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8 Mars 2010 – OCEAN

OCEAN – 18 Mars 2010

Retour sur cette interview faites le 18 mars 2010  d’un OCEAN nouvellement reformé, Merci à Pascal « SHARKY » LANDAIS pour ses corrections 😉

Un ami commun, Gérard MOTTEE (TNT, STRATAGEME) nous ayant présenté lors d’un concert auquel nous assistions tous deux, j’avais eu l’opportunité de discuter longuement avec Georges BODOSSIAN, guitariste fondateur du combo, qui m’avait aimablement proposé de venir voir le groupe en répétition puis de discuter avec l’ensemble des membres de cette « nouvelle » formation.

La découverte de l’ambiance régnant dans la salle de répète et l’attitude des musiciens en disait déjà long sur le caractère réel de ce groupe. Une atmosphère  bon enfant, décontractée, Alain, Georges, Stef et Marcel discutant avec nous tout en préparant leur matos, la complicité et le plaisir que chacun prenait manifestement à jouer était particulièrement communicatif. Un vrai groupe et non une réunion de requins de studio visant un coup d’un soir, un combo agréable à voir jouer. Impression qui s’est d’ailleurs vérifiée puisque 10 ans après, OCEAN est toujours là, après un nouvel album particulièrement réussi.

C’est donc après cette répétition que nous nous installons pour une interview décontractée comme on aimerait en faire plus souvent.


Gilles : Pouvez-vous me parler du nouveau line up, de la façon dont celui-ci s’est mis en place ?

Georges : J’en ai d’abord parlé avec Alain qui a tout de suite pensé à Marcel. Cela fait un bout de temps qu’on le connaît et on l’a donc tout de suite contacté. Au début on ne savait pas très bien ce que l’on voulait faire, on voulait une équipe … Une famille en fait.

Marcel : Et puis c’était l’été, il faisait beau.

Alain : Et c’est là où on s’est trompé.

Georges : Ouais c’est là ;-)) En fait Marcel faisait partie de la famille depuis longtemps et connaissait OCEAN depuis les débuts et …

A : … C’est un boulet ;-)))

G : … Voilà.

M : C’est-à-dire que nous deux (Ndr avec Alain) on se connaît depuis l’école, depuis la 4ème.

G : Ils habitaient dans la même rue … etc. …

M : On ne se perd pas de vue quoi, 40 ans de PACS ça crée des liens.

G : Et puis il a des sacrées qualités quand même.

A : Mais y’a pas que ça.

G : Marcel est hyperactif, il chante, joue de la guitare, de la basse … Il est terrible.

A : … Et il parle fort

G : Donc le choix était évident, c’est avant tout un pote, il fait partie de la famille et en plus il est bassiste.

M : Ils m’ont pris avec toutes mes tares quoi ! Disons que j’ai donc eu un gros coup de piston.

G : Voila ! Et puis après il y a eu la difficulté de trouver la pièce maîtresse. La pièce maîtresse c’est le chant, et le chant c’était Robert BELMONTE,, et il n’est plus là. Ce n’était pas du tout évident …

M : C’est dur, très dur.

G : Il nous fallait donc trouver un porte drapeau, ce n’était pas évident, on a organisé des auditions, il y a eu du monde. On savait que ce n’était pas un truc facile car les chansons ont été faites avec et pour Robert, c’était un peu un costume sur mesure car Robert a mis beaucoup de lui-même dedans, tout a été fait ensemble.
Stef est arrivé par l’intermédiaire d’un copain, Fabrice TROVATO (Ndr : actuel batteur de Still SQUARE, DEADLINE, TRENTE, ex HOLSTER), qui un jour m’envoie un mail et me conseille de l’essayer. Stef est donc venu, il connaissait les trois morceaux, les avait travaillés et quand on a lancé les premiers accords d’ « Aristo », on s’est regardé avec Alain et Marcel et on a trouvé qu’il y avait quelque chose de proche.
On a quand même continué les auditions pour entendre les autres chanteurs qui avaient postulé et on s’est revu un mois plus tard, histoire de passer un après midi ensemble et on a trouvé que c’était possible, on avait un peu l’impression de le connaître depuis longtemps et on retrouvait le coté familial qu’on recherchait.

M : Mais toi Gilles tu l’avais déjà écouté avant où tu découvrais sa voix aujourd’hui ?

Gilles : Je suis allé voir sur You Tube des extraits de son projet solo et je connaissais un peu TRENTE. C’est assez étonnant car la façon d’attaquer la voix en répète avec OCEAN est très différente de ce que j’avais entendu dans le cadre des autres groupes. J’apprécie sa façon personnelle d’aborder les titres tout en respectant l’esprit et l’énergie que Robert leur avait insufflés.

Stef : C’est du à un esprit de groupe en fin de compte, où j’étais avant on voulait sonner plus rock mais on avait peut être plus l’esprit. On composait mais on travaillait plus sur la compo que sur l’énergie, ce qui fait qu’au bout du compte cela devenait de la chanson, et il n’y avait pas de raison de gueuler sur ce type de compo. La flamme s’est étouffée petit à petit.

G : C’est vrai que la différence est étonnante. Mais quand Fabrice m’a donné le lien vers le MySpace de Steph je suis tout suite allé voir TRENTE et ce qui m’a plus c’est qu’ils ont fait des scènes importantes, LE PLAN, le NEW MORNING, le NOUVEAU CASINO … Avec des premières partie tels que GREAT WHITE, Mike TRAMP (WHITE LION, FREAK OF NATURE …), ce qui impliquait une certaine aisance scénique.

Gilles : Steph, tu as donc été précédemment chanteur de TRENTE et travailles sur ton projet solo, peux tu nous dire quelles sont tes principales influences ? Quels sont les chanteurs t’ayant le plus influencés ?

S : Plus que des influences précises, j’accroche à un concept, j’aime la scène, faire un show … tout ce qui fait le Rock N’ Roll. Dans ce cadre, j’aime bien QUEEN, coté plus hard j’aime bien MOTLEY CRUE pour leur shows, musicalement ce ne sont pas toujours des fins limiers mais sur scène ça envoie grave.

M : Le jour où les mecs de MOTLEY vont venir te récupérer à la sortie d’une répète, tu va morfler toi ;-))

S : Je veux dire que j’aime quand il y a un vrai show sur scène, que ça envoie et que tout le monde participe, que tout le monde saute … Après, c’est une histoire de feeling et de chansons, si tout le concert ressemble à un slow ça n’a plus rien a voir avec le Hard Rock.
Ensuite, il y a plein de groupes que j’aime bien, les WHO, REMY ZERO … c’est surtout une question d’énergie et de sensations.

Gilles : En parlant de sensations, comment ressens tu le fait d’avoir intégré OCEAN ? De quelle façon as tu choisi d’aborder le répertoire ?

S : Pour bosser OCEAN je n’ai rien écouté pendant 4 mois et me suis canalisé sur le travail des chansons. Les albums d’OCEAN m’ont donné la base de tout le boulot.
Au tout début j’essayais d’être dessus, de calquer tout ce qui avait été fait, et je me suis aperçu que, déjà, c’était très dur et que, de plus, ça ne me laissait pas beaucoup de champ pour m’amuser. Après, il a fallu qu’on répète beaucoup pour s’habituer à ma voix et à ma façon de déconner avec le micro, de jouer ensemble … Et maintenant, quand je chante ces chansons, j’ai l’impression qu’elles m’appartiennent, ou plutôt que je les ai louées.
Je ne remplace pas Robert BELMONTE, je m’amuse avec le groupe, on fait du Rock ensemble et c’est le principal …

M : C’est vraiment le principal, s’amuser.

S : … Et il y a l’énergie surtout, je ne veux pas devenir un chanteur disant « j’ai fait des trucs super il y a 20 ans ». Je veux jouer tout de suite et m’amuser maintenant. Tout est vraiment une question de feeling.

Gilles : Georges, dans une interview précédente (ROCK HARD 23/11/2009) tu évoquais ton envie de faire un nouvel album, de nouveaux titres … les répétitions ont elle confirmées cette envie ?

A : On en parlait hier,

G : Il faut déjà qu’on fasse quelques concerts pour voir ce qu’on va ressentir mais déjà ce qu’on ressent en répétition, ce sont des bonnes choses, des bonnes vibrations.. Je disais hier à Alain que j’ai l’impression de retrouver parfois ce qu’on avait avant …

M : Quelque part, des fois, je trouve même ça mieux.

A : Oui, dans le vécu on n’a plus les même stress qu’il y a 20 ans, à l’époque on était parfois dans des stress gigantissimes alors que, maintenant, je pense qu’on peut arriver à faire quelque chose en étant un peu moins stressé.

G : On s’amuse beaucoup alors c’est vrai que, si on retrouve les même bonnes vibrations avec le public, ça nous donne envie de refaire quelque chose et on se dit que ça vaudrait le coup d’aller plus loin et de donner une suite à cette reformation, mais il faut d’abord qu’on passe par les concerts, on a besoin de sentir les réactions du public. Pour le moment, j’ai envie de retrouver le plaisir d’être sur scène et de jouer, la niak que ça te donne permet d’intégrer ensuite ça au niveau créatif, mais l’envie d’aller plus loin est là aussi.
C’est avant tout pour nous une histoire d’amitié, de famille et c’est vrai qu’on aimerait avoir un prochain bébé qui imprime notre histoire d’aujourd’hui mais, pour ça, il nous faut un peu de temps..

Gilles : La Set List du groupe reste-t-elle concentrée sur l’album de 1982 où d’autres titres sont ils envisageables ? Peut-on espérer entendre des compos tels que « Joue » ou « Où et quand tu veux » ? Prévoyez-vous quelques covers ou s’agira-t-il d’un show 100% OCEAN ?

Georges : On y a pensé avec Alain car ce sont des titres qu’on jouait à l’époque et c’est marrant parce qu’on les a redécouverts en même temps, on a bien envie de rejouer certaines autres compos, mais, dans un premier temps, on a eu envie de jouer la carte de l’impact car il est clair que certains se demandent si on arrivera encore a jouer des titres tels que « Rock N’ Roll », « Aristo » … En ce qui me concerne je suis rassuré sur ce point parce qu’aujourd’hui quand on les joue j’ai l’impression que c’était hier.
Des covers ? Pourquoi pas ? On a pensé a des choses mais cette idée là il faudrait qu’elle vienne de Stéphane, que ça lui corresponde …

Stef : Et il faut que ça corresponde aussi au groupe et, comme on a un écart au niveau de nos influences, il faut qu’on arrive a trouver un juste milieu, que ça colle au show puisque la reprise serait sûrement jouée à la fin et qu’il ne faut pas qu’il y ait une perte de vitesse et d’énergie a ce moment. On va la trouver mais c’est laborieux, et il faut qu’elle nous plaise mais que les gens participent aussi …

G : Ca viendra sûrement naturellement.

Gilles : OCEAN est un pionnier du « rock dur », pour reprendre l’encart de la pochette du « A Live + B », cette image de vétéran du Hard vous semble t‘elle positive ou négative, comment la ressentez vous ?

G : Monsieur GOUILLARD, on te laisse répondre.

A : prrrrrrrrrrrrttttttttt (éclat de rires du groupe et de ma photographe à la vue de la réaction d’Alain), ça fait 30 ans, on parle d’un truc qui a 30 ans donc c’est pas l’idéal comme situation. L’idéal serait de se trouver 30 ans en arrière car, là, on se retrouve avec 30 ans de décalage ce qui est un peu casse burnes quoi !

Tu penses donc que c’est plutôt négatif ?

A : Négatif par rapport à notre âge, oui ! On serait mieux et plus confortable si on avait 30 ans de moins. Je ne suis pas fan des retours de vieux groupes, c’est parfois pathétique ou chiant. Pour moi c’est ni positif ni négatif, c’est juste une question que je me pose, que peuvent penser des gamins de 15 ans qui découvrent notre musique. Je pense que notre position n’est pas la plus favorable au niveau de la « vieillesse » du corps, au niveau de l’acquis en revanche c’est bon.

…D’après ce que j’ai vu lors de la répète il n’y a pas de soucis à se faire, vous ne faites pas cacochymes, ça envoie toujours grave…

A : Qu’est ce que tu en pense Georges ?

G : Je pense qu’en effet il y a ce décalage là mais qu’on a quand même un avantage : c’est que, au-delà des dénominations qui ont pu évoluer, on garde un dénominateur commun qui est le Rock N’ Roll et je ne pense pas que nos chansons aient vieilli, c’est clair qu’on peut se dire « physiquement ouais les mecs sont vieux » mais pas que la musique elle-même ait vieilli.
Je vais te prendre l’exemple de mon fils, il a aussi un groupe « FISHBONE ROCKET » et quand il entend OCEAN il ne trouve pas ça vieillot, justement à cause de l’importance des racines Rock N’Roll. En revanche, peut être qu’en entendant « God’s clown », qui est plus dans le contexte rock progressif, on peut trouver que ça a vieilli, mais si on prend « Qu’on me laisse le temps » aujourd’hui, je ne pense pas qu’on puisse se dire que ça a 30 ans, de même pour « A force de gueuler » ou « Attention contrôle » …

Avec « Attention contrôle », tu es en plein dans l’actualité avec les débats sur la vidéo surveillance.

G : Je manque peut être de recul mais je pense que si tu mets ces titres dans les pattes de mômes de 25 ans, les titres n’auront pas l’air d’avoir 30 ans. C’est un sentiment que j’ai mais peut être que je manque de recul ? Je pense que pour la scène on en a sous le pied, l’essentiel c’est quand on se regarde jouer, dans les yeux de chacun on a tous du plaisir, on ne fait rien par effort, on est là et on se laisse transporter par ce qu’on fait. Maintenant, ce qu’on fait ça n’a rien d’extraordinaire, c’est simplement un moment de musique, un bon truc et si on le sent bien nous je pense que les gens vont le sentir.

Merci beaucoup à vous de nous avoir reçus, plutôt que de poser une dernière question je vous demanderais de conclure vous-même cette interview ?

Marcel, approuvé par tous : … Mais moi j’m’en fous … je fais toujours du Rock N’Roll !

cover whitechapel

06 février 2010 – WHITECHAPEL

WHITECHAPEL
06 février 2010

Certains groupes sont plus difficiles a interviewer que d’autres, vous avez le modèle « artiste autoproclamé » qui ne souhaite pas « perdre de temps » a expliquer son art, le modèle Star qui se demande quand vous trouver une seconde de libre avant 2099, le mec posé qui répond de façon très cool et avec patience aux questions plus ou moins pertinentes qui peuvent leur être posées …

WHITECHAPEL appartient a une catégorie spéciale, a l’image de leur musique, ils vous embarquent dans leur univers et vous font presque oublier que vous etes venu les interviewer, et quelle foutu question vous aviez bien pu poser entre 2 délires. Merci en cela a mon camescope qui m’a permis de remettre plus ou moins au clair le contenu de cette discussion.Voici donc, en substance, le compte rendu de ma rencontre avec les troublions de WHITECHAPEL.

Gilles : Votre prestation au Fallenfest démontre une grande maîtrise du live, vous avez pourtant sorti le premier album avant d’avoir attaqué la moindre date, y avait il une raison a cela ?

Raphaël : On avait pas le choix dans la date (ndr : si si il a osé)

Thierry : Quant on a commencé le groupe on a souhaité d’abord s’axer sur les compos en soignant les instrumentaux, puis placer les textes avant de rechercher un chanteur. C’est à dire d’abord avoir la base avant de trouver un chanteur et démarrer.

Fabrice : c’est là que j’interviens. Apres avoir fait tourner les morceaux avec moi le but a été de les enregistrer pour démarcher et, ensuite, faire des concerts.

J’aurai voulu parler un peu de la pochette de l’album: comment ce concept a t’il été développé ? Qui est ce personnage ?

R : Le titre éponyme de l’album étant « le masque d’arlequin », le masque s’est imposé. De plus comme on ne connait pas personnellement Arlequin on ne savait pas exactement la gueule qu’il avait, on s’est donc décidé pour un masque assez neutre. Mon ancien groupe s’appelant ECLIPSE, je lui ai mis une éclipse dans l’œil en guise de clin d’œil.

F : Mon ancien groupe s’appelait aussi ECLIPSE.

T : un des miens aussi

R : copieurs ! Maintenant ECLIPSE est devenu une marque de chewing gum, j’aurais du déposer.

Quelle chanson fut la plus difficile à écrire ?

R : La prochaine !

F : Le texte de « Pleine lune ».

Tous : en effet pleine lune a été difficile.

Quel titre appréciez vous le plus ?

F : « Echec et mat »

T : ils ont tous leurs intérêt mais j’ai une préférence pour « WhiteChapel »

R : « Echec et mat » est bien pour la scène

T : j’aime bien aussi « Melissandre »

Tous : en fait on les aime toute.

Comment se déroule la composition des titres chez WHITECHAPEL ?

Ca dépend des morceaux, il y en a un qui apporte une idée et on voit si ça colle ou pas. Raph et Laurent ont pas mal en réserve. C’est un travail en commun, chacun amène son eau au moulin.

Quel bilan tirez vous du premier album?

Fabrice et Laurent : C’est une très bonne expérience, on a appris pas mal de chose, a faire et a ne pas faire.

R : on savait qu’on allait se faire casser par certains sur la prod mais on a pas les moyens d’un groupe américain. On a pu voir qu’il nous était possible de faire des enregistrements soignés sans perdre un temps incroyable dessus.

Tous : On s’est bien amusé, l’ensemble était très expérimental puisque l’idée de base était de faire une maquette et qu’au fur et à mesure où nous avancions nous avons décidé de nous orienter vers un album.

Les français aiment ranger les musiciens dans des tiroirs alors, qu’est ce qui se cache sous le masque d’Arlequin (le premier qui répond Salauds et putains est à l’amende d’une pizza ) ?

R : Tu veux parler du type de musique qu’on fait ? Certains nous classent dans le métal prog, les français nous comparent a des groupes français qu’on ne connaît pas, les anglais a des groupes anglais qu’on connaît.

L : On pourrait parler de musique évolutive.

R : Les influences sont très diverses, le guitariste est un hardos, le batteur un progueu, le chanteur un hardos, moi je suis un vieux.

L & F : c’est l’étalon des plaines.

R : greg est bien branché clavier prog et PINK FLOYD.

F : je suis bien branché PINK FLOYD aussi.

R : je crois qu’on est tous branché FLOYD mais ça ne s’entend pas dans notre musique.

Tous : Notre musique est un mélange de toutes nos influences, on en retrouve des éléments sans qu’ils soit vraiment prépondérants, ce n’est pas du prog, pas du Metal pur non plus, pas de la pop, sûrement pas de la variété.

Vous avez un nouveau disque en préparation « La peste ». Pouvez vous en dire un peu plus ?

R : On prévoyait 50 titres a l’origine mais finalement seuls 10 devraient tenir sur le CD. Comme d’habitude (cf 1er album) il n’y a aucun morceau qui ressemble aux autres, les influences métal sont un peu plus présentes et les arrangements ont été plus étudiés. Les textes sont davantage issus d’expériences personnelles, collectés notamment au moment de voyage.

« Drapeaux de prières » parle du Tibet !! J’y suis allé et ne peux pas laisser passer ce que j’y ai vu !

« Labyrinthe » est une critique imagée de l’utilisation de la religion a des fins politiques.

« Hier » est notre titre écolo, à cause de ma formation scientifique qui ne peut que m’inquiéter sur l’avenir.

« Salem » est un titre contre l’oubli, l’Histoire avec un grand H, toujours se renouvelle.

« Guetteur de lune » traite du voyage.

« A chacun son enfer » a été écrite en rentrant du Népal ou les valeurs ne se compte pas en monnaie et où la mort n’est qu’un passage.

« Les sectes » (c’est clair ……..)

« La peste » aborde le sujet du traitement de l’info dans nos média.

« Shaman » et « Rituel » recoupent un peu les thèmes déjà cités.

T : Quant à la musique, c’est du WHITECHAPEL … Difficile de l’étiqueter.

F : C’est un album sur lequel j’ai une vue différente par rapport au premier. Lorsque je suis arrivé dans WHITECHAPEL, les titres du « masque d’Arlequin » étaient déjà tous écrits. En revanche, dans le cadre de « la Peste », j’ai participé à la création des titres et y ai donc été plus investi.

En vous remerciant, je vous laisse conclure

R : Si vous lisez ces lignes et êtes producteur, investissez dans notre prochain album. Nous sommes un groupe d’avenir qui emprunte au passé les racines du présent pour cesser de croupir dans les usines du néant.

L : C’est beau « les usines du néant », on garde !!!

cover sanctuaire un autre enfer

SANCTUAIRE – Un autre enfer

SANCTUAIRE – Un autre enfer

2008 – MCD démo

cover sanctuaire un autre enfer
Cette démo commence bien avec un instrumental propre et posant cette atmosphère de calme précédent la tempête dont ont souvent avec succès joué leurs aînés anglo-saxon, une façon toujours efficace de préparer l’auditeur à un bon moment de Metal. Hélas, la production des trois titres suivants s’avère plus que préjudiciable à notre jeune combo. Le son semble lointain comme si on avait cherché lors du master à donner un son « bootleg » en massacrant purement et simplement les fréquences médium.Je ferais donc abstraction du son de cet opus pour m’intéresser à la musique proprement dite de SANCTUAIRE.

La voix efficace de Flo et sa façon de poser le chant n’est pas sans rappeler l’ADX des débuts ou le coté scandé de Bernie. Ce choix permet de faire ressortir la qualité de l’écriture des textes qui méritent une mention spéciale pour son utilisation de la langue de Molière et se hisse dans sa maîtrise du verbe bien au dessus de la production francophone moyenne. Pour l’album à venir, j’espère toutefois voir une évolution vers des vocaux moins « parlés » et plus « chantés », jouant d’avantage avec les mélodies amenées par la guitare.

La guitare alterne rythmes bruts et riffs accrocheurs pour servir la musique de façon particulièrement efficace. Les compositions sont bien ficelées et laissent entrevoir un groupe dont le talent devrait pleinement pouvoir s’exprimer dans leur prochaine production, les versions live devraient également apporter de bonnes surprises.

SANCTUAIRE est assurément un groupe à écouter, à suivre et à soutenir dans son évolution. On attend la suite avec impatience.

TRACKLIST

Un autre enfer
Berceau du mal
La mort comme horizon
Prémonitions

LINE UP

Flo : Basse et Chant
Hellex : Batterie
Seb : Guitares

21 Avril 2006 – Didier IZARD

Didier IZARD
21 avril 2006

Nous sommes à la fin de l’ année 1981 lorsque Philippe GARCIA, bassiste et Armando FERREIRA, guitariste, décident de former un groupe de Heavy Metal. Ils s’adjoignent alors Christian MARTIN en second guitariste et Gérard Michel à la batterie, rejoints enfin par Didier IZARD au chant.

1982, le nom de H BOMB est choisi alors que le groupe répète inlassablement et travail à ses compositions.

1983, H BOMB commence à se produire devant le public de la région parisienne, et se taille une solide réputation de groupe live. Cette même année H-BOMB décroche la première partie de DEF LEPPARD. Le groupe prépare une démo qu’il envoie à tous les media et maisons de disques.

Alors que les labels français restent frileux, Jack HUSTINX, du label hollandais RAVE ON RECORDS, les signent ( Ainsi que SORTILEGE, preuve du flair de nos Bataves pour découvrir des talents ). Un mini album de 6 titres, « Coup de Metal », sort en fin d’ année.

1984, le line up se modifie en début d’année avec le remplacement de Christian MARTIN par Paul FERREIRA, le frère d’Armando. H-BOMB enregistre alors le second album « Attaque » et enchainent avec une série de grandes dates dont le Heavy Sound Festival de Poperinge. ils participent également au premier festival 100% frenchy de grande envergure organisé a Bretigny sur Orge par Christian VERRAZ.

1985, alors que H BOMB semble devoir irradier la planète, la nouvelle tombe, le groupe devient anglophone dans l’espoir de s’ouvrir d’avantage à l’international et largue Didier IZARD, remplacé par Pat DIAMOND..

1986, Le chant en français est donc abandonné et deux picture discs sont produits : « To feel is pain » et « Stop the lights ». Les fans ne reconnaissent plus le groupe de folie qu’ils aimaient, la foi n’est plus et l’unique concert de la nouvelle formation a raison du combo, H BOMB disparaît.

Voici donc un entretien avec le chanteur historique d’H BOMB, Monsieur Didier « DIZZY » IZARD :

Gilles : Quel regard portes-tu sur la carrière d’ H BOMB, puis sur la tienne? Plutôt satisfait ou des regrets particuliers ?

Dizzy : J’ ai été satisfait de la carrière d’ H Bomb. Quant à avoir des regrets particuliers, j’ai surtout un regret car H BOMB était un groupe français et que, lors de sa formation, on avait décidé d’apporter les couleurs bleu blanc rouge à l’étranger et de prouver qu’il était possible de réussir en français, ce qui ne s’est pas fait au final.

G : Quelle a été ta première réaction quant à la réédition des albums de H-Bomb ?

D : Cette réédition semble prouver que le groupe a marqué sa période et a bien marché puisque en 2006 j’ ai encore des personnes qui m’ en parlent. Ma réaction ne peut donc qu’être positive.

G : Avec le recul que penses tu de ces albums ?

D : Je pense que c’étaient de bonnes choses puisqu’en 2006 les gens en parlent encore et qu’il m’arrive encore de signer des autographes, ce qui fait vraiment plaisir, surtout 22 ans après.

G : Mais t’arrive t’ il personnellement de réécouter ces albums en tant que « simple » auditeur ?

D : Bien sur

G : Etre signé par une maison de disque étrangère a t’il freiné votre distribution en France ou cela a t’il présenté un avantage en matière de crédibilité du groupe sur un plan européen ?

D : Il faut savoir qu’à l’époque on avait balancé entre 100 et 150 cassettes à toutes les maisons de disques connues et que la seule qui nous ait répondu était RAVE ON RECORDS en Hollande, dirigée à l’époque par un monsieur qui s’ appelait Jack HUSTINX, qui nous a signé le premier album, et le deuxième. La France était peut être le pays où on était le moins aimé, nous nous sommes fait d’avantage repérés à l’étranger, surtout en Belgique et en Hollande.

G : Imposer un chant en français a t’il été difficile au début de la carrière du groupe ?

D : Absolument pas, comme je l’ai dit tout à l’heure c’était la chose principale pour le groupe. Quand je suis arrivé dans H BOMB, j’en avais surtout marre de voir que tous les groupes étrangers marchaient en France. Comme je n’ai jamais parlé Anglais et que quelque part j’en suis fier, quand j’écoutais un album je ne comprenais strictement rien à ce qu’ils disaient, qu’ils parlent de cul ou de ce qu’ils veulent je n’en avais aucune idée. On dit toujours que la langue passe très bien dans la musique, ce qui est vrai, mais lorsque j’ai écouté TRUST, l’album « Antisocial » à l’époque, j’ai trouvé que le chant français passait très bien et je me suis dit : « pourquoi pas continuer dans cette voie là ».

G : Une reformation d’ H-BOMB un jour te semblerait elle possible ou souhaitable, si non pourquoi ?

D : Oh non ! C’est une question qu’il faudrait poser à maître Armando mais ce serait sans moi.

G : Quel regard portes tu sur l’intérêt actuel pour les rééditions d’albums des années 80 ?

D : Un regard positif, cela me fait d’autant plus plaisir qu’aujourd’hui j’ai un fils de 16 ans (ndlr : Julian IZARD, qui depuis a prouvé ses talents de guitariste et de chanteur au sein de son groupe EXISTANCE),et que cela me touche quand je le vois avec un grand sourire et parfois des larmes dans les yeux quand il voit des photos de son papa.

G : Vous étiez considéré à l’époque comme un groupe difficile à approcher, il était en effet très difficile de vous parler avant et après le spectacle, y avait il une raison particulière à cela ?

D : Pas du tout en ce qui me concerne puisque j’étais le premier à aller voir ceux qu’on appelait alors les « guns ». Mais on avait toujours à l’époque un chef dans H BOMB qui s’ appelait Armando FERREIRA et qui nous a toujours dit que, si on voulait avoir l’instinct professionnel, il fallait éviter d’aller dans le public, chose que je n’ai jamais compris.

D’ailleurs, à Brétigny sur Orge si ma mémoire est bonne, j’ai été le seul à sortir de scène par le public, déjà parce que j’aimais faire plaisir aux gars et parce que quand j’ai un gars qui au passage me tend un billet de 500 balles en me disant « Dizzy, Dizzy, file moi ta serviette », non seulement je lui file la serviette sans prendre le billet mais en plus je vais l’embrasser et lui serrer la pogne parce que ça fait vraiment plaisir et ça marque.

G : Si tu pouvais changer quelque chose par rapport à cette époque, que changerai tu ?

D : La mentalité. Comme je te l’ai dit tout à l’ heure, la personne qui a formé H BOMB pour moi est Armando FERREIRA et la personne qui a dissous le groupe est Armando FERREIRA, cela ne lui plaira peut être pas mais je n’ai pas à cacher la vérité car je ne pense pas avoir à me reprocher quoi que ce soit sur ce plan. Armando à l’époque s’intéressait de plus en plus au son et de moins en moins à la guitare, je crois d’ailleurs qu’il est devenu ingénieur du son. Il est vrai qu’après le remplacement de Christian MARTIN, que j’adorais, pour faire rentrer Paul, qui est un très bon guitariste, si Armando passait de surcroît à la console plutôt qu’à la guitare, cela risquait de ne plus être du H BOMB. Tout comme H BOMB avec Pat DIAMOND ou avec Dizzy n’était pas le même groupe.

G : Parlons de ton actualité pour 2006 : as tu des projets musicaux personnels ou des projets de collaboration avec d’ autres artistes ? Est il possible d’ espérer un retour du « loup hargneux » ?

D : Un retour du « loup hargneux » ?! Non, car j’ai quand même maintenant 45 ans et que le loup a pris des crins blancs mais, si demain j’ai la chance de tomber sur 4 personnes simples qui aient envie de faire plaisir au public et de se faire plaisir en montant sur scène, pourquoi pas ?

Il est vrai que quand tu as eu un instrument ou un micro dans les mains et que tu as fait des choses importantes, tu as toujours envie de continuer. Mais je ne chercherais pas à remonter au niveau de notoriété d’ H-BOMB.

G : MOTORHEAD, MERCYFUL FATE, LITA FORD, MANOWAR, METALLICA… Vous avez joué aux cotés de groupes prestigieux, comment viviez vous cela à l’ époque, en gardes tu une certaine fierté maintenant ?

D : Bien sur, surtout MOTORHEAD, METALLICA c’ est un peu différent car ils n’étaient pas aussi célèbres que maintenant et je n’ai jamais trop flashé sur ce qu’ils font. La première partie de MANOWAR me laisse un souvenir particulier car j’avais 40 de fièvre ce jour là et ça ne l’a pas fait du tout, la presse en avait d’ailleurs profité pour titrer que j’étais un très mauvais chanteur, il est évident qu’avec 40 de fièvre je ne peux pas toujours être au top.

J’aimais beaucoup Lita FORD, pour une autre raison que MOTORHEAD. Je n’ai jamais beaucoup écouté MERCYFUL FATE, mes goûts allaient plutôt vers DEEP PURPLE, LED ZEP, MOTORHEAD et surtout SAXON. Il est vrai que ces groupes étaient prestigieux et le sont toujours, Monsieur Lemmy est toujours là, à plus de 60 piges, et c’est toujours une star du Rock. Ma plus grande fierté est le Heavy sound festival de Poperinge, c’était magnifique d’y voir des gens faire flotter le drapeau bleu, blanc, rouge pendant notre passage. Mon meilleur souvenir est la première partie de DEF LEPPARD, c’est un grand groupe, j’aime leur musique et le chanteur est un mec qui assure grave, si tu lis cette interview, salut Joe ELLIOT.

G : On vous catalogue « vétérans des années 80 ». Aimerais-tu te débarrasser de cette étiquette qui, si elle n’ a rien de péjorative, peut être énervante à force ?

D : Non, pas du tout. Pourquoi m’en débarrasser, au contraire. C’ est plutôt un compliment. On me dit parfois que nous étions les précurseurs du speed métal en France…

G : Ce qui était le cas.

D : Peut être, dans ce cas j’en suis fier. Mais nous n’avions pas conscience d’être des précurseurs car on jouait ce qu’on aimait. Il est dommage qu’on ait pas continué dans la voie française parce que c’était speed et que ça bougeait bien.

G : Les styles issus du hard rock se sont spécialisés durant ces 15 dernières années, que penses tu de ce phénomène ?

D : Le hard rock reste le hard rock, qu’on soit speed, death, heavy c’est une grande famille.

G : Le Métal est beaucoup moins marginalisé qu’auparavant dans nos contrés. Comment expliques-tu ce phénomène et selon toi est-ce une bonne chose que les « non-initiés » s’y intéressent, avec l’éventuelle récupération que pourraient en faire certains ?

D : Pour moi c’ est un gros problème en France car la majorité des jeunes qui ont entre 13 et 16 ans pense que le Hard Rock commence avec la vague Grunge et n’ont que peu, voire pas de connaissance des racines du hard.

Quand on leur fait découvrir des titres comme « Immigrant Song » de LED ZEP ils trouvent cela fabuleux mais ne savent pas toujours de qui il s’ agit. Ca me fait plaisir quand un kid de 16 ans achète un vieux RORY GALLAGHER ou d’ autres artistes des années 70. Il faut pouvoir retrouver et faire connaître les sources du Rock et du hard rock et les suivre jusqu’ aux courants actuels, redécouvrir ne serait ce que les BEATLES qui ont apportés avec eux une vision différente de la jeunesse, ce n’ est pas du tout du Hard Rock mais les bases sont posées par des titres comme Helter Skelter. Connaître ses racines, sans forcement les aimer ou les écouter, permet d’avoir un regard plus critique sur les productions de sa propre époque.

Une critique que je ferais par exemple à un chanteur que je n’aimes pas du tout et n’aimerais jamais, c’est MARYLIN MANSON, c’est que je ne vois pas où est le plaisir à jouer les égorgeurs de poulets sur scène, ni le rapport avec la musique, si ce n’est s’inscrire dans un mouvement basé uniquement sur l’attitude et les débouchés commerciaux d’un personnage. Cela dit, il sait s’entourer de très bons musiciens, notamment son ancien guitariste qui est fabuleux.

G : Ta voix est immédiatement reconnaissable et constituait en quelques sorte la signature vocale d’ H-BOMB, quels chanteurs t’ont principalement influencés ?

D : Ouuuuuuuuuuh la ! La liste est longue. Le premier chanteur, sur lequel j’avais fait une cassette, perdue depuis, était Rob Halford. Un pote m’avait incité à découvrir JUDAS PRIEST que je connaissais alors peu et à travailler ma voix dessus pour exploiter au mieux mes capacités dans les aigus. Je me suis alors « abonné » à l’album « unleashed in the east » et ais enregistré tout l’album en plaquant ma voix sur la sienne.

Mais il n’y avait pas que lui, pour moi un des plus grand chanteur de tous les temps était DIO, c’est clair. Après DIO, au niveau basse et chant, je citerais Glenn HUGHES, c’ est une tuerie au niveau de la voix. J’aime bien aussi Freddy MERCURY qui pourtant n’a rien à voir avec le métal mais avait une voix fabuleuse et évidemment Ian GILLAN. En bref, tous les chanteurs qui ont la patate.

en français il y a eut SORTILEGE, j’aimais moins la musique mais Zouille ( ndr : Christian AUGUSTIN ), leur chanteur, assurait vraiment. Il y a longtemps que je ne l’ai pas appelé mais c’était des amis, on avait une manière de se chauffer la voix avant les concerts, on s’aimait bien et travaillait souvent ensemble. Je profite aussi de l’interview pour passer un gros bonjour à Renaud HANTSON qui était aussi un super ami, qui m’avait d’ailleurs proposé de bosser avec lui après H BOMB, chose que j’avais malheureusement refusé car j’avais trop les boules à l’époque.

Tout petit j’écoutais des chanteuses « à voix », ma mère était une grande fan de Piaf et, même si beaucoup de jeunes peuvent penser maintenant que c’est de la daube, je prie pour que beaucoup de femme aient une telle voix, et il n’ y en a pas beaucoup.

G : Sinon t’estimes tu plutôt nostalgique dans tes goûts ou es tu en perpétuelle recherche de nouveaux groupes ?

D : Non pas du tout, ni l’un ni l’autre. Il est clair que lorsqu’on me fait écouter de nouveaux groupes, étant chanteur, j’attache beaucoup d’importance à la voix donc si on me fait écouter un nouveau groupe avec de super musicien, mais que j’entends toute la soirée des… ( bruits rauques et bestiaux poussés par Didier )… ça va pas le faire et je partirais avant la fin, peut être même dès le début. Pour moi il faut que ça chante

G : Des groupes comme VISION DIVINE par exemple ?

D : Ouais par exemple, en français il y avait un chanteur que j’adorais, que j’aurais du rencontrer mais cela ne s’est hélas pas fait, c’ était Robert BELMONTE, le chanteur d’OCEAN. C’était une tuerie à la voix.

G : En te remerciant, je te laisse conclure.

D : Remonter quelque chose pourquoi pas, mais ça ne sera pas du H BOMB, ni du Speed Métal parce comme je l’ai dit j’ai 45 ans et plus la même hargne mais je peux encore faire quelque chose de sympa.

G : Ça sera du Didier IZARD ?

D : Ca ne sera pas que du Didier IZARD, il n’y aura pas plus pour l’un que pour l’autre. A l’époque de H BOMB je répétais 4 fois par semaine, 4 fois par semaine je faisais 70 Km aller, 70 Km retour, on avait alors un leader en la personne d’ Armando et je me suis rendu compte avec les années qu’un leader cela ne signifie rien du tout. Donc si je remonte quelque chose cela ne sera pas Didier IZARD & co mais 5 mecs qui s’appuient les uns les autres, sont soudés et veulent faire quelque chose ensemble. On est tous dans le même lot et il faut accepter les idées des autres et garder ce qui le fait mieux.

Regarde H-BOMB, ça s’est cassé la gueule en grosse partie à cause de ça. J’ai eu peut être la chance de faire quelque chose dans la musique que d’autres n’ont pas fait, ce qu’on m’ a souvent dit d’ ailleurs. Par exemple Damien, le chanteur de WILLER (Ndr : Désormais ARES), qui m’a dit un jour « tu te rend compte ce que tu as fait dans ta carrière », c’est vrai et j’en suis heureux mais ça n’est pas pour cela que je suis un grand et que l’autre chanteur est un petit, d’ailleurs Damien l’a prouvé, je pense qu’il assure vocalement et que maintenant WILLER commence à marcher, et j’ espère pour eux que ça cartonnera parce que ce sont 5 mecs qui en veulent, que dans les 5 il y en a 4 qui sont des copains que j’aime vraiment beaucoup.

LP TRASH

TRASH – Trash

LP TRASH

1981

Tracks

Line Up

Chant : Michel FAZI
Guitares : Thierry VAN HOOLAND
Guitares : Serge DI MALTA
Basse : Olivier Brousse
Batterie : Johnny VAN HOOLAND
Claviers : Patrick Bernard

album l'agression

VOLCANIA – L’Agression

album l'agression

1977

Tracks

A1 Mais C’Est Seulement Du Rock And Roll 4:13
A2 L’Agression 4:04
A3 Sanguine 4:09
A4 Le Rôdeur 2:58
A5 Tripage De Nuit 6:19
B1 La Lettre 4:14
B2 Fille De Joie 4:53
B3 Les Cris De La Nuit 4:43
B4 Sale Vérité 4:19
B5 Viol 4:25Line Up

Line Up

Basse et Chant : Yves « Vivi » BRUSCO)
Guitares : Thierry VAN HOOLAND
Guitares : Pierre BRUSCO
Batterie : Omar BEN EL MABROUK