, bien sur, Paris, dans des salles telles que LE GOLF DROUOT et LE GIBUS.
Les concerts dans ces salles parisiennes désormais mythiques permettent à Thierry de Jammer avec certains grands de la scène française et de rencontrer Joe LEBB et Jacques « Petit pois » GRANDE des VARIATIONS avec qui il répètera quelques temps.
HLM parvient rapidement à attirer l’attention d’un producteur et signe en Mars 1977 chez « DREAM MUSIC » pour un album. La production, plus soucieuse de faire de l’argent rapide que de mettre en valeur ses artistes, ne laisse que peu de temps au groupe pour enregistrer et le L.P., intitulé « L’agression » est fait à la hâte. Le nom H.L.M. étant jugé trop peu porteur par la production, le groupe sera temporairement renommé VOLCANIA.
Une tournée française de 20 dates est organisée aux mois d’octobre et de novembre 1977 afin de promouvoir « L’agression », l’album est malgré tout un échec commercial. Il faut dire que la pochette jaune dotée d’un sticker « The leading French Punk group » et la mauvaise distribution n’étaient pas des éléments susceptibles d’attirer le succès.
Pierre décide de quitter le groupe, qui reprend son nom d’ « H.L.M » et donne plusieurs concerts au Swing Hall. C’est Norbert « Nono » KRIEF de TRUST qui leur présente Mohamed « Moho » SHEMLEK qui intègre le groupe comme 2eme guitare.
1978 : Suite à l’arrivée de Jeff MANZETTI au chant, Vivi se consacrant désormais à la basse, H.L.M. change de nom pour PARIS. Le groupe commencera alors à tourner avec le line up suivant : Jeff MANZETTI (Chant), Mohamed « Moho » SHEMLEK (Guitares), Thierry VAN HOOLAND (guitares), Yves « VIVI » BRUSCO (Basse) et Omar BEN EL MABROUK (batterie).
Omar quitte le groupe après un concert à Montpellier, Thierry part également peu après pour former TRASH.
1979 : TRASH voit le jour et réunit Lionel « The Reverend » RAYNAL (guitares), Thierry VAN HOOLAND (Guitares), Olivier BROUSSE (Basse) et Omar BEN EL MABROUK (Chant et batterie).
2 Démos sont faites avec cette formation puis, suite au départ d’Omar, Thierry propose à son frère Johnny d’intégrer TRASH qui se dote également d’un nouveau chanteur.
1980 : Lionel RAYNAL quittant TRASH, il est remplacé par Michel PERSON.
Le groupe se compose alors de Michel FAZI (Chant), Thierry VAN HOOLAND (guitares), Michel PERSON (guitares), Oliver BROUSSE (basse) et de Johnny VAN HOOLAND (Batterie).
TRASH commence à se faire remarquer tant par sa musique, un Hard francophone bien ficelé, que par son look original (cuirs de couleurs et clous, style inédit en France) qui n’est pas sans avoir quelques similitudes avec celui qu’adoptera quelques années plus tard SATAN JOKERS. Michel PERSON quitte le groupe qui continue alors à travailler en quatuor tout en recherchant un deuxième guitariste et un clavier.
1981 : TRASH entre en studio à Londres pour 3 semaines afin d’enregistrer un LP. En l’absence d’un clavier, c’est un musicien de session qui assurera toutes les parties de piano/synthé. Les parties de saxo seront quant à elles assurées par Howie CASEY, saxophoniste de renom ayant déjà travaillé, entre autres, avec Paul MAC CARTNEY & THE WINGS et THE WHO.
Peu avant la sortie de l’album TRASH trouve enfin ses 2 musiciens manquants et Serge DI MALTA (guitares) et Patrick BERNARD (Claviers) intègrent le groupe, permettant de les faire figurer sur les séances photos qui permettront d’illustrer le vynil.
Malgré ce premier album prometteur et une formation parée pour la scène TRASH se séparera à la fin de cette même année.
En 1998, on retrouve Thierry et Johnny sur scène avec le groupe D.P. (feat. Johnny VAN HOOLAND à la batterie, Thierry VAN HOOLAND à la guitare, Tyty THIERRY … ex BLACKMAIL … au chant) pour accompagner l’actrice X Dolly GOLDEN lors d’un show au salon HOT VIDEO à Paris.
De 1998 à 2000, Thierry et Johnny jouent avec THALIS (groupe de Rock avec chant féminin).
Fin 2006, Thierry VAN HOOLAND participe à la création du groupe de Pop-Rock corse ULTIM’ATTU composé de Joseph FABRI (Basse), Thierry VAN HOOLAND (guitares), Pierre-Louis SARDI (Guitare rythmique), Caroline MICHEL (Piano, chant), David CRUCCIANI (Percussions), Eric LORTIE (Batterie) et Pascal RENUCCI (Chant). C’est à travers les diverses influences de ses 7 musiciens que ce groupe de Bastia trouve son originalité.
2010 : ULTIM’ATTU évolue et donne naissance au collectif musical ULTIM’FAMILY avec Pedro à la batterie, Eric LORTIE étant parti rejoindre Sacha LE GOFF en Irlande dans le groupe MOSQUITO.
Février 2011 : Il fonde le groupe de Hard Rock Bastiais LORD OF THE TRAMPS avec qui il travaille a
à la composition de titres originaux dès le mois de juin de cette même année. En mars 2012 le groupe se compose de Didier PARIS (chant), David LUZI (guitare), Thierry VAN HOOLAND ESTEPA (guitare), Nicolas FILLY (batterie), Christophe LAURENT (basse).

Metal Warrior Confessions

Quand et pourquoi as tu commencé à Jouer ?
J’ai commencé à jouer de la guitare à 13 ans. Mon oncle m’avait acheté un 45 tour de FLEETWOOD MAC « ho well » et un autre de Jimi HENDRIX « All Along The Watchtower » et c’est vrai qu’en écoutant ce titre de HENDRIX il me semblait incroyable de pouvoir faire ca avec une guitare. J’avoue que quand j’écoute encore cette chanson elle évoque beaucoup de choses, entre images, odeurs, sensations de l’époque, l’endroit même ou était posé mon tourne disque tout cela a la fois ….c’est une chanson particulière et qui a tout déclenché !!!!
Alors avant que tu me pose la question HENDRIX reste un de mes guitaristes fétiche et préféré, c’est vrai que je ne suis pas original en disant cela il l’est pour tellement de mondes
As-tu appris seul ou avec un professeur ?
J’ai appris seul et, de temps en temps, avec un copain qui comme moi débutait. A l’époque pas d’internet alors fallait tout déchiffrer avec les disques !!! Quand on trouvait les accords, riffs ou solos, on se les repassait!!!! Les plans étaient rarement bons!!!!!!
Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?
Au début des années 70 il y avait une telle éclosion de talents que tous m’ont impressionné et influencé inévitablement entre Jimi HENDRIX, Jimmy PAGE, Jeff BECK, Johnny WINTER, Alvin LEE, Jim MAC CARTHY, Eric CLAPTON, John MAYALL, les frères ALLMAN, et tellement d’autres. Fin 60’s et début 70’s ont été les années prolifiques.
Quel est le premier guitariste que tu as vu sur scène ?
De mémoire c’est Johnny WINTER en 1974 au palais des sports de Paris. C’était sa grande époque Rock and Drugs. Tu aurais pu voir 5000 personnes en délire, un des concerts les plus fous … haaaaaaaaaaa ! Rien que d’y penser … Je suis un grand fan de WINTER, un inconditionnel de son jeu …. Mon professeur.
Lorsque tu écris ou composes, de quelle façon travailles-tu ? Quels sont tes thèmes de prédilection ?
Je compose toujours sur une guitare acoustique et il ne me semble pas être très original sur ce point. Beaucoup composent ainsi. Ca commence avec un riff ou une suite d’accord et dessus vient se greffer une mélodie ou le contraire une mélodie amène une suite d’accord.
Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?
La principal qualité d’un guitariste pour moi reste sa créativité, son doigté, on doit être capable de reconnaître instantanément un son un phrasé, une note même. Aujourd’hui on dit : « il joue comme BECK, comme PAGE, comme HENDRIX ou VAN HALEN », tous ces guitaristes qui ont créé et inventé un son, un style. Même un guitariste comme Joe PERRY se reconnait à sa manière de jouer … enfin moi je le reconnais c’est clair !!!
Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?
Plus jeune j’ai longtemps utilisé 2 ou 3 AC 30 VOX en série et des SOUND CITY l’ancêtre de l’HIWATT … sur scène maintenant j’utilise un MARSHALL JMC 100 en deux corps, un pédalier TC ELECTRONIC, une wha wha DUNLOP et en studio ça peut très variable entre un MARSHALL VOX ou FENDER, mais le MARSHALL reste la base de mon son actuel.
Combien de guitares possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?
Je pense avoir possédé toutes les guitares de légende à l’époque de TRASH !! Aujourd’hui je possède une GIBSON Firebird I de 1963, une Firebird de 1976, une Stratocaster custom shop NOS 1956 de 2001, une GIBSON LES PAUL vos 59 de 2001 et une GIBSON acoustic. Ma favorite de cœur c’est la Firebird mais sur scène je joue avec la LES PAUL et la Strat reste la plus facile à jouer.
Comment imagines-tu la guitare idéale ?
La guitare idéale ? Non je ne vois pas !!!! Il n’y a pas de guitare idéale … Enfin pour moi une guitare dépasse le stade de l’objet. On aime la toucher, la regarder, la jouer, se regarder avec … se trouver beau même avec ce qui lui donne pas pour autant de facilité à être jouer mais on doit se sentir bien avec. Quand elle est collée à toi c’est un peu le prolongement de soi !!! Merde c’est bon ce que je dis là MDR!!!! Je pense que la LES PAUL me correspond le mieux…
De quel riff, solo ou ligne mélodique est tu le plus fier ?
Alors c’est marrant, même aujourd’hui on me dit souvent fait plus de solo !! Je me suis toujours mis aux dispositions de la musique sans frustration. Je ne suis pas un Guitar Hero alors ce dont je suis le plus fier ce sont toutes les compos que j’ai faite et que je fais encore aujourd’hui. Tu sais quand tu composes chez toi avec un riff une idée bien précise de ce que tu veux et qu’une fois en répète tout prend forme, tout ce que tu avais conçu et entendu dans la tête se met en place. Ca c’est énorme !!!! Ca c’est vraiment bon !!! Et si un solo doit se faire alors il vient naturellement.
Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?
Le meilleur moment en temps que musicien putain ca c’est dur !! Tu sais, on trainait tout le temps au GIBUS avec H.L.M il y avait ROCK N’ ROLLER avec Yoyo (ndlr : Lionel « The Reverend » RAYNAL) qui est vraiment un pote. Il y avait aussi OCEAN, MAGMA avec VANDER, les mecs des VARIATIONS et tous les soirs s’improvisaient des bœufs et, avec Vivi, Yoyo, VANDER et souvent « Petit pois » de VARIATIONS, on investissait la scène. J’adorais ca, des moments magique d’échange, de frissons … Imagine ! T’as 16 / 17 ans, tu joues comme ca avec des musiciens de tout horizon musical !! Je pense que ca reste les meilleurs moments de ma vie de zikos … sans oublier la tournée où on avait accompagné Vince TAYLOR avec H.L.M.
Quant au pire, c’est le pire sur quelques minutes …. On avait fait un festival pour la fin d’année au théâtre DEJAZET à Paris avec plusieurs groupes de l’époque et je me souviens qu’on passait après BRACOS BAND un groupe Rock Boogie dont Paul PERSONNE était le chanteur et guitariste avec une autre gâchette de la guitare et à la fin de leur set ils avaient mis le feu au théâtre, tout le mode était debout sur les sièges, une folie !! Quand on a vu ça on s’est dit « merde, les salauds ! On passe derrière ça ? » J’avoue que j’ai un peu flippé avant de monter sur scène mais une fois dessus, au bout de quelques minutes, on avait aussi mis le public dans la poche !!! Le pire et le meilleur…
Joues-tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?
Je joue de la basse comme beaucoup de guitaristes … et oui j’aurai aimé savoir bien jouer du piano …
Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?
Un blason ???? Sex, Rock and Beer !
Mais je pourrais aussi rajouter « Peace and Love » … et oui je suis un gentil 😉

LP TRASH

TRASH – Trash

1981 Tracks A1 -Dix ans après 3:34A2 -Publicité 3:51A3 -Mauvais plan 3:33A4 -L’ accident 3:11A5…

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Yvon SOLERS

BIOGRAPHIE

La carrière musicale d’Yvon SOLER démarre en 1986 par sa rencontre avec le groupe FIRSTAID qui cherche un chanteur. Il intègre alors le groupe avec lequel il enregistre une démo intitulée « Prophétie ».

Le groupe splitte en juin 1989, peu après la fête de la musique. Yvon rejoint alors le groupe ENGEANCE, toujours en tant que chanteur. Suite au départ du bassiste, il décide de se lancer et de tenir la 4 cordes.

Après quelques répétitions, ENGEANCE splitte, Yvon et Manu (guitares) décident de continuer ensemble sous le nom de NUISANCE. Dès lors plusieurs musiciens se succèdent dans la formation. Trois démos sont élaborées ainsi qu’un titre sur la compilation de groupe rock Lexovien « La sauce rock ». Lassé par tant d’efforts et d’énergie dépensée, Manu trouve du travail en Bretagne. Le split de NUISANCE est donc inévitable. Nous sommes en 1996.

Yvon ne jette toutefois pas l’éponge et décide de monter un nouveau projet nommé ANCESTRAL avec Franck RIDEL, jeune guitariste prometteur, grand fan de NUISANCE. Après quelques reprises de standards, les acolytes commencent à composer. Mais pour continuer il fallait d’autres musiciens. Yvon fait donc appel à ses frères Alain à la guitare et André à la batterie. S’ensuivent quelques concerts et l’enregistrement d’une démo éponyme. Le groupe splitte en 1998 suite à des divergences musicales.

Fin septembre 1999 Yvon et Franck se retrouvent et montent DESILLUSION.

Lors d’une répétition, Jimmy vient faire un bœuf qui s’avère plus que concluant. Il sera désormais le chanteur du groupe.

Début 2000, les trois acolytes prennent le taureau par les cornes et commencent à jouer dans les bars, en l’absence de batteur les concerts sont assurés à l’aide d’une boîte à rythme. Leur répertoire est composé essentiellement de reprises et de morceaux d’ ANCESTRAL.

Dès leur deuxième date, ils font la connaissance d’Olivier (batteur de DEMOSYS) qui décide d’intégrer la formation. Le groupe travaille d’arrache-pied pour participer au festival HARLEY DAVIDSON à Méry-Corbon (14) où ils ouvrent pour le groupe BOXER composé d’anciens membres de TRUST.

Après avoir assuré quelques dates et participé à la fête de la musique à Lisieux pour la deuxième fois, Franck décide de quitter le groupe pour se consacrer à son projet solo. DESILLUSION reste donc en « Standby » pendant un an et demi…

En 2004, lors d’un concert d’IRON MAIDEN à Paris, Yvon rencontre Sébastien ROQUET, un fan de NUISANCE qui voyait déjà évoluer le bassiste sur scène alors qu’il n’avait que 14 ans. Ils décident de bosser ensemble des reprises d’IRON MAIDEN, Ozzy OSBOURNE… Sebastien devient le nouveau guitariste d’un DESILLUSION reformé et remotivé au mois de mai 2004.

Un site internet voit le jour cette même année.

Afin de monter un set rapidement pour honorer une 1ère scène avec REVENGE à Lisieux, DESILLUSION décide de reprendre des titres de NUISANCE. Au vue de l’accueil fait à ce set, DESILLUSION décide d’en enregistrer les titres, ce qui deviendra l’album « Vision D’apocalypse » sorti fin 2004. Le but de cet album étant de démarcher pour trouver des dates de concerts.

Désillusion organise ensuite le HEAVY METAL RENDEZ VOUS et assure la 1ère partie de MALEDICTION et de REVENGE en octobre 2005.

L’année 2006 est consacrée à la scène, (13 concerts au Total) avec notamment la rencontre de DARKNATION, groupe Bourguignon, chez qui ils sont invités à jouer lors de la sortie de leur premier album. Ils jouent ensuite avec les groupes RIFF RAFF et LA TCHOUCRAV’ à participer au « Rock’N’Roll Show » au BIG BAND CAFE d’Hérouville-saint-Clair. Ils participent également à la 10ème fête de la moto à Lisieux.

DESILLUSION entame la composition du second album, l’envie de recruter une seconde guitare se fait sentir pour étoffer les compos et leur apporter plus de puissance. Une annonce est faite pendant un concert et instantanément, un fan du groupe, Félix LIMMEROTH, est engagé dans la troupe. La première prestation de Félix, au salon du tatouage de Quillebeuf-sur-Seine, s’avère très concluante. L’année se termine sur la seconde édition du « HEAVY METAL RENDEZ-VOUS » avec DARKNATION et RIFF RAFF.

2007 : DESILLUSION enchaîne les dates avec entre autres le 1ère partie de Blaze BAYLEY (Ex-IRON MAIDEN). Ce qui permet de rôder les compositions avant de rentrer en studio pour enregistrer le second album « Esprit Maudit ». distribué par le label BRENNUS.

L’année 2008 commence par un concert « tribute » au mois de janvier avec à l’affiche COVERSLAVE et RIFF RAFF au BIG BAND CAFE, suivi d’un second concert avec le groupe EMERENTIA.

De fin février à fin avril, le combo investi le studio LA GRANGE 69 de pe ensuite enfermé en studio à partir de la fin du mois de février jusqu’à fin avril pour l’enregistrement de son second album. L’enregistrement s’est passé au studio LaGrange69 de Marc VAREZ (VULCAIN). L’album est composé de 10 titres dont 2 reprises dont une de VULCAIN sur laquelle Marc VAREZ assure les parties de batterie. À noter la présence d’Olivier de DARKNATION sur certains choeurs . L’album est distribué en juillet de cette même année par BRENNUS.

2010 est marqué par un changement de Batteur, dont le poste est repris par Maxime MOREL

DESILLUSION reprends alors son travail de composition et crée le matériel nécessaire à l’enregistrement d’un troisième album qui, pour la première fois, est écrit et composé par l’intégralité du groupe. Chaque membre apportant ses influences d’où le titre de l’album « Metal Influences » qui sort en 2015 sous le label EMASNES METAL.

Le 8 janvier 2017, DESILLUSION participe au PMFF VI aux cotés d’ADX, VULCAIN, MYSTERY BLUE, FACTOR HATE, GANG, EXISTANCE.

Parallèlement à DESILLUSION, Yvon participe à partir de 2017 à BOMBERHEAD, un tribute band à MOTORHEAD.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la basse ?

J’ai commencé à jouer de la basse tard, vers 23 ans, car j’aimais bien cet instrument et surtout pour remplacer le bassiste qui avais quitté le groupe dans lequel je jouais a l’époque.

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai appris seul avec quelques tablatures pour soutiens mais le principal ça a été beaucoup de travail sur l’instrument.

Quels bassistes t’ont le plus impressionné ?

Steve HARRIS fut le bassiste de référence pour moi, Joe DE MAIO aussi bien sur et le Dieu Lemmy et bien d’autre, chacun a son style, moi je suis plutôt Heavy Metal.

Quel est le premier bassiste que tu aies vu en live ?

Les 1er bassistes que j’ai vu live sont Vincent PUZZIO de VULCAIN, Johnny ROD, bassiste de WASP, et bien-sur Steve HARRIS le même soir du samedi 29 novembre 1986 au Palais Omnisport de Paris Bercy. Ce fut un super souvenir pour moi ça restera le concert de référence pour moi avec celui de JUDAS PRIEST tournée « Painkiller » qui été avec PANTERA et ANNIHILATOR sur la même affiche mais ça c’est une autre histoire !!!!

Lorsque tu écris ou composes, de quelle façon travailles-tu ?

C’est assez spontané en fait je n’ai pas vraiment de façon d’écrire ou autre manière tout vient naturellement et souvent par étape, suivant mon humeur aussi.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon bassiste ?

Les principales qualités sont d’être présent et surtout créatif dans les compositions de son propre groupe et qu’on l’entende bien lors des mixages ou du mastering. Sur album ils sont souvent oubliés ou lésés malheureusement

Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?

J’ai pour ma part un TRACE ELLIOT 4/12 avec une tête AMPEG 300 w type br 200 ça se combine très bien sur scène comme en studio

Combien de basses possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai une basse WARWICK:SS, une basse II Collection et une électro acoustique :HOHNER. Je me sert principalement de la WARWICK et si tout vas bien je vais avoir une RICKENBACKER a l’avenir.

Comment imagine tu la basse idéale ?

J’avais une idée de basse qu’un luthier aurait pu réaliser voici l’idée niveau corps aurai été en forme de tête de serpent pour le corps et le manche serait donc la langue du serpent pour ce qui est des micros ou autre je ne suis pas hyper calé pour en parler désolé c’est surtout esthétique sur ce coup- là (rire)

De quel plan ou riff est tu le plus fier ?

Avec du recul je suis assez fier de « Jack L’éventreur », et « La bête du gévaudan » des titres que j’avais écris en 1992 et qui sont des plus apprécier de nos fan en général et pour le dernier album « état d’âme » mais en général je suis fier de tout ce qu’on fait sans prétention aucune bien sur .

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Les meilleurs souvenirs, car il y en as plusieurs c’est notre rencontre avec les gars de DESILLUSION, le line up actuel. Bien-sur, le pire est d’avoir été obligé de virer notre ancien batteur paradoxalement, car je n’aime pas me séparer des gens, mais il le fallait c’était vital pour le groupe.

Joues-tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?

Je joue un peu de guitare accessoirement et je chante un peu aussi,J’aimerais apprendre à jouer de la guitare correctement et chanter juste aussi (rire)

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais-tu mettre ?

Pas de panique ou encore Yvon toujours a fond

DISCOGRAPHIE

Franck « WOLFY MOONDOG » MIDOUX

BIOGRAPHIE

Chanteur / Guitariste, Franck MIDOUX monte son premier groupe en 1982, BLACKSMITH, dont il est alors le chanteur. Les répétitions commencent en septembre 1982 et, un premier répertoire ayant été mis au point, le groupe se lance sur scène le 17 juin 1983.

Il jouera ensuite avec TRIFIDE de 1987 à 1989.

De 1993 à 1995, il assure le chant de NITASSINA.

1996 : Il devient la voix de SAVOUREY, projet du guitariste Chris SAVOUREY, avec qui il enregistre en 1998 l’album « Dreamland ».

En 1999 il rejoint CENTAURE (de 1999 à 2000).

En 2000, il fonde NORTHWIND avec Chris SAVOUREY., et enregistre une démo cette même année.

Le groupe enregistre ensuite l’album « Seasons » qui sort le 15 juillet 2002

2003 : Le groupe cesse son activité.

De 2004 à 2005, Franck participe au groupe ROCK SYMPHO qui présente des reprises de LED ZEPPELIN, THE WHO, ROLLING STONES ou THE BEATLES, avec un orchestre symphonique.

De 2005 à 2008, il est le frontman de WOLFHEART.

De 2009 à 2010, Franck participe au groupe de reprises HOT ROCK MACHINE.

de 2010 à 2011, il retrouve NORTHWIND et enregistre l’album « From the dust to the wind », qui ne sera hélas pas distribué.

En Novembre 2011, il devient chanteur de THE BYMZ.

Fin Avril 2015, il sort avec THE BYMZ un MCD 5 titres.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as-tu commencé à chanter ?

J’ai commencé en 1982. A l’époque avec mon meilleur ami (qui nous a quitté depuis), on avait eu le coup de foudre pour d’AC/DC à la sortie de « Back In Black » en 1980, et un an plus tard on décidait de monter un groupe avec d’autres potes … Le seul problème c’est que personne ne savait jouer de quoi que ce soit, à part moi à qui il restait quelques notions de guitare de mon passage au conservatoire quelques années plus tôt, je devais donc être le guitariste soliste !

Finalement de fil en aiguille et pour des questions de matos et du fait qu’il fallait un chanteur, je me suis retrouvé derrière le micro ! On a commencé le groupe (BLACKSMITH) en septembre 1982, les membres ayant 6 mois de cours, et on faisait notre premier concert le 17 juin 1983 !

As-tu appris seul ou avec un professeur ?


Je suis entièrement autodidacte, j’ai juste pris un cours il y a quelques années avec une professeure de chant lyrique pour apprendre à me chauffer les cordes vocales correctement avant les concerts. De temps en temps il m’arrive de participer à des stages d’une journée de trucs et astuces pour chanteurs, et je me sers aussi d’internet où il y a pas mal de tutoriaux intéressants quand je veux développer telle ou telle technique.

Quel est le premier chanteur que tu as vu en live ?

C’était le chanteur d’un groupe de Hard Rock local, les DEATH’S ANGELS de Charleville-Mézières, et c’était donc Patrick SALOMON.

Quels chanteurs t’ont le plus impressionnés, quels sont tes principales influences ?

J’ai toujours été attiré par les chanteurs capables d’atteindre des notes très hautes, et j’ai donc très tôt essayé de les imiter. Le premier qui m’a tiré vers le haut à ce titre est ZOUILLE de SORTILEGE qui m’a le premier donné envie de chanter très haut. Ensuite, il y a eu Tony HARNELL de TNT (Norvège).

Parallèlement,  je suis aussi tombé raide dingue du timbre si particulier de David COVERDALE et de sa capacité de chanter très grave et de monter très haut sur des envolées, il est devenu rapidement mon chanteur préféré et le reste aujourd’hui … A la même époque, j’étais aussi fan de TYGERS OF PAN TANG et de Jon DEVERILL qui, je trouve, est un chanteur trop sous-estimé et qui a été un peu vite oublié, et bien sûr l’incontournable Ronnie James DIO dont je suis fan depuis les premiers RAINBOW… Puis la vague Hair Metal est arrivée et quelques chanteurs m’ont énormément influencé aussi, comme Miljenko « Mike » MATIJEVIC (STEELHEART) qui est un des chanteurs que j’admire le plus, mais également Michael SWEET de STRYPER ou Mark SLAUGHTER.

Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travailles tu ? de quelle façon ?


En règle générale, les compos me viennent directement en tête et je les fredonne en bon yaourt (puisque je chante en anglais) à la française, lol, et je les enregistre sur un enregistreur numérique. Sinon, je compose à la guitare.

Lorsque tu écrits, quelles sont tes thèmes de prédilection ?


Je n’ai pas vraiment de barrières en matière de textes, et je peux très bien me fendre de paroles très futiles sur la fête, les filles, et l’esprit Rock’N Roll, que de sujets très sérieux comme la folie, l’écologie, les relations humaines, ou bien des love songs à la COVERDALE… Suis très ouvert ! ^^

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon chanteur ?


Le sens de la mélodie, et surtout être conscient de ses capacités et ne pas vouloir péter plus haut que son cul ! Il n’y a rien de plus frustrant que d’aller voir un groupe en live et que le chanteur ne soit pas foutu de reproduire la moitié de ce qu’il fait en studio ! J’ai toujours mis un point d’honneur à ne faire en studio que ce que je pourrais refaire en live…

Quel matériel utilises- tu en concert ? En studio ?


En live j’utilise un micro sans fil LINE 6 ainsi qu’un pédalier que j’ai confectionné avec des éléments de chez TC HELICON, pour avoir accès à des effets tels que delays, modulations, distos, mégaphone, etc… ainsi qu’un harmoniseur vocal.

En studio j’utilise un micro AUDIO-TECHNICA qui convient parfaitement en réponse à mes fréquences vocales ainsi qu’une carte son FOCUSRITE dont les pré-amplis sont les meilleurs pour le chant.

De quel texte ou ligne mélodique es-tu le plus fier ?

J’ai toujours assez de mal a être satisfait de ce que j’écris, je ne suis pas un adepte de l’autosatisfaction et je suis en recherche permanente de ce que je peux faire de mieux… Mais j’aime beaucoup le texte de notre ballade (dans THE BYMZ) qui s’appelle « Lost Behind The Wall » et qui traite d’une certaine forme de folie ou de repli sur soi-même… Et sinon, je suis assez fier de la ligne de chant de « Lay Down, Stay Down », qui figure sur notre EP 5 titres et qui reflète vraiment ce que j’aime le plus dans ce domaine. D’ailleurs, la note finale du morceau est sans doute une des plus hautes que j’ai jamais atteinte !

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?

Sans doute le Z Rock à Ludwigshafen en Allemagne en 2002 où nous jouions avec mon groupe de l’époque NORTHWIND. C’était deux jours de folie où nous étions avec des groupes comme BONFIRE, SHY, BRIGHTON ROCK … je me souviens avoir passé l’after party au bar panoramique de l’hotel à discuter (et boire) toute la nuit avec Tony MILLS (ex SHY, ex-TNT), qui soit dit en passant est un garçon délicieux ! Mais j’en ai quelques autres du même genre très sympas aussi, comme avoir rencontré Andy TIMMONS en 1998 ! 😉

Le pire ?

Avec NORTHWIND aussi ! lol En août 2002, nous devions faire la première partie de DIO au « Divan du monde » à Paris, et nous le savions depuis environ trois mois, et on a eu un coup de fil la veille nous disant que le tour manager ne voulait finalement plus de première partie sur cette date et que nous étions annulés… Je n’ai jamais eu d’autre occasion de rencontrer le maître et ce souvenir me hante toujours aujourd’hui…

Joues- tu d’autres instruments ?

Oui ! En fait, je joue de beaucoup d’instruments moyennement ! lol ! Guitare, basse, Ukulele, Mandoline, percus, harmonica…

De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?


Le piano.


Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Wolf-hearted man !

DISCOGRAPHIE

DREAMLAND COVER1998 SAVOUREY CD – THUNDER RECORDS « Dreamland »  
northwind demo2000 NORTHWIND Demo MCD « Northwind »
northwind seasons2002 NORTHWIND CD – Z RECORDS « Seasons »
2011 NORTHWIND CD – Unrealised « From the dust to the Wind »
THE BYMZ MCD2015 MCD – THE BYMZ « The Bymz » 5 titres

Chris CHAMBERS

FMW chris chambers

BIOGRAPHIE

1983 : Chris (Chant) fonde avec son frère Stéphane (guitariste) et Fred (basse) le groupe de Heavy Metal VIXEN à Mont de Marsan

1985 : La première démo éponyme du jeune combo landais voit le jour suivie en 1986 d’une deuxième démo intitulée « French Warrior » puis, en 1987, de « strike again », troisième démo produite par le groupe.

1988 : Suite à un accord avec le groupe homonyme de hard rock féminin américain, le combo accepte de céder le nom « VIXEN » et se renomme temporairement VIXEN PRIDE, nom sous lequel une nouvelle démo 5 titres « No selling » est réalisée, avant de prendre le nom de JUMPER LACE

1989 : Chris participe avec JUMPERLACE à la compilation de prévention contre la drogue « Just say no » avec le morceau  » ass of lace  » ainsi qu’à la désormais mythique compilation « Hard Rock Rendez Vous » aux cotés de Nina SCOTT, Patrick RONDAT, SQUEALER …

Un split flexidisc promo est édité par les fanzines « l’âme de fond » et  « Troubadour ». Celui-ci regroupe un titre du groupe NOMED du Havre et le titre « Sacred feeling » de JUMPER LACE.

L’année 1990 représente un tournant primordial pour Chris et ses comparses. Leur participation à la compilation « Hard Rock Rendez-vous » leur permet de se faire remarquer par divers organisateurs. Une tournée est organisée en Tchécoslovaquie en première partie du groupe CITRON, figure du Metal national de ce pays de l’est.  JUMPER LACE est alors un des premiers groupes français à réussir une percée vers le public des pays de l’est.

1991 : Chris CHAMBERS figure en guest star avec le titre  » st christophe » sur le premier album de WANASTOWY VJECY, fondé par Robert KODYM (chant et guitares)  et Petr Břetislav CHOVANEC (basse et chœurs),  deux membres du groupe LUCIE , Tak mi to teda nandey paru en Europe de l’Est en 1991.

Enregistré à Ostrava (Ex-Tchecoslovaquie, actuelle République tchèque) et mixé par le guitariste et producteur tchécoslovaque Milos DOLEZAL, l’album de JUMPER LACE « Beyond the romance » sort le 2 novembre 1991 en France et en Tchécoslovaquie.

Un 45 tour 2 titres (Guernica / The ass of Lace) est édité à l’intention du public espagnol.

Très actif en live, JUMPERLACE enchaîne alors les concerts et joue aux cotés de groupes tels que LOUDBLAST, KILLERS, SQUEALER, FACE TO FACE, NO RETURN, TEASING BABES, ANYWAY ou AGRESSOR, assurant également des premières parties internationales en ouvrant pour MAMA’S BOYS, GAMMA RAY ou MALMSTEEN.

1993 : Chris travaille avec son groupe à la réalisation d’un deuxième album qui ne verra hélas le jour que dix ans plus tard.

1994 : Séparation de JUMPER LACE

En 1996, Chris rejoint les yvelinois du groupe de Hard Rock ADELSCOTT avec qui il enregistre un premier album éponyme. Le line up se compose alors de Stéphane PHILIPPE (Basse), Tramb LAIGNEAU (Guitares), Nico LANZA (Guitares), Sylvain ROGGIA (Batterie) et Chris CHAMBERS (Chant).

1998 : ADELSCOTT se sépare. Chris fonde alors avec Tramb LAIGNEAU (Biz’Art TRAMB), ex guitariste du combo francilien, le groupe de Metal indus BEAT IN ZEN au sein duquel il assure non seulement le chant mais également des parties claviers et les programmations.

Très créatif, le duo réalise la même année une première démo « Kätakomba kombät »  et enchaîne dès 1999 avec un CD démo intitulé « Grito ».

2001 : Beat in ZEN produit un premier Album « Rëal Instinct Coïtus »

2003 : Peter DAUB, fan allemand de JUMPER LACE, crée spécialement son propre label « les fils du Metal records »  et sort un vinyl collector regroupant les démos de l’époque VIXEN, En découvrant l’album inédit de 1993 il décide également de le sortir sous le nom de « the last jump » en partenariat avec BRENNUS.

Cette même année, Chris poursuit son parcours musical avec BEAT IN ZEN avec la Sortie de l’album « Ocean captive ».

Artiste de live autant que de studio, Chris participe également en 2003 à des performances artistiques avec les groupes indus XYFOID-K et NEUROTOXIK.

2006 : L’album « Fifth victory » de BEAT IN ZEN s’ajoute à la discographie prolifique de Chris.

2008 : Séparation de BEAT IN ZEN

2009 : Le titre « God is God » de BEAT IN ZEN est inclus dans la compilation « STUMM + BONG : An Independent Tribute to Mute Records»

2012 : Chris et Vinny reforment JUMPER LACE

Le 5 avril 2013, le groupe Landais S.B.E. UNITED (Stop Bombing Earth United) reprend le titre de JUMPERLACE « Too Young » à l’occasion de la sortie de la compilation L.M.A. Replay (Landes Musiques Amplifiées). Lors d’un concert à Dax en décembre 2013 Chris rejoint le combo sur scène pour un jam sur « Too Young » et « Pere Noël an III AB »,

Le 15 Août 2013, le public découvre le MCD virtuel 5 titres « (Re)Implanted », revisitant d’anciens titres et permettant aux fans de patienter en attendant l’album inédit en préparation. Le line up est le suivant : Chris CHAMBERS, le membre fondateur, au Chant, Vinny DEL RIO, autre membre historique, aux guitares, Rodolf VANTHUYNE aux guitares, FLOW T CASH à la basse et Gaspard JR ADAMS à la batterie.

2014 : Une nouvelle séparation de JUMPER LACE est annoncée

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as-tu commencé à chanter ?

J’ai commencé à chanter en 1983 avec mon frère qui lui jouait de la guitare. Je n’ai pas choisi le chant cela a été une évidence pour moi, j’aimais écrire des textes et la voix m’a très vite permis de créer des mélodies et donc de composer.

Nous étions quelque peu en marge des autres jeunes de l’époque, dans une ville comme Mont de Marsan il y avait le sport bien sûr, mais cela ne nous procurait pas assez de sensations. Il y avait les fantômes du festival punk de 1977 et ça c’était sacrément excitant. Pas besoin de grandes écoles de conservatoire, pour s’éclater, juste une guitare, des potes et des textes enragés. D’ailleurs au début nous faisions plus du punk rock que du métal, on ne savait pas bien jouer.

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

Totalement seul à l’oreille. J’ai pris quelques séances avec un prof à Paris en 89 peu avant l’enregistrement de l’album mais c’était plus pour me rassurer que pour vraiment progresser. Je ne suis pas intéressé par l’académique, les théories savantes, je privilégie avant tout l’énergie,  la créativité, la sincérité  et l’interprétation.

Quel est le premier chanteur que tu as vu en live ?

Aie ! le premier c’est Michel FUGAIN, j’étais tout jeune. Mais mon oncle m’avait donné en 1975 des 45 Tours de T REX, de THEM,  d’HENDRIX. En 77, il me faisait écouter les SEX PISTOLS, DAMNED et CLASH en boucle, donc  j’ai vite été attiré par le rock.

Dès 1980, je me suis intéressé au Hard Rock avec AC/DC, DEF LEPPARD, VAN HALEN et KISS et finalement mon premier concert métal a donc été en 1984, ACCEPT et IRON MAIDEN lors du « World Slavery Tour ».

Quels chanteurs t’ont le plus impressionnés, quels sont tes principales influences ?

Rob HALFORD et Geoff TATE  me font frissonner, mais mes influences dans les années 80 étaient Kai HANSEN puis Michael KISKE, Eric ADAMS et Bruce DICKINSON pour le sens de la mélodie et ensuite plutôt des chanteurs comme Mike PATTON et Sébastian BACH dans les années 90,  depuis  les chanteurs à voix puissantes comme celle de Tom ARAYA, Rob FLYNN ou Phil ANSELMO, un vaste musée dans mon cœur…

Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travailles tu ? de quelle façon ?

Lorsque je composais, j’utilisais CUBASE et des instruments VST plus une banque de sons ORBIT et un sampler S2000. Cela suffisait à atteindre mes objectifs expérimentaux notamment avec BEAT IN ZEN. Sinon avec JUMPER LACE ou ADELSCOTT c’était un peu plus un travail d’équipe moi je me consacrais essentiellement aux  lignes de chant.

Lorsque tu écrits, quelles sont tes thèmes de prédilection ?

Je suis très inspiré par les grands mythes de l’humanité, toutes les formes de haines et de violences psychiques. Je les comprends bien car elles font parties de ma vie. Le sexe et l’humour noir sont eux un moyen de canaliser cette colère qui m’accompagne parfois.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon chanteur ?

La puissance et la juste intention. L’énergie doit refléter l’état d’esprit du personnage que j’interprète dans mes  chansons. Peu importe la technique, c’est le timbre, la tessiture de la voix que je travaille, avant c’était plus la mélodie qui m’importait, mais j’ai changé d’état d’esprit car l’art alternatif m’a beaucoup influencé, j’ai travaillé pendant 8 ans sur l’utilisation de la voix en tant qu’instrument en minimisant le texte, expérimenter pour redonner un relief aux sentiments.

Quel matériel utilises- tu en concert ? En studio ?

Je prends juste en concert ce qu’on me donne en général un SM58. Et chez moi, j’ai un pré amp de base avec un compresseur, enhancer, un processeur voix BOSS, un micro NT1 de studio, je ne cherche pas à développer le matos à l’extrême, je joue avec ma voix et mes doublages pour créer les ambiances nécessaires.

De quel texte ou ligne mélodique es-tu le plus fier ?

Dans le dernier mini LP, [re]implanted c’est « mental disorder » que je préfère à cause des diverses ambiances que j’ai posé, mais je n’ai pas de fierté particulière, je laisse ça aux autres je suis tourné vers le présent et imagine le futur.  Pour les textes, il y a quelques textes et même mélodies que j’ai adoré écrire, notamment dans l’ex-futur album de JUMPER LACE,  mais cela va rester dans les oubliettes.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?

Je n’ai pas de très bons souvenirs car cela a souvent été difficile à vivre pleinement pour diverses raisons, un chemin de croix parfois, mais la musique est comme l’oxygène et le besoin de vivre coûte que coûte ont été toujours plus forts et j’ai trouvé heureusement mon bonheur dans la rencontre avec le public, avec ceux qui sont restés des amis, c’est pour les fans qu’on avait souhaité revenir sous la bannière Jumper lace.

Rien n’était évident et rien ne l’est devenu depuis. Il n’y a pas de place au soleil quand tu es musicien, tu marches et quand tu es fatigué, tu crèves.

Le pire ?

Sans doute la dernière décision, celle de cesser à nouveau l’aventure de JUMPER LACE, mais c’est très récent donc pas encore digéré. J’avais donné beaucoup de temps et de sueur dans ce projet et la décision de stopper  prématurément me semble un gâchis immense, j’ai du mal à le comprendre. Mais je pense que j’ai la capacité à oublier le pire pour survivre, j’ai vécu pas mal de drames mais comme le dit si bien Nietzsche « ce qui ne tue pas te rend plus fort ».

Joues- tu d’autres instruments ?

Pas assez bien pour en parler, j’ai hérité des guitares de mon frère ancien membre de JUMPER LACE et j’ai donc possibilité de gratter un peu les accords principaux mais le chant reste mon mode d’expression favori.

De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?

,,,De la basse, c’est un instrument tellement efficace et essentiel pour un groupe. J’adore les sons graves, voir infra. Sinon du cristal baschet pour sa pureté hypnotique…

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Un proverbe gascon, « Ayma é esta pas aymat, i la bito d’un damnat. »
« Aimer et ne pas être aimé, c’est la vie d’un damné ».

DISCOGRAPHIE

1985 VIXEN – Démo K7 « Vixen »
1986 VIXEN – Démo K7 « French Warrior »
1987 VIXEN – Démo K7 « Strike Again »
1988 VIXEN PRIDE – Démo K7 « No selling »
1989 Compilation – CD « Just say no » Contient « Ass of lace »
par JUMPER LACE
1989 Compilation – CD
« Hard Rock Rendez Vous » Contient « After me the deluge »
par JUMPER LACE
1989 JUMPER LACE / NOMED – Split flexidisc contient le titre « Sacred Feeling » édité par les fanzines
L’âme de fond et Troubadour.
1991 WANASTOWI VJECY – LP Spécial Guest
sur le titre « St CHRISTOPHE »
1991 JUMPER LACE – CD « Beyond the romance »
1991 JUMPER LACE – EP p { margin-bottom: 0.21cm; }a:link { } « Guernica / The ass of Lace »
1996 ADELSCOTT – CD « Adelscott »
1998 BEAT IN ZEN – Démo « Kätakomba kombät »
1999 BEAT IN ZEN – CD Démo « Grito »
2001 BEAT IN ZEN – CD « Rëal Instinct Coïtus »
2003 BEAT IN ZEN – CD « Ocean captive »
2003 VIXEN – LP complilations des premières démos
2003 JUMPER LACE – CD « The last jump »
2006 BEAT IN ZEN – CD « Fifth victory »
2009 COMPIL – CD « God is God »
2013 JUMPER LACE – CD « (Re)implanted
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ADX

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Mars 1981, le batteur Didier BOUCHARD et le guitariste Hervé TASSON, deux jeunes hardos de l’Oise, décident de former un groupe de Metal, rapidement rejoints par Frédéric DEUCHILLY  (Basse) et Pascal (Guitares).

En 1982, le groupe étant au complet depuis l’arrivée de Philippe GRELAUD, trouve un nom en adéquation avec leurs aspirations musicale, jouer un Métal puissant et rapide faisant toutefois la part belle à la mélodie … l’abréviation de l’acier doux utilisée en métallurgie est donc adoptée, ADX est officiellement né.

Chaque musicien sera connu sous un pseudonyme susceptible de marquer le public, DOG pour Didier, MARQUIS pour Hervé, DEUCH pour Fredéric, BETOV pour Pascal et pour Philippe … PHIL (la simplicité est parfois ce qu’il y a de plus efficace).

Alors que le terme de Speed Metal est encore a ses balbutiements,  ADX va vite imposer son style incisif et musical sur scène affinant des compositions originales et efficaces. Le look cuir et clou est alors de rigueur et fait partie intégrante des prestations scéniques du combo.

En 1984, la première démo d’ADX, comprenant les 4 titres  « Déesse du crime », « L’étranger », « Le fléau de Dieu » et « Caligula » fait l’objet d’un accueil enthousiaste de la part de METAL ATTACK, magazine de référence avec ENFER MAGAZINE à l’époque.

Motivés par ce succès, le groupe décide de réenregistrer ces titres avec des moyens plus professionnel.

Le jeune label DEVIL’S RECORDS (fondé en 1983), qui avait déjà à son actif « Vautour », le premier album de DER KAISER, « le gang des saigneurs » d’ATTENTAT ROCK, « Métamorphose » de SORTILEGE et l’excellent premier album d’HIGH POWER, signe  ADX  pour son premier LP, « Exécution », sorti en avril 1985. Le public comme la presse spécialisé saluent cet excellent album.

Juillet 1985 : ADX participe au France Festival de Choisy le Roy, la guillotine, emblème du groupe orne la petite scène comme point central d’un show remarqué.

En 1986, « La terreur », deuxième opus d’ADX sort sous le label SYDNEY PRODUCTIONS. ADX a affiné son style qu’on assimilera plus tard comme précurseur du Speed Mélodique en France,  public et presse ne s’y trompe pas, ce nouvel LP allant jusqu’à obtenir la 5ème place sur le sondage annuel d’ENFER MAGAZINE, se plaçant même alors devant des groupes comme ANTHRAX, MEGADETH, SLAYER ou HELLOWEEN (dont la notoriété n’était évidemment pas la même qu’aujourd’hui mais dont la renommée était grandissante).

En Août 1987 sort l’album « Suprématie », très favorablement chroniqué dans divers magazines, aussi bien français qu’internationaux (METAL HAMMER, METAL FORCE, AARDSCHOK, BURRN). Les titres de ce troisième album sont enregistrés durant 6 semaines de l’été 1987 et forment le noyaux dur de l’album live « Exécution publique », sorti en 1988.

Le 27 décembre 1987, à la Mutualité de Paris, le groupe se produit sur scène en compagnie de TITAN. Ces deux sets feront l’objet de l’album « Popeye le road » de TITAN et du live « Exécution publique » d’ADX.

1988 : « Exécution publique » sort dans les bacs.

1989 : le festival HARD DE MAI est organisé le 1er mai au ZENITH de Paris, avec SQUEALER, SACRED REICH, CORONER, CRIMSON GLORY et, en tête d’affiche, MOTORHEAD. MOTORHEAD ayant dû annuler sa participation au festival, il est remplacé par ADX..

Après de nombreuses date dans les festivals internationaux, en compagnie de SACRED REICH, AGRESSOR, CORONER, SODOM, RISK ou encore RAGE, ADX se pose des questions : Que faire maintenant ? Sur quel label signer ? Le groupe doit il rester francophone ?

Ces interrogations aboutissent à une signature avec le label allemand NOISE RECORDS et débouchent sur la sortie en 1991 de l’album « Weird visions », produit et réalisé par Ralf KRAUSE (GAMMA RAY, HEAVEN GATE, RAGE …) entièrement chanté en Anglais.

Le passage à la langue de Shakespeare décoit les fans français, la distribution internationale n’est pas satisfaisante, « Weird visions » étant perdu dans un large catalogue de groupes anglais et américains sans soutien particulier du label. L’album ne rencontre pas le succès escompté. les trop faibles ventes font échouer le deal avec NOISE RECORDS.

Epuisé par 10 ans de perpétuelle tournée et de longs mois en studio et par la perte de son management et de sa maison de disque, ADX décide de splitter en 1992

Fin 1997, le label français XIII METAL (XIII bis RECORDS) réédite « Execution », le premier opus du groupe. ADX se reforme pour célébrer l’évènement et donne un concert unique à LA LOCOMOTIVE de Paris le 19 Novembre 1997 : Le concert est sold out et le public déchainé chante en choeurs des textes qu’il connait par coeur. Ce succès incite les membres du groupe a continuer sur cette lancée et réenregistrer un nouvel album.

BETOV ne souhaite cependant pas continuer au delà de ce qui devait être un événement unique . Il est alors remplacé par Yves MALEZIEUX (Ex ANGEL KILLER et Ex SCHERZO), jouant avec ADX en tant que « LOUIS XV ».

Un nouvel album est alors enregistré, « Resurrection », marquant un retour à des textes francophones avec DOG, PHIL, DEUCH, MARQUIS et LOUIS XV.

En 1998, XII bis RECORDS sors une compilation regroupant les titres phares du groupe intitulée « In Memorium ».

30 Octobre 1999 : ADX joue au SUMMUM de Grenoble, le concert fait l’objet d’un enregistrement.

La sortie de « Résurrection » n’ayant débouchée sur rien de concret, ADX cesse son activité.

En 2001, le label AXE KILLER sort l’album Live « VIII Sentence », constitué de l’enregistrement fait lors du concert de Grenoble du 30 octobre 1999. Cette même année, ADX participe le temps d’un titre (« Les templiers ») à la compilation « Tribute to TRUST ».

En 2003, Merlin, fan suisse webmestre et administrateur du site le plus complet consacré à ADX alors en ligne (créé en 1999), lance un forum en 2003 pour réclamer le retour d’ADX. BETOV sera le premier membre originel à s’exprimer sur ce forum. Une reformation aurait pu se produire à ce moment là mais MARQUIS, n’y croyant pas, rien ne se produit.

La demande des fans se fait plus pressante, année après année. Le site et le forum de Merlin recoivent de plus en plus de témoignages demandant le retour d’ADX.
En Février 2006, cette demande est enfin exhaussée, ADX est officiellement de retour, avec BETOV, DOG et PHIL.

DEUCH et MARQUIS n’ayant pas souhaité participer à cette reformation, ADX accueille 2 nouveaux membres : Claude THILL dit KLOD (DER KAIZER, TAIPHONG, ex SHANNON …) à la basse et Bernard Yves QUERUEL (Ex SMF, Ex WITCHES, Ex AGRESSOR) à la guitare. Il est à noter que KLOD n’est pas à proprement parler un nouveau venu dans ADX puisqu’il avait déjà enregistré « la terreur » avec le combo isarien en qualité que Clavier et Choriste.

Le combo reformé se met alors en quête de scènes. Un premier concert à lieu salle RUSTIC à Montereau Fault Yonne le 14 Octobre 2006 aux cotés de WARD LEONARD, STEREOXYDE, DARKNATION et KOB dans le cadre du festival SCREAM FOR ME III.

Set List du concert de reformation :
Intro / Les Enfants De L’ombre
Notre Dame De Paris / Le Jugement De Salem
Résistance / L’étranger
Marquis Du Mal / Résurrection
L’ordre Sacré / De L’autre Côte
Déesse Du Crime /

Rappel :
Intro (Nostromo)
Suprématie
Brocéliande
Caligula

Le 7 janvier 2007, Phil’em all, nouveau manager d’ADX, organise à la Locomotive de Paris un festival destiné à marquer les 25 ans du groupe. ADX fait à cette occasion son grand retour parisien auprès de  MISANTHROPE, FALKIRK, CARNIVAL IN COAL, HORRESCO REFERENS, THE OUTBURST et MALADAPTIVE.

Une tournée à travers toute la France suit cet événement. Parmi les dates effectuée cette année, on notera :

– une participation au METAL WEEK END WARRIOR marquant la 10ème convention Rock N’ Metal de Fismes (51), le 3 Mars 2007.

– Le KILLERFEST de Chaulnes (80)  le Samedi 7 AVRIL 2007 avec OVERLOAD, DECLINE OF HUMANITY, KAIZEN, BLOCKHEADS, DAGOBA et OBITUARY.

– La première édition du LONG LIVE METAL de Wattrelos (59), le 12 mai 2007, aux cotés de AYWARN, NIRNAETH,  RISING DUST, DEMON EYES, LORD et des italiens de NECRODEATH

– Le festival de Vouziers le SAMEDI 26 MAI 2007

– Le 02/06/2007, ADX se produit au GRILLEN de Colmar avec KRAGENS, SOULMAKER et HEAVYNESSIAH.

– Le 1er septembre, au TRIBAL FEST de Peymeinade (06) avec TOXXIC TOYZ, MR JACK, ADDICTED et INMOST.

Le 13 janvier 2008, devant le succès du concert anniversaire de l’année précédente, Phil’em all décide de pérenniser l’évènement, qui prend le nom de Paris Metal France Festival, et organise le PMFF II avec ADX et nombre de groupes des années 80. On retrouve donc SQUARE (rebaptisé Still SQUARE), BLASPHEME, KILLERS, NO RETURN, WITCHES, DEMON EYES et ROYAL BUBBLE ORCHESTRA (RBO).

Cette tournée des festivals motive le groupe à mettre en place de nouvelles compositions qui permettent la sortie, le 15 mai 2008 chez BERNETT RECORDS (ressuscité pour l’occasion), de l’album « Division blindée », enregistré au studio WALNUT GROOVE … Ce nouvel opus marque un retour aux sources de ce qui faisait l’originalité d’ADX à l’époque d’ « Exécution » ou de « la terreur » additionné d’une maturité musicale faisant de cet album un événement marquant de la carrière du groupe.

Le premier pressage, conditionné sous forme de digipack, est vendu en quelques semaines. l’évènement organisé chez JOSEPH GIBERT pour l’occasion est un succès. Un deuxième pressage, en boitiers cristal cette fois, est rapidement mis en route.

Août 2008 : « Division blindée » est édité par EMASNES METAL en version vinyl collector, limitée à 500 exemplaires numérotés, avec une pochette légèrement différente et de couleur bleue.

2009 :  ADX commence bien l’année avec une prestation remarquée le 3 janvier 2009 au Paris Metal France Festival III, qui se déroule cette année là sur deux jours, les 3 et 4 Janvier, toujours à LA LOCOMOTIVE de Paris. Contrairement aux éditions précédentes, ADX n’est pas en tête d’affiche, le groupe ne souhaitant pas que ce festival devienne un « ADX Fest ».

Le dimanche 21 Juin 2009, ADX joue sur le Mainstage 02 du HELLFEST. Le 13 septembre 2009, c’est au tour du RAISMES FEST de connaître l’assaut de la division blindée. De nombreux autres concerts auront lieu, notamment à Herblay et à Compiègne.

le 24 Avril 2010, le KEEP IT TRUE XIII accueille ADX .

14 Juin 2010 : « Terreurs », le nouvel opus du groupe arrive dans les bacs, toujours sous le label BERNETT. Les titres  du LP de 1986 « La terreur » sont pour l’occasion réenregistrés et travaillés avec un son plus actuel. Sont ajoutés quelques inédits et versions démo. « Terreurs » est dans un premier temps commercialisé dans un boitier métal en serie limité, puis en boitier cristal classique..

Le 02 Octobre 2010, ADX se produit au TRABENDO de Paris. Le 20 Novembre, il est à l’affiche du CLANDESTINE FESTIVAL de Saint Just en Chaussée, le 27 Novembre au Festival de Vouziers.

Après une accalmie relative de l’activité scénique du groupe, consacré à la mise en place de nouvelles compositions, ADX dévoile le 17 Octobre 2011 son nouvel album, « Immortel ». L’album, contenant 14 titres originaux paraît sur le label XIIIbis RECORDS, il comprend en bonus un DVD live issu du show du Raismesfest  2009.

A l’occasion de la sortie de cet album, la revue française Rock Hard N°114 du 6 octobre 2011, inclus le titre « Pachydermus » dans son CD sampler.

Une tournée de plusieurs dates à travers la France est alors prévue, incluant la 4ième édition du Paris Metal France Festival, hébergée au DIVAN DU MONDE de Paris, LA LOCOMOTIVE ayant disparue,  08 Janvier 2012. DOG est hélas contraint de subir une hospitalisation l’empéchant de participer au concert. C’est alors Laurent BENDAHAN, batteur de SCHERZO et de KARELIA qui tient exceptionnellement les fûts pour ADX.

Le samedi 12 Mai 2012, ADX participe au second FISMES FRANCE HARD ROCK RENDEZ  VOUS organisé par l’association UNDERGROUND INVESTIGATION à la M.J.C. de FISMES. Il partage l’affiche avec ROZZ, THORGEN, SPIRIT et GANG.

On retrouve ADX le dimanche 13 Janvier 2013 pour clore l’ultime édition du Paris Metal France Festival. Le 20 janvier 2013, le groupe annonce officiellement le départ de Claude THILL et se met en quête d’un nouveau bassiste. Julien ROUSSEAU (Ex FALLEN JOY) est recruté dès le mois de février et assure son premier concert avec le groupe le samedi 20 avril sur la scène du C.C.J. LENNON de Limoges aux cotés d’INSOMNIUM en première partie de MOONSPELL.

Octobre 2013, ADX débute l’enregistrement d’un nouvel album au M2 RECORDING STUDIO sous la direction de Didier CHESNEAU. Nommé « Ultimatum », ce nouvel opus, bien accueilli par la presse spécialisée, sort le 24 février 2014. ADX organise alors l »Ultimatum Tour » en France, en compagnie de THRASHBACK, ainsi qu’en Allemagne, en Belgique et au Canada.

En avril 2015, Bernard-Yves QUERUEL quitte ADX. Nicolas « Nicklaus » MINIER (Ex ALTERED BEAST, CARNIVAL IN COAL, YYRKOON, MALADAPTIVE, DECLINE OF HUMANITY) lui succède. La tournée « 30 ans d’Exécution » qui fête sur scène l’anniversaire du premier album d’ADX est lancée à Toulouse, en compagnie de MANIGANCE, le 29 mai 2015.

Septembre 2015 : Les ré-éditions des albums « La terreur » (1986) et « Suprématie » (1987) sortent sous le label grec NO REMORSE.

Suite aux attentats de Paris du 13 novembre 2015, la deuxième édition de l’ULTIM FEST qui devait avoir lieu le lendemain avec ADX, CARNIVAL IN COAL, TEMPLE OF SILENCE et FURIES est annulée. L’évènement ne pourra finalement avoir lieu que le 28 mai 2016 au GLAZART de Paris avec ADX, MALEMORT, WITCHES et FURIES. 2 titres inédits y sont joués, préfigurant l’album à venir.

Juin 2016, ADX crée sa propre structure : ULTIM’ RECORDS, pour la sortie de « Non Serviam », son 10e album studio. L’album est notamment distribué par SEASON OF MIST en France et SOULFOOD en Allemagne. La sortie internationale de « Non Serviam » donne lieu à une release partie le 9 juin 2016 chez GIBERT JOSEPH à Paris, puis au Dr FEELGOOD les Halles. L’album est édité en version Digipack (avec 2 bonus live), en version boitier Cristal, et en version vinyle de 4 couleurs différentes.

A l’occasion du PMFF VI, organisé les 6, 7 et 8 Janvier 2017 au PLAN de Ris Orangis, ADX joue les 3 soirs de suite, 3 set différents devant servir de support à un nouvel opus live. Lors de ce festival hors du commun, 41 groupes se succèdent sur scène, regroupant pas moins de 4 générations de combos Hard & Metal, dont OCEAN, MANIGANCE, MISANTHROPE, SHOEILAGER, GANG, LONEWOLF, CONSCIENCE, HURLEMENT, FURIES, THRASHBACK, DESILLUSION, FACTOR HATE, MYSTERY BLUE …

Le 23 janvier 2023, À partir de l’été 2022, Frédérick ALLANIC succède officiellement à Nicolas « Nicklaus » Minier.

Didier « DOG » BOUCHARD

BIOGRAPHIE

C’est à l’age de quinze ans que Didier commence l’apprentissage de la batterie.en autodidacte, reprenant tout d’abord les rythmes de ses groupes fétiches.

  En Mars 1981, il décide avec Hervé TASSON (MARQUIS), un pote guitariste, de former un groupe de Metal. Ils sont rapidement rejoints par Frédéric DEUCHILLY  (Basse) et Pascal (Guitares).

En 1982, le groupe étant au complet depuis l’arrivée de Philippe GRELAUD, trouve un nom en adéquation avec leurs aspirations musicale, jouer un Métal puissant et rapide faisant toutefois la part belle à la mélodie … l’abréviation de l’acier doux utilisée en métallurgie est donc adoptée, ADX est officiellement né. Au sein d’ADX, Didier sera connu sous le pseudonyme de « DOG »
.
En 1984, DOG enregistre avec ADX une première démo d’ADX, comprenant les 4 titres  « Déesse du crime », « L’étranger », « Le fléau de Dieu » et « Caligula » fait l’objet d’un accueil enthousiaste de la part de METAL ATTACK, magazine spécialisé de référence avec ENFER MAGAZINE à l’époque.
 
Le jeune label DEVIL’S RECORDS (fondé en 1983), signe  ADX  pour son premier LP, « Exécution », qui sort en avril 1985. Le public comme la presse spécialisé saluent cet excellent album.

Juillet 1985 : Didier participe avec ADX au France Festival de Choisy le Roy, la guillotine, emblème du groupe orne la petite scène comme point central d’un show remarqué.
 
En 1986, « La terreur », deuxième opus d’ADX sort sous le label SYDNEY PRODUCTIONS.

Durant l’été 1987, DOG entre avec ADX en studio pour enregistrer l’album « Suprématie ».  à l’album live « Exécution publique », sorti en 1988.

, le groupe se produit sur scène en compagnie de
TITAN. Ces deux sets feront l’objet de l’album « Popeye le road » de TITAN et du live « Exécution publique » d’ADX.

1988 : « Exécution publique », live enregistré le 27 décembre 1987 à la Mutualité de Paris sort dans les bacs.

De 1988 à 1991, DOG enchaine les concerts avec ADX, incluant de nombreuses dates dans les festivals internationaux, en compagnie de SACRED REICH, AGRESSOR, CORONER, SODOM, RISK ou encore RAGE. En 1989 il joue au ZENITH de PARIS avec ADX, en remplacement de MOTORHEAD.
 
En 1991 il enregistre l’album « Weird visions » distribué par le label allemand NOISE RECORDS.

Epuisé par de perpétuelles tournées et de longs mois en studio et par la perte de son management et de sa maison de disque, ADX se sépare en 1993.


Fin 1997, le label français XIII METAL (XIII bis RECORDS) réédite « Execution », le premier opus du groupe. ADX se reforme pour célébrer l’évènement et donne un concert unique à LA LOCOMOTIVE de Paris le 19 Novembre 1997 : Le concert est sold out et le public déchainé chante en choeurs des textes qu’il connait par coeur. Ce succès incite les membres du groupe a continuer sur cette lancée et réenregistrer un nouvel album.

BETOV ne souhaite cependant pas continuer au delà de ce qui devait être un événement unique . Il est alors remplacé par Yves MALEZIEUX (Ex ANGEL KILLER et Ex SCHERZO), jouant avec ADX en tant que « LOUIS XV ».

Un nouvel album est alors enregistré, « Resurrection », marquant un retour à des textes francophones avec DOG, PHIL, DEUCH, MARQUIS et LOUIS XV.

30 Octobre 1999 : ADX joue au SUMMUM de Grenoble, le concert fait l’objet d’un enregistrement qui donnera naissance en 2001 à la parution de l’album live « VIII Sentence » par le label AXE KILLER.

La sortie de « Résurrection » n’ayant débouchée sur rien de concret, ADX cesse son activité fin 1999.
 
En 2001, Didier reprend la route des studios pour enregistrer le titre « Les templiers » sur la compilation « Tribute to TRUST ».

En Février 2006,  ADX est officiellement de retour, avec BETOV, DOG et PHIL.
DEUCH et MARQUIS n’ayant pas souhaité participer à cette reformation, ADX accueille 2 nouveaux membres : Claude THILL dit KLOD (DER KAIZER, TAIPHONG, ex SHANNON …) à la basse et Bernard Yves QUERUEL (Ex SMF, Ex WITCHES, Ex AGRESSOR) à la guitare. Il est à noter que KLOD n’est pas à proprement parler un nouveau venu dans ADX puisqu’il avait déjà enregistré « la terreur » avec le combo isarien en qualité que Clavier et Choriste.

Le combo reformé se met alors en quête de scènes, lesquelles ne manqueront pas ces dernières années . Un premier concert à lieu salle RUSTIC à Montereau Fault Yonne le 14 Octobre 2006 aux cotés de WARD LEONARD, STEREOXYDE, DARKNATION et KOB dans le cadre du festival SCREAM FOR ME III.

Le 7 janvier 2007, Phil’em all, nouvellement manager d’ADX, organise à la Locomotive de Paris un festival destiné à marquer les 25 ans du groupe. ADX fait à cette occasion son grand retour parisien auprès de  MISANTHROPE, FALKIRK, CARNIVAL IN COAL, HORRESCO REFERENS, THE OUTBURST et MALADAPTIVE.

Une tournée à travers toute la France suit cet événement. Parmi les dates effectuée cette année, on notera : –  une participation au METAL WEEK END WARRIOR marquant la 10ème convention Rock N’ Metal de Fismes (51), le 3 Mars 2007, Le KILLERFEST de Chaulnes (80)  le Samedi 7 Avril 2007, La première édition du LONG LIVE METAL de Wattrelos (59) le 12 Mai 2007, le festival de Vouziers le Samedi 26 Mai 2007 …

Le 13 janvier 2008, devant le succès du concert anniversaire de l’année précédente, l’évènement est reconduit et qui prend le nom de Paris Metal France Festival. ADX y occupe la tête d’affiche auprès de nombre de groupes des années 80.

Didier et ses acolytes reprennent la création de compositions originales et sortent , le 15 mai 2008 chez BERNETT RECORDS (ressuscité pour l’occasion), l’album « Division blindée », enregistré au studio WALNUT GROOVE … Ce nouvel opus marque un retour aux sources de ce qui faisait l’originalité d’ADX à l’époque d’ « Exécution » ou de « la terreur » additionné d’une maturité musicale faisant de cet album un événement marquant de la carrière du groupe.


Depuis la reformation, DOG enchaine les concerts avec ADX participant notamment à certains festivals prestigieux tels que le HELLFEST, le RAIMESFEST, LE KEEP IT TRUE …

En juillet 2010 est publié, toujours chez Bernett, un nouveau CD, « Terreurs » comprenant notamment d’anciens morceaux réenregistrés, tirés de l’album de 1986 « La Terreur »

Octobre 2011, « Immortel », nouvel album d’ADX, paraît sur le label 13bis records.

Début 2012, certains problèmes de santé oblige DOG a s’éloigner un court moment de la scène. Il reprend fort heureusement rapidement les fûts d’ADX avec qui il participera le 13 Janvier 2013 à l’ultime édition du PMFF.
 

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé a jouer de la batterie ?

   J’ai commencé à jouer de la batterie à l’âge de quinze ans, je voulais apprendre un instrument ou tout le physique fonctionnait complètement, il fallait que je me défoule.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

   J’ai appris seul dans mon coin au début en martirisant et exécutant quelques bariles de lessive et quelques boites à chaussure avant d’avoir ma première batterie en 1977.


Quels batteurs t’ont le plus impressionnés ?

   Ian PAICE a été une révélation, puissant teinté de finesse, Clive BURR pour l’apport à la musique de MAIDEN, Greg BISSONNETTE pour le groove, Dave LOMBARDO pour sa rapidité, Mike PORTNOY pour sa technique et sa différence de jeux dans le métal et Dave MAC CLAIN pour ce côté bourrin mais calculé, il y en a d’autres mais la liste est très longue.

Quel est le premier batteur que tu ai vu en live ?

   Farid MEDJANE avec le groupe TNT sur sa Capelle Turbo, un bon souvenir.

Lorsque tu compose, sur quel instrument travaille tu ? de quelle façon ?

   Je travaille essentiellement à la voix, quand un riff ou un plan me vient en tête je l’enregistre sur mon dictaphone qui est greffé littéralement sur ma poitrine, la suite de l’aventure est cet apport pour la décomposition de ces hurlements avec les guitaristes.


Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon batteur ?

   La qualité essentielle est la justesse et la stabilité, la puissance peut venir après, l’ossature du groupe repose sur une rythmique bêton, l’autoroute, de bons appuis et un sentiment d’enmener la machine.

Quel matériel utilise tu en concert ? en studio ?

   Pour le studio et les concerts, j’utilise mon kit Pearl Master Custom et Cymbales Sabian.

Quelle config de batterie utilise tu ? quelle est ta favorite ?

   Ma config est la suivante, Tom, 10,12,13,16,18, 2 grosses caisses de 22 plus une forêt de huit cymbales.
   DW est également une très bonne marque mais le son et la solidité de Pearl me convient parfaitement.

 Comment imagine tu la batterie idéale ?

   Pour moi la batterie ideale serait avec des fûts très longs, toujours accordée, en fonte, avec des couleurs qui changent à chaque frappe, c’est un délire mais pourquoi pas…

De quel plan est tu le plus fier ?

   J’aime les plans rapides à la double, sur le morceadivision blindée, il y a également un passage très bref sur un break avec un rythme un peu jazz rock qui me plait bien.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? le pire ?

   J’ai plusieurs souvenirs mémorables, la rencontre avec Rob HALFORD, le concert du ZENITH de Paris, le HELLFEST et bien d’autres.
   Le côté obscur comme un concert à Alès ou rien n’a fonctionné, la première séparation du groupe en 1993 et la rencontre avec LOUIS XV.

Joues tu d’autres instruments ? de quels autres aimerais tu savoir jouer ?

   Tout ce qui se rapporte aux percussions, très peu de guitare et j’aurai aimé jouer du piano.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

   Faire ce que j’ai envie, défendre ce que je suis…
 

DISCOGRAPHIE

François DOMERGUE

BIOGRAPHIE

   Guitariste du groupe de Heavy Mélodique SCHERZO de 1987 à 1989, puis de G.E.F. (Gilles, Eric, François) en 1991 et 1992. Il rejoint SCHERZO pour la reformation du groupe en 2010.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as-tu commencé à jouer de la guitare ?

À 15 ans, je suis tombé en admiration devant Ritchie Blackmore qui était capable d’improviser pendant des heures. Je n’avais qu’une envie, faire pareil. J’ai donc commencé à jouer des mélodies avant même de savoir plaquer un accord. J’ai d’abord eu une guitare classique, puis j’ai travaillé pendant l’été pour avoir de quoi m’acheter ma première guitare électrique, une Yamaha, mais pas suffisamment pour un ampli. J’ai donc soudé une prise jack et une prise DIM pour me brancher à un ampli bricolé avec une vieille chaîne Hifi et un grand Haut-parleur. Le son était vraiment Vintage, surtout avec la Little Big Muff qui m’avait été offerte avec la guitare !

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

Tout seul, avec un bon bouquin expliquant tout de A à Z et de bons yeux pour observer les autres guitaristes.

Quels musiciens guitaristes t’ont le plus impressionné ?

En plus de Ritchie, il y a eu Uli Jon Roth et Brian May. Très loin derrière, il y a aussi Yngwie, impressionnant mais aussi assez vite soporifique contrairement aux trois autres dont je ne me lasse jamais.

Quel est le premier guitariste que tu ais vu en live ?

Brian May en 1978, mon premier concert, tous genres confondus.

Lorsque tu composes, sur quel instrument travailles-tu ?

Ma guitare.

De quelle façon ?

J’improvise le plus souvent et certains thèmes finissent par surgir. Une chose que je ne fais jamais c’est de composer « dans le style de » ou plagier un de mes morceaux favoris. Où est la création ?

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

Le feeling avant tout. La technique est un plus, même si j’avoue que la virtuosité m’impressionne. Assister à un concert de Blackmore’s Night avec Ritchie improvisant sur une guitare sèche est inoubliable.

Quel matériel utilises-tu en concert ?

Ma fidèle ESP Mirage avec le multi-effets POD HD500.

En studio ?

Le même matériel

Combien de guitares possèdes-tu ?

Dans l’ordre d’acquisition : une guitare classique ARIA, une Yamaha SC-800, Une Gibson E2 Explorer, 1982, VG+, Cherry Sunburst rachetée à Stéphane Dumont (Sortilège), une ESP Mirage custom, un Charango, une Squier Precision bass, une Ovation Celebrity 12 cordes.

Quelle est ta favorite ?

L’ESP Mirage avec un double bobinage pour le metal et deux simples bobinages pour jouer en son clair, un manche fin et son vibrato qui tient l’accord.

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

L’ESP s’en rapproche, il ne lui manque que le double humbucking grave de la Gibson Explorer.

De quel solo ou riff / plan musical es-tu le plus fier ?

Mélodiquement parlant, j’ai une préférence pour « Cauchemar » qui termine nos concerts en apothéose pour moi. Question riffs, « Dans les yeux de l’enfance » est un régal.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?

La première répète après notre reformation était magique : se retrouver 20 ans après et rejouer nos morceaux comme si nous nous étions vus la semaine précédente, c’était magique !

Le pire ?

Aucun, la musique c’est que du bonheur.

Joues-tu d’autres instruments ?

Un peu de basse, en fait tout ce qui a des cordes ! La meuleuse et la tondeuse, je maîtrise aussi !

De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?

Des claviers, j’aurais adoré en jouer mais je suis vraiment nul, et c’est trop tard pour m’y mettre !

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais-tu mettre ?

Le malheur s’écrit, le bonheur se vit.

Francis MARTINEZ

BIOGRAPHIE

   Né le 3 mars 1950 à Sartene (Corse du Sud), Francis MARTINEZ fonde son premier groupe, MIKE WILL’S, lors de l’hiver 1968 avec le batteur Michel SORIANO, cousin de Gérard CHATELAIN alors connu en tant que chanteur du groupe LES DAUPHINS (Rock / Twist).

   Le groupe commence par animer les bals des petits villages du sud de la France. Leurs reprises s’orientent de plus en plus vers les tubes anglo-saxons de l’époque tels que « The letter » des BOX TOPS, tous les tubes des ROLLING STONES, des BEATLES, du SPENCER DAVIS GROUP, SAM & DAVE, Otis REDDING etc … Une époque passionnante et enrichissante qui connaît l’enchaînement du rock « 50’s » avec le début du Hard Rock, l’avènement du Rythm n’ Blues, de la Pop, de la Soul et même de la bonne variété (il y en a) avec des chanteurs tels que Nino FERRER et de Michel POLNAREFF.

   Après avoir sillonné tout le sud de la France sous la tutelle de René COLL, Francis rencontre 2 autres musiciens sur une plage du sud. Les répétitions commencent … un nouveau groupe est né.

   De Juillet 1971 à fin Août , le jeune combo, définitivement nommé GLADY a ses quartiers à Béziers et  joue tous les soir à l’ASTANBE de Saint Cyprien plage (Pyrénées Orientales). Il se compose alors de Francis MARTINEZ (Chant), Michel DJOUBER (Guitare), Daniel LAFFONT (Basse) et Fred GUIRAUD (Batterie).  

   Le 6 Septembre 1971, GLADY quitte le Sud pour s’installer dans un pavillon à Coeuilly (un hameau dépendant de Champigny dans le 94). Fred ayant choisi de ne pas les suivre, Joël YAN (futur « Dynamite » dans BIJOU ») les rejoint derrière les futs accompagné de Claude RINGUEDE en tant que deuxième guitariste. Le groupe, devenu quintette, vit alors en communauté dans le pavillon de Coeuilly.

   Francis continue ses études d’Anglais à LA SORBONNE NOUVELLE (Paris 3). Dans la journée, les musiciens assurent les finances du groupe grâce à des petits boulots et répètent le reste du temps.

   En Décembre 1971, GLADY remporte le tremplin du GOLF DROUOT, ce qui leur offre l’opportunité d’enregistrer leur premier vinyle « Reflet ».

   Victor « VIKO » REBIBO (futur STRATAGEME et LITTLE BOB STORY ) remplace ensuite Joël YAN, parti créer avec Vincent PALMER, Philippe DAUGA et Terry SCOTT le groupe PURA VIDA (qui sera aux origines de BIJOU).

   Comme tous les groupes sérieux des 70’s, GLADY est constamment sur la route. De Berck plage à  Nice en passant par le Massif Central, tous les contrats sont honorés.

   C’est en répétant dans un petit local du 15ème arrondissement que Francis rencontre le bassiste Jean Daniel COUTURIER, surnommé BALOO. Une grande amitié se forge entre eux.

   Début 1974, lorsque Daniel LAFFONT quitte GLADY pour rejoindre LES FRANCAIS, BALOO le remplace naturellement haut la main et GLADY continue de tourner et jouera notamment au GIBUS et SALLE WAGRAM (Paris). Cette même année BALOO et Francis invitent Georges BODOSSIAN (OCEAN) à jouer avec GLADY, momentanément privé de guitariste. Une année d’expériences très intéressantes.

   1975 : BALOO rejoint FRENCHIES, Daniel LAFFONT reprenant son poste de bassiste au sein de GLADY. Le line up est alors composé de Francis MARTINEZ (Chant), Claude RINGUEDE (Guitares), VIKO (Batterie) et Daniel LAFFONT (Basse) et, pour la première fois, un clavier, Jean Pierre « MEMENCH » MENNECHET (EX LIBERTYS).

   1976 : Suite à la dissolution de GLADY, Francis connaît une courte traversée du désert durant laquelle il sera pressenti, ainsi que Jo LEB (LES VARIATIONS) et Philippe VILLIERS (AU BONHEUR DES DAMES) comme nouveau chanteur de BIJOU (la direction artistique de BIJOU optera finalement pour une formule trio, n’intégrant pas de nouveaux membres). Francis habite alors un petit chalet en bois au bord de la Seine dans l’Île de la Jatte.

   C’est à cet endroit que Francis et BALOO, alors bassiste de ALPES, décident de créer un groupe de Hard Rock. Après un grand défilé de batteurs et de guitaristes arrive enfin Yannick MERCIER qui correspond exactement à l’objet rare recherché pour tenir les guitares du groupe. Les compositions affluent, nous sommes en 1977, HAUTE TENSION est né.

   Devant partir en tournée avec ALPES et Catherine RIBEIRO, BALOO ne peut rester avec HAUTE TENSION, c’est donc Daniel LAFFONT qui reprend du service à la basse. Jean Luc PIROLO rejoint le combo à la batterie.

   Cette formation tourne en première partie de groupes de stature internationale tels que BLUE OYSTER CULT, CHEAP TRICK, BO DIDDLEY, KINKS … pendant deux ans et, fort de cette expérience, enregistre son premier LP en Janvier 1979 sous le label JAM. Jacqueline AMELINE, une productrice de Tours (Vouvray) fait sa première expérience de production d’un album Rock avec HAUTE TENSION. L’album éponyme fait donc son apparition dans les bacs en 1979 avec, au milieu de 10 compositions Hard de bonne facture, une reprise inattendu de « La poupée » de Michel POLNAREFF.

   1980 : Après un an de tournée, le line up de HAUTE TENSION change, après une courte période pendant laquelle BALOO et Claude « COCO » MEYER (Batterie) aident le groupe en assurant l’intérim de la section rythmique, Francis et Yannick prennent un bassiste, Patrick CARSOLI, un violoniste Patrick « PADDY » LEMERCIER (MALICORNE) et un batteur, Maurice MATHIAS (EMMANUEL BOOZ, Coluche …).

   1981 :  Le 45 tours « « Rats des trottoirs / au pays des zombies » sort, le groupe tourne en Belgique et en France.

   1982 : HAUTE TENSION assure la première partie de Rory GALLAGHER à Arras. 

   Un album est enregistré à Londres en Décembre 1982 au STUDIO SCORPIO, avec Dennis WEINREICH (production de TRUST, SPEED QUEEN, Jeff BECK, SUPERTRAMP …) à la console. Cet album ne sera hélas jamais distribué.

   De 1983 à 1984, Francis et HAUTE TENSION jouent avec le ROCKY HORROR SHOW avec, entre autres, la comédienne Zabou BREITMANN.

   1986 : un 45 tours (« Dans les rues du désir ») sort sous le nom de HAUTE TENSION que Francis, seul membre originel encore présent, essaie de faire renaître avec l’équipe du groupe LIEVAUX TRANSFO. Cette reformation n’aura pas de suite.

   Francis forme alors un duo avec la chanteuse américaine Sharon EVANS puis avec Patrick CONSOLI.

   En 1987 il fonde 44°5 avec le guitariste Pascal GUEGAN avec qui il enchainera les tournées en Bretagne jusqu’en 1991.

   En 1992, Pascal GUEGAN est remplacé au sein de 44°5 par Benjamin THUIZIR (Ex BASHUNG, J.M CARADEC …).

   En 1995, Francis, Yannick, BALOO et COCO décident à l’occasion d’un bœuf de « remettre le couvert » et de reprendre les répétitions entre potes. De nouvelles compositions voient le jour, chaque membre mettant au service du groupe l’expérience acquise en 25 ans de projets musicaux divers. En 2007, ils décident de concrétiser ensemble ces retrouvailles musicales en enregistrant « Traverse ma route » un album de pur Hard Rock N’ Roll qui voit le jour en octobre 2010. 

   La gestation de cet album aura nécessité quelques années car si les chemins professionnels se sont écartés rendant parfois difficile les plannings de travail, il aura fallu également composer avec celui du TRIANON HALL, studios dont les murs résonnent alors encore des voix des nombreuses personnalités y ayant préparé disques et tournées (SCORPIONS, Charles AZNAVOUR, Francis CABREL, LES FORBANS, THE PRETENDERS, Stevie WONDER, Michel FUGAIN, Jean Jacques GOLDMAN, INDOCHINE, ZAZIE … ).

   Le 18 octobre 2011, le décès soudain de Jean-Daniel prive le groupe d’un des moteurs de sa réunion. Un unique concert a été donné depuis au TRIANON HALL le vendredi 21 janvier 2011 aux cotés entre autre de SUPERFIZ, BIG BEN, ADDICTION …

 DISCOGRAPHIE

 1971 GLADY « Reflet »
 1979 HAUTE TENSION LP – « Haute tension » 
  1981  HAUTE TENSION 45 tr – « Rats des trottoirs / au pays des zombies »
 1986 HAUTE TENSION 45 tr – « Dans les rues du désir / J’ai la flemme »
HAUTE TENSION 2010 HAUTE TENSION – CD « Traverse ma route » 



FMW alain clouet

Alain CLOUET

FMW alain clouet

BIOGRAPHIE

Alain CLOUET commence la batterie début 1983 avec Khalid KARBICHI, futur 1er guitariste et co-fondateur de DYGITALS, dans un petit groupe qui s’appelait STIR.
Au bout de 6 mois, chacun part de son côté pour continuer sa route musicale dans plusieurs groupes à l’existence éphémère.

   Septembre 1983, Alain, avec seulement 6 mois d’expérience de la batterie, auditionne pour DEMON EYES qui connaissait (et connaitra toujours) des difficultés pour stabiliser son line up, le poste est finalement confié à Marc PRUDHOMME. Alain de son coté intègre HALFTRACK.

   En Mars 1984, il quitte HALFTRACK suite à des divergences avec le guitariste, c’est alors que Khalid vient lui proposer de le rejoindre dans le tout nouveau DYGITALS. Dès la première répétition, il intègre définitivement le groupe. C’est alors que son aventure musicale commence sérieusement.

  Cette même année, il commence à jouer de la guitare, de la basse, du clavier, à chanter et à écrire des textes pour composer chez lui à l’intention de DYGITALS et dans un cadre de titres solo. Dans ce dernier cas, n’ayant pas une voix faite pour le hard, il écrit principalement des instrumentaux, les morceaux chanté étant plus dans l’esprit Pop Rock.

   En Octobre 1984, fort d’une formation enfin stable, DYGITALS donne son premier concert à Tremblay-les-Gonesses, en première partie de DEMON EYES, où il s’impose d’emblée comme une valeur montante du Metal Hexagonal.

   Novembre 1984 : Après plusieurs mois de répétitions, le groupe décide de concrétiser son travail par l’enregistrement d’une première maquette en 16 pistes. Cette dernière comportera deux morceaux (« La Malédiction » et « Coupable »). Cette expérience du studio conduit le jeune combo à revoir son répertoire qui se trouve rapidement enrichi de nouvelles compositions personnelles.

   Janvier 1985 : Conscient des imperfections de la première bande, DYGITALS décide de reprendre le chemin des studios afin de produire une démo 4 titres sur laquelle figure : « Ave Cesar », « Sacrifice », « Superstar » et « Illusion ».

   DYGITALS évolue dans un style très Heavy, influencé par des groupes comme IRON MAIDEN, ACCEPT etc… et possède un sens de la scène qui ne tarde pas à lui permettre de se constituer un public. En Mai 1985, deux titres (« Avé César » et « She´s OK ») sont enregistrés en Belgique au studio PYRAMIDES. Ces derniers apparaîtront sur la compilation HMP « French Connection » (Madrigal Records) aux cotés de YUGGS, STEEL ANGEL et VYTAL.

   Juin 1985, DYGITALS joue au Festival de Tremblay-les-Gonesse, avec BLASPHEME et ATTENTAT ROCK, devant 1 500 personnes. Le groupe se fera également remarquer par la qualité de sa prestation en tant que groupe d’ouverture du FRANCE FESTIVAL de Choisy Le Roi organisé par Christian VERRAZ en Juillet 1985.

    En début d’année 1986, une nouvelle maquette est enregistrée. Elle contient 3 nouveaux titres chantés en anglais. DYGITALS joue alors fréquemment en région parisienne et dans de nombreuses villes de France telles que Lyon, Tours, Chambery, Vichy…

   Durant l’été 1986, ils se produisent au Sun Festival, qui a lieu dans les arènes de Bayonne, avec, en tête d’affiche, le groupe américain JOSHUA. Cette même année, DYGITALS est classé dans le Référendum d’ENFER MAGAZINE parmi les 10 meilleurs espoirs français bien que n’ayant aucun album à son actif.

   DYGITALS alterne les concerts et les séances studio (MAYA, COULEURS et MARCADET) de Septembre 1987 à Avril 1988. Leur premier album « Love Games », sera enregistré et mixé, mais il ne sera jamais distribué.

   1988 : Le groupe SCHERZO, privé momentanement de batteur, fait appel à Alain pour tenir les futs à l’occasion de l’enregistrement de leur maquette 4 titres intitulée « Joker ».

   Eté 1988, Alain part avec DYGITALS à Los Angeles pour une série de concerts dans plusieurs clubs dont le GAZZARRI´S et le WHISKY A GOGO.

   De retour en France en début 1989, DYGITALS reprend les concerts dans l´hexagone, notamment au GIBUS de Paris et à Tours. Le gang enregistre également une nouvelle maquette.

   1990 : DYGITALS se sépare. Suite à ce split, Alain joue dans plusieurs formations montées avec Laurent BIGOT, ancien bassiste de DYGITALS, dont un groupe de blues, PALE RIDER.

    1993 : On retrouve Alain aux cotés de David DUGARO et Hervé TRAISNEL, deux de ses complices de DYGITALS, au sein de NDB pour qui il programme les batteries d’un album 6 titres autoproduit intitulé « Rock N’ Roll Gypsy ».

  En 1994, Alain gagne le concours du Club DIAL (ancien vendeur de disque par correspondance) parmi environ 200 k7 reçu, avec un titre appelé « Sarah ».

   En 2000 on retrouve Alain, en tant que guitariste, dans SYSTEME D, un groupe de Hard chanté en arabe. Il y est rapidement rejoint par Laurent BIGOT. Le groupe produira une Démo.

   En 2009, Alain, cette fois au poste de bassiste, retrouve SChERZO avec qui il fait un concert le 6 mai 2010 au KLUB à Paris en 1ère partie de WALTARI, avant que le chanteur, Jérome DAULIN, ne disparaisse sans laisser de trace.

   En 2009 toujours, la décision est prise de faire revivre DYGITALS. Hervé, David et Alain reforme alors le line up avec un autre « ancien » : Xavier, qui officie cette fois en tant que guitariste, et un nouveau membre, Jack GAYFFIER à la basse. Après quelques mois de répétitions, le groupe donne un concert privé en mai 2010 et rode son show dans quelques bars, dont le BLACK PEARL de Laigneville, avant d’envisager de plus grande scène.

   Janvier 2012 marque le grand retour de DYGITALS sur une scène parisienne dans le cadre du PMFF IV, au Divan du Monde, où le groupe présente les titres de son album à venir et emporte sans peine l’adhésion du public présent à ce concert d’anthologie.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la batterie ?

   J’ai commencé la batterie à 17 ans mais je voulais en jouer depuis l’age de 7 – 8 ans. Je me rappelle que je prenais les grandes aiguilles à tricoter de ma mère comme baguettes et j’étalais sur mon lit, en guise de fûts, tous les coussins que je trouvais, et je m’ éclatais en frappant dessus n’importe comment lol.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

   Comme beaucoup d’autres musiciens, j’ai appris tout seul avec mes oreilles et mes yeux.

Quels batteurs t’ont le plus impressionné ?

   Qui m’ont impressionné? Il y a eu surtout Charlie BENANTE (ANTHRAX), et Neil PEART (RUSH) avec son brillantissime solo sur « Exit Stage », sinon j’aime beaucoup de batteur comme Leonard HAZE (Y&T), Cozzy POWELL (R.I.P) ,la frappe la plus puissante de l’histoire je crois, Steve SMITH (ex JOURNEY), Ian PAICE, Jeff PORCARO, Mike PORTNOY, Tommy ALDRIDGE, Terry BOZZIO, et pleins d’autres encore, mais celui que j’aime par dessus tous c’est Dave WECKL (batteur de Jazz Rock).

Quel est le premier batteur que tu aies vu en live ?

   Le 1er batteur que j’ai vu en concert était le batteur de…. IL ETAIT UNE FOIS, quand j’étais tout gamin 🙂 ,mais sérieusement le 1er et non des moindres était Clive BURR en 1980 en 1ère partie de KISS (Je crois que j’ai encore la trace de la claque que j’ai pris ce jour là) lol .

Lorsque tu composes, sur quel instrument travailles-tu ? De quelle façon ?

   En général je compose à la guitare, parfois au clavier, rarement à la basse, tout dépend du moment et de l’inspiration. Soit ça part d’un plan que j’ai dans la tête, ou alors en jouant tout simplement et ça sort comme ça et après je monte le tout pour en faire un morceau qui tiens la route et si c’est un morceau pour le groupe, j’apporte la trame principale et les autres ajoutent ou modifient des plans pour arriver au meilleur résultat possible.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon batteur ?

   La 1ère est bien sur la régularité, la batterie est le squelette d’un morceau, si elle faiblit, le morceau s’écroule. Mais pour moi le plus important, c’est qu’elle doit jouer DANS la musique et non pas SUR la musique, comme certains qui ne pense qu’à se faire plaisir en oubliant qu’ils sont au service du morceau et surtout du chant ou alors il faut faire du jazz 🙂 .

Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?

   Je n’ai pas eu beaucoup de batterie, ma 1ère était une MAXWIN, après j’ai eu une ASAMA, une PEARL, et enfin une ROLAND. Mais en concert, j’ai souvent joué sur une batterie commune .
En studio j’ai fait les démo de Dygitals avec l’ASAMA. « Ave Cesar » et « She’s Ok » sur la compil French Connection avec une YAMAHA et l’album qui doit sortir bientôt, avec ma ROLAND TD 20 couplé avec EZ Drummer. Ah! les merveilles de l’informatique !!!

Comment imagines-tu la batterie idéale ?

   Genre le double kit Acoustique Electronique de Neil Peart.

De quel plan es-tu le plus fier ?

   Je n’ai pas de plan dont je sois particulièrement plus fier qu’un autre car je ne suis pas du tout un grand technicien, mais ce dont je suis peut-être le plus fier c’est d’avoir composé (à la guitare bien sur) « Ave Cesar  » sauf le passage solo évidemment et malheureusement aussi lol !

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

   J’ai beaucoup de bon souvenirs, qui n’en a pas dans sa passion !!!

   Peut-être le concert de Tremblay en 1985 avec BLASPHEME et ATTENTAT ROCK et aussi Grenoble en 1ère partie de NIGHTMARE en 1987.

   Par contre les mauvais souvenirs s’effacent avec le temps ou se minimisent mais si je doit en retenir un ça serait le split de DYGITALS en 1990.

Joues-tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?

   Je joue aussi de la guitare, de la basse (avec SCHERZO depuis quelques temps), et du clavier que je n’ai pas touché depuis un moment.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais-tu mettre ?

   It’s a long way to the top if you wanna rock n’ roll.

 DISCOGRAPHIE

DYGITAL Démo 1984 2 titres « La malédiction » et « Coupable »
DYGITALS Démo 1985 5 titres
DYGITALS Compilation
French Connection LP Devils records 1985
DYGITALS Démo 1986 5 titres
DYGITALS Démo 1987 6 titres
DYGITALS Love Games CD enregistré en 1987 Jamais distribué
SCHERZO « Joker » K7 Démo 1988  
NDB « Rock’n Roll Gypsy » CD – autoprod 1993
Alain CLOUET Titre solo « Sarah » – 1994
DYGITALS Compilation Revolution Hard Rock Vol2 CD – Axe Killer Records 1998
SYSTEME D CD Démo – 2000

Florent BRUNET-MANQUAT

BIOGRAPHIE

Florent BRUNET-MANQUAT, dit FLO, commence son apprentissage de la guitare en 1999 en suivant quelques cours auprès de Nicolas de DOMINICIS (NIGHTMARE).

Dès 2001 il fait ses premiers pas en groupe en tant que guitariste, puis bassiste de PRISONER, gang Heavy Metal avec qui il enregistrera de 2001 à 2003 plusieurs K7 audio issues de lives et de répétitions.

De 2004 à 2006 Florent participe au groupe de reprises Hard & Heavy MRS PEEL. Une démo est alors réalisée afin de permettre au combo de démarcher les lieux de concerts.

De 2006 à 2007, il est bassiste du groupe de Heavy Metal DREAMING SOUL, avec qui il réalise une démo, et du groupe de Rock Alternatif DIOKHAN.

Il intègre en 2007, au poste de bassiste, le groupe de Pagan Black Metal ALDAARON sous le pseudonyme d’AMPHYCION. Cette même année, Florent participe à la formation de GHOST, groupe de Heavy Métal.

En 2008, il quitte GHOST et fonde le groupe de Heavy Métal SANCTUAIRE avec qui il enregistre la démo « un autre enfer ».

Au dernier trimestre 2009, toujours en tant qu’AMPHYCION, il intègre le groupe de Death Metal NECROWRETCH, lequel vient de sortir sa première démo « Rising from purulence » (août 2009).
En 2010, il enregistre avec NECROWRETCH  la Démo « Necrollections » paru chez Aural Offerings Records (FRA).

Cette même année il enregistre avec ALDAARON l’album « Nous reviendrons immortels » paru chez PARAGON Records (USA) peu avant de quitter le groupe.

Juillet 2011, l’E.P. 4 titres de NECROWRETCH « Putrefactive infestation » parait sur le label Belge DETEST RECORDS. Le 25 Août 2011, l’album de SANCTUAIRE « L’empreinte de lucifer » parait chez EMANES METAL RECORDS.

Toujours très actif, Flo sort dès 2012 chez DETEST RECORDS avec NECROWRETCH le EP « Now you’re in hell » suivi en 2013 de la compilation « Bestial rites » chez CD CENTURY MEDIA / EMI et de l’album « Putrid death sorcery ».

Flo n’oublie pas pour autant sa passion du Heavy en sortant en 2014 chez EMANES METAL le deuxième album de SANCTUAIRE :  « Sainte Mort » avec un bel hommage à HIGH POWER en reprenant leur standard « L’Ange au regard noir ».

En 2015, un nouvel album de NECROWRETCH, aux formats CD et LP, doit paraitre chez Century Media/EMI

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS


Quand et pourquoi as tu commencé a jouer de la basse ?

J’ai commencé la basse en 2003 en voyant que beaucoup de groupes avaient du mal a recruter un bassiste, de plus j’étais moi même en galère de bassiste au sein de mon projet PRISONER. Il fallait donc au moins pour la réalisation d’une démo que je m’y mette éventuellement en plus de la guitare…

J’ai joué de la basse pour la première fois sur un modèle prêté par le pote de Fabrice, avec qui j’étais au sein de PRISONER, à ce moment précis j’ai su que j’allais investir … ^^ Le plaisir du son … tout simplement.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai pris quelques cours, appris à jouer au doigt, à travailler quelques spécificités …  je me suis perfectionné dans mon groupe de Cover sur du Cliff WILLIAMS, Ian HILL, Yves BRUSCO, Cliff BURTON …

Quels bassistes t’ont le plus impressionnés ?

Pour faire original : Steve HARRIS ! mais aussi Steve DI GORGIO (DEATH, AUTOPSY…)  ou encore DEUCH d’ADX, Peter BALTES (ACCEPT)….

Quel est le premier bassiste que tu as vue en live ?

Ca doit donc être le bassiste de Dorothée… pour rester cohérent avec le sujet concernant la guitare….

Quels sont, pour toi,  les principales qualités d’un bon bassiste ?

Le sens de l’assise rythmique, le groove, le fait de savoir se détacher des notes de grattes (copié) en créant des lignes originales et efficaces. Savoir se « démarquer » au bon moment en servant la musique…

Lorsque tu composes, sur quel instrument travailles-tu ?

Je bosse dans ma tête…. C’est l’instrument cœur pour créer une atmosphère de fond….tout part de là. Viens s’ajouter la gratte avec quelques riffs…. Mon écorce musicale qui sonne et suinte le reflet des images, l’univers qui se dessine dans ma tête.

De quelle façon ?

Trouver un bon titre de chanson, créer un univers fantasmagorique, c’est en fait un jeu bizarre il faut l’avouer ! y trouver sa place en vidant ses émotions… en y intégrant sa part de vrai….  En créant des ponts avec le monde réel. Une sorte de double jeu en somme. Les riffs naissent par eux-mêmes dans mon esprit, les émotions me dictent …

J’arrive à m’immerger, j’y pose mes expériences, mes désirs… ce que j’aurais sans doute aimer mettre en image si j’étais metteur en scène en m’inspirant d’auteurs assez singuliers. Chaque note à un sens…

Quel matériel utilises-tu en concert ?

Une JACKSON Dk 2 série japonaise pour la guitare, pour la basse une CORT B4 Artisan ainsi qu’une LTD EX 104. Pour les effets un pédalier KORG (AX 3000G) pour la gratte et un BOSS ODB pour la basse.

En studio ?

Ma JACKSON et la CORT.

Combien de guitares possèdes-tu ?

2 guitares, 2 basses….

Quelle est ta favorite ?

CORT artisan B4, ma première basse, un super rapport qualité prix ! Elle n’a pas le look mais elle a un vrai son !

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

C’est simple elle existe : la KRAMER Voyager ! Ah si…. si elle pouvait avoir le logo de SANCTUAIRE incrusté ce serait le rêve !

De quel solo ou riff est tu le plus fier ?

La guitare claire sur les couplets de « Comme un loup » simple mais chargé d’émotions personnelles

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?

Mon 1er concert à l’étranger avec NECROWRETCH (Copenhague Danemark), tous frais payés ! C’est la classe quand même.

Le pire ?

Un live à Metz avec NECROWRETCH. Ma basse frisait à mort…. je n’avais aucun outils, je me sentais seul au monde avec un son horrible. Problèmes de tension au niveau du manche

Joues tu d’autres instruments ?

Chant et piano.

de quels autres aimerais tu savoir jouer ?

La batterieeee !!!!!

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Il faut connaître le malheur pour pouvoir un jour effleurer le bonheur (KILLERS)