SHAKIN' STREET "Vampire Rock"

« VAMPIRE ROCK » de SHAKIN’ STREET était le premier album de Hard Rock français

STATUT : INTOX

SHAKIN' STREET "Vampire Rock"

« Vampire rock de shakin’ street est le premier album de hard rock francais » : On retrouve notamment cette affirmation sur le livre de Christian EUDELINE «Du Hard Rock au Metal, LES 100 ALBUMS CULTES» mais également sur divers sites consacrés au Hard & Heavy Made in France.

Cette affirmation est bien sur fausse, Malgré l’importance incontestable de SHAKIN’ STREET dans l’histoire du Hard Rock Français. « Vampire Rock » est le premier album du groupe, mais est loin d’être le premier disque de Hard Rock Français …

Les LP des VARIATIONS (« Nador », 1969 ; « Take it or leave it », 1972 ; « Moroccan Roll », 1974 ; « Café de Paris », 1975), d’OCEAN (God’s Clown, 1976), de GANAFOUL (« Saturday Night », 1977) ou de VOLCANIA (« L’agression », 1977), pour ne citer qu’eux, sont antérieurs à « Vampire Rock » qui n’est sorti qu’en février 1978.

1er EP TRUST

Le Hard Francais est né avec TRUST !

Statut : INTOX

1er EP TRUST

TRUST n’est né qu’en 1977, bien après OCEAN (1974), GANAFOUL (1974), SPEED QUEEN (1977 – précédemment BLACKRATS depuis 1974), SHAKIN’ STREET (1975), HLM (1976), STRATAGEME (1971), HAUTE TENSION (1977) … et bien d’autres, plus ou moins connus, leur sont antérieurs.

Les pionniers / fondateurs du genre sont sans conteste LES VARIATIONS (Septembre 1966) qui, à l’instar de LED ZEPPELIN en Angleterre, ont poser les bases du style en France. Le terme Hard Rock apparaîtra plus tard, sur les affiches de concert notamment. Il a fallu attendre 1980 pour que l’industrie du disque officialise l’existence du style par l’indication sur l’album d’OCEAN « A live + B » du terme « Rock Dur », BARCLAY ayant souhaité franciser les mots anglais « Hard Rock ».

TRUST reste toutefois le groupe Français ayant certainement vendu, grâce à leur tube « Antisocial », le plus grand nombre d’albums dans notre style et ayant bénéficié de la plus forte couverture médiatique. C’est incontestablement un groupe phare de l’histoire du Hard Français, ce qui est déjà énorme.

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VENIN

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L’histoire de VENIN commence par la rencontre entre quatre jeunes musiciens de Septemes les vallons, près de Marseille, Jean-Marc BATTINI (Chant / Guitare), Fabienne PERRIO (Basse), Patrick ZIAD (Guitare) et Patrick LABRIOLA (Batterie), qui, unis par leur passion commune de la musique décident de créer leur propre groupe.

Sous le nom d’INFLATION, ils reprennent dans un premier temps les standards des groupes Rock et Hard Rock de l’époque (BEATLES, ROLLING STONES, LED ZEPPELIN, DEEP PURPLE … ) avant de s’affranchir peu à peu de l’influence de leurs aînés et de décider de jouer leurs propres compositions. Un tel changement mérite un nouveau nom, INFLATION disparaît donc en 1982 pour devenir VENIN.

Les premiers temps sont difficiles, trouver un local, trouver des concerts en tant que « petits nouveaux de la scène locale » et, surtout, trouver un chanteur.

Les auditions s’enchainent et VENIN doit attendre le mois de juin 1983 pour trouver la perle rare : RAOUTI. Il a le look, colle aux aspirations du groupe et a des idées.

Septembre 1983 : Premier concert et, dans la grande tradition du Hard Rock made in France, premières galères live. Le show a lieu en plein air, le matériel de son est quasi-inexistant et RAOUTI est atteint d’une angine carabinée. Malgré tout, le concert se déroule bien et VENIN est chaleureusement accueilli par le public.

Le 14 Janvier 1984, le quintette passe à la vitesse supérieure en prenant le chemin du studio d’enregistrement 8 pistes de Gil VALENZA à Gignac pour enregistrer une première démo de deux titres.

« Malédiction » et « Destin » sont choisis et mis en maquette en quatre jours. Les deux compositions sont alors diffusées par des radios locales dans un premier temps, pour arriver finalement jusqu’aux ondes lyonnaises et parisiennes. VENIN donne alors ses premières interviews pour les radios et les fanzines spécialisés.

Le 11 mars 1984, VENIN assure la première partie de MARECAGE, autre groupe régional, à la M.J.C. de Septemes-les-Vallons devant 150 personnes.

Le mois d’avril de cette même année, est marqué par leur participation à un festival organisé aux Chutes-la- Vie, près de Marseille. Son et Lights sont au rendez-vous et permettent au groupe de s’exprimer pleinement. Sur six groupes, il est le seul à défendre les couleurs du Hard-Rock.

Les 12 et 13 mai, un festival Rock est organisé à Septemes-les-vallons dans le cadre d’un regroupement de M.J.C du sud de la France. VENIN y participe aux cotés de PANZER (France), EXOCET, 16, RIODA, HEXAGONE, YOUNG BEEN, CHAMPAGNE et ETRANGE HISTOIRE. Une grande scène, près de 300 personnes et un bon backline permettent à VENIN d’imposer son style et d’assoir sa crédibilité auprès du public.

Coup dur pour le groupe le 30 mai 1984. RAOUTI décide d’arrêter et laisse VENIN sans chanteur. Jean- Marc reprend alors immédiatement le micro et assure le double rôle de guitariste/chanteur en attendant de retrouver un vocaliste, ce qui permet au jeune combo d’être sur scène, dès le premier juin, toujours à Septemes-les-Vallons, sous forme d’un quatuor, dans le cadre d’un concert sous chapiteau avec deux autres formations (EGREGORE et ALEA JACTA EST).

Une sono de 4000 Watts, 250 personnes présentes, un light show et des fumigènes … bref tout pour jouer dans de bonnes conditions … en principe car une erreur de manipulation d’un technicien pendant le show de VENIN rempli la salle de fumée, le public et les musiciens risquent l’asphyxie. Le groupe tire malgré tout son épingle du jeu et délivre un concert remarqué tant par le public présent que par la presse locale qui salut les capacités vocales de Jean Marc.

C’est donc définitivement à quatre que VENIN décide de continuer à écrire son chapitre dans l’histoire du Hard Français.

La réputation que le combo s’est forgé commence à lui ouvrir de nouvelles portes, dont une proposition pour jouer avec PARCHOC, FISC et RAVENS au STADIUM de Saint Just. Ce festival doit hélas être annulé.

Les 27 et 28 octobre 1984, un fanzine local, SUD FEELING, reçoit les journalistes de METAL ATTACK afin de les accompagner au cœur de la scène Hard & Heavy Aixoise que KAR DE TOUR, HOBGOBLIN, T.D.S., NOUS, VENIN, MARECAGE sont chargés de représenter. A cette occasion, Jean-Marc BATTINI est sur tous les fronts puisque, NOUS et MARECAGE connaissant des problèmes de line up à ce moment, il se retrouve à remplacer le chanteur des premiers et la guitare solo des seconds.

Comme toujours la présence de Fabienne à la basse est remarquée, ainsi que la voix de Jean-Marc et le titre « Malédiction » qui s’impose comme le « Hit » du combo.

Le samedi 09 mars 1985, VENIN est à l’affiche du festival ROCK’ IN VALLIER, avec FRONTIERES, STORM, ZEUS, SUSTAIN ET SHINE. Ce festival organisé sans participation de structures exterieures réussi à réunir près de 800 personnes.

Les 11 et 12 mai, VENIN organise son déplacement pour un concert organisé par les jeunesses communistes en région parisienne, à Bobigny (93).Un autocar est loué pour l’occasion,

Cette même année, le quatuor entre au studio CACTUS, à Marseille pour enregistrer en 8 pistes une démo de 7 titres. Un passage sur FR3 Régional (Marseille) lui offre l’opportunité de se présenter à un plus large public grâce à une interview et l’interprétation de leur titre « passe-temps »

En 1986, VENIN laisse enfin une trace vynilique avec un maxi 45 Tours contenant 4 morceaux.

Le groupe cesse hélas son activité lors de cette dernière partie des années 80, comme beaucoup de groupes de l’époque.

Début 2015, Jean Marc et Fabienne décident de faire renaître VENIN. Un nouvel album est en préparation.Les premières scènes révèlent un groupe très en forme qui n’a rien perdu de ses qualités.

Le label MEMOIRE NEUVE réédite la démo de 1984 au format LP.

Le 2 décembre 2015, Le label CAMELEON RECORDS sort en édition limitée un CD compilant pour la première fois les titres de la démo de 1984 et ceux du maxi EP de 1986.

En 2017, VENIN, après deux ans de répétitions et de concerts, sort en auto-production un CD promotionnel 2 titres présentant son actualité au moyen de deux titres : « Trafiquant de Rock » en version studio et « La nuit des fous » en live.

Le 16 mars 2018, VENIN confirme son retour réussi par la sortie, sur le label GRUMPY MOOD RECORDS, de l’album « La morsure du Temps », particulièrement attendu par les fans.

Discographie

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VENIN

L’histoire de VENIN commence par la rencontre entre quatre jeunes musiciens de Septemes les vallons,…

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Jean-Marc BATTINI

Jean-Marc BATTINI Biographie Guitariste / Chanteur et membre fondateur de VENIN, Jean Marc BATTINI est…

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Jean-Marc BATTINI

Jean-Marc BATTINI

Biographie

Guitariste / Chanteur et membre fondateur de VENIN, Jean Marc BATTINI est une figure de la scène Hard & Heavy 80’s des Bouches du Rhône.

Metal Warrior’s Confessions

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

En fait, très jeune. A Noël, on m’avait offert un orgue BONTEMPI et, écoutant LED ZEPPELIN, DEEP PURPLE … J’ai commencé à me faire des concerts tout seul dans ma chambre à imiter John LORD. La guitare est arrivée plus tard, entre 1975 et 1976, après avoir rendu fous mes parents avec mes disques à fond et moi en train de « jouer » sur un Té de dessinateur sur lequel j’avais dessiné des cordes avec un feutre.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai pratiquement tout appris tout seul. Un copain m’a d’abord montré 4 accords, puis un autre, que je vois toujours, m’a montré bien plus tard (vers 1979) les gammes diatoniques …etc

J’ai quand même pris quelques cours portant sur du Jazz Rock pendant 6 mois environ avec un prof et ai donné moi-même quelques cours à des copains qui débutaient, et jouent toujours d’ailleurs.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

Au tout début de l’aventure VENIN, peut être bien avant, j’étais allé à un concert de GANAFOUL, cela m’avait bien impressionné. Et bien sur Angus YOUNG en 1979. Si on parle jusqu’à nos jours, il y en a un tas, la liste serait trop longue. J’ai des goûts très variés, tout style … J’aime le son d’une guitare.

Quel est le premier guitariste que tu ais vu en live ?

Je crois que c’est GOLDMANN, à l’époque.

Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travaille tu ? de quelle façon ?

Je compose beaucoup avec le son. Je m’explique : Tu fais une chanson suivant le son, les effets, la disto … Ce qui t’inspire, ce qui sort de ton ampli.

J’aime aussi composer suivant un texte que j’ai fait, ou qu’on m’a donné. Certaines fois ça vient tout seul. J’ai composé « la nuit des fous », « Guet-apens », « trafiquants de rock » alors que les textes étaient déjà écrits, les chansons sont sortis très vite (J’espère les sortir fin d’année sur album)

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

Celles de Mickael SCHENKER, Gary MOORE. Tu joues à ta façon. Y’a des solos où tu comprends rien, ça va à 100 à l’heure, ça ne m’intéresse pas.

Quel matériel utilises tu en concert ? En studio ?

Pour le moment je ne fais pas de studio. A l’époque on avait des MARSHALL 100W à lampes et une disto car il n’y avait pas grand chose.

Pour le prochain album, je pense enregistrer sur MARSHALL, ou VOX avec un pedal board, ou avec le matos du studio si il y a le son.

Sinon en concert c’est pareil, un VOX double corps relié à un MARSHALL 100W JMP Lead et un rack d’effet avec chorus, flanger, delay, compressor, noise gate et disto.

Combien de guitares possèdes tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai des electro-acoustiques OVATION 6 et 12 cordes, une FENDER electro-acoustique 6 cordes, une GIBSON LesPaul Studio qui va bien pour le Blues au Pub, une IBANEZ SA un peu polyvalente. Mais ma préférée c’est ma CHARVEL CH3 de 1986 qui était blanc perle et que j’ai fait repeindre sunburst et noir. J’attends ma nouvelle CHARVEL Snake d’ici peu, un bijou.

J’avais aussi dans VENIN, avant la CHARVEL, une KRAMER Voyager que j’ai vendu récemment.

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

Une guitare qui joue toute seule !!! AHAHAH

Non, je n’arrive pas à imaginer cela. Une guitare déjà c’est la forme qui te plait, la couleur, et surtout le manche où tu te sens bien dessus.

De quelle riff ou solo es tu le plus fier ?

En fait c’est bizarre mais dans les morceaux de VENIN, c’est l’Arpège de « Pensées pour eux », (ainsi que les paroles car cela m’a toujours tenu à cœur) car c’est un arpège tout con, mais qui va bien avec l’entrée des guitares. Sinon il y en a d’autres que je pense très bons dans le nouvel album.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Il n’y a pas de meilleurs ou de pire, c’est tout le temps des galères, mais s’il faut en citer deux :

  • La première partie de TOKYO BLADE au moulin à Marseille, ou les sélections du Printemps de Bourges à Berre, étaient de très bons moments.
  • Le pire, ou l’un des pires, c’était peut-être jouer dans un genre de grotte à Entressens, sans retour, les amplis à fond juste derrière la batterie. Mais je pense qu’il y en aurait encore beaucoup.

Joues tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je joue un petit peu du clavier, et bien sur de la basse. Etonnant, mais j’ai aussi une cornemuse écossaise, car j’adore la musique celtique, mais je n’en joue pas très bien. Sinon, un peu d’harmonica.

Dans mon home studio, je fais les batteries sur le synthé, ou je tape les touches dans un drumset, avec un métronome. J’aurais aimé jouer de la batterie.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

LA VIE APRES LA VIE !

Jean-Marc adresse « a special thanks for Fabienne pour remonter VENIN, et le Gaulois, et son ami le batteur Vincent (Batteur de MARECAGE) pour la reformation de VENIN »

Discographie

Thierry VAN HOOLAND

Thierry VAN HOOLAND

Thierry VAN HOOLAND

BIOGRAPHIE

Thierry VAN HOOLAND commence la guitare à 13 ans et se trouve très vite baigné dans la culture des Guitar Heroes des années 60 et 70.
Passionné par le Rock, c’est âgé d’à peine 16 ans qu’il n’hésite pas à faire plusieurs heures de train pour rejoindre chaque semaine le local de répétition de son premier groupe à Nanterre.
C’est au cours de l’été 1976 que Thierry VAN HOOLAND intègre le groupe HLM, alors composé d’Yves « Vivi » BRUSCO (Basse/Chant), de Pierre BRUSCO (Guitares) et d’Omar BEN EL MABROUK (Batterie), en remplacement de Lionel RAYNAL (Guitares).
Il participe alors à la tournée du groupe sur la côté d’Azur avec Vince TAYLOR puis, de retour en région parisienne, à une série de concert en banlieue, proche province et, bien sur, Paris, dans des salles telles que LE GOLF DROUOT et LE GIBUS.
Les concerts dans ces salles parisiennes désormais mythiques permettent à Thierry de Jammer avec certains grands de la scène française et de rencontrer Joe LEBB et Jacques « Petit pois » GRANDE des VARIATIONS avec qui il répètera quelques temps.
HLM parvient rapidement à attirer l’attention d’un producteur et signe en Mars 1977 chez « DREAM MUSIC » pour un album. La production, plus soucieuse de faire de l’argent rapide que de mettre en valeur ses artistes, ne laisse que peu de temps au groupe pour enregistrer et le L.P., intitulé « L’agression » est fait à la hâte. Le nom H.L.M. étant jugé trop peu porteur par la production, le groupe sera temporairement renommé VOLCANIA.
Une tournée française de 20 dates est organisée aux mois d’octobre et de novembre 1977 afin de promouvoir « L’agression », l’album est malgré tout un échec commercial. Il faut dire que la pochette jaune dotée d’un sticker « The leading French Punk group » et la mauvaise distribution n’étaient pas des éléments susceptibles d’attirer le succès.
Pierre décide de quitter le groupe, qui reprend son nom d’ « H.L.M » et donne plusieurs concerts au Swing Hall. C’est Norbert « Nono » KRIEF de TRUST qui leur présente Mohamed « Moho » SHEMLEK qui intègre le groupe comme 2eme guitare.
1978 : Suite à l’arrivée de Jeff MANZETTI au chant, Vivi se consacrant désormais à la basse, H.L.M. change de nom pour PARIS. Le groupe commencera alors à tourner avec le line up suivant : Jeff MANZETTI (Chant), Mohamed « Moho » SHEMLEK (Guitares), Thierry VAN HOOLAND (guitares), Yves « VIVI » BRUSCO (Basse) et Omar BEN EL MABROUK (batterie).
Omar quitte le groupe après un concert à Montpellier, Thierry part également peu après pour former TRASH.
1979 : TRASH voit le jour et réunit Lionel « The Reverend » RAYNAL (guitares), Thierry VAN HOOLAND (Guitares), Olivier BROUSSE (Basse) et Omar BEN EL MABROUK (Chant et batterie).
2 Démos sont faites avec cette formation puis, suite au départ d’Omar, Thierry propose à son frère Johnny d’intégrer TRASH qui se dote également d’un nouveau chanteur.
1980 : Lionel RAYNAL quittant TRASH, il est remplacé par Michel PERSON.
Le groupe se compose alors de Michel FAZI (Chant), Thierry VAN HOOLAND (guitares), Michel PERSON (guitares), Oliver BROUSSE (basse) et de Johnny VAN HOOLAND (Batterie).
TRASH commence à se faire remarquer tant par sa musique, un Hard francophone bien ficelé, que par son look original (cuirs de couleurs et clous, style inédit en France) qui n’est pas sans avoir quelques similitudes avec celui qu’adoptera quelques années plus tard SATAN JOKERS. Michel PERSON quitte le groupe qui continue alors à travailler en quatuor tout en recherchant un deuxième guitariste et un clavier.
1981 : TRASH entre en studio à Londres pour 3 semaines afin d’enregistrer un LP. En l’absence d’un clavier, c’est un musicien de session qui assurera toutes les parties de piano/synthé. Les parties de saxo seront quant à elles assurées par Howie CASEY, saxophoniste de renom ayant déjà travaillé, entre autres, avec Paul MAC CARTNEY & THE WINGS et THE WHO.
Peu avant la sortie de l’album TRASH trouve enfin ses 2 musiciens manquants et Serge DI MALTA (guitares) et Patrick BERNARD (Claviers) intègrent le groupe, permettant de les faire figurer sur les séances photos qui permettront d’illustrer le vynil.
Malgré ce premier album prometteur et une formation parée pour la scène TRASH se séparera à la fin de cette même année.
En 1998, on retrouve Thierry et Johnny sur scène avec le groupe D.P. (feat. Johnny VAN HOOLAND à la batterie, Thierry VAN HOOLAND à la guitare, Tyty THIERRY … ex BLACKMAIL … au chant) pour accompagner l’actrice X Dolly GOLDEN lors d’un show au salon HOT VIDEO à Paris.
De 1998 à 2000, Thierry et Johnny jouent avec THALIS (groupe de Rock avec chant féminin).
Fin 2006, Thierry VAN HOOLAND participe à la création du groupe de Pop-Rock corse ULTIM’ATTU composé de Joseph FABRI (Basse), Thierry VAN HOOLAND (guitares), Pierre-Louis SARDI (Guitare rythmique), Caroline MICHEL (Piano, chant), David CRUCCIANI (Percussions), Eric LORTIE (Batterie) et Pascal RENUCCI (Chant). C’est à travers les diverses influences de ses 7 musiciens que ce groupe de Bastia trouve son originalité.
2010 : ULTIM’ATTU évolue et donne naissance au collectif musical ULTIM’FAMILY avec Pedro à la batterie, Eric LORTIE étant parti rejoindre Sacha LE GOFF en Irlande dans le groupe MOSQUITO.
Février 2011 : Il fonde le groupe de Hard Rock Bastiais LORD OF THE TRAMPS avec qui il travaille a
à la composition de titres originaux dès le mois de juin de cette même année. En mars 2012 le groupe se compose de Didier PARIS (chant), David LUZI (guitare), Thierry VAN HOOLAND ESTEPA (guitare), Nicolas FILLY (batterie), Christophe LAURENT (basse).

Metal Warrior Confessions

Quand et pourquoi as tu commencé à Jouer ?
J’ai commencé à jouer de la guitare à 13 ans. Mon oncle m’avait acheté un 45 tour de FLEETWOOD MAC « ho well » et un autre de Jimi HENDRIX « All Along The Watchtower » et c’est vrai qu’en écoutant ce titre de HENDRIX il me semblait incroyable de pouvoir faire ca avec une guitare. J’avoue que quand j’écoute encore cette chanson elle évoque beaucoup de choses, entre images, odeurs, sensations de l’époque, l’endroit même ou était posé mon tourne disque tout cela a la fois ….c’est une chanson particulière et qui a tout déclenché !!!!
Alors avant que tu me pose la question HENDRIX reste un de mes guitaristes fétiche et préféré, c’est vrai que je ne suis pas original en disant cela il l’est pour tellement de mondes
As-tu appris seul ou avec un professeur ?
J’ai appris seul et, de temps en temps, avec un copain qui comme moi débutait. A l’époque pas d’internet alors fallait tout déchiffrer avec les disques !!! Quand on trouvait les accords, riffs ou solos, on se les repassait!!!! Les plans étaient rarement bons!!!!!!
Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?
Au début des années 70 il y avait une telle éclosion de talents que tous m’ont impressionné et influencé inévitablement entre Jimi HENDRIX, Jimmy PAGE, Jeff BECK, Johnny WINTER, Alvin LEE, Jim MAC CARTHY, Eric CLAPTON, John MAYALL, les frères ALLMAN, et tellement d’autres. Fin 60’s et début 70’s ont été les années prolifiques.
Quel est le premier guitariste que tu as vu sur scène ?
De mémoire c’est Johnny WINTER en 1974 au palais des sports de Paris. C’était sa grande époque Rock and Drugs. Tu aurais pu voir 5000 personnes en délire, un des concerts les plus fous … haaaaaaaaaaa ! Rien que d’y penser … Je suis un grand fan de WINTER, un inconditionnel de son jeu …. Mon professeur.
Lorsque tu écris ou composes, de quelle façon travailles-tu ? Quels sont tes thèmes de prédilection ?
Je compose toujours sur une guitare acoustique et il ne me semble pas être très original sur ce point. Beaucoup composent ainsi. Ca commence avec un riff ou une suite d’accord et dessus vient se greffer une mélodie ou le contraire une mélodie amène une suite d’accord.
Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?
La principal qualité d’un guitariste pour moi reste sa créativité, son doigté, on doit être capable de reconnaître instantanément un son un phrasé, une note même. Aujourd’hui on dit : « il joue comme BECK, comme PAGE, comme HENDRIX ou VAN HALEN », tous ces guitaristes qui ont créé et inventé un son, un style. Même un guitariste comme Joe PERRY se reconnait à sa manière de jouer … enfin moi je le reconnais c’est clair !!!
Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?
Plus jeune j’ai longtemps utilisé 2 ou 3 AC 30 VOX en série et des SOUND CITY l’ancêtre de l’HIWATT … sur scène maintenant j’utilise un MARSHALL JMC 100 en deux corps, un pédalier TC ELECTRONIC, une wha wha DUNLOP et en studio ça peut très variable entre un MARSHALL VOX ou FENDER, mais le MARSHALL reste la base de mon son actuel.
Combien de guitares possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?
Je pense avoir possédé toutes les guitares de légende à l’époque de TRASH !! Aujourd’hui je possède une GIBSON Firebird I de 1963, une Firebird de 1976, une Stratocaster custom shop NOS 1956 de 2001, une GIBSON LES PAUL vos 59 de 2001 et une GIBSON acoustic. Ma favorite de cœur c’est la Firebird mais sur scène je joue avec la LES PAUL et la Strat reste la plus facile à jouer.
Comment imagines-tu la guitare idéale ?
La guitare idéale ? Non je ne vois pas !!!! Il n’y a pas de guitare idéale … Enfin pour moi une guitare dépasse le stade de l’objet. On aime la toucher, la regarder, la jouer, se regarder avec … se trouver beau même avec ce qui lui donne pas pour autant de facilité à être jouer mais on doit se sentir bien avec. Quand elle est collée à toi c’est un peu le prolongement de soi !!! Merde c’est bon ce que je dis là MDR!!!! Je pense que la LES PAUL me correspond le mieux…
De quel riff, solo ou ligne mélodique est tu le plus fier ?
Alors c’est marrant, même aujourd’hui on me dit souvent fait plus de solo !! Je me suis toujours mis aux dispositions de la musique sans frustration. Je ne suis pas un Guitar Hero alors ce dont je suis le plus fier ce sont toutes les compos que j’ai faite et que je fais encore aujourd’hui. Tu sais quand tu composes chez toi avec un riff une idée bien précise de ce que tu veux et qu’une fois en répète tout prend forme, tout ce que tu avais conçu et entendu dans la tête se met en place. Ca c’est énorme !!!! Ca c’est vraiment bon !!! Et si un solo doit se faire alors il vient naturellement.
Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?
Le meilleur moment en temps que musicien putain ca c’est dur !! Tu sais, on trainait tout le temps au GIBUS avec H.L.M il y avait ROCK N’ ROLLER avec Yoyo (ndlr : Lionel « The Reverend » RAYNAL) qui est vraiment un pote. Il y avait aussi OCEAN, MAGMA avec VANDER, les mecs des VARIATIONS et tous les soirs s’improvisaient des bœufs et, avec Vivi, Yoyo, VANDER et souvent « Petit pois » de VARIATIONS, on investissait la scène. J’adorais ca, des moments magique d’échange, de frissons … Imagine ! T’as 16 / 17 ans, tu joues comme ca avec des musiciens de tout horizon musical !! Je pense que ca reste les meilleurs moments de ma vie de zikos … sans oublier la tournée où on avait accompagné Vince TAYLOR avec H.L.M.
Quant au pire, c’est le pire sur quelques minutes …. On avait fait un festival pour la fin d’année au théâtre DEJAZET à Paris avec plusieurs groupes de l’époque et je me souviens qu’on passait après BRACOS BAND un groupe Rock Boogie dont Paul PERSONNE était le chanteur et guitariste avec une autre gâchette de la guitare et à la fin de leur set ils avaient mis le feu au théâtre, tout le mode était debout sur les sièges, une folie !! Quand on a vu ça on s’est dit « merde, les salauds ! On passe derrière ça ? » J’avoue que j’ai un peu flippé avant de monter sur scène mais une fois dessus, au bout de quelques minutes, on avait aussi mis le public dans la poche !!! Le pire et le meilleur…
Joues-tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?
Je joue de la basse comme beaucoup de guitaristes … et oui j’aurai aimé savoir bien jouer du piano …
Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?
Un blason ???? Sex, Rock and Beer !
Mais je pourrais aussi rajouter « Peace and Love » … et oui je suis un gentil 😉

LP TRASH

TRASH – Trash

1981 Tracks A1 -Dix ans après 3:34A2 -Publicité 3:51A3 -Mauvais plan 3:33A4 -L’ accident 3:11A5…

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Yvon SOLERS

BIOGRAPHIE

La carrière musicale d’Yvon SOLER démarre en 1986 par sa rencontre avec le groupe FIRSTAID qui cherche un chanteur. Il intègre alors le groupe avec lequel il enregistre une démo intitulée « Prophétie ».

Le groupe splitte en juin 1989, peu après la fête de la musique. Yvon rejoint alors le groupe ENGEANCE, toujours en tant que chanteur. Suite au départ du bassiste, il décide de se lancer et de tenir la 4 cordes.

Après quelques répétitions, ENGEANCE splitte, Yvon et Manu (guitares) décident de continuer ensemble sous le nom de NUISANCE. Dès lors plusieurs musiciens se succèdent dans la formation. Trois démos sont élaborées ainsi qu’un titre sur la compilation de groupe rock Lexovien « La sauce rock ». Lassé par tant d’efforts et d’énergie dépensée, Manu trouve du travail en Bretagne. Le split de NUISANCE est donc inévitable. Nous sommes en 1996.

Yvon ne jette toutefois pas l’éponge et décide de monter un nouveau projet nommé ANCESTRAL avec Franck RIDEL, jeune guitariste prometteur, grand fan de NUISANCE. Après quelques reprises de standards, les acolytes commencent à composer. Mais pour continuer il fallait d’autres musiciens. Yvon fait donc appel à ses frères Alain à la guitare et André à la batterie. S’ensuivent quelques concerts et l’enregistrement d’une démo éponyme. Le groupe splitte en 1998 suite à des divergences musicales.

Fin septembre 1999 Yvon et Franck se retrouvent et montent DESILLUSION.

Lors d’une répétition, Jimmy vient faire un bœuf qui s’avère plus que concluant. Il sera désormais le chanteur du groupe.

Début 2000, les trois acolytes prennent le taureau par les cornes et commencent à jouer dans les bars, en l’absence de batteur les concerts sont assurés à l’aide d’une boîte à rythme. Leur répertoire est composé essentiellement de reprises et de morceaux d’ ANCESTRAL.

Dès leur deuxième date, ils font la connaissance d’Olivier (batteur de DEMOSYS) qui décide d’intégrer la formation. Le groupe travaille d’arrache-pied pour participer au festival HARLEY DAVIDSON à Méry-Corbon (14) où ils ouvrent pour le groupe BOXER composé d’anciens membres de TRUST.

Après avoir assuré quelques dates et participé à la fête de la musique à Lisieux pour la deuxième fois, Franck décide de quitter le groupe pour se consacrer à son projet solo. DESILLUSION reste donc en « Standby » pendant un an et demi…

En 2004, lors d’un concert d’IRON MAIDEN à Paris, Yvon rencontre Sébastien ROQUET, un fan de NUISANCE qui voyait déjà évoluer le bassiste sur scène alors qu’il n’avait que 14 ans. Ils décident de bosser ensemble des reprises d’IRON MAIDEN, Ozzy OSBOURNE… Sebastien devient le nouveau guitariste d’un DESILLUSION reformé et remotivé au mois de mai 2004.

Un site internet voit le jour cette même année.

Afin de monter un set rapidement pour honorer une 1ère scène avec REVENGE à Lisieux, DESILLUSION décide de reprendre des titres de NUISANCE. Au vue de l’accueil fait à ce set, DESILLUSION décide d’en enregistrer les titres, ce qui deviendra l’album « Vision D’apocalypse » sorti fin 2004. Le but de cet album étant de démarcher pour trouver des dates de concerts.

Désillusion organise ensuite le HEAVY METAL RENDEZ VOUS et assure la 1ère partie de MALEDICTION et de REVENGE en octobre 2005.

L’année 2006 est consacrée à la scène, (13 concerts au Total) avec notamment la rencontre de DARKNATION, groupe Bourguignon, chez qui ils sont invités à jouer lors de la sortie de leur premier album. Ils jouent ensuite avec les groupes RIFF RAFF et LA TCHOUCRAV’ à participer au « Rock’N’Roll Show » au BIG BAND CAFE d’Hérouville-saint-Clair. Ils participent également à la 10ème fête de la moto à Lisieux.

DESILLUSION entame la composition du second album, l’envie de recruter une seconde guitare se fait sentir pour étoffer les compos et leur apporter plus de puissance. Une annonce est faite pendant un concert et instantanément, un fan du groupe, Félix LIMMEROTH, est engagé dans la troupe. La première prestation de Félix, au salon du tatouage de Quillebeuf-sur-Seine, s’avère très concluante. L’année se termine sur la seconde édition du « HEAVY METAL RENDEZ-VOUS » avec DARKNATION et RIFF RAFF.

2007 : DESILLUSION enchaîne les dates avec entre autres le 1ère partie de Blaze BAYLEY (Ex-IRON MAIDEN). Ce qui permet de rôder les compositions avant de rentrer en studio pour enregistrer le second album « Esprit Maudit ». distribué par le label BRENNUS.

L’année 2008 commence par un concert « tribute » au mois de janvier avec à l’affiche COVERSLAVE et RIFF RAFF au BIG BAND CAFE, suivi d’un second concert avec le groupe EMERENTIA.

De fin février à fin avril, le combo investi le studio LA GRANGE 69 de pe ensuite enfermé en studio à partir de la fin du mois de février jusqu’à fin avril pour l’enregistrement de son second album. L’enregistrement s’est passé au studio LaGrange69 de Marc VAREZ (VULCAIN). L’album est composé de 10 titres dont 2 reprises dont une de VULCAIN sur laquelle Marc VAREZ assure les parties de batterie. À noter la présence d’Olivier de DARKNATION sur certains choeurs . L’album est distribué en juillet de cette même année par BRENNUS.

2010 est marqué par un changement de Batteur, dont le poste est repris par Maxime MOREL

DESILLUSION reprends alors son travail de composition et crée le matériel nécessaire à l’enregistrement d’un troisième album qui, pour la première fois, est écrit et composé par l’intégralité du groupe. Chaque membre apportant ses influences d’où le titre de l’album « Metal Influences » qui sort en 2015 sous le label EMASNES METAL.

Le 8 janvier 2017, DESILLUSION participe au PMFF VI aux cotés d’ADX, VULCAIN, MYSTERY BLUE, FACTOR HATE, GANG, EXISTANCE.

Parallèlement à DESILLUSION, Yvon participe à partir de 2017 à BOMBERHEAD, un tribute band à MOTORHEAD.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la basse ?

J’ai commencé à jouer de la basse tard, vers 23 ans, car j’aimais bien cet instrument et surtout pour remplacer le bassiste qui avais quitté le groupe dans lequel je jouais a l’époque.

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai appris seul avec quelques tablatures pour soutiens mais le principal ça a été beaucoup de travail sur l’instrument.

Quels bassistes t’ont le plus impressionné ?

Steve HARRIS fut le bassiste de référence pour moi, Joe DE MAIO aussi bien sur et le Dieu Lemmy et bien d’autre, chacun a son style, moi je suis plutôt Heavy Metal.

Quel est le premier bassiste que tu aies vu en live ?

Les 1er bassistes que j’ai vu live sont Vincent PUZZIO de VULCAIN, Johnny ROD, bassiste de WASP, et bien-sur Steve HARRIS le même soir du samedi 29 novembre 1986 au Palais Omnisport de Paris Bercy. Ce fut un super souvenir pour moi ça restera le concert de référence pour moi avec celui de JUDAS PRIEST tournée « Painkiller » qui été avec PANTERA et ANNIHILATOR sur la même affiche mais ça c’est une autre histoire !!!!

Lorsque tu écris ou composes, de quelle façon travailles-tu ?

C’est assez spontané en fait je n’ai pas vraiment de façon d’écrire ou autre manière tout vient naturellement et souvent par étape, suivant mon humeur aussi.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon bassiste ?

Les principales qualités sont d’être présent et surtout créatif dans les compositions de son propre groupe et qu’on l’entende bien lors des mixages ou du mastering. Sur album ils sont souvent oubliés ou lésés malheureusement

Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?

J’ai pour ma part un TRACE ELLIOT 4/12 avec une tête AMPEG 300 w type br 200 ça se combine très bien sur scène comme en studio

Combien de basses possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai une basse WARWICK:SS, une basse II Collection et une électro acoustique :HOHNER. Je me sert principalement de la WARWICK et si tout vas bien je vais avoir une RICKENBACKER a l’avenir.

Comment imagine tu la basse idéale ?

J’avais une idée de basse qu’un luthier aurait pu réaliser voici l’idée niveau corps aurai été en forme de tête de serpent pour le corps et le manche serait donc la langue du serpent pour ce qui est des micros ou autre je ne suis pas hyper calé pour en parler désolé c’est surtout esthétique sur ce coup- là (rire)

De quel plan ou riff est tu le plus fier ?

Avec du recul je suis assez fier de « Jack L’éventreur », et « La bête du gévaudan » des titres que j’avais écris en 1992 et qui sont des plus apprécier de nos fan en général et pour le dernier album « état d’âme » mais en général je suis fier de tout ce qu’on fait sans prétention aucune bien sur .

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Les meilleurs souvenirs, car il y en as plusieurs c’est notre rencontre avec les gars de DESILLUSION, le line up actuel. Bien-sur, le pire est d’avoir été obligé de virer notre ancien batteur paradoxalement, car je n’aime pas me séparer des gens, mais il le fallait c’était vital pour le groupe.

Joues-tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?

Je joue un peu de guitare accessoirement et je chante un peu aussi,J’aimerais apprendre à jouer de la guitare correctement et chanter juste aussi (rire)

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais-tu mettre ?

Pas de panique ou encore Yvon toujours a fond

DISCOGRAPHIE

tables de la loi

Metal Gourou : La loi du tee-shirt

tables de la loi

« Le Tee-Shirt de ton propre groupe point ne porteras »

Pour un musicien amateur comme moi, les conseils des aînés sont une source précieuse afin d’essayer de m’améliorer, d’éviter les erreurs, de mieux vivre ma passion malgré le peu de temps que me laissent mes activités alimentaires.

J’apprends donc sur le statut Facebook d’un musicien, représentant de cette vague Heavy Metal apparu dans la première partie des années 80 et autorité autoproclamée dans le milieu, que mettre les tee-shirts de son propre groupe serait répréhensible ou juste bon pour ceux qui craindraient de ne plus savoir le nom de leur formation ??

Ayant moi même arboré à plusieurs reprises sur scène les couleurs de mon propre groupe, je prends acte de ce conseil, remercie chaleureusement son auteur et retiendrai cette leçon de professionnalisme.J’ai certes bien compris que les hérétiques portant leurs propres tee-shirts et leur immonde manager doivent être mis au ban de l’humanité, être lapidés en place publique, voire guillotinés avec leurs propres accessoires de scène … Mais, au-delà de cette certitude le doute m’habite (non ça n’a rien de graveleux bande de pervers) … avant de jeter la première pierre, ne doit-on pas être exempt du péché condamné ?

Je ne peux, malgré tout, que suivre aveuglément les préceptes du grand sage ; Porter son propre tee-shirt, c’est maaaaaal.

Mais y a t-il des exceptions qui expliquerait l’utilisation par notre modèle des vêtements interdits ? La règle s’applique t-elle uniquement sur scène où s’étend-elle aux vidéos de promotion ? s’applique t-elle aux jams ? s’applique t-elle uniquement aux vrais fests où est elle valable pour les concerts dans des bars de ZAC de la grande banlieue ? Puis-je encore porter les couleurs de mon groupe avec fierté ou dois-je en avoir honte ?

Si porter un tee-shirt n’est qu’une façon de se rappeler du nom de son groupe une fois sur scène, que penser de la présence d’un backdrop ou du logo imprimé sur la grosse caisse? Avoir le nom ou le logo de son propre groupe tatoué est il en fait un moyen de se rappeler dès le matin qu’on est musicien ? existe t-il des alternatives médicales ? Avouez qu’il y a de quoi se retrouver dans le plus grand désarroi spiritique !

Le sage a une fois de plus tenu son rôle, aider l’humanité égarée, et votre serviteur inculte, à se poser les bonnes questions, celles qui importent vraiment dans la vie. Merci à lui.

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Nina SCOTT

Nina SCOTT

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BIOGRAPHIE

 Début années 80, à Marseille, Nina SCOTT et Jenny JONES (Chant) intègrent LAWLESSNESS, un groupe initialement formé par Serge BERTRAND (Basse), Michel PINEDA (Guitares), Christian POLLONI (guitares) et John ERICKSON (Batterie). Ces deux derniers seront remplacés par René MARTELLA (Guitares) et Alain MARIE (Batterie).

  Le groupe enregistre plusieurs démos, et écume les scènes de Marseille et ses alentours. Un premier 45 Tours deux titres, enregistré au studio de l’Etoile à Marseille en mars 1982, servira de support au rôle de chanteuse que jouera Nina SCOTT dans « Invitation au voyage » de Peter Del Monte auprès de Laurent MALET, Aurore CLEMENT, Raymond BUSSIERE et Mario ADORF. Nina négocie son contrat et réussit à obtenir la réalisation de trois albums et trois 45 tours auprès de la maison de disque SARAVAH, distribuée par RCA.

Le film sort le 19 Mai 1982, sélectionné au festival de Cannes, il gagne le prix de la meilleure contribution artistique. Les titres « Don’t follow me » et « rape man » de LAWLESSNESS sont utilisés pour la B.O. du film et constituent le 45 tr officiel de celui ci pour le pressage Italien, « Don’t follow me » sera retenu pour le 45 tr français (la face B contenant 3 thèmes de Gabriel YARED).
Les producteurs du film produisent également « On the run », l’album du groupe. Celui-ci est enregistré au studio Davout à PARIS en octobre 1982. Malgré un bon accueil de la presse spécialisée et un début de lancement médiatique permis par le film, la maison de disques ne fait pas son travail de promotion et ne permet pas à « On the run » d’obtenir le succès qu’il méritait.

Nina Scott quitte finalement LAWLESSNESS. Le contrat avec la maison de disques est rompu et aucune suite n’est donnée à cet excellent premier album.

Suite à cette expérience, elle décide de travailler à un répertoire solo et retravaille avec Christian POLLONI (Désormais guitariste de KLAXON) à un nouveau répertoire. Suite au départ de Régis LESIEUR du groupe, KLAXON recherche un nouveau chanteur, organise des auditions et propose à Nina d’intégrer le groupe.

1984 : KLAXON désormais composé d’André THUS (Claviers), Bernard MAROCCHINO (Basse), Christian POLLONI (Guitare), Johnny Van HOOLAND (Batterie) et de Nina SCOTT (Chant) sort son deuxième album « Klaxon » ainsi que deux 45t « Cœur Blessé » et « Bats toi » pour lequel un clip sera tourné.

L’album est enregistré au studio de la Grande Armée à Paris, réalisé par Jean-Pierre DUCOS et produit par BBO (Bobby Bruno Organisation).

1988 : KLAXON se sépare.

1989 : On retrouve Nina en Solo interprétant « No easy way out », reprise d’un des titres de la B.O. de Rocky IV par Robert TEPPER, sur la compilation « Hard Rock Rendez Vous » avec Patrick RONDAT (Guitares), Christian NAMOUR (Batterie), Frédéric GUILLEMET (Basse) et Eric BONO (Claviers).

Pour la promo de ce titre, Nina fait appel au groupe COBRA avec Michel THEODULE (Ex VOIE DE FAIT) à la batterie, Gilles FOURNY aux guitares et Dominique FOURNY à la basse. Ils composeront ensemble plusieurs titres qui leur permettront de jouer à Bercy lors du festival promotionnel de la compil « HRRV ».

1992 : une maquette solo de Nina est composée et réalisée par Olivier SPITZER aux studios DAVOUT.

Musiciens invités :

Patrick RONDAT, Christophe AUBERT,
Fabien GEVRAISE, Michel AYME
Guitares
Pascal MULOTBasse
Eric BONOClaviers
Christian NAMOURBatterie
Philippe CHAUVEAUBatterie et effets spéciaux
Karni, Corinne POLLONI, Andy CHASEChœurs
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METAL WARRIOR’S CONFESSIONS


Quand et pourquoi as tu commencé à chanter ?

Et si je te disais que je n’ai pas encore réellement commencé à chanter !!!! Que ce que j’ai fait avant n’est que le balbutiement de ce que j’ai encore envie de faire ? On n’arrête jamais d’apprendre, d’entreprendre……

Je chante depuis toujours et je chanterai toujours, c’est ancré au fond de moi, en public ou sous ma douche, je ne conçois pas la vie sans musique, sans écriture, sans création.

As-tu appris seule ou avec un professeur ?

Je suis complètement autodidacte mais j’ai beaucoup travaillé sur des chanteurs de divers horizons musicaux ; Barbra STREISAND, Edith PIAF, Liz SARIAN, Bette MIDDLER, Bon SCOTT, Klaus MEINE, Bryan ADAMS, Pat BENATAR et des airs d’opéra (Carmen).

Les uns pour le souffle ou l’intonation, les autres pour le grain ou l’interprétation. Je crois qu’une fois qu’on a de bonnes bases pour travailler, on peut enfin s’exprimer et affirmer sa personnalité.

Quels chanteurs (ou chanteuses) t’ont le plus impressionnés ?

Tous les chanteurs (les vrais) m’impressionnent ! Quand on sait le travail qui a été fait en amont, on peut se dire que chacun, à son niveau, apporte sa petite touche. Bien sûr, j’ai des coups de cœur, des gens qui m’ont vraiment transporté dans leur univers, certains ont même influencé ma vie (Bon SCOTT, Bette MIDLER).

Il y en a d’autres qui me tapent sur les nerfs, qui me rendent hystérique de par leur attitude ou par le message qu’ils essayent de faire passer.

Quel est le premier chanteur que tu aies vu en live ?

Ha ha ha !!!! La première que j’ai vue sur scène, j’avais 7 ans et c’est Sylvie VARTAN au Palais des Sports de Grenoble. Un show à l’américaine avec costumes, choristes et chorégraphies. Impressionnant pour la petite fille que j’étais !

Mon premier concert avec des copains, STATUS QUO à Vitrolles en 1977. Grosse claque ! Ma vie a basculé à ce moment là, comme si pendant des années j’avais attendu une révélation et qu’enfin je la trouvais. Et puis il y a eu AC/DC avec Bon SCOTT en 79 à Nice………….

Lorsque tu écris ou composes, de quelle façon travailles-tu ? Quels sont tes thèmes de prédilection ?

En général, j’écris plus facilement dans une ambiance bruyante, en train, en avion, dans un café. J’ai besoin de « m’isoler » au milieu des gens. C’est assez contradictoire mais le mouvement autour de moi me rassure.

Je puise mon inspiration chez les autres ! Ma vie personnelle ne m’intéresse pas, j’ai besoin des autres pour exister. Je serais incapable de vivre sur une île déserte. J’adore aller dans les bars, c’est là que j’observe le comportement des gens, j’y vois toutes les facettes du caractère humain, les timides, les frustrés, les joyeux, les tristes, ils se lâchent et sont vraiment eux-mêmes. Ensuite, je couche ces impressions sur un riff de guitare ou un accord de piano.

Mes thèmes de prédilection sont tirés de la nature humaine, des émotions de chacun.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon chanteur (ou chanteuse)?

Je crois que c’est celui ou celle qui arrive à te transporter dans son univers. Il y a des chanteurs qui ont une super technique mais qui te laissent froid et d’autres, qui par leur sensibilité ou leur originalité te font réellement vibrer. Je me fous complètement des phénomènes de mode, je crois au travail, à la maturité, au feeling et à l’expérience.

Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?

J’ai toujours 2 micros avec moi, un AKG pour récupérer des aigus et de la clarté dans la voix et un bon vieux SHURE SM 58 (ou le BETA 58) pour son grain « rocailleux ». Le mélange des deux est parfait pour ma voix.

J’aime bien les extrêmes ! Un son couplé de Fender et Marshall pour les guitares est tout à fait à mon goût et m’apporte un certain confort su scène ! Je n’ai pas eu l’occasion encore de tester les micros sans fil, belle invention !!!!

De quel texte ou ligne mélodique est tu le plus fier ?

Dur de répondre à cette question !

J’aime tous les textes que j’ai écrits, sinon, évidemment, je ne les aurais pas faits. Chacun d’eux est en rapport avec un souvenir, une personne, un fait marquant…

L’important n’est pas ce que « moi » je donne, l’important est ce que « l’autre » perçoit !!! J’ai reçu des lettres de gens qui me disaient qu’ils avaient envie de mourir et qu’en écoutant « Bats-toi » (KLAXON) ils ont repris espoir parce qu’ils se sentaient moins seuls. Le thème du viol dans « Rape men » (LAWLESSNESS) est toujours d’actualité ! Et si la dernière phrase « Nana, coupons les couilles aux violeurs » peut aider moralement certaines victimes, ça me va parfaitement !!!!

C’est vrai que j’ai une petite tendresse pour « jouer pour gagner » (KLAXON), c’est un texte optimiste et je crois qu’aujourd’hui, avec tout ce qui se passe autour de nous, on en a bien besoin !!!!

Quel est ton meilleur souvenir de musicienne ? Le pire ?

Mon meilleur souvenir reste bien sûr la première scène avec LAWLESSNESS. Enfin un rêve qui se réalise !!!!

Et toutes les rencontres que j’ai pu faire tout au long de ma carrière, comment oublier ces gens qui m’ont apporté tant de chaleur, d’amour, d’expérience, de défi ….. Ma tête est remplie de toutes ces personnes là.

Le pire souvenir !!!! Un concert de KLAXON où j’étais complètement à côté de la plaque, pas concentrée, j’ai massacré le concert !!!!! Pardon à ceux qui étaient présents ce jour là, les musiciens comme le public ! Nobody’s perfect !!!!!

Joues-tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je ne joue pas d’instruments ! Mais, certaines fois, j’ai un trait de génie, une inspiration qui vient de très loin, je prends une guitare, une basse, un piano, une batterie, un harmonica et ça sort tout seul !!!! Faut pas chercher à comprendre, c’est comme ça !!! Trêve de plaisanterie, j’aimerais un jour être assez courageuse pour m’y mettre vraiment.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

LIBERTE

DISCOGRAPHIE

cover klaxon2avant

KLAXON – Album eponyme

KLAXON 1985 – LP Label : Rocks Records Tracklist A1Rien Compris3:28A2Jouer Pour Gagner4:26A3Coeur Blessé5:01A4Comédien4:24B1Let Me…

Lire la suite