tit's

TIT’S

TIT’S

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BIOGRAPHIE

Bassiste, chanteur, auteur et compositeur, Tit’s est au coeur de groupes tels que :PROWLER (1986), WHY (1988), 22LR (1992) et enfin TIT’S (depuis 2007), son projet solo avec lequel il enregistre plusieurs albums de 2007 à 2018.

En 2012, il sort son premier livre, un roman intitulé « Les Soldats du Rock ». L’histoire d’un groupe de fan de Hard qui décident de monter leur propre groupe puis leur ascension vers la gloire et leur descente aux enfers. Un livre mêlant autobiographie et fiction dans lequel nombre de musiciens ayant connu les années 80 se reconnaîtront.

En 2018, il sort « La malédiction du Hard Rock Français »« , un constat au vitriol sur la situation du Hard et le Metal en France.

Artiste atypique et complet Tit’s est un concentré de Rock N’ Roll attitude, ce mec n’a même pas à forcer le trait, il est de nature 100% Rock, provoc et bigger than life – Take it or leave it !

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

 Quand et pourquoi as tu commencé a jouer de la basse ?

C’est un enchaînement de circonstances : Un pote arrive avec sous le bras KISS ALIVE I – Nous sommes 4, ils sont quatre. Une fois la platine en marche la musique nous fusille. Moi je flashe sur le bassiste. Je me souviens très bien que c’est là où j’ai décidé de faire pareil. Nous avons décidé de tracer au magasin de musique et à la fin de la journée mon premier groupe répétait dans ma chambre.

J’ai pris la basse car vu qu’il n’y avait que 4 cordes je me suis dis que j’allais moins me faire chier….J’en ris encore. Notre première répétition à duré 10 minutes, le temps que mon père aille à la cave pour couper le disjoncteur……Nous avons donc cherché un local, c’est comme ça que cela s’est passé.

As tu appris seul ou avec un professeur ?
J’ai appris tout seul et lorsque j’ai commencé à faire du studio j’ai décidé de prendre des cours. Mon prof disait que le hard c’était naze et facile à jouer alors je lui ai amené le premier David Lee Roth (NDLR : avec Billy SHEEHAN à la basse) et lui ai demandé de me jouer les parties de basse, il en était incapable. J’ai arrêté de prendre des cours. Depuis je vais mieux.

Quels bassistes t’ont le plus impressionnés ?
Gene SIMMONS of course, Nikki SIXX, Cliff WILLIAMS, Steve HARRIS, Billy SHEEHAN. Ils y en a d’autres. L’avalanche de notes me gonfle, je préfère les mecs qui sachent tenir un tempo, une ligne de basse simple et efficace est imparable.


Quel est le premier bassiste que tu ais vu en live ?

Michael ANTHONY de VAN HALEN – Un concert de folie. Avec « Diamond Dave » au chant of course.


Lorsque tu compose, sur quel(s) instrument(s) travaille tu ? de quelle façon ?

La guitare accoustique est mon principal outil, on a une bonne vue d’ensemble de la compo, on peut être n’importe où, dehors, dedans, on a juste à l’avoir sous la main. Je travaille ainsi : je pars avec une idée déjà dans la tête où alors je joues des reprisses pour me détendre et ensuite je joues au pif, je cherche des harmonies, des suites d’accords jusqu’à trouver un truc qui me plait et qui soit en adéquation au thème d’écriture.

Lorsque tu écrits, quelles sont tes thèmes de prédilection ?

D’abord j’écris toujours les textes avant d’avoir la musique. Au début les thèmes étaient des clichés, sex drugs rock n roll, je les applique toujours mais j’essaies de les rendre moins « basiques ». Aujourd’hui je n’ai pas de thèmes plus qu’un autre, ça peut aborder tous les sujets, c’est en fonction de mon inspiration et de mon humeur.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon bassiste ?

Avant tout un bon batteur LOL – c’est vrai qu’avoir un bon batteur ça aide à devenir un bon bassite. Avoir le sens du rythme, se décrocher de la guitare, être un « mur sonore » les grands groupes ont une rythmique béton sans pour autant être complexe (AC/DC-MOTLEY CRUE)

Quel matériel utilise tu en concert ? En studio ?

J’ai deux vies – avant en concert et studio c’était le même matos à savoir : AMPEG 300WATTS à LAMPES avec un compresseur+equal BOSS. J’avais le son de la mort live. Par contre je n’ai jamais été satisfait du rendu sur bande où cd, le musicien n’étant pas en cause….

Aujourd’hui c’est autre chose mais j’expliquerai cela lorsque le moment sera venu.


Combien de basses possède tu ? Quelle est ta favorite ?

Aujourd’hui 2 – Une sans nom car je l’ai « glamorisé » il y a des années c’est une flying V imitation GIBSON. Elle a un son de merde mais je la sortais aux rappels juste pour le look c’est tout. Je la balançais par terre à la fin mais elle n’a jamais cassée. C’est pour cela qu’elle a mon estime.

L’autre « la vrai » c’est une BC RITCH elle a le look, le son, le manche est fin et agréable, je n’y ai apporté aucun bricolage technique.

Comment imagine tu la basse idéale ?

Pour ma part c’est celle que j’ai – En plus je suis un affectif elle en a tellement vu que je ne pourrai pas m’en séparer. Le son on peut toujours le fabriquer avec la technologie d’un studio où d’un rack d’effets mais si l’on ressent un contact presque charnel avec son instrument et qu’il sonne bien, je pense que là on tient la basse idéale. Finalement c’est tellement personnel que chaque musicien a son idée là-dessus.

De quelle ligne ou solo est tu le plus fier ?

Pour ceux qui sont disponibles sur le net ou CD je suis assez satisfait de « MESSAGE FOR THE MONKEY » (22LR), « ALL DAYS – ALL NITE » (WHY) mais par contre au niveau du son j’aurai aimé que l’attaque des cordes ne soient pas gommées ni l’agressivité du son.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Aucun mauvais souvenir, la musique ne m’a apporté que de bonnes choses. Mais le meilleur c’est sans aucun doute mon séjour à L.A au temps où le HARD US était au top. J’y suis allé une demi douzaine de fois. L.A était la mecque du HARD ROCK et c’était incroyable. Il faudrait des pages pour raconter ça. Pour faire court je dirai tout ce que vous avez imaginé était en dessous de la réalité. La descente de l’avion à ROISSY était par contre à chaque fois un moment difficile. L’erreur que j’ai faite est d’être rentré en France.

Joues tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je joues de la guitare accoustique, je me suis lancé dans le chant car j’étais pas mauvais aux chœurs, j’aurais aimé être aussi batteur.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Ha ha, Ca vient du moyen-âge ça, si tu as jeté un coup d’œil à mon site et mon myspace tu sais donc que je suis né le 6-6-666…Le moyen âge c’est un peu mon adolescence. On savait rigoler en ce temps là. A l’époque j’avais écris :

JE SUIS DIEU – JE SUIS LE DIABLE – JE SUIS LIBRE

Ca reste valable aujourd’hui.

DISCOGRAPHIE

FMW bruno dolheguy

Bruno DOLHEGUY

Bruno DOLHEGUY
« Last of the Metal Mohicans »

FMW bruno dolheguy

BIOGRAPHIE

Fondateur, leader, chanteur et guitariste de KILLERS. Bruno DOLHEGUY est le seul musicien de french metal de la vague des années 80 à ne jamais avoir quitté le navire. Il maintient la signature KILLERS sans faillir en archétype du « Die Hard ».

Il fait ses débuts de musicien, en tant que guitariste rythmique de KILLERS, qu’il fonde en 1984. Le groupe, qui à l’époque compte cinq musiciens, fait ses débuts à BAYONNE, au Pays BASQUE dont il est originaire.

Dès cet instant les carrières de KILLERS et de Bruno se trouvent totalement liées et se confondent, Bruno se consacrant totalement à son groupe au sein duquel il assure également les parties vocales depuis 1990.

 METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

J’ai commencé, relativement tard, à l’âge de seize ans et demi. Cela faisait déjà pourtant presque dix ans que j’étais un auditeur passionné complètement au fait de tout ce qui sortait au jour le jour. Je n’avais jamais vraiment envisagé de franchir le pas mais, petit à petit, en voyant des potes saisir des instruments, je m’y suis mis aussi. L’énergie dégagée par pas mal de styles musicaux de cette époque a donné envie à pas mal de monde de s’y mettre. On pouvait, sans pour autant être un virtuose, arriver à jouer des bribes qui nous décomplexaient et nous donnaient envie de continuer sur cette voie.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

Seul. Ce n’était pas forcément un choix délibéré, c’était juste une réalité de mon secteur géographique : il n’y avait pas de professeur qui proposait ses services. Cela m’aurait sûrement évité certains travers mais cela aurait aussi peut-être enlevé une approche autodidacte qui, d’une certaine façon, te permet de mieux développer ta propre identité et ton sens de la débrouille.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

Je n’ai jamais basé mes impressions sur un point de vue technique. J’ai bien sûr apprécié beaucoup de guitaristes qui avaient de très solides bases techniques mais cela n’a finalement jamais été primordial. J’ai beaucoup apprécié des jeux de guitares basés sur les mélodies avec notamment un groupe comme WISHBONE ASH que j’ai totalement adulé. Je pouvais aussi accrocher totalement à des riffs boogie considérés comme simplistes en vénérant STATUS QUO. Je suivais aussi beaucoup de groupes de la mouvance Punk comme pas mal de groupes de Hard Rock avec par exemple les riffs d’AC/DC. Globalement, je suis davantage impressionné par une efficace simplicité apparente plutôt qu’une complexité affichée pas forcément aussi efficace.

Quel est le premier guitariste que tu ai vu en live ?

Mon premier grand souvenir live remonte au 17 décembre 1976 à Paris au Pavillon de Pantin pour un concert de WISHBONE ASH. J’avais 13 ans et j’étais « monté » seul en train à Paris. Mon frère, qui bossait sur Paris, m’avait « récupéré » et on était partis direct au concert. J’étais totalement fan de WISHBONE ASH et c’était le bonheur complet.

Un peu plus d’an plus tard, j’avais réussi à m’éclipser de mon pensionnat pour aller voir STATUS QUO à Pau (20 janvier 1978). Chose que je n’avais pas réussi à faire pour aller voir Rory GALLAGHER à Irun (25 février 1979). En gros, ce sont les trois premiers rendez-vous guitaristiques que j’ai essayé de viser à une époque où je ne pouvais pas trop me déplacer facilement. Ensuite, j’ai rapidement pu rattraper mon retard et je ne m’en suis pas privé en allant voir des dizaines et des dizaines de concerts puisque quasiment tous les groupes que j’écoutais sont passés en Pays Basque sud.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

J’aime bien les guitaristes qui n’oublient pas les mélodies. J’aime bien aussi les guitaristes qui arrivent à s’exprimer au sein d’un groupe sans avoir besoin de rechercher constamment à s’affirmer en dépassant le cadre défini. C’est agréable de les sentir présents et impliqués tout au long du morceau. En prolongement de cela, j’apprécie beaucoup les guitaristes qui n’oublient pas le jeu rythmique. Même si l’aspect soliste reste très important, il n’y a, heureusement, pas que ça à faire pour arriver à servir le groupe.

Combien de guitares possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai 4 guitares. La plus ancienne est une Gibson Flying V 1958. J’ai joué avec cette guitare de 1983 à 1987. En 1987, j’ai acheté une Jackson King V (USA). C’est celle que j’utilise aujourd’hui encore principalement. J’ai aussi une Jackson JS30 King V que j’utilise sur scène en secours et pour finir, j’ai une Godin LG hmb.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Les meilleurs correspondent à des moments où les conditions techniques sont en adéquation avec des émotions et des rendez-vous particuliers qui te mettent la chair de poule car des choses se passent entre des gens qui ont vraiment envie de faire en sorte que ces instants restent inoubliables. Les pires concernent les moments où tu sens que des embrouilles à la con viennent empêcher cela. C’est arrivé très rarement mais lorsque cela est, tu te dis que tu es le roi des cons, que tu ferais mieux de t’occuper de ceux qui t’apprécient au lieu d’accorder tant d’importance à ceux qui viennent t’enfumer avec leurs prises de tête. Au delà de toutes ce choses qui finalement n’ont que peu d’importance, le pire reste le décès de Nicko mais cela dépasse le cadre de la seule musique.

Quel matériel utilises- tu?

Après des périodes plutôt chargées, j’ai pas mal simplifié : Mesa boogie twenty/twenty en amplification + V amp pro et Marshall 1960A en baffle

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Il y en aurait pas mal de possibles mais s’il ne faut en choisir qu’une ce serait « Carpe diem »

DISCOGRAPHIE

Georges BODOSSIAN

Georges BODOSSIAN

Georges Bodossian

BIOGRAPHIE

Georges BODOSSIAN débute son parcours professionnel dans la mouvance des groupes français inspirés par le courant rock progressif tout en poursuivant ses études d’architecture et d’arts plastiques à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Il fonde en 1974 le groupe OCEAN. Premières dates et concerts, premières scènes parisiennes et Centres Culturels, le Golf Drouot, le Gibus Club, le Centre Américain, avec d’autres groupes tels que CARAVAN, Brian AUGER, Julie DRISCOLL, BACHDENKEL …La tournée Bateleurs 2000 marque la fin de cette période et, en début 1976, après quelques changements d’effectifs, le groupe prend sa forme définitive avec Robert BELMONTE (chant), Bernard LEROY (batterie), Noel ALBEROLA (basse) et Georges BODOSSIAN (guitares, chant).

Avec OCEAN, Georges réalise 4 albums qui marqueront fondamentalement l’histoire du Hard Rock français tant par la qualité des compositions que par la voix exceptionnelle de Robert BELMONTE. OCEAN écume alors les scènes les plus prestigieuses du moment (Golf Drouot, Le Rose Bonbon, Olympia, Bobino, festival d’ANNECY, Hippodrome de PANTIN …) et joue au coté de groupes tels qu’ANGE, MAGMA, ATOLL, AC/DC (Lors du Highway to Hell Tour), MORE et IRON MAIDEN (The Killers World Tour).

Rare groupe français signé par une Major, OCEAN connaît la consécration en 1981 avec son quatrième album, la guitare de Georges BODOSSIAN se fait alors entendre sur les ondes des grandes stations radio (Europe 1, RTL, France Inter, Radio 7, Radio France …) ainsi que sur les trois chaines de télé nationales.

Suite à la séparation du groupe en 1982, Georges BODOSSIAN commence un parcours de musicien de session, de compositeur, d’arrangeur et de réalisateur. Il sera appelé dans ce cadre à travailler avec nombre de noms connus issus tant du monde du rock que de celui de la variété française (Michel SARDOU, Mort SHUMAN, Julie PIETRI, Jeanne MAS, Olivia ADRIACO, SAGA, LES PORTES MENTAUX, Esther GALIL, LES SALES MAJESTES …).

En tant que compositeur et guitariste, Georges BODOSSIAN travaille également sur de nombreuses campagnes de Pubs (radio et tv), musiques de films et séries télé, albums de musiques d’ambiance, world music, blues, rock … en 25 années de carrière professionnelle la liste est particulièrement longue (voir discographie en annexe).

En 1986, Georges BODOSSIAN et Robert BELMONTE font renaitre OCEAN et enregistrent aux Studios Solaris à Paris le maxi EP « Juste au bout du Désert », avec en face B le titre « Flash de nuit ». Une série de concerts est faite en France, au Luxembourg puis en Belgique, finissant par Bruxelles. Cette reformation ne continuera hélas pas à l’issue de ces concerts.

En 2001, Il participe, à l’occasion d’une courte reformation d’OCEAN, à l’enregistrement du titre « Ton Dernier Acte » pour l’album « Tribute To Trust » auprès de MYSANTHROPE, NIGHTMARE, AMERICAN DOG, HORSEHEAD, OBERKAMPF, Les PORTE MENTAUX, PARABELLUM, Les SALES MAJESTES, ADX, Tony MONTANA, MARTIN CIRCUS …

Cette reformation donne envie à Georges BODOSSIAN et à Robert BELMONTE de remonter le groupe plus durablement, des nouveaux titres sont en préparation, le groupe décide de faire un nouvel album et un retour sur scène. En mars 2004, le décès de Robert met définitivement un terme à une des collaborations artistiques les plus marquantes de l’histoire du rock français.

En 2008, Georges travaille dans son studio à composer, réaliser et produire des projets variés : musiques pour l’image, films, documentaires tv, musique pour le sport et les news, un album perso world lounge sur Buenos Aires retraçant un parcours initiatique personnel. Parallèlement, il lance un important travail d’archivage visant à regrouper tout le parcours d’OCEAN.

Fin 2009, le fruit de ce travail prend la forme du coffret collector OCEAN « Story Live and More » contenant :
– Un livret de 28 pages avec photos, biographie et textes du groupe,
– Une nouvelle version remasterisée de « God’s Clown »,
– La réédition inédite d’« OCEAN » le premier album Barclay,
– L’album « OCEAN » enregistré à Londres en 1981
– Un album live « Live and More » contenant les 4 titres de la tournée française 1980 figurant précédemment en face A du LP « A Live +B », un document inédit issu de la tournée 1981 avec IRON MAIDEN qui, malgré une qualité de son « bootleg » constitue un beau témoignage de l’énergie du groupe sur scène et un superbe hommage au talent de Robert BELMONTE, la reprise « Ton dernier acte » extrait de l’album « Tribute to Trust » et « Juste au bout du désert ».

2010 : Georges annonce son retour sur scène avec une nouvelle mouture d’OCEAN marquée par le retour d’Alain GOUILLARD à la batterie (tournées AC/DC et IRON MAIDEN et album OCEAN 1981). Noël ALBEROLA ayant quitté le circuit musical, la basse est désormais tenue par Marcel CHIARUTTINI (Ex- ABRIAL group). Stef REB(Ex- TRENTE) se voit quant à lui confier la lourde tache d’assurer la succession de Robert BELMONTE qui reste, encore maintenant, un des meilleurs chanteurs de Hard Rock français.

Le 30 septembre 2010, OCEAN officialise son retour sur scène par une première date parisienne au BUS PALLADIUM, d’autres concerts suivent, en juin 2012 Le Festival de Montereau Confluences et en janvier 2013 Le Divan du Monde dans le cadre de l’ultime édition du Paris Metal France Festival.

2014 : Noël ALBEROLA réintègre OCEAN et participe le18 octobre de cette même année à un premier concert à Notre dame de Gravenchon.

2015 : Georges organise le 18 avril un concert évènement au Théatre Traversière afin de féter la réunion, pour la première fois depuis 1982, des trois musiciens historiques du groupe sur une scène parisienne et la présentation de plusieurs titres inédits issu du nouvel album d’OCEAN, alors en cours de mixage. La première partie était assurée par DYGITALS, qui présentait lui aussi en avant première les compositions de « Dynamite », son nouvel album distribué par MAUSOLEUM.

Avril 2016 : Le nouvel album d’OCEAN, « C’est la fin … » arrive dans les bacs au format CD. Il reçoit un excellent accueil de la presse et du public. Une version double LP sort le 24 juin de cette même année.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

A l’âge de seize ans une guitare classique offerte par mon père, achetée chez Paul BEUSCHER sous le conseil avisé d’Atahualpa YUPANQUI, grande figure de la chanson sud- américaine. Sans savoir réellement pourquoi je me suis toujours senti attiré par cet instrument. mon flash de départ c’est d’avoir vu CREAM à la télévision à l’émission Bouton Rouge interprétant « Sunshine Of Your Love ».

As tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai appris seul avec l’aide d’un tourne-disques, une méthode et les conseils d’un camarade de classe.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

Jimi HENDRIX, le triptyque British Eric CLAPTON, Jeff BECK, Jimmy PAGE, la finesse de Georges HARRISSON, l’énergie de Pete TOWNSEND, le coté progressif de Robert FRIPP et la créativité débordante de Frank ZAPPA.

Quel est le premier guitariste que tu aies vu en live ?

Je me souviens d’avoir vu le même jour dans un festival rock à Paris aux Jardins de Lutèce pas un mais tous les guitaristes français de cette époque : Pierrot FANNEN avec ZOO, Marc TOBALY avec LES VARIATIONS, Mimi LORENZINI avec TRIANGLE, Jean BREZOVAR avec ANGE, Paul SCEMAMA avec DEVOTION, Claude ENGEL avec MAGMA et Alain PEZNER avec les MARTIN CIRCUS.

Lorsque tu composes, sur quel instrument travaille tu ? De quelle façon ?

En général dans l’univers rock ou celui d’OCEAN c’est avec la guitare que je compose la plupart du temps, évidemment pour des musiques plus orchestrales les pianos, synthetiseurs ou autres claviers sont indispensables.

Au départ la composition est un travail solitaire de sensations de spontanéité et d’inspiration, deux cas de figure en ce qui me concerne, l’idée fulgurante rapide, immédiate, ou la construction méthodique d’un thème ou d’une chanson.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

Pour moi les principales qualités d’un bon guitariste, d’un bon musicien, sont l’écoute, l’inspiration et le feeling.

Quel matériel utilises tu ?

En amplification : MARSHALLl, FENDER ou autres 100% lampes.

Pour les guitares : GIBSON, FENDER, parfois VIGIER tout dépend de la configuration et de la musique que l’on joue.

Combien de guitares possèdes tu ? Quelle est ta favorite ?

GIBSON Les Paul, FENDER Stratocaster, Telecaster, VIGIER Excalibur, Supro, quelques guitares acoustiques MARTIN, GIBSON, NATIONAL. Elles sont toutes mes favorites car chacune d’entre elles provoquent par leurs caractéristiques et leurs sonorités un feeling diffèrent dans le jeu, affectivement ma guitare préféré est une Les Paul.

Comment imagine tu la guitare idéale ?

Une guitare simple, légère, facile. Un micro, un volume, une tonalité.

De quel solo ou riff est tu le plus fier ?

Ni un riff ni un solo plutôt un thème, celui de « Qu’on me laisse le temps ».

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? le pire?

Un des meilleurs souvenirs OCEAN : AC/DC Highway to Hell Tour.
Le pire : Le décès de Robert BELMONTE.

Joues tu d’autres instruments ? de quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je joue aussi des Claviers, piano … , j’aime jouer de la basse

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

« Au- delà des mots »

DISCOGRAPHIE

portrait Laurent BOCQUET

Laurent « Bill » BOCQUET

Laurent « BILL » BOCQUET

portrait Laurent BOCQUET

BIOGRAPHIE

1980 : Laurent « Bill » BOCQUET découvre TRUST, « antisocial » qui passe sur les grandes radios… ça meurtrit les oreilles, mais le venin est injecté.. insidieusement… et l’amène à s’inscrire, comme disait Jeff BOUQUET, au club des Tympans Fêlés

1988 : les années lycée pour Bill, mais aussi le groupe de Heavy de son bahut… GLOOMY GHERKIN. Un croisement de Hard Rock brut et de Heavy Metal. Il assiste aux concerts dans le lycée, écoute les balances, et très vite veux en être. Devenu pote avec les membres du groupe, on lui propose le poste de chanteur !!! Il n’a alors aucune expérience en la matière, ne se sent aucun talent pour la chose, mais l’envie de passer de l’autre coté de la scène l’emporte.

De 1988 à 1991, quelques démos et démos live sont réalisés avec un chant francophone, des concerts … Les premières « grosses scènes » avec un théâtre sold out à Boulogne sur mer à deux reprises, un festival en plein air avec des fans quelque peu hystériques où il y a de la casse.

1991: GLOOMY GHERKIN décide de passer à l’anglais et d’intégrer quelques nouvelles influences jusqu’ici réfrénées, le groupe devient alors SPASMOPHILIUS. Le Thrash, et même quelques influences Death Metal s’immiscent dans le Heavy du combo. La décision est prise d’intégrer des parties de chant de ce qu’on appellera plus tard « growls » à la voix de Bill. A l’époque, ce mélange était inédit et ne manque pas de surprendre.

1992 : sortie de « intramurock vol1 ». Une compil régionale à « gros tirage ». Première expérience dans un gros studio. Deux titres sont enregistrés en deux jours !
Ensuite une démo 4 pistes dont un titre figure sur la compilation « stranger than paradise » , quelques demos live et quelques apparitions dans diverses compilations K7 !!

1996 : sortie de l’album « the maze » en CD, enregistré en Belgique au studio IMAGINASON 4 jours de prise de son, 3 jours de mix et une journée de mastering sur Paris. Il fallait faire vite à l’époque, car ça coutait cher. Les médias alors parlent de SPASMOPHILIUS comme un groupe de Thrash Progressif.

La décade tire à sa fin et le groupe est « fatigué ». Le travail des médias et des labels intéresse beaucoup Bill qui lie de bons contacts avec un label de l’époque et donne des coups de main.

C’est pour lui l’occasion de s’essayer au fanzinat, sur le web avec « the french connection ».. une démarche presque innovante en France. Les facilités sont toutes autres que maintenant. Programmation avec le bloc notes, pas d’aides didacticielles en ligne. Le web n’en est qu’au début. D’ailleurs les « labels » et autres promoteurs français de l’époque y sont réfractaires, au contraire des étrangers. Cette nouvelle activité lui permet cependant de nouer des contacts. Il lance aussi une version papier

1998
Bill intègre, pour « garder la forme », le groupe lillois DEHUMANISED. Mais ce qu’il décrit comme du Death Thrash à géométrie variable ne l’amène pas très loin et il décide rapidement de ne pas continuer dans cette voie.

Parallèlement, un groupe Quebecquois le contacte, DAYS OF YORE, sorte de HELLOWEEN sur-speedé, lui d’intégrer leur line up. Ils lui envoie une avance pour maquetter en studio les titres de leur deuxième album qui sortira chez METAL BLADE. Le label décide finalement de choisir le chanteur du groupe suédois SWORD …l’album reste dans les cartons.

Dans le même temps, Bill saisit l’opportunité de lancer son propre label THUNDERING RECORDS et s’y jette à fond(s) (perdus), y met toute son énergie, temps et argent avec pour credo de sortir quasi uniquement des groupes français.

C’est ainsi qu’il se retrouve à refuser les démos de groupes tels qu’AFTER FOREVER ou TEXTURES pour donner la préférence à la scène française.

Finalement il décide une petite dizaine d’années plus tard d’arrêter cette activité … Usé, cramé voire désabusé, malgré de très bons moments et des rencontres inoubliables.

2000 : GANG le contacte. Ils se connaissent depuis l’époque des premières démos, fanzines, convention Rock ́N’ Metal et autres compil K7. Le groupe bosse sur un concept album sur la première guerre mondiale « piece Of war » avec des guests au chant. Bill accepte et devient guest permanent du groupe. Mais hors de question pour lui de remonter sur scène.

2002: BLACKNESS, groupe de pur Thrash, enregistre sur Lille et l’invite à faire quelques voix sur leur album « Dawn Of the new sun »

2002 : Gang participe à la compilation tribute du groupe français KILLERS avec le titre « Paranoïa »

2005 : sortie de « Dead or alive » de GANG ou Bill assure le chant et est devenu plus qu’un guest permanent.

2006/2007 pour le fun et parce que refaire de la scène le démange, il intègre un groupe de reprises Pop Rock, ADLIB-7 dans le boulonnais, en tant que bassiste et se retrouve à devoir apprendre une trentaine de titres en 10 jours pour les premiers concerts. A noter la présence de « BIGGY » aux guitares.

2007 : sortie d’un EP de reprises et compos perso d,ADLIB-7

2008 : deuxième EP avec ADLIB-7 « seconde ère ». Le groupe se disloque peu après.

Il intègre alors brièvement un Tribute à Johnny HALLIDAY en tant que bassiste.

2010: sortie de l’album « V » de GANG. Steve propose que le groupe fasse un ultime concert « événement » à l’occasion de la convention de FISMES et de l’anniversaire du groupe. Une sorte de baroud d’honneur… Bill hésite… Ne se sens plus trop capable de chanter sur scène. « Mais bon, allez un petit concert et c’est tout. Ben voyons » ….

2010: BLACKNESS l’invite sur Lyon pour assurer quelques voix sur leur nouvel album « Stimulation for the beast » et faire un duo sur leur reprise de »Bark at the Moon »

2011 : sortie du EP « HM-666% » de GANG. Un MCD avec des covers de classiques du hard, un inédit et un titre live

2011 : participation avec Gang à la compilation LP « Long live métal acte deuxième » chez EMANES METAL avec un titre inédit aux côtés d’ADX

2012 : sortie du live « Heavy Metal Road  » en CD et DVD pour ponctuer deux années de live assez intensives….le concept de concert unique évoqué par Steve s’étant « légèrement étendu » ;-).

2013 : participation au titre « unis » sur le nouvel album de ROZZ qui sortira en LP et en CD

2014 : sortie d’ « inject the Venom », le nouvel album de GANG, sorti en CD et LP.

2015 : sortie d’un nouvel album live « Live is all », enregistré à Manchester durant le SOS Fest. Il semble qu’il s’agisse historiquement du tout premier album live officiel d’un groupe français enregistré en Angleterre.

En 2017, Le groupe anglais TYSONDOG, vétérans de la NWOBHM, demande à Bill de remplacer leur chanteur John « CLUTCH » CARRUTHERS, malade, sur une date en Angleterre. Il doit alors apprendre la set list du groupe sur deux jours.
Cet interim se prolonge avec notamment des participations à des festivals en Belgique, à Chypre, en Allemagne….
A l’issue du festival Trveheim en Allemagne, en août 2018, TYSONDOG officialise l’intégration de Bill au sein du groupe et commence à travailler sur un nouvel album.

Parallèlement, Bill travaille à un projet musical personnel : 7venth Sun

2018 : Sortie de l’album de GANG « all for one »

Sortie du MCD 7 titres de 7VENTH SUN « All around me »

A l’occasion de la convention Rock And Metal de Fismes de mars 2020, Bill fait renaître GLOOMY GHERKIN sur scène, avec Malo et Biggy, deux de ses complices de GANG.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

Je suis totalement autodidacte. Dans ma campagne profonde, prendre des cours de chant…!?! Des cours !? J’ai cependant appris la musique, à lire une partition, en apprenant à jouer de l’accordéon.

J’ai toujours voulu apprendre à chanter vraiment, hélas. Les premières répètes n’ont pas été tristes d’ailleurs. Je rentrais aphone … Idem avec les concerts. Jusqu au jour où je me suis vraiment fait mal et ne retrouvais plus les mêmes sensations. Là, je me suis dit qu’il y avait un truc, j’ai donc réfléchi et commencé à « poser mon chant ».

Mais 25 ans après, je suis toujours aussi autodidacte. A tel point que je continue à ne pas me chauffer la voix avant de monter sur scène et que jusqu’il y a peu, je ne trouvais rien de meilleur que de me fumer un bon cigare avant de d’entrer en scène. Tout au plus, je lance quelques sons pour détendre un peu la mâchoire et la bouche. Rien de plus.

Quel est le premier chanteur que tu as vu en live ?


Peter « Peavy » WAGNER de RAGE et Rolf « Rock ́n’ Rolf » KASPAREK de RUNNING WILD. Pour tout avouer, le concert était fantastique. Mais j’avais une pointe de déception. Peavy était loin de me détruire les tympans sur scène. J’ai trouvé ça étrange. Puis j’ai vu DICKINSON et là … LA grosse claque.

Quels chanteurs t’ont le plus impressionnés, quels sont tes principales influences ?

Sans hésitation, Bruce DICKINSON. Le maître !!! Avec Rob HALFORD qui le titille de très près. Les deux mentors pour moi. Leur voix me font frissonner. Il y a tout dedans. Une personnalité, des émotions, de la puissance. J’aime les voix identifiables.
En Metal français, ZOUILLE m’a forcément inspiré, mais aussi Phil d’ADX. Il possède ce petit grain unique.

D’autres chanteurs m’ont ensuite bluffé. J’ai adoré Mickael KISKE d’HELLOWEEN, une aisance incroyable. Tout paraît si simple avec lui, Geoff TATE aussi. Ralph SCHEEPERS (GAMMA RAY, PRIMAL FEAR) d’une incroyable puissance. Ian GILLAN, forcément. Et, bizarrement plus récemment, Glenn HUGHES qui n’a jamais été aussi bon qu’aujourd’hui.

Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travailles tu ? de quelle façon ?


Généralement je prends une guitare. Je pense rarement le chant avant, il vient après. Ce qui m’amène parfois à modifier complètement un morceau et faire d’un supposé refrain un couplet et vice versa.
Je pars d’un riff, d’un rythme, d’une ligne de basse et tourne autour pour construire mon morceau. Quand il est « abouti », je commence à réfléchir au chant. Généralement, j’improvise et fais tourner. Je repère les notes et enchaînements qui prennent sens pour moi et construis ainsi ma mélodie.

Mon écriture est très « structurée ». Je ne peux m’empêcher de développer. J’adore « arranger », trouver les petits gimmicks, enrichir ma musique avec des petits détails. J’aimerais être meilleur musicien pour aller plus loin:-)

Lorsque tu écrits, quelles sont tes thèmes de prédilection ?


Mes textes sont rarement directs, ils fonctionnent plus par allégories. Les tourments de l’âme, les déviances psychiques m’intéressent beaucoup et me servent de prétexte. Cette propension de l’homme à détruire ce qui l’entoure, à s’auto détruire

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon chanteur ?


Avant tout être un bon mélodiste. La force d’une chanson, c’est qu’elle doit s’ancrer en toi. La voix doit être identifiable, avoir une signature. Tu prends Bernie, par exemple. Il n’est pas vraiment un chanteur, et pourtant c’est lui, il a le truc. Et tu n’as pas besoin forcément d’un bon refrain, prends « hallowed be thy name ».
Pour tout te dire, j’adore le chant dit mélodique. Mais ça ne doit pas être non plus « niais ». Trop de groupes actuels dit « modernes » nous servent une sorte de Pop à guitares avec des mélodies toutes gentilles. Je déteste ça. Tu veux faire de la Pop, fais de la Pop et ne dis pas que c’est du Metal.

De même, je déteste n’entendre que de la technique vocale, je trouve ça stérile. Tu prends le chanteur, tu le mets dans un autre groupe, c’est pareil. Tu changes de chanteur et tu ne sens aucune différence. Quel intérêt ?
La voix, c’est l’âme du groupe exacerbée. C’est indissociable. JUDAS, c’est Rob, MAIDEN ça a été DI ANNO tout d’abord et ensuite DICKINSON. ADX sans Phil, c’est inconcevable – même si je lui piquerai bien sa place au père Phil
Tu prends DIO, Ozzy, GILLAN, DICKINSON, DI ANNO, Rob HALFORD et quelques autres tu sais tout de suite qui est qui. Ça c’est fort.

Quel matériel utilises- tu en concert ? En studio ?


En concert, ce que je trouve. Généralement un SHURE SM58. J’ai eu un sans fil à une époque. J’aimais bien. Ça évite les salades de câbles.
En studio, j utilise un RODE NT1 avec un pre amp à lampes. Si je pouvais, je me paierais un NEUMANN… Mais est ce bien utile ?

De quel texte ou ligne mélodique es-tu le plus fier ?

Un de mes morceaux préférés … « Eye Of the shadow » sur « the maze » avec SPASMOPHILIUS. Une chanson assez noire avec un peu d’optimisme. Assez personnel dans l’écriture. La déchéance humaine.

Plus récemment, j’aime beaucoup « state of disgrace » sur le dernier GANG « Inject the Venom ». Malgré tout, j’espère toujours pouvoir faire mieux, qualitativement. J’essaye de servir le morceau, pas de me mettre en avant. De toute manière, je n’en ai ni les moyens, ni la prétention.
Je suis assez circonspect sur ma voix et ma façon de chanter. Je doute beaucoup et n’aime pas m’entendre. Steve me dit toujours, « arrête de te sous mixer », quand on travaille sur nos compos. Je déteste l’idée de me mettre en avant. Ça doit être pour ça que je suis devenu « chanteur ».

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?


Plein… La musique m’a permis de rencontrer bon nombre de gens, de jouer dans des endroits fantastiques, de passer des moments super agréables. Mais surtout, rencontrer quelques une de mes idoles, partager la même scène qu’eux, voire les rejoindre sur scène ou être rejoint par eux.
Rencontrer et échanger avec Steve HARRIS, DIO – d’ailleurs c’est Craig GOLDY lui même qui a immortalisé l’instant en nous prenant en photo. Prendre son petit déjeuner en compagnie de DEATH ANGEL ou RAVEN, être invité à chanter « suprématie » avec ADX sur scène , le soir de mon anniversaire, faire les backing vocals avec Mantas et Démolition Man de VENOM sur « welcome to hell », faire un resto avec Ross the Boss le soir de son anniversaire, avoir partagé la scène avec la majeure partie des groupes français qui m’ont « bercé » pendant l’adolescence, ….

Le pire ?

Connaître l’envers du décor du soit disant monde professionnel. Je n’ai plus aucun respect pour ces gens là , ils détruisent à petit feu tout ce qu’ ils touchent et écœurent bon nombre de groupes.
J’adore les passionnés, même si, parfois, justement, ils peuvent te « faire mal ». Mais ils sont sincères. Je déteste cette hypocrisie latente et ce jeu du « qu’en dira t’on » où il faut tricher, mentir, être dans la bonne vague, avoir les bons « amis ».

Joues- tu d’autres instruments ?


Oui. De l’accordéon, comme dit plus haut. Le seul instrument pour lequel j’ai pris des pris des cours quand j’étais jeune. La guitare et la basse en autodidacte. Je tapote un peu sur les bambous aussi et m’essaye avec difficulté au piano pour les arrangements divers .

De quels autres aimerais tu savoir jouer ?


Je ne suis pas fan des instruments à vent, même si le son d’un saxo ou d’une clarinette ne me laisse pas indifférent.
Le violon ou violoncelle pour sa sonorité profonde et le piano m’auraient intéressé. Je suis curieux de tout en fait.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?


Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort ? Non c’est fort boyard, ça (l’influence des enfants!!!), Plus « sérieusement »…

Dum spiro spero… Tant que je respire, j’espère

DISCOGRAPHIE

cover spasmophilius promo tape

SPASMOPHILIUS – Promo Tape

SPASMOPHILIUS – Promo Tape 1994 – Cassette Tracklist 1.Locked Within Myself2.Spasmophilia3.Blended Souls4.Dead Dreamer Line Up…

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cover spasmophilius the maze

SPASMOPHILIUS – The Maze

SPASMOPHILIUS – The Maze 1997 – CDAutoproduction – Sans Label Tracklist 1The Maze4:302Outside5:053Fall Of Reason4:264Dead…

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compilation intramurock

Compilation – Intramurock

Compilation – Intramurock 1992 – CD 1Acer Camp–Plastic Bouteille2Acer Camp–Sweet Helena3Mephisto Zazou–Mephisto4Mephisto Zazou–Rumeur5Spasmophilius–Locked Within Myself6Spasmophilius–Spasmophilia7Black…

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David DUGARO

Biographie

Guitariste de DYGITALS depuis juillet 1984. Guitariste de NDB en 1993 en compagnie de Hervé TRAISNEL et Alain CLOUET. Il est également guitariste et fondateur de DOUBLE D. Il quitte DYGITALS en avril 2016.

Metal Warrior Confession

Quand et pourquoi as-tu commencé à jouer de la guitare ?

J’ai commencé la guitare relativement tard à 14 ans. J’ai commencé de la manière la plus basique et qui à mon avis concerne des millions d’autres guitaristes : j’avais deux potes qui étaient guitariste et bassiste et un jour on s’est dit que ce serait bien de monter un groupe ensemble. A la question « qui fera quoi ? » j’ai aussitôt répondu « guitariste ». Je ne me souviens plus pourquoi mais c’était pour moi une évidence. Il ne me restait plus qu’à apprendre la guitare…

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai essentiellement appris tout seul en essayant de reproduire ce que j’écoutais. « A l’oreille » comme on dit. Et puis très rapidement j’ai eu la chance de rencontrer Stéphane BONNEAU qui était guitariste de SATAN JOKERS et qui m’a transmis un maximum de tuyaux et beaucoup de conseils dont je me sers encore aujourd’hui. Stéphane au-delà de tout cela est toujours un très grand ami pour lequel j’ai le plus grand respect.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionné ?


Michael SCHENKER, duos de THIN LIZZY et Gary MOORE seul. J’ai pris la même claque que tout le monde la première fois où j’ai écouté « Eruption » d’Edward VAN HALEN. Et puis un jour de 1984 un jeune suédois m’a fait acheter une place pour le forum des halles. Yngwie était passé à Paris… Après ce cataclysme j’ai suivi la mouvance de Tony MAC ALPINE à Vinnie MOORE mais j’ai vite laissé de côté ce style qui devenait un peu trop prévisible une fois que Ynwgie et Tony avaient tracé la route. Le niveau technique actuel est tellement démesuré qu’il est parfois difficile de trouver la perle rare. Cependant, tous les ans il y a un mec avec une guitare qui me mets une claque, ça va de Andy McKEE il y a peu , à Stefen SHAFINGER dernièrement.

Quel est le premier guitariste que tu aies vu en live ?

Mon premier concert était JUDAS PRIEST avec DEF LEPPARD en première partie au PAVILLON BALTARD. Donc mon premier vrai souvenir de guitariste sur scène c’est Pete WILLIS de DEF LEPPARD, Il était à droite de la scène et j’étais au premier rang à droite et je n’ai pas quitté des yeux ses doigts sur le manche !

Lorsque tu composes, sur quel instrument travailles-tu ?

Sur guitare principalement. Mais en fait l’essentiel vient d’une idée dans ma tête.

De quelle façon ?

J’ai une idée dans la tête et je la reproduis sur ma guitare c’est tout. Mon appareil photo est plein d’idées / riffs etc… que j’enregistre sur le moment.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

La Personnalité et le Son qui en résulte sont à mon sens les qualités principales. J’adore le fait de pouvoir reconnaître un guitariste uniquement en écoutant quelques notes. Le plus grand compliment que l’on puisse me faire est de me dire « je t’ai tout de suite reconnu » ou « ça c’est toi ». La personnalité au-delà de la technique ou du style c’est aussi le fait que si je me branche sur le matos d’un guitariste X je ne sonnerais jamais comme lui et inversement. Avoir un son qui se reconnaît peu importe le matériel que tu utilises est pour moi un vrai signe de personnalité. Viennent ensuite l’originalité et l’approche musicale et la technique.

Quel matériel utilises-tu en concert ?

Un Ampli FENDER VM Deluxe 40W et un pédalier composé d’un Noise Gate BOSS, d’un Super Overdrive SD1 (que j’ai acheté en 1983 !), d’un accordeur BOSS et d’un Boost MXR, du très basique en fait.

En studio ?

J’enregistre toutes mes guitares sur un POD Line 6 sans effet. Les delays / reverb et autres effets sont ajoutés au mix.

Combien de guitares possèdes-tu ?

Une dizaine : Une GIBSON Les Paul Custom Black Beauty, Deux Stratocaster FENDER, Une EVH Wolfgang Spécial, Une JACKSON, Une Destroyer II IBANEZ, Une douze cordes FENDER, Une OVATION acoustique et deux autres acoustiques.

Quelle est ta favorite ?

Aucune en particulier, ça dépend du moment… mais en règle générale je reviens toujours vers la Les Paul et la Strat

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

Une Strat Paul ?….

De quel solo ou riff / plan musical est tu le plus fier ?

Je suis très exigeant et critique envers mon travail (je partage ça avec Alain, batteur de DYGITALS !) et il n’existe pas beaucoup de parties que j’ai enregistrées que je considère comme parfaites. En règle générale, 5 mn après avoir dit « c’est la bonne » après une prise, je me dis que telle ou telle chose aurait pu être meilleure… et je n’ai qu’une envie c’est faire une nouvelle prise… L’important est de savoir s’arrêter à un moment, sinon c’est sans fin…

Ceci dit, je suis très fier d’avoir été présent avec un titre instrumental : « First Lap », sur la compilation « Heroes » qui est sortie en 2002. Etre sur le même CD que des guitaristes comme Jake E. LEE, Steve LUKATHER, John NORUM, Steve STEVENS, George LYNCH ou encore Nono (on était les 2 seuls français) est une étape très importante pour moi et j’en suis très fier. Donc, si je devais en choisir un ce serait peut-être l’ensemble de ce titre.

Maintenant émotionnellement parlant, je choisirai un titre que j’ai composé pour Piano et Orchestre pour ma femme pour notre mariage. Il n’y a pas de guitare, mais j’en suis aujourd’hui encore extrêmement fier.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?

Toutes les fois où après avoir passé tant de temps à composer / enregistrer, je réécoute ce que j’ai fait en me disant « là, tu as fait quelque chose de pas mal ».

Dernièrement, tout simplement quand mes enfants me disent qu’ils aiment quelque chose que j’ai composé.

Tous les concerts évidemment. Et tous les moments partagés avec mes acolytes de Dygitals, les bons les mauvais, peu importe, finalement avec le temps, il ne reste que de bons souvenirs.

Les rares fois où je suis allé chez Virgin voir si un CD avec mon nom dessus était en vente dans les bacs (cela ne m’est arrivé que trois fois… mais c’est déjà pas mal !)

Le pire ?

Que tous les espoirs que nous ayons mis dans l’album de Dygitals en 1987 « Love Games » soient anéantis par des éléments qui n’avaient rien à voir avec la qualité de l’album.

Joues-tu d’autres instruments ?

Du piano

De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?


Du piano, mais bien…

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

« Arrête toi, écoute et regarde » et j’aime bien « 18 ‘till I die » !

Discographie

DYGITALS DÉMO 1985

6 titres Ave César 04:10SuperstarMalédictionSacrifice 04:26CoupableIllusion 02:34 Line Up Hervé TRAISNEL (chant)David DUGARO (guitares)Kalid KARBICHI…

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Pascal « SHARKY » LANDAIS

BIOGRAPHIE

Septembre 1986 : Pascal « SHARKY » LANDAIS, batteur de son état, fonde le groupe STARFLY avec Jean PAÏS (Chant), Olivier « Steve NEL » TRAISNEL (Guitares) et Albert LANQUETIN (Basse). En juin 1988, après 2 concerts, il quitte le groupe. STARFLY continuera quelque temps en recrutant un 2nd guitariste puis finira par se séparer..

A partir de 1991, Pascal participe à diverses formations qui ne durent souvent pas plus de quelques répétitions. Il continue toutefois son parcours musical et monte en avril 1999 BURNING TIMES avec son frère Olivier ‘SILVER » LANDAIS (guitares), Claude SCOARNEC (Guitares) et Gilles LESOIN (Basse). Le combo est rejoint au chant par Philippe ROUX (Ex BLACK GHOST et ICELAND) pour un unique concert en juin 2002, le groupe se séparera peu de temps après.

Septembre 2004 : SHARKY et SILVER décident de former un nouveau groupe. Le duo est rapidement rejoint par Denis BERGER (Basse) et Antony GARCIA (Guitares) puis par Philippe ROUX (Chant et guitares).  Ce line up, sous le nom d’IMPACT, commence à se roder sur quelques dates puis se lance à la recherche d’un clavier.. Nicolas « STOBLAZ » PALECZNA (claviers) vient ainsi compléter le groupe qui opte définitivement pour le nom de XIANOSYS.

2005 : Parallèlement à XIANOSYS, les deux frères LANDAIS participent à la création de MAINKIND, avec Tony et Hubb TRAISNEL (Frères d’Hervé et Olivier) respectivement au chant et à la guitare, et Kevin OBRON à la basse.

La première Démo « XIANOSYS », comprenant 3 titres ainsi qu’ un clip Vidéo (lisible uniquement sur PC), sort en juillet 2006..

Le 24 février 2007, XIANOSYS participe à la troisième édition du METAL ZONE FESTIVAL de Mitry-Mory, ce concert sera filmé et donnera naissance quelque temps plus tard à « METAL ZONE 3 -Home Live  DVD ».

Février 2008, John « MACHINE » KECK succède à Denis BERGER au poste de Bassiste de XIANOSYS. Il enregistre les basses de l’album à venir à peine entré dans le groupe.

En 2009, SHARKY décide de quitter MAINKIND pour se consacrer exclusivement à XIANOSYS.

2011 – Il quitte XIANOSYS, après avoir enregistré les batteries de l’album « Chronicles… », qui sortira en janvier 2012, et fonde avec Olivier ‘SILVER » LANDAIS (guitares), Hubb TRAISNEL (guitares), Kevin OBRON (basse), ses anciens complices de MAINKIND, FACTOR HATE.

Ils reprennent donc les chemins des studios de répètes et travaillent d’arrache-pied sur un répertoire composé d’anciens titres de MAINKIND, revus et corrigés, ainsi que de nouvelles compositions …

Après 9 mois de travail « instrumental », nos 4 musiciens trouvent enfin leur « lead vocal » en la personne de Thierry « TITI WILD » GRUMIAUX (HEAVINTAGE) qui intègre officiellement FACTOR HATE en Janvier 2012.

Octobre 2012: SHARKY crée SLAVES TO METAL, un tribute band à ACCEPT qu’il finit par quitter quelque temps plus tard avant même l’idée d’un 1er concert.

Le 19 Octobre 2013, FACTOR HATE sort « The Watcher », un CD 4 titres qui, à l’origine, n’était destiné que pour la promotion, mais lors du concert organisé pour la sortie de cette galette, réalisée entièrement en Home studio, la quasi-totalité des CD édités est vendue !!!!

En avril 2015, le gang entre en studio pour l’enregistrement d’un CD de 12 titres. 2 clips ont été mis en ligne illustrant deux des morceaux présent sur le CD 4 titres et sont disponibles sur la page Facebook du groupe :

You’re in the nightmare
The watcher

Le 13 février 2016, FACTOR HATE présente son nouveau show au DIVAN DU MONDE, à Paris, où il partage l’affiche avec DYGITALS, GANG et MAX PIE.

Le 06 mars 2016, FACTOR HATE dévoile « Asylum » sa nouvelle vidéo réalisée par Hervé TRAISNEL.

Le 16 Avril 2016, l’album « Scary Tales » est disponible. Le groupe en profite pour organiser une « release-party » au Covent Garden Studios et invite les groupes MALEMORT et FRANTIC MACHINE à en partager l’affiche.

En parallèle, Pascal fonde en octobre 2016 KILLING GROUND – tribute band à SAXON avec Stéphane MAYET aux guitares , Gilles LESOIN (son Ex-complice de BURNING SIDE,, actuel EVILSON et DIVINE LANE) à la basse et Gilles de TROY (Ex SCHERZO, VOICE OF THE SOUL, TROYAN DREAM) au chant. Ce groupe donnera son 1er concert au 4ème  NO LIMIT CARS & BIKES FESTIVAL en Avril 2017 puis sera « mis en pause » en Septembre de la même année suite au départ du guitariste soliste. 

Le 8 janvier 2017 : Il participe avec FACTOR HATE à la VIème édition du PARIS METAL FRANCE FESTIVAL.

Depuis Juillet 2017, SHARKY est sollicité par les membres d’ EVILSON, momentanément privé de leur batteur Christophe ADOTTI, parti en longue mission à l’étranger. Il les dépannera pour leur concert au FERTOIS ROCK IN FEST.

Septembre 2017 : Il annonce son départ de FACTOR HATE après un ultime concert de folie au FERTOIS ROCK IN FEST et fait de KILLING GROUND sa priorité n° 1 … Il continue de jouer en parallele avec EVILSON.

Fin 2017, SHARKY participe aux arrangements et enregistre la batterie le titre « page blanche » pour l’album  de KOZH DALL DIVISION, « Memories », disponible à partir du 12 janvier 2018.

Le 1er Avril 2019, SHARKY participera par 2 fois au au 6ème NO LIMIT CARS & BIKES FESTIVAL,, tout d’abord avec KILLING GROUND et ensuite avec EVILSON qui donnera finalement son dernier concert à cette occasion.
En Novembre 2019, suite au choix de certains membre de remplacer le Chanteur par une chanteuse puis au départ du guitariste soliste, SHARKY décide de mettre un terme définitif à KILLING GROUND (ndlr : pour rappel Pascal « SHARKY » était à l’initiative du groupe, unique tribute band à SAXON français au moment de sa création, et de son nom, et le logo du groupe avait été créé par Gilles de Troy, qui ne faisait plus partie du groupe depuis début octobre et lui avait laissé l’usage exclusif du design). Le split du groupe aura également pour conséquence de « mettre en pause » son activité de batteur pour une durée indéterminée …

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la batterie ?

Alors là, il faut remonter très loin dans les années 80 … Le déclic a eu lieu après avoir vu un de mes potes de l’époque, Bruno LAPOUYADE, donner un concert dans ma ville avec son groupe «SANCTUAIRE» en 1984 … On se connaissait depuis pas mal de temps déjà … Peu après, je suis allé les voir en répète et là j’ai commencé à tapoter sur sa batterie après qu’il m’ait tendu les baguettes; Il m’a donné 2 ou 3 astuces pour commencer … 2 ans plus tard, j’achetais la 1ère partie de ce qui est encore mon kit actuel .

As tu appris seul ou avec un professeur ?

Au tout départ, comme je le disais plus haut, c’est Bruno qui m’a donné 2 ou 3 trucs … Ensuite, j’ai connu entre autres Arnaud FREVAL qui était à l’époque le batteur de CHIEN JAUNE (puis de BOTTOM LINE et actuel batteur de SYLAB TRIBE) qui m’a également donné 2 ou 3 plans lorsque j’allais également les voir en répète … De là, j’ai poursuivi plus ou moins bien en autodidacte …

Quels batteurs t’ont le plus impressionnés ?

Je pourrais citer Nicko Mc BRAIN (IRON MAIDEN), Nigel GLOCKLER (SAXON) – Je ne pouvais pas passer à côté de ce dernier, tu comprendras pourquoi (rires) – Stefan KAUFFMANN (ACCEPT) pour les débuts … Ceux ci m’impressionnent toujours à l’heure actuelle mais beaucoup ont intégré la liste depuis, à savoir Gene HOGLAN (DARK ANGEL, DEATH, TESTAMENT etc …), les frangins Adrian et Daniel ERLANDSSON (respectivement AT THE GATES, PARADISE LOST pour le 1er et ARCH ENEMY pour le second)  … Sans oublier nos «frenchies actuels» parmi lesquels je citerais Franky COSTANZA (BLAZING WAR MACHINE), Mario DUPLANTIER ( GOJIRA).

Quel est le premier batteur que tu aies vu en live ?

J’en citerai 2 puisqu’ils partageaient la même affiche en 1985, à savoir Phil MORHEAD (dans PRETTY MAIDS à l’époque) et Nigel GLOCKLER (SAXON) – Eh ouais encore lui (rires).

Lorsque tu composes, si tu composes, sur quel instrument travailles tu ? de quelle façon ?

Dans XIANOSYS tout comme dans FACTOR HATE, je laissais aux autres membres le soin de tout composer … J’avais peut être d’avantage le rôle d’un arrangeur, tu sais celui qui «casse les couilles» en disant «tu devrais peut être le jouer plutôt comme ci ou comme ça … Ça sonnerait mieux!!!» … Ou pas: peut être qu’au fond, je «cassais plus les couilles» qu’autre chose vas savoir – rires!!!!

Dans KILLING GROUND, tout est déjà écrit puisque nous reprenions une partie du répertoire du grand SAXON, tout se décidait de façon démocratique et nous étions là pour prendre avant tout du plaisir même si ce n’est pas si évident que ça car mine de rien, il existe quelques subtilités pas évidentes dans les compos de ce groupe mythique – mais ça tu le sais aussi bien que moi  vu que tu en faisais également partie (clin d’œil complice).

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon batteur ?

Pour moi, il ne doit pas forcément faire preuve d’une technique «à tout déchirer» mais il doit plutôt être super rigoureux vis à vis du tempo et surtout servir la musique qu’il joue. Après si la technique est là pour servir la musique et non pour faire de l’esbroufe, c’est un plus non négligeable!!!

Quel matériel utilises-tu en concert ? en studio ?

Alors dans la mesure du possible, en studio, j’essaie de me faire plaisir et  j’utilise toujours ma bonne vieille CAPELLE PANTERA des années 80 – que j’ai entrepris à nouveau de restaurer entièrement – et qui sonne encore la mort pour son age. Celle-ci comprend 2 grosses caisses de  20 x 16… Devant moi 3 toms de 8, 10 (aligné avec la caisse claire) et 12 … Sur le côté droit, 2 toms de 14 et de 16 et sur ma gauche 1 tom de 13 … Ma caisse claire est une PEARL CUSTOM Z entièrement modifiée … Mes cymbales sont principalement des SABIAN que j’ai essentiellement piochées dans les séries AA METAL X (2 Charley de 14, 2 crashes de 17 et 18) et AAX (2 crashes de 17 et 18 et 2 chineese de 20) et HAND HAMMERED (splash de 10) … Quand au ride, c’est actuellement une PAISTE PSYCHOCTOPUS GIGA BELL de 18 – modèle AQUILES PRIESTER (une ride de petite taille certes mais avec un putain de dôme qui sonne la mort – tu as du en faire les frais en répète d’ailleurs – rires)… Concernant le «hardware», j’utilise 2 pédales de grosse caisse PEARL DEMON DRIVE (que je peux switcher en une double pédale selon la place en concert) , une pédale de charleston PEARL RH 2000 (à câble) ou une TAMA IRON COBRA suivant la configuration … Le tout est monté soit sur sur un RACK conçu par mes soins soit sur des pieds de toms et de cymbales suivant encore une fois les configurations … Pour ce qui est des peaux, j’utilise autant que possible la marque EVANS.

En concert, je fais en fonction de ce qui est fourni et je complète pour être au maximum à l’aise !

Quelle config de batterie utilise tu ? quelle est ta favorite ?

Celle décrite juste au dessus idéalement …. Si je peux pas l’utiliser, je la réduis à une seule grosse caisse, 2 ou 3 toms devant moi et un tom bass sur ma droite … Niveau cymbales on retrouvera au minimum un charley sur la gauche, mes 2 cymbales de 18 et mon splash devant moi, mon ride à droite ainsi qu’une autre crash de 17 et une chinese de 20 .

Comment imagine tu la batterie idéale ?

Celle que j’ai me convient parfaitement pour le moment … peut être un jour y ajouterai-je des triggers pour les grosses caisses et peut être une série d’ octobans mais pas encore à l’ordre du jour.

De quel plan est tu le plus fier ?

Alors étant loin d’être un gros technicien (j’avoue avoir une technique de mains «pourrie» due notamment au poignet gauche cassé étant ado), je n’ai pas de plans particuliers dont je suis le plus fier… Par contre, je fais tout ce que je peux pour servir la musique que je joue (et ça j’en suis fier) .

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? le pire ?

Pour le meilleur souvenir, il y en a 2 en fait: premièrement, le fait d’avoir pu jouer sur la scène «découvertes» du festival  RAISMESFEST en 2007 avec XIANOSYS et deuxièmement, celui d’être sur l’affiche de l’ ULTIM FEST 1  le 25 Octobre 2014 avec FACTOR HATE et ainsi  d’avoir pu ouvrir pour un groupe dont j’étais fan dans les 80’s et avec qui je suis pote aujourd’hui, je veux parler d’ADX …

Quant à KILLING GROUND, nous avions fait notre toute 1ère date à 4 (il nous manquait à l’époque un second gratteux) le 1er Avril 2017 au NO LIMIT FESTIVAL et ça l’a vraiment fait!!! Il y en a eu une autre depuis avec ce groupe, qui faut la dernière d’ailleurs en Avril 2019 (cette fois ci, la formation était complète grâce à l’arrivée de Pascal BECKER à la guitare rythmique) toujours au NO LIMIT FESTIVAL – je les remercie vivement de nous avoir fait doublement confiance. Depuis tu n’es pas sans savoir que le groupe a splitté et que mon activité de batteur est aujourd’hui à l’arrêt …

Pour ce qui est du pire, si tu me le permets, je préférerais ne pas en parler … C’est mieux ainsi et personne ne sera blessé …

Joues tu d’autres instruments ? de quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Non hélas, si ce n’est que je « taquinais » la basse en répète de temps en temps mais c’est rare !

J’avoue que parfois, j’aimerais être capable de pouvoir retranscrire certains riffs qui me traversent la tête avant de les oublier, donc savoir jouer de la guitare et de la basse ne serait pas un grand luxe pour moi … Qui sait : un jour peut être …

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Bonne question !!!

Peut être cette formule qui me vient à l’esprit :

« FOR THOSE WHO LOVE ME, I LOVE YOU … FOR THOSE WHO HATE ME, YOU’RE CORDIALLY INVITED TO GO FUCK YOURSELF »

Jean-Marc BATTINI

Jean-Marc BATTINI

Biographie

Guitariste / Chanteur et membre fondateur de VENIN, Jean Marc BATTINI est une figure de la scène Hard & Heavy 80’s des Bouches du Rhône.

Metal Warrior’s Confessions

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

En fait, très jeune. A Noël, on m’avait offert un orgue BONTEMPI et, écoutant LED ZEPPELIN, DEEP PURPLE … J’ai commencé à me faire des concerts tout seul dans ma chambre à imiter John LORD. La guitare est arrivée plus tard, entre 1975 et 1976, après avoir rendu fous mes parents avec mes disques à fond et moi en train de « jouer » sur un Té de dessinateur sur lequel j’avais dessiné des cordes avec un feutre.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai pratiquement tout appris tout seul. Un copain m’a d’abord montré 4 accords, puis un autre, que je vois toujours, m’a montré bien plus tard (vers 1979) les gammes diatoniques …etc

J’ai quand même pris quelques cours portant sur du Jazz Rock pendant 6 mois environ avec un prof et ai donné moi-même quelques cours à des copains qui débutaient, et jouent toujours d’ailleurs.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

Au tout début de l’aventure VENIN, peut être bien avant, j’étais allé à un concert de GANAFOUL, cela m’avait bien impressionné. Et bien sur Angus YOUNG en 1979. Si on parle jusqu’à nos jours, il y en a un tas, la liste serait trop longue. J’ai des goûts très variés, tout style … J’aime le son d’une guitare.

Quel est le premier guitariste que tu ais vu en live ?

Je crois que c’est GOLDMANN, à l’époque.

Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travaille tu ? de quelle façon ?

Je compose beaucoup avec le son. Je m’explique : Tu fais une chanson suivant le son, les effets, la disto … Ce qui t’inspire, ce qui sort de ton ampli.

J’aime aussi composer suivant un texte que j’ai fait, ou qu’on m’a donné. Certaines fois ça vient tout seul. J’ai composé « la nuit des fous », « Guet-apens », « trafiquants de rock » alors que les textes étaient déjà écrits, les chansons sont sortis très vite (J’espère les sortir fin d’année sur album)

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

Celles de Mickael SCHENKER, Gary MOORE. Tu joues à ta façon. Y’a des solos où tu comprends rien, ça va à 100 à l’heure, ça ne m’intéresse pas.

Quel matériel utilises tu en concert ? En studio ?

Pour le moment je ne fais pas de studio. A l’époque on avait des MARSHALL 100W à lampes et une disto car il n’y avait pas grand chose.

Pour le prochain album, je pense enregistrer sur MARSHALL, ou VOX avec un pedal board, ou avec le matos du studio si il y a le son.

Sinon en concert c’est pareil, un VOX double corps relié à un MARSHALL 100W JMP Lead et un rack d’effet avec chorus, flanger, delay, compressor, noise gate et disto.

Combien de guitares possèdes tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai des electro-acoustiques OVATION 6 et 12 cordes, une FENDER electro-acoustique 6 cordes, une GIBSON LesPaul Studio qui va bien pour le Blues au Pub, une IBANEZ SA un peu polyvalente. Mais ma préférée c’est ma CHARVEL CH3 de 1986 qui était blanc perle et que j’ai fait repeindre sunburst et noir. J’attends ma nouvelle CHARVEL Snake d’ici peu, un bijou.

J’avais aussi dans VENIN, avant la CHARVEL, une KRAMER Voyager que j’ai vendu récemment.

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

Une guitare qui joue toute seule !!! AHAHAH

Non, je n’arrive pas à imaginer cela. Une guitare déjà c’est la forme qui te plait, la couleur, et surtout le manche où tu te sens bien dessus.

De quelle riff ou solo es tu le plus fier ?

En fait c’est bizarre mais dans les morceaux de VENIN, c’est l’Arpège de « Pensées pour eux », (ainsi que les paroles car cela m’a toujours tenu à cœur) car c’est un arpège tout con, mais qui va bien avec l’entrée des guitares. Sinon il y en a d’autres que je pense très bons dans le nouvel album.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Il n’y a pas de meilleurs ou de pire, c’est tout le temps des galères, mais s’il faut en citer deux :

  • La première partie de TOKYO BLADE au moulin à Marseille, ou les sélections du Printemps de Bourges à Berre, étaient de très bons moments.
  • Le pire, ou l’un des pires, c’était peut-être jouer dans un genre de grotte à Entressens, sans retour, les amplis à fond juste derrière la batterie. Mais je pense qu’il y en aurait encore beaucoup.

Joues tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je joue un petit peu du clavier, et bien sur de la basse. Etonnant, mais j’ai aussi une cornemuse écossaise, car j’adore la musique celtique, mais je n’en joue pas très bien. Sinon, un peu d’harmonica.

Dans mon home studio, je fais les batteries sur le synthé, ou je tape les touches dans un drumset, avec un métronome. J’aurais aimé jouer de la batterie.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

LA VIE APRES LA VIE !

Jean-Marc adresse « a special thanks for Fabienne pour remonter VENIN, et le Gaulois, et son ami le batteur Vincent (Batteur de MARECAGE) pour la reformation de VENIN »

Discographie

Thierry VAN HOOLAND

Thierry VAN HOOLAND

Thierry VAN HOOLAND

BIOGRAPHIE

Thierry VAN HOOLAND commence la guitare à 13 ans et se trouve très vite baigné dans la culture des Guitar Heroes des années 60 et 70.
Passionné par le Rock, c’est âgé d’à peine 16 ans qu’il n’hésite pas à faire plusieurs heures de train pour rejoindre chaque semaine le local de répétition de son premier groupe à Nanterre.
C’est au cours de l’été 1976 que Thierry VAN HOOLAND intègre le groupe HLM, alors composé d’Yves « Vivi » BRUSCO (Basse/Chant), de Pierre BRUSCO (Guitares) et d’Omar BEN EL MABROUK (Batterie), en remplacement de Lionel RAYNAL (Guitares).
Il participe alors à la tournée du groupe sur la côté d’Azur avec Vince TAYLOR puis, de retour en région parisienne, à une série de concert en banlieue, proche province et, bien sur, Paris, dans des salles telles que LE GOLF DROUOT et LE GIBUS.
Les concerts dans ces salles parisiennes désormais mythiques permettent à Thierry de Jammer avec certains grands de la scène française et de rencontrer Joe LEBB et Jacques « Petit pois » GRANDE des VARIATIONS avec qui il répètera quelques temps.
HLM parvient rapidement à attirer l’attention d’un producteur et signe en Mars 1977 chez « DREAM MUSIC » pour un album. La production, plus soucieuse de faire de l’argent rapide que de mettre en valeur ses artistes, ne laisse que peu de temps au groupe pour enregistrer et le L.P., intitulé « L’agression » est fait à la hâte. Le nom H.L.M. étant jugé trop peu porteur par la production, le groupe sera temporairement renommé VOLCANIA.
Une tournée française de 20 dates est organisée aux mois d’octobre et de novembre 1977 afin de promouvoir « L’agression », l’album est malgré tout un échec commercial. Il faut dire que la pochette jaune dotée d’un sticker « The leading French Punk group » et la mauvaise distribution n’étaient pas des éléments susceptibles d’attirer le succès.
Pierre décide de quitter le groupe, qui reprend son nom d’ « H.L.M » et donne plusieurs concerts au Swing Hall. C’est Norbert « Nono » KRIEF de TRUST qui leur présente Mohamed « Moho » SHEMLEK qui intègre le groupe comme 2eme guitare.
1978 : Suite à l’arrivée de Jeff MANZETTI au chant, Vivi se consacrant désormais à la basse, H.L.M. change de nom pour PARIS. Le groupe commencera alors à tourner avec le line up suivant : Jeff MANZETTI (Chant), Mohamed « Moho » SHEMLEK (Guitares), Thierry VAN HOOLAND (guitares), Yves « VIVI » BRUSCO (Basse) et Omar BEN EL MABROUK (batterie).
Omar quitte le groupe après un concert à Montpellier, Thierry part également peu après pour former TRASH.
1979 : TRASH voit le jour et réunit Lionel « The Reverend » RAYNAL (guitares), Thierry VAN HOOLAND (Guitares), Olivier BROUSSE (Basse) et Omar BEN EL MABROUK (Chant et batterie).
2 Démos sont faites avec cette formation puis, suite au départ d’Omar, Thierry propose à son frère Johnny d’intégrer TRASH qui se dote également d’un nouveau chanteur.
1980 : Lionel RAYNAL quittant TRASH, il est remplacé par Michel PERSON.
Le groupe se compose alors de Michel FAZI (Chant), Thierry VAN HOOLAND (guitares), Michel PERSON (guitares), Oliver BROUSSE (basse) et de Johnny VAN HOOLAND (Batterie).
TRASH commence à se faire remarquer tant par sa musique, un Hard francophone bien ficelé, que par son look original (cuirs de couleurs et clous, style inédit en France) qui n’est pas sans avoir quelques similitudes avec celui qu’adoptera quelques années plus tard SATAN JOKERS. Michel PERSON quitte le groupe qui continue alors à travailler en quatuor tout en recherchant un deuxième guitariste et un clavier.
1981 : TRASH entre en studio à Londres pour 3 semaines afin d’enregistrer un LP. En l’absence d’un clavier, c’est un musicien de session qui assurera toutes les parties de piano/synthé. Les parties de saxo seront quant à elles assurées par Howie CASEY, saxophoniste de renom ayant déjà travaillé, entre autres, avec Paul MAC CARTNEY & THE WINGS et THE WHO.
Peu avant la sortie de l’album TRASH trouve enfin ses 2 musiciens manquants et Serge DI MALTA (guitares) et Patrick BERNARD (Claviers) intègrent le groupe, permettant de les faire figurer sur les séances photos qui permettront d’illustrer le vynil.
Malgré ce premier album prometteur et une formation parée pour la scène TRASH se séparera à la fin de cette même année.
En 1998, on retrouve Thierry et Johnny sur scène avec le groupe D.P. (feat. Johnny VAN HOOLAND à la batterie, Thierry VAN HOOLAND à la guitare, Tyty THIERRY … ex BLACKMAIL … au chant) pour accompagner l’actrice X Dolly GOLDEN lors d’un show au salon HOT VIDEO à Paris.
De 1998 à 2000, Thierry et Johnny jouent avec THALIS (groupe de Rock avec chant féminin).
Fin 2006, Thierry VAN HOOLAND participe à la création du groupe de Pop-Rock corse ULTIM’ATTU composé de Joseph FABRI (Basse), Thierry VAN HOOLAND (guitares), Pierre-Louis SARDI (Guitare rythmique), Caroline MICHEL (Piano, chant), David CRUCCIANI (Percussions), Eric LORTIE (Batterie) et Pascal RENUCCI (Chant). C’est à travers les diverses influences de ses 7 musiciens que ce groupe de Bastia trouve son originalité.
2010 : ULTIM’ATTU évolue et donne naissance au collectif musical ULTIM’FAMILY avec Pedro à la batterie, Eric LORTIE étant parti rejoindre Sacha LE GOFF en Irlande dans le groupe MOSQUITO.
Février 2011 : Il fonde le groupe de Hard Rock Bastiais LORD OF THE TRAMPS avec qui il travaille a
à la composition de titres originaux dès le mois de juin de cette même année. En mars 2012 le groupe se compose de Didier PARIS (chant), David LUZI (guitare), Thierry VAN HOOLAND ESTEPA (guitare), Nicolas FILLY (batterie), Christophe LAURENT (basse).

Metal Warrior Confessions

Quand et pourquoi as tu commencé à Jouer ?
J’ai commencé à jouer de la guitare à 13 ans. Mon oncle m’avait acheté un 45 tour de FLEETWOOD MAC « ho well » et un autre de Jimi HENDRIX « All Along The Watchtower » et c’est vrai qu’en écoutant ce titre de HENDRIX il me semblait incroyable de pouvoir faire ca avec une guitare. J’avoue que quand j’écoute encore cette chanson elle évoque beaucoup de choses, entre images, odeurs, sensations de l’époque, l’endroit même ou était posé mon tourne disque tout cela a la fois ….c’est une chanson particulière et qui a tout déclenché !!!!
Alors avant que tu me pose la question HENDRIX reste un de mes guitaristes fétiche et préféré, c’est vrai que je ne suis pas original en disant cela il l’est pour tellement de mondes
As-tu appris seul ou avec un professeur ?
J’ai appris seul et, de temps en temps, avec un copain qui comme moi débutait. A l’époque pas d’internet alors fallait tout déchiffrer avec les disques !!! Quand on trouvait les accords, riffs ou solos, on se les repassait!!!! Les plans étaient rarement bons!!!!!!
Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?
Au début des années 70 il y avait une telle éclosion de talents que tous m’ont impressionné et influencé inévitablement entre Jimi HENDRIX, Jimmy PAGE, Jeff BECK, Johnny WINTER, Alvin LEE, Jim MAC CARTHY, Eric CLAPTON, John MAYALL, les frères ALLMAN, et tellement d’autres. Fin 60’s et début 70’s ont été les années prolifiques.
Quel est le premier guitariste que tu as vu sur scène ?
De mémoire c’est Johnny WINTER en 1974 au palais des sports de Paris. C’était sa grande époque Rock and Drugs. Tu aurais pu voir 5000 personnes en délire, un des concerts les plus fous … haaaaaaaaaaa ! Rien que d’y penser … Je suis un grand fan de WINTER, un inconditionnel de son jeu …. Mon professeur.
Lorsque tu écris ou composes, de quelle façon travailles-tu ? Quels sont tes thèmes de prédilection ?
Je compose toujours sur une guitare acoustique et il ne me semble pas être très original sur ce point. Beaucoup composent ainsi. Ca commence avec un riff ou une suite d’accord et dessus vient se greffer une mélodie ou le contraire une mélodie amène une suite d’accord.
Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?
La principal qualité d’un guitariste pour moi reste sa créativité, son doigté, on doit être capable de reconnaître instantanément un son un phrasé, une note même. Aujourd’hui on dit : « il joue comme BECK, comme PAGE, comme HENDRIX ou VAN HALEN », tous ces guitaristes qui ont créé et inventé un son, un style. Même un guitariste comme Joe PERRY se reconnait à sa manière de jouer … enfin moi je le reconnais c’est clair !!!
Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?
Plus jeune j’ai longtemps utilisé 2 ou 3 AC 30 VOX en série et des SOUND CITY l’ancêtre de l’HIWATT … sur scène maintenant j’utilise un MARSHALL JMC 100 en deux corps, un pédalier TC ELECTRONIC, une wha wha DUNLOP et en studio ça peut très variable entre un MARSHALL VOX ou FENDER, mais le MARSHALL reste la base de mon son actuel.
Combien de guitares possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?
Je pense avoir possédé toutes les guitares de légende à l’époque de TRASH !! Aujourd’hui je possède une GIBSON Firebird I de 1963, une Firebird de 1976, une Stratocaster custom shop NOS 1956 de 2001, une GIBSON LES PAUL vos 59 de 2001 et une GIBSON acoustic. Ma favorite de cœur c’est la Firebird mais sur scène je joue avec la LES PAUL et la Strat reste la plus facile à jouer.
Comment imagines-tu la guitare idéale ?
La guitare idéale ? Non je ne vois pas !!!! Il n’y a pas de guitare idéale … Enfin pour moi une guitare dépasse le stade de l’objet. On aime la toucher, la regarder, la jouer, se regarder avec … se trouver beau même avec ce qui lui donne pas pour autant de facilité à être jouer mais on doit se sentir bien avec. Quand elle est collée à toi c’est un peu le prolongement de soi !!! Merde c’est bon ce que je dis là MDR!!!! Je pense que la LES PAUL me correspond le mieux…
De quel riff, solo ou ligne mélodique est tu le plus fier ?
Alors c’est marrant, même aujourd’hui on me dit souvent fait plus de solo !! Je me suis toujours mis aux dispositions de la musique sans frustration. Je ne suis pas un Guitar Hero alors ce dont je suis le plus fier ce sont toutes les compos que j’ai faite et que je fais encore aujourd’hui. Tu sais quand tu composes chez toi avec un riff une idée bien précise de ce que tu veux et qu’une fois en répète tout prend forme, tout ce que tu avais conçu et entendu dans la tête se met en place. Ca c’est énorme !!!! Ca c’est vraiment bon !!! Et si un solo doit se faire alors il vient naturellement.
Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?
Le meilleur moment en temps que musicien putain ca c’est dur !! Tu sais, on trainait tout le temps au GIBUS avec H.L.M il y avait ROCK N’ ROLLER avec Yoyo (ndlr : Lionel « The Reverend » RAYNAL) qui est vraiment un pote. Il y avait aussi OCEAN, MAGMA avec VANDER, les mecs des VARIATIONS et tous les soirs s’improvisaient des bœufs et, avec Vivi, Yoyo, VANDER et souvent « Petit pois » de VARIATIONS, on investissait la scène. J’adorais ca, des moments magique d’échange, de frissons … Imagine ! T’as 16 / 17 ans, tu joues comme ca avec des musiciens de tout horizon musical !! Je pense que ca reste les meilleurs moments de ma vie de zikos … sans oublier la tournée où on avait accompagné Vince TAYLOR avec H.L.M.
Quant au pire, c’est le pire sur quelques minutes …. On avait fait un festival pour la fin d’année au théâtre DEJAZET à Paris avec plusieurs groupes de l’époque et je me souviens qu’on passait après BRACOS BAND un groupe Rock Boogie dont Paul PERSONNE était le chanteur et guitariste avec une autre gâchette de la guitare et à la fin de leur set ils avaient mis le feu au théâtre, tout le mode était debout sur les sièges, une folie !! Quand on a vu ça on s’est dit « merde, les salauds ! On passe derrière ça ? » J’avoue que j’ai un peu flippé avant de monter sur scène mais une fois dessus, au bout de quelques minutes, on avait aussi mis le public dans la poche !!! Le pire et le meilleur…
Joues-tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?
Je joue de la basse comme beaucoup de guitaristes … et oui j’aurai aimé savoir bien jouer du piano …
Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?
Un blason ???? Sex, Rock and Beer !
Mais je pourrais aussi rajouter « Peace and Love » … et oui je suis un gentil 😉

LP TRASH

TRASH – Trash

1981 Tracks A1 -Dix ans après 3:34A2 -Publicité 3:51A3 -Mauvais plan 3:33A4 -L’ accident 3:11A5…

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Yvon SOLERS

BIOGRAPHIE

La carrière musicale d’Yvon SOLER démarre en 1986 par sa rencontre avec le groupe FIRSTAID qui cherche un chanteur. Il intègre alors le groupe avec lequel il enregistre une démo intitulée « Prophétie ».

Le groupe splitte en juin 1989, peu après la fête de la musique. Yvon rejoint alors le groupe ENGEANCE, toujours en tant que chanteur. Suite au départ du bassiste, il décide de se lancer et de tenir la 4 cordes.

Après quelques répétitions, ENGEANCE splitte, Yvon et Manu (guitares) décident de continuer ensemble sous le nom de NUISANCE. Dès lors plusieurs musiciens se succèdent dans la formation. Trois démos sont élaborées ainsi qu’un titre sur la compilation de groupe rock Lexovien « La sauce rock ». Lassé par tant d’efforts et d’énergie dépensée, Manu trouve du travail en Bretagne. Le split de NUISANCE est donc inévitable. Nous sommes en 1996.

Yvon ne jette toutefois pas l’éponge et décide de monter un nouveau projet nommé ANCESTRAL avec Franck RIDEL, jeune guitariste prometteur, grand fan de NUISANCE. Après quelques reprises de standards, les acolytes commencent à composer. Mais pour continuer il fallait d’autres musiciens. Yvon fait donc appel à ses frères Alain à la guitare et André à la batterie. S’ensuivent quelques concerts et l’enregistrement d’une démo éponyme. Le groupe splitte en 1998 suite à des divergences musicales.

Fin septembre 1999 Yvon et Franck se retrouvent et montent DESILLUSION.

Lors d’une répétition, Jimmy vient faire un bœuf qui s’avère plus que concluant. Il sera désormais le chanteur du groupe.

Début 2000, les trois acolytes prennent le taureau par les cornes et commencent à jouer dans les bars, en l’absence de batteur les concerts sont assurés à l’aide d’une boîte à rythme. Leur répertoire est composé essentiellement de reprises et de morceaux d’ ANCESTRAL.

Dès leur deuxième date, ils font la connaissance d’Olivier (batteur de DEMOSYS) qui décide d’intégrer la formation. Le groupe travaille d’arrache-pied pour participer au festival HARLEY DAVIDSON à Méry-Corbon (14) où ils ouvrent pour le groupe BOXER composé d’anciens membres de TRUST.

Après avoir assuré quelques dates et participé à la fête de la musique à Lisieux pour la deuxième fois, Franck décide de quitter le groupe pour se consacrer à son projet solo. DESILLUSION reste donc en « Standby » pendant un an et demi…

En 2004, lors d’un concert d’IRON MAIDEN à Paris, Yvon rencontre Sébastien ROQUET, un fan de NUISANCE qui voyait déjà évoluer le bassiste sur scène alors qu’il n’avait que 14 ans. Ils décident de bosser ensemble des reprises d’IRON MAIDEN, Ozzy OSBOURNE… Sebastien devient le nouveau guitariste d’un DESILLUSION reformé et remotivé au mois de mai 2004.

Un site internet voit le jour cette même année.

Afin de monter un set rapidement pour honorer une 1ère scène avec REVENGE à Lisieux, DESILLUSION décide de reprendre des titres de NUISANCE. Au vue de l’accueil fait à ce set, DESILLUSION décide d’en enregistrer les titres, ce qui deviendra l’album « Vision D’apocalypse » sorti fin 2004. Le but de cet album étant de démarcher pour trouver des dates de concerts.

Désillusion organise ensuite le HEAVY METAL RENDEZ VOUS et assure la 1ère partie de MALEDICTION et de REVENGE en octobre 2005.

L’année 2006 est consacrée à la scène, (13 concerts au Total) avec notamment la rencontre de DARKNATION, groupe Bourguignon, chez qui ils sont invités à jouer lors de la sortie de leur premier album. Ils jouent ensuite avec les groupes RIFF RAFF et LA TCHOUCRAV’ à participer au « Rock’N’Roll Show » au BIG BAND CAFE d’Hérouville-saint-Clair. Ils participent également à la 10ème fête de la moto à Lisieux.

DESILLUSION entame la composition du second album, l’envie de recruter une seconde guitare se fait sentir pour étoffer les compos et leur apporter plus de puissance. Une annonce est faite pendant un concert et instantanément, un fan du groupe, Félix LIMMEROTH, est engagé dans la troupe. La première prestation de Félix, au salon du tatouage de Quillebeuf-sur-Seine, s’avère très concluante. L’année se termine sur la seconde édition du « HEAVY METAL RENDEZ-VOUS » avec DARKNATION et RIFF RAFF.

2007 : DESILLUSION enchaîne les dates avec entre autres le 1ère partie de Blaze BAYLEY (Ex-IRON MAIDEN). Ce qui permet de rôder les compositions avant de rentrer en studio pour enregistrer le second album « Esprit Maudit ». distribué par le label BRENNUS.

L’année 2008 commence par un concert « tribute » au mois de janvier avec à l’affiche COVERSLAVE et RIFF RAFF au BIG BAND CAFE, suivi d’un second concert avec le groupe EMERENTIA.

De fin février à fin avril, le combo investi le studio LA GRANGE 69 de pe ensuite enfermé en studio à partir de la fin du mois de février jusqu’à fin avril pour l’enregistrement de son second album. L’enregistrement s’est passé au studio LaGrange69 de Marc VAREZ (VULCAIN). L’album est composé de 10 titres dont 2 reprises dont une de VULCAIN sur laquelle Marc VAREZ assure les parties de batterie. À noter la présence d’Olivier de DARKNATION sur certains choeurs . L’album est distribué en juillet de cette même année par BRENNUS.

2010 est marqué par un changement de Batteur, dont le poste est repris par Maxime MOREL

DESILLUSION reprends alors son travail de composition et crée le matériel nécessaire à l’enregistrement d’un troisième album qui, pour la première fois, est écrit et composé par l’intégralité du groupe. Chaque membre apportant ses influences d’où le titre de l’album « Metal Influences » qui sort en 2015 sous le label EMASNES METAL.

Le 8 janvier 2017, DESILLUSION participe au PMFF VI aux cotés d’ADX, VULCAIN, MYSTERY BLUE, FACTOR HATE, GANG, EXISTANCE.

Parallèlement à DESILLUSION, Yvon participe à partir de 2017 à BOMBERHEAD, un tribute band à MOTORHEAD.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la basse ?

J’ai commencé à jouer de la basse tard, vers 23 ans, car j’aimais bien cet instrument et surtout pour remplacer le bassiste qui avais quitté le groupe dans lequel je jouais a l’époque.

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai appris seul avec quelques tablatures pour soutiens mais le principal ça a été beaucoup de travail sur l’instrument.

Quels bassistes t’ont le plus impressionné ?

Steve HARRIS fut le bassiste de référence pour moi, Joe DE MAIO aussi bien sur et le Dieu Lemmy et bien d’autre, chacun a son style, moi je suis plutôt Heavy Metal.

Quel est le premier bassiste que tu aies vu en live ?

Les 1er bassistes que j’ai vu live sont Vincent PUZZIO de VULCAIN, Johnny ROD, bassiste de WASP, et bien-sur Steve HARRIS le même soir du samedi 29 novembre 1986 au Palais Omnisport de Paris Bercy. Ce fut un super souvenir pour moi ça restera le concert de référence pour moi avec celui de JUDAS PRIEST tournée « Painkiller » qui été avec PANTERA et ANNIHILATOR sur la même affiche mais ça c’est une autre histoire !!!!

Lorsque tu écris ou composes, de quelle façon travailles-tu ?

C’est assez spontané en fait je n’ai pas vraiment de façon d’écrire ou autre manière tout vient naturellement et souvent par étape, suivant mon humeur aussi.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon bassiste ?

Les principales qualités sont d’être présent et surtout créatif dans les compositions de son propre groupe et qu’on l’entende bien lors des mixages ou du mastering. Sur album ils sont souvent oubliés ou lésés malheureusement

Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?

J’ai pour ma part un TRACE ELLIOT 4/12 avec une tête AMPEG 300 w type br 200 ça se combine très bien sur scène comme en studio

Combien de basses possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai une basse WARWICK:SS, une basse II Collection et une électro acoustique :HOHNER. Je me sert principalement de la WARWICK et si tout vas bien je vais avoir une RICKENBACKER a l’avenir.

Comment imagine tu la basse idéale ?

J’avais une idée de basse qu’un luthier aurait pu réaliser voici l’idée niveau corps aurai été en forme de tête de serpent pour le corps et le manche serait donc la langue du serpent pour ce qui est des micros ou autre je ne suis pas hyper calé pour en parler désolé c’est surtout esthétique sur ce coup- là (rire)

De quel plan ou riff est tu le plus fier ?

Avec du recul je suis assez fier de « Jack L’éventreur », et « La bête du gévaudan » des titres que j’avais écris en 1992 et qui sont des plus apprécier de nos fan en général et pour le dernier album « état d’âme » mais en général je suis fier de tout ce qu’on fait sans prétention aucune bien sur .

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Les meilleurs souvenirs, car il y en as plusieurs c’est notre rencontre avec les gars de DESILLUSION, le line up actuel. Bien-sur, le pire est d’avoir été obligé de virer notre ancien batteur paradoxalement, car je n’aime pas me séparer des gens, mais il le fallait c’était vital pour le groupe.

Joues-tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?

Je joue un peu de guitare accessoirement et je chante un peu aussi,J’aimerais apprendre à jouer de la guitare correctement et chanter juste aussi (rire)

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais-tu mettre ?

Pas de panique ou encore Yvon toujours a fond

DISCOGRAPHIE