cover benvenuti cd

BENVENUTI – « Benvenuti »

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BENVENUTI – « Benvenuti »

CD 2017 – SBC Production

La musique est décidément un univers étrange échappant parfois aux lois de la logique, notamment quand il s’agit d’associer les talents. Vous pouvez regrouper « la crème de la crème » des musiciens de France et de Navarre, jouer la carte de la provoc ou de la nostalgie, multiplier les albums … et ne produire au final que des albums insipides, incolores et sans saveurs.

D’autres associations au contraire sortent le meilleur de chacun, dépassent les ego, pour créer des albums dont on ne se lasse pas et où la qualité et le feeling restent les maitres-mots.

C’est ainsi qu’après avoir produit un des meilleurs albums de Metal Français de l’année 2011 avec SUPERFIZ, l’équipe constituée d’Olivier SPITZER (Guitares : STATORS, TEMPLE OF SILENCE, SHAKIN STREET, SUPERFIZ, SATAN JOKERS …), Pierre BENVENUTI (Chant : SUPERFIZ, MANEC, WAITING FOR THE DOORS, IN TRUST …), Philippe KALFON (Guitares : STRATAGEME, TEMPLE OF SILENCE, SUPERFIZ, SHAKIN STREET, FURIOUS ZOO…) , Aurélien « AUREL » OUZOULIAS (Batterie : SUPERFIZ, MÖRGLBL, AUREL, ZOOL FX, Ron THAL, SATAN JOKERS …), Noël ASSOLO (Basse : RITA MITSOUKO, Bernie BONVOISIN, Catherine RINGER, REBELL8 …), Gérald MANCEAU (Batterie : WARNING …) remet le couvert pour un nouveau groupe, BENVENUTI, et un style différent, s’éloignant des rivages du Metal pour aborder des horizons plus Rock.

On retrouve avec bonheur 4 titres de SUPERFIZ (« Sex & Love », « Tu rêves toujours du Rif », « Ta voix tombe dans le silence », « Je ne t ‘appartiens pas »), ré-assaisonnés avec un zeste de Metal en moins et une touche de Hard Rock en plus. La sauce BENVENUTI prend sans problème, l’alchimie entre les musiciens, guests compris, surpassant les nuances de styles et Olivier SPITZER, outre ses talents de guitariste et compositeur, sachant donner aux titres la couleur sonore qu’ils méritent.

L’album est riche en titres renouant avec une vraie chanson Rock/Hard-Rock francophone, avec des textes qui ont un sens et de vrais mélodies, le tout porté par une voix chaude et posée. Les chansons s’enchaînent sans temps morts, variant styles et tempos tout en gardant une parfaite cohérence artistique.

Seul bémol de l’album, « Au Nom De Quoi », titre qui aurait pourtant du en être le « single shot ». L’intention louable de rendre hommage aux victimes de l’attentat du BATACLAN, malgré une interprétation irréprochable et un beau travail mélodique, tombe quelque peu à plat, au regard de la charge émotionnelle du sujet et de la qualité générale des autres textes de l’opus. Il était peu être trop tôt pour ce titre.

Un seul titre relativement « faible » sur 15 pistes (sans compter les 2 bonus tracks), voilà qui est largement pardonnable au regard de l’excellence de morceaux tels que le fulgurant « j’ai mal », le très inspiré « Pour oublier le passé » (la dualité batterie / guitares où chaque instrument rivalise de créativité est une réussite) ou le grandiose « instinct mécanique » alliant groove, musique planante et Metal Hurlant.

A noter également la reprise d’un ancien titre d’Olivier SPITZER, initialement interprété par la sublime Nina SCOTT dans ses versions Anglaise puis Française (maquette de 1992, hélas inédite). BENVENUTI s’est ici attaqué à la version Française (« On ira vers le Nord ») dans deux versions revisitées parfaitement adaptées au grain de Pierre. Une belle réussite.

Cerise sur le gateau, BENVENUTI s’offre quelques guests dont la présence devraient ravir les amateurs de Hard & Heavy made in France. Si comme moi vous aimer le Hard et le Metal dans toutes ses nuances, BENVENUTI est assurément un album pour vous ; si vos goûts sont plus fixés sur un style unique, où le hors-piste est interdit, jetez-y quand même une oreille, vous pourriez vous découvrir plus ouvert que vous ne le pensiez 😉

TRACKLIST

01 – Personne
02 – Je laisse
03 – Nulle part
04 – Au nom de quoi
05 – A part ça tu es libre
06 – On roulera vers le nord
07 – Sex and Love (remix 2016)
08 – Mon chemin
09 – J’ai mal
10 – Tu rêves toujours du Rif (remix 2016)
11 – Pour vivre toujours
12 – Ta voix tombe dans le silence (remix 2016)
13 – Pour oublier le passé
14 – Je ne t’appartiens pas (remix 2016)
15 – Instinct mécanique
16 – Je laisse (Version 2)
17 – On roulera vers le Nord (Version 2)

LINE UP

Pierre BENVENUTI : Voix
Oivier SPITZER : Guitares et Choeurs
Philippe KALFON : Guitares et Choeurs
Noël ASSOLO : Basse et Choeurs
AUREL : Batterie et choeurs
Gerald MANCEAU : Batterie et Choeurs

GUEST

KARNY : Guitares/Choeurs
Laurent SCHWARTZ : Guitares slide
Franck AMAND : Batterie
Norbert KRIEF : Guitare Solo
Thierry TAMMAIN : Piano/Orgue
Hervé CAVELIER : Arrangements Violons/Violon
Florence HENNEQUIN : Violon
Jean-Marc APAP : Violon
Christophe BRUCKERT : Violon
Alain WALDOCK : Voix Off
Jim LEMOINE : Voix Intro



affiche lunafest maubeuge

17 avril 2017 – Marcel XIMENES de ROZZ

affiche lunafest maubeuge


Bonjour Marcel, nous sommes à une semaine du LUNA FEST … peux tu nous présenter cet évènement ? Son cadre ? Quelle est la génèse de ce festival ? S’inscrit-il dans la lignée du Nord Festival de 2010 ?

Bonjour. Le HARD ROCK LUNA FEST est un festival en salle d’une journée (samedi 22 avril), dédié aux genres Hard Rock et Heavy Metal. Ça faisait longtemps que j’avais envie de monter ce type de manifestation et comme ROZZ avait besoin d’images et de son live présentant le Line up actuel, j’ai effectivement reconduit l’idée de joindre l’utile à l’agréable en montant une affiche internationale autour de ROZZ.

L’ université de Valenciennes et sa section audio-visuel m’a renouvelé sa confiance et apporté son aide grâce à un groupe d’étudiants motivés autour de Christophe, notre ingénieur du son.

Je cherchais une belle salle adaptée à ce projet quand j’ai à la fois découvert la splendide LUNA de Maubeuge et rencontré, le même jour, une élue de la ville qui a immédiatement adhéré à mon projet.

Tu organises donc le festival dans une salle de concert de belle taille, dont les dimensions sont hélas devenu rare pour des concerts de Metal en France, on retrouve les exigences techniques dont nous avions déjà parlé lors d’une précédente interview. Ce type d’évènement fait habituellement l’objet d’une promotion de long mois à l’avance, parfois sans même que l’affiche soit fixée, pourquoi cette promotion relativement tardive ?

Parce que rien n’est simple, surtout par ces temps de folie meurtrière et d’insécurité qui obligent les autorités et les organisateurs à respecter des cahiers des charges extrêmement lourds et que tout cela prend du temps. Le tout conjugué avec la volonté de ne pas entrer en conflit de date avec un autre événement du même type dans la région ou en Belgique.

CAGE, BONFIRE, OCEAN, … le moins qu’on puisse dire est que ROZZ sera bien entouré. Lorsque certains groupes s’attachent à s’entourer de simple « faire valoir » (en tout cas à leurs yeux) pour se faire reluire l’Ego, tu as fait appel à des groupes de premier plan … comment s’est opéré le choix de ces groupes ?

Déjà,  ROZZ sort rarement en France et par conséquent,  nous n’avions pas envie de le faire sans nous amuser et nous faire plaisir.

Nous avions rencontré BONFIRE en Espagne au printemps dernier à l’occasion de concerts de la tournée de leur 30ème anniversaire où nous avons assuré leur première partie. Nous les avons naturellement contactés les premiers puisque nous savions que leur nouvel album sortait peu de temps avant le festival.

J’avais envie également de jouer avec OCEAN, et ayant contacté Georges une première fois pour un projet auquel il n’avait pu participer lors de l’enregistrement du titre « unis » sur notre album « tranches de vie », je l’ai de suite contacté et il a accepté de joindre OCEAN à la fête.

CAGE était en tournée et était une opportunité pour notre festival.

SEVEN THIRTY et VOLTRAGE, tous deux très bons ont accepté immédiatement de compléter cette affiche dont nous sommes très fiers.

Les premières annonces du LUNA FEST ont donné lieu de la part de certaines personnes à un véritable « Marcel bashing », certains allant jusqu’à envoyer des messages privés pour nous mettre en garde contre le dangereux barbu ! Quel est ton secret pour obtenir des Haters d’une telle qualité ?

Ah! Çà c’est ma grande specialité. Je n’ai vraiment le temps de me demander pourquoi mais je crois que le fait que j’aime monter des projets ambitieux, que j’y crois tellement fort que je motive facilement mes interlocuteurs, que ROZZ est quand même un gage de réussite et de ténacité,  font que j’emmène avec moi beaucoup de personnes dans mes aventures. Certaines aboutissent, d’autres non ce qui crée des déçus.

Certaines réussissent mais sans tous ceux qui y ont participé, parce que la vie est ainsi faite et que certains choix sont douloureux ou que tout le monde ne possède pas les compétences requises, et çà crée des aigris voire des ennemis.

Heureusement beaucoup le comprennent avec le temps et nos relations reprennent, d’autres restent haineux et je m’en fous une fois que je pense avoir fait les bons choix et être resté humain.

Le concert sera l’objet d’une captation vidéo, peut on attendre à des surprises lors du concert de ROZZ ? Peux tu nous parler de la formation actuelle ?

Il y a là un lien direct avec la précédente question puisque deux des membres actuels de ROZZ, à savoir Olive (Olivier BOURGOIS) au chant et Stef (Stephane MOULIN) à la batterie ont déjà tous les deux vécu de longues aventures avant que nous nous séparions puis qu’ils réintègrent ROZZ. Tous deux étaient déjà de notre virée espagnole avec BONFIRE il y a un an.

Nos deux autres nouveaux camarades sont la formidable Lita à la basse et aux chœurs, une pile atomique tant sur scène que dans la vie et qui nous assoit une section rythmique de feu avec Stef; et Damien VAN ECKER, dit « Viniou », mon collègue guitariste qui était avec nous déjà lors du festival d’octobre où nous avons retrouvé à Douai nos vieilles connaissances de DRAKKAR, ADX et VULCAIN.

Comme tu as déjà eu droit à une de mes série de questions tordues lors d’une précédente interview, je te refais la même en changeant les personnages. Si tu devais faire du porte à porte pour promouvoir le Luna Fest quels seraient tes arguments face aux trois personnes suivantes ?

  • Un « professionnel » de l’événementiel dont le mur est tapissé de photo de toi déchirées, décapité, avec des moustaches dessinées sur la guitare, portant un tee shirt « Wanted Marcel dead or not alive » et te regardant avec le regard de jack NICHOLSON dans SHINING :

Même pas peur ! On rencontre tous déjà des milliers de gens de ce type quand on démarche pour placer nos groupes respectifs. C’est quand tout baigne dans l’huile que je flippe.

Un chanteur de variété raté pressé de finir sa valise pour se barrer avec la cagnotte ulule de son futur album imaginaire avant que ses souscripteurs ne découvrent l’arnaque.

Là, c’est lui qui aurait peur que je vienne chercher le pognon : ça fait un an que j’annonce la sortie de notre prochain album de ROZZ et il n’est toujours pas fini d’enregistrer. Je crois que le mec m’achèterait un billet rien que pour que je me barre …

  • Un député te demandant si tu n’aurais pas un emploi fictif pour sa cousine fan de bonne musique (elle à vu 3 fois christophe MAE en live et est fan de ZAZ).

Çà me gêne que tu me demandes çà car je bosse pour plusieurs parlementaires de ma famille : j’écris toutes les musiques de leurs discours. C’est bien payé mais j’ai pas le droit de les appeler tonton.

Merci Marcel, je te laisse conclure et te donne rendez vous au 22 avril.

Merci à toi pour ton aide et ton travail. J’espère voir à Maubeuge beaucoup d’amoureux du Hard Rock et de spectacle vivant en général,  car un bon concert est toujours un moment particulier et agréable.  Nous préparons tout pour que ce festival soit beau, réussi et chaleureux. Venez nous aider à le rendre encore plus vivant !

Yvon SOLERS

BIOGRAPHIE

La carrière musicale d’Yvon SOLER démarre en 1986 par sa rencontre avec le groupe FIRSTAID qui cherche un chanteur. Il intègre alors le groupe avec lequel il enregistre une démo intitulée « Prophétie ».

Le groupe splitte en juin 1989, peu après la fête de la musique. Yvon rejoint alors le groupe ENGEANCE, toujours en tant que chanteur. Suite au départ du bassiste, il décide de se lancer et de tenir la 4 cordes.

Après quelques répétitions, ENGEANCE splitte, Yvon et Manu (guitares) décident de continuer ensemble sous le nom de NUISANCE. Dès lors plusieurs musiciens se succèdent dans la formation. Trois démos sont élaborées ainsi qu’un titre sur la compilation de groupe rock Lexovien « La sauce rock ». Lassé par tant d’efforts et d’énergie dépensée, Manu trouve du travail en Bretagne. Le split de NUISANCE est donc inévitable. Nous sommes en 1996.

Yvon ne jette toutefois pas l’éponge et décide de monter un nouveau projet nommé ANCESTRAL avec Franck RIDEL, jeune guitariste prometteur, grand fan de NUISANCE. Après quelques reprises de standards, les acolytes commencent à composer. Mais pour continuer il fallait d’autres musiciens. Yvon fait donc appel à ses frères Alain à la guitare et André à la batterie. S’ensuivent quelques concerts et l’enregistrement d’une démo éponyme. Le groupe splitte en 1998 suite à des divergences musicales.

Fin septembre 1999 Yvon et Franck se retrouvent et montent DESILLUSION.

Lors d’une répétition, Jimmy vient faire un bœuf qui s’avère plus que concluant. Il sera désormais le chanteur du groupe.

Début 2000, les trois acolytes prennent le taureau par les cornes et commencent à jouer dans les bars, en l’absence de batteur les concerts sont assurés à l’aide d’une boîte à rythme. Leur répertoire est composé essentiellement de reprises et de morceaux d’ ANCESTRAL.

Dès leur deuxième date, ils font la connaissance d’Olivier (batteur de DEMOSYS) qui décide d’intégrer la formation. Le groupe travaille d’arrache-pied pour participer au festival HARLEY DAVIDSON à Méry-Corbon (14) où ils ouvrent pour le groupe BOXER composé d’anciens membres de TRUST.

Après avoir assuré quelques dates et participé à la fête de la musique à Lisieux pour la deuxième fois, Franck décide de quitter le groupe pour se consacrer à son projet solo. DESILLUSION reste donc en « Standby » pendant un an et demi…

En 2004, lors d’un concert d’IRON MAIDEN à Paris, Yvon rencontre Sébastien ROQUET, un fan de NUISANCE qui voyait déjà évoluer le bassiste sur scène alors qu’il n’avait que 14 ans. Ils décident de bosser ensemble des reprises d’IRON MAIDEN, Ozzy OSBOURNE… Sebastien devient le nouveau guitariste d’un DESILLUSION reformé et remotivé au mois de mai 2004.

Un site internet voit le jour cette même année.

Afin de monter un set rapidement pour honorer une 1ère scène avec REVENGE à Lisieux, DESILLUSION décide de reprendre des titres de NUISANCE. Au vue de l’accueil fait à ce set, DESILLUSION décide d’en enregistrer les titres, ce qui deviendra l’album « Vision D’apocalypse » sorti fin 2004. Le but de cet album étant de démarcher pour trouver des dates de concerts.

Désillusion organise ensuite le HEAVY METAL RENDEZ VOUS et assure la 1ère partie de MALEDICTION et de REVENGE en octobre 2005.

L’année 2006 est consacrée à la scène, (13 concerts au Total) avec notamment la rencontre de DARKNATION, groupe Bourguignon, chez qui ils sont invités à jouer lors de la sortie de leur premier album. Ils jouent ensuite avec les groupes RIFF RAFF et LA TCHOUCRAV’ à participer au « Rock’N’Roll Show » au BIG BAND CAFE d’Hérouville-saint-Clair. Ils participent également à la 10ème fête de la moto à Lisieux.

DESILLUSION entame la composition du second album, l’envie de recruter une seconde guitare se fait sentir pour étoffer les compos et leur apporter plus de puissance. Une annonce est faite pendant un concert et instantanément, un fan du groupe, Félix LIMMEROTH, est engagé dans la troupe. La première prestation de Félix, au salon du tatouage de Quillebeuf-sur-Seine, s’avère très concluante. L’année se termine sur la seconde édition du « HEAVY METAL RENDEZ-VOUS » avec DARKNATION et RIFF RAFF.

2007 : DESILLUSION enchaîne les dates avec entre autres le 1ère partie de Blaze BAYLEY (Ex-IRON MAIDEN). Ce qui permet de rôder les compositions avant de rentrer en studio pour enregistrer le second album « Esprit Maudit ». distribué par le label BRENNUS.

L’année 2008 commence par un concert « tribute » au mois de janvier avec à l’affiche COVERSLAVE et RIFF RAFF au BIG BAND CAFE, suivi d’un second concert avec le groupe EMERENTIA.

De fin février à fin avril, le combo investi le studio LA GRANGE 69 de pe ensuite enfermé en studio à partir de la fin du mois de février jusqu’à fin avril pour l’enregistrement de son second album. L’enregistrement s’est passé au studio LaGrange69 de Marc VAREZ (VULCAIN). L’album est composé de 10 titres dont 2 reprises dont une de VULCAIN sur laquelle Marc VAREZ assure les parties de batterie. À noter la présence d’Olivier de DARKNATION sur certains choeurs . L’album est distribué en juillet de cette même année par BRENNUS.

2010 est marqué par un changement de Batteur, dont le poste est repris par Maxime MOREL

DESILLUSION reprends alors son travail de composition et crée le matériel nécessaire à l’enregistrement d’un troisième album qui, pour la première fois, est écrit et composé par l’intégralité du groupe. Chaque membre apportant ses influences d’où le titre de l’album « Metal Influences » qui sort en 2015 sous le label EMASNES METAL.

Le 8 janvier 2017, DESILLUSION participe au PMFF VI aux cotés d’ADX, VULCAIN, MYSTERY BLUE, FACTOR HATE, GANG, EXISTANCE.

Parallèlement à DESILLUSION, Yvon participe à partir de 2017 à BOMBERHEAD, un tribute band à MOTORHEAD.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la basse ?

J’ai commencé à jouer de la basse tard, vers 23 ans, car j’aimais bien cet instrument et surtout pour remplacer le bassiste qui avais quitté le groupe dans lequel je jouais a l’époque.

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai appris seul avec quelques tablatures pour soutiens mais le principal ça a été beaucoup de travail sur l’instrument.

Quels bassistes t’ont le plus impressionné ?

Steve HARRIS fut le bassiste de référence pour moi, Joe DE MAIO aussi bien sur et le Dieu Lemmy et bien d’autre, chacun a son style, moi je suis plutôt Heavy Metal.

Quel est le premier bassiste que tu aies vu en live ?

Les 1er bassistes que j’ai vu live sont Vincent PUZZIO de VULCAIN, Johnny ROD, bassiste de WASP, et bien-sur Steve HARRIS le même soir du samedi 29 novembre 1986 au Palais Omnisport de Paris Bercy. Ce fut un super souvenir pour moi ça restera le concert de référence pour moi avec celui de JUDAS PRIEST tournée « Painkiller » qui été avec PANTERA et ANNIHILATOR sur la même affiche mais ça c’est une autre histoire !!!!

Lorsque tu écris ou composes, de quelle façon travailles-tu ?

C’est assez spontané en fait je n’ai pas vraiment de façon d’écrire ou autre manière tout vient naturellement et souvent par étape, suivant mon humeur aussi.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon bassiste ?

Les principales qualités sont d’être présent et surtout créatif dans les compositions de son propre groupe et qu’on l’entende bien lors des mixages ou du mastering. Sur album ils sont souvent oubliés ou lésés malheureusement

Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?

J’ai pour ma part un TRACE ELLIOT 4/12 avec une tête AMPEG 300 w type br 200 ça se combine très bien sur scène comme en studio

Combien de basses possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai une basse WARWICK:SS, une basse II Collection et une électro acoustique :HOHNER. Je me sert principalement de la WARWICK et si tout vas bien je vais avoir une RICKENBACKER a l’avenir.

Comment imagine tu la basse idéale ?

J’avais une idée de basse qu’un luthier aurait pu réaliser voici l’idée niveau corps aurai été en forme de tête de serpent pour le corps et le manche serait donc la langue du serpent pour ce qui est des micros ou autre je ne suis pas hyper calé pour en parler désolé c’est surtout esthétique sur ce coup- là (rire)

De quel plan ou riff est tu le plus fier ?

Avec du recul je suis assez fier de « Jack L’éventreur », et « La bête du gévaudan » des titres que j’avais écris en 1992 et qui sont des plus apprécier de nos fan en général et pour le dernier album « état d’âme » mais en général je suis fier de tout ce qu’on fait sans prétention aucune bien sur .

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Les meilleurs souvenirs, car il y en as plusieurs c’est notre rencontre avec les gars de DESILLUSION, le line up actuel. Bien-sur, le pire est d’avoir été obligé de virer notre ancien batteur paradoxalement, car je n’aime pas me séparer des gens, mais il le fallait c’était vital pour le groupe.

Joues-tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?

Je joue un peu de guitare accessoirement et je chante un peu aussi,J’aimerais apprendre à jouer de la guitare correctement et chanter juste aussi (rire)

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais-tu mettre ?

Pas de panique ou encore Yvon toujours a fond

DISCOGRAPHIE

tables de la loi

Metal Gourou : La loi du tee-shirt

tables de la loi

« Le Tee-Shirt de ton propre groupe point ne porteras »

Pour un musicien amateur comme moi, les conseils des aînés sont une source précieuse afin d’essayer de m’améliorer, d’éviter les erreurs, de mieux vivre ma passion malgré le peu de temps que me laissent mes activités alimentaires.

J’apprends donc sur le statut Facebook d’un musicien, représentant de cette vague Heavy Metal apparu dans la première partie des années 80 et autorité autoproclamée dans le milieu, que mettre les tee-shirts de son propre groupe serait répréhensible ou juste bon pour ceux qui craindraient de ne plus savoir le nom de leur formation ??

Ayant moi même arboré à plusieurs reprises sur scène les couleurs de mon propre groupe, je prends acte de ce conseil, remercie chaleureusement son auteur et retiendrai cette leçon de professionnalisme.J’ai certes bien compris que les hérétiques portant leurs propres tee-shirts et leur immonde manager doivent être mis au ban de l’humanité, être lapidés en place publique, voire guillotinés avec leurs propres accessoires de scène … Mais, au-delà de cette certitude le doute m’habite (non ça n’a rien de graveleux bande de pervers) … avant de jeter la première pierre, ne doit-on pas être exempt du péché condamné ?

Je ne peux, malgré tout, que suivre aveuglément les préceptes du grand sage ; Porter son propre tee-shirt, c’est maaaaaal.

Mais y a t-il des exceptions qui expliquerait l’utilisation par notre modèle des vêtements interdits ? La règle s’applique t-elle uniquement sur scène où s’étend-elle aux vidéos de promotion ? s’applique t-elle aux jams ? s’applique t-elle uniquement aux vrais fests où est elle valable pour les concerts dans des bars de ZAC de la grande banlieue ? Puis-je encore porter les couleurs de mon groupe avec fierté ou dois-je en avoir honte ?

Si porter un tee-shirt n’est qu’une façon de se rappeler du nom de son groupe une fois sur scène, que penser de la présence d’un backdrop ou du logo imprimé sur la grosse caisse? Avoir le nom ou le logo de son propre groupe tatoué est il en fait un moyen de se rappeler dès le matin qu’on est musicien ? existe t-il des alternatives médicales ? Avouez qu’il y a de quoi se retrouver dans le plus grand désarroi spiritique !

Le sage a une fois de plus tenu son rôle, aider l’humanité égarée, et votre serviteur inculte, à se poser les bonnes questions, celles qui importent vraiment dans la vie. Merci à lui.

A titre d’exemple, voici quelques photos d’hérétiques violant sans vergogne la loi du Tee-shirt !

Honte à eux ;-))

vous pouvez les punir en lapidant votre écran !

blackhorizon luc epaulardjudas-priest
zouille et hantsontrust
IRON MAIDENhantson
squaredesillusion guitare
coverslave guitarslayer-tom-araya
GOD HIMSELF WORE HIS OWN TEE SHIRT
cover factor hate scary tales

FACTOR HATE – « Scary tales »

FACTOR HATE – « Scary tales »

cover factor 
 hate scary tales

CD 2016 – Autoproduction

Bon ! Vous me connaissez, je suis un être patient, la précipitation et l’effervescence dérisoire des mortels m’ennuie et ne m’intéresse que lorsqu’elle est source pour eux de savoureux cauchemars.

Mais, tout de même, cela faisait des mois que j’attendais que Gilles de TROY publie une chronique de « Scary tales », le premier opus de mes amis de FACTOR HATE, ce groupe dont chaque prestation m’offre l’occasion de passer de votre coté du miroir pour conter mon histoire en musique.

Certes, Titi WILD, mon avatar humain, a eu ses premiers avis sur l’album mais je suis le WATCHER, et j’aime me rendre compte par moi même des choses.


Seule solution pour avoir un avis direct sans attendre 10 ans que sa chronique sorte, guetter le moindre signe d’endormissement de sa part, si possible lors de son retour du boulot, occasion qu’un de ses périples en RER me donna finalement.

Watcher : Mes hommages ! Gilles

Gilles de Troy : Salut Watcher, qu’est ce que tu fous sur la ligne B ? je sais que c’est un cauchemar de la prendre mais tout de même …

Tu sais, c’est un de mes terrain de chasse favoris avec toutes ces âmes harassées par leurs journées de travail et qui succombent lentement à l’appel du sommeil. En ce qui te concerne, comment veux tu que je te parle ? Jamais disponible ! Tu ne dors presque pas et ta baraque est truffée d’attrape-rêves, je suis bien obligé d’attendre que tu te laisse aller dans les bras de Morphée dans ce RER, qui ressemble plus à une bétaillère d’ailleurs.

Logique, il est vrai que je dors très peu, tu avais besoin de quelque chose ?

Le Watcher n’a besoin de rien, il prend ce dont il a besoin ! Qu’est ce qui se passe avec « Scary Tales », l’album ne te plaît pas ? Pas une ligne depuis que tu l’as acheté, il y a de quoi se poser des questions.

Je sais, désolé Watcher, tu me connais, j’aime faire les choses proprement et je manque terriblement de temps, j’ai d’ailleurs pas mal de chroniques et de live reports en retard et pas une seconde à moi.

Votre notion du temps est amusante, dans mon monde le temps peux s’étirer, une heure peut prendre place dans une de vos secondes … vous êtes étranges vous autres humains ! Mais trêve de billevesées, il donne quoi cet album ?!

Sincerement ?

Bien sur, que crois-tu ? si c’était pour me faire lustrer la canne épée j’irais faire flipper Philippe MANOEUVRE !

C’est pas con ça, depuis le temps qu’il est le cauchemar du rock francais ! ;-))

Bon ! Franchement, il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard, on dirait un mauvais plagiat de BB BRUNE et de LA FEMME !

Quels sont ces sarcasmes ? Tu te moques ouvertement de moi ?

Bien sur ! Mais tu as posé la première question idiote. Bien sur que j’ai aimé « scary tales », le concept de l’album est béton, le son est bon, les compos bien faites …

Et les zicos ? ils m’inquiètent parfois les gamins.

Aucun problème de ce coté, chacun est à sa place et sert l’album au mieux, la drum de Sharky est nickel avec les breaks qui vont bien, Kev cale dessus une basse bien carrée et les guitares de Hubb et Silver envoient du lourd, tant sur la rythmique que sur les soli.

Et le chant ?

Titi fait un super boulot, sa voix a juste la puissance et le grain qu’il faut pour porter l’histoire, Il t’incarne à la perfection et j’avoue que, même en vous connaissant tous les deux, il est difficile de savoir qui chante.

J’ai tout de même plus de classe que lui !


Je préfère ne pas intervenir dans vos querelles d’Alter Ego. L’essentiel est que ce CD en lui même est une réussite qui va au-delà du simple concept-album et mériterait bien plus la dénomination d’Heavy Metal Opera. FACTOR HATE a réussi avec ces « contes effrayants » à engendrer un véritable univers et un album cohérent qui, sans se prévaloir du titre pompeux d' »Opera Rock », est bien plus crédible que ce que d’autres nous ont proposé sous cette dénomination depuis des années.

A leur décharge, mon groupe était avantagé, plutôt que de glauser sur leurs fantasmes ou inventer une histoire à 2 cents, je leur ai offert une histoire vrai, la mienne … tout passe mieux avec un fond d’authenticité ne crois tu pas ?

En tout cas ça marche. Ma grosse inquiétude sur cet album était le rendu studio de l’ambiance qui règne dans les prestations live du groupe. L’énergie des musiciens, la qualité du mix et tes interventions parlées ont parfaitement reproduit ton univers et celui de FACTOR HATE. Là encore c’est une réussite. Les compositions restent en tête grâce à des refrains efficaces, les textes se mémorisent bien et les ambiances musicales collent parfaitement aux thèmes des chansons.

Et coté négatif, tu as bien des remarques à faire ? Vas y, je suis le Watcher, pas une chochotte se prenant pour une star !

En fait non, je n’ai pas grand-chose à dire. L’influence d’Alice COOPER sur le chant est bien sur très présente mais les influences différentes des musiciens et le mélange de celles ci donnent un style particulier à FACTOR HATE, une identité propre qui promet d’excellentes choses si le groupe persiste dans cette voie, et si tu continue ton association avec Titi. En choisissant ce groupe pour porter ton univers de notre coté du miroir tu as fait un excellent choix Watcher, ces mecs m’ont bluffé sur scène et « Scary tales » fait partie de ces albums qu’on écoute d’une traite et dont la durée semble toujours trop courte.

Tu conseillerais aux mortels et tous les petits cinglés de l’acheter ?

Plutôt deux fois qu’une, c’est exactement le type d’album que les métalleux français retardataires rechercheront dans 10 ans en se demandant comment ils ont pu passer à coté d’un tel opus.
Excuse moi Watcher mais j’entends un truc au loin qui me fait flipper, ne me dis pas que tu as reussi à me trouver un sujet de cauchemar auquel je sois sensible ? AAAAAAAHHHHHHH c’est ignoble !

Désolé Gilles, je ne peux intervenir durablement que dans les cauchemar, tu le sais.

Oui mais ce truc est immonde, contre-nature, même les grands anciens ont l’air de bisounours à coté.

Je dois admettre que même pour moi c’est un peu dur.

Un peu !! C’est quoi ce machin ? mes oreilles brûlent. Sors moi de là, tu as mon avis, je te laisse me faire parvenir la retranscription par Titi et la mettrais vite fait en ligne.

Cela est parfait Gilles, heureux de t’aider, et de me nourrir de ce cauchemar, même si, je dois bien le reconnaître, cela me soulève même le cœur pour ne rien te cacher.

Ainsi s’est achevé notre entretien, qui tiendra lieu de chronique malgré sa nature particulière, mais ne suis je pas le Watcher.

Je sais que je vais faire de la peine à certains d’entre vous, mais Gilles s’est réveillé sans séquelles autre qu’une forte nausée. A dire vrai, ce cauchemar m’a aussi rendu malade, la vision et surtout le son d’horreur ayant surgi était constitué de ZAZ chantant « Man in the silver Mountain » en duo avec christophe MAE, vous admettrez que je ne manque pas d’imagination. Tout de même, fassent les dieux du Metal que cette chimère ne franchisse jamais les portes de la réalité.


THE WATCHER



Comme promis, je mets en ligne le relevé de notre entretien entre deux mondes, merci à Titi pour la fidèle retranscription de celui-ci. « Scary tales » est un album qui fait honneur au Heavy hexagonal, un très bon achat que je ne peux que vous conseiller.

Et toi ! Oui toi qui ricane bêtement derriere ton écran, sceptique et goguenard, prend patience car si tu ne viens pas au Watcher, le Watcher viendra à toi.

Gilles de TROY

TRACKLIST

01. Overture
02. You’re in the Nightmare
03. The Watcher
04. Wild as the Wind
05. The Eyes in the Dark
06. Scyzophrenia
07. Asylum
08. The Bride
09. Black Roses
10. Riding Fast and High
11. Reach to the Sky
12. Lunatic World
13. Kingdom of Madness
14. Behind Me
15. Raise you Hand
16. Underture

LINE UP

Thierry « TITI WILD » GRUMIAUX / The WATCHER : Chant
Hubb TRAISNEL : Guitares
Olivier « SILVER » LANDAIS : Guitares
Kevin « KEV » OBRON : Basse
Pascal « SHARKY » LANDAIS : Batterie

cover 19e convention fismes

6 mars 2016 – 19eme convention Rock N’ Metal de Fismes

cover 19e convention fismes

6 Mars 2016, la convention Rock N’ Metal de Fismes, organisée comme tous les ans par UNDERGROUND INVESTIGATION, ouvrait sa 19ème édition, avec comme chaque année un choix de groupes présentant diverses facettes de notre culture musicale favorite et un Metal Market offrant un vaste choix de Vynils, CD, DVD, merch’, boisson médiévales … avec, pour cette nouvelle édition, une ouverture internationale inhabituelle.

Le temps d’installer le stand TROYAN FORGE / ZONE METAL et le matos, de prendre un café et les premiers accords de balance se faisaient entendre, annonçant le départ des concerts qui ponctueront toute la journée cette convention annuelle.

logo phillizzy

PHIL LIZZY : groupe local de reprise de THIN LIZZY,  donnait là son premier concert. Autant le dire tout de suite, le chant lead m’a bloqué. La chanteuse n’a pas une mauvaise voix mais le répertoire de Phil LYNOTT ne lui va pas et ses tentatives pour adapter les mélodies n’arrangent pas les choses. Dommage car le groupe à de nombreux points positifs, coté instrumental l’ensemble tourne, l’essentiel de la musique est là, coté jardin un guitariste dont le plaisir de jouer est communicatif, un clavier discret et efficace, un set bien construit, des choeurs travaillés … mais un chant vraiment à revoir.

Facebook de Phil-Lizzy (Tribute-Thin-Lizzy)

logo Veil of Mist

Les Rémois de VEIL OF MIST sont une belle découverte en ce qui me concerne. Le groupe n’est pourtant pas tout récent puisqu’il a fait ses premières armes en 2004. Malgré un démarrage difficile du à quelques problèmes techniques (micro non branché, séquence ne partant pas … ) le groupe reprend sans sourciller son intro et assure un excellent set malgré des conditions sonores catastrophiques (cymbales omniprésentes, larsen au niveau des guitares, volume de chant très bas, heureusement compensé par les capacité vocales d’Amandine …). Leur Metal est mélodique et puissant, leur chanteuse est technique et efficace, les compositions riches … excellent show.

LINE UP
Amandine ROSELLE – Chant
Cédric VASSAL – Guitare
Frédéric CARCELLE – Guitare
Jean-Baptiste FRICHET – Basse & programmation
Manuel LEROY – Batterie

SET LIST
1- Fané
2- Scarecrow
3- Dangling Hopes
4- Weight of Regrets
5- Heiress to Melancholia
6- Ghosts of Winter

Facebook de VEIL OF MIST

logo meline

MELINE : « Ils sont venu, ils ont vu, ils vont vous botter le cul … » cette phrase d’intro du présentateur du jour résume bien ce concert. De bon, ce groupe est devenu excellent, Le chanteur excelle dans les basses comme dans les aigus et a une forte présence scénique.  Le travail des deux guitares est digne de la grande époque de la NWOBHM, le section rythmique est béton. J’attends avec impatience de les revoir et d’acquérir leur nouvel album : « the crucified ».

Facebook de MELINE

logo blackbleeding

BLACK BLEEDING : groupe belge. Pas mon style de Metal favoris mais le trio tiens bien la scène et sait motiver le public en pimentant sa . Le batteur est un showman incroyable et l’humour pimente la prestation, le chanteur n’est pas en reste avec certaines phrases qui mériteraient de devenir cultes  telles que « nous venons de Wallonie, nous jouons partout pour quelques bières et sommes disponibles si vous avez des communions, baptêmes, bar-mitzvah, enterrement de vie de jeune filles, enterrement de jeunes filles … » ou « nous allons vous faire une reprise de TWISTED SISTER, une reprise à moitié bien faite mais une reprise quand même… ».
.
De fait, ce final sur un « we’re not gonna take it » (twisted sisters) assaisonné SEX PISTOLS cloturait bien ce show décalé et fun.

logo overdrivers

OVERDRIVERS : Du bon Hard Rock N Roll façon kangourou, un gratteux qui n’hésite pas à se méler au public en plein solo de flying V, voire à monter sur le bar de la salle, un guitariste chanteur à la voix mixte bien maîtrisée. Une grosse séance de Headbanging peu compatible avec la prise de photos  😉

logo anakylas

ANAKILAS : excellente présence scénique du chanteur, une fusion de Heavy, Nu Metal, classic Rock et Hard Rock, difficile à classer et c’est tant mieux. Une reprise de Burn matinée d’Highway star revisitée tout en respectant les originaux, bel exercice de stytle réussi haut la main. J’avais vu le groupe en 2012 lors d’une précédente édition de la convention, le combo a muri tout en gardant la générosité scénique que j’avais apprécié à l’époque, j’espère avoir l’occasion de les revoir bientôt sur un plus long set.

logo gang

GANG : Comme constaté lors de leur concert parisien de février, GANG est en constante amélioration,  un show de plus en plus pro, des compos et reprises qui décapent  et des mecs toujours aussi sympa hors scène. A voir et revoir sans modération

DOWNRIGHT MALICE : Un moment difficile pour moi qui ne suis pas fan de ce type de Metal, les deux chanteurs assurent pourtant manifestement dans leur style, la musique elle même est très bien foutu, les compos variées …  Bref rien à reprocher à la prestation du groupe, sur ce coup je plaide donc coupable, fatigue + volume + Extreme = difficulté a rester objectif …  je reparlerais bientôt d’eux après avoir réécouté leur musique dans de meilleures conditions.

Facebook de DOWNRIGHT MALICE

logo stereonasty

Les Irlandais  de STEREO NASTY  prennent ensuite possession de la scène pour balancer leur Heavy Old School dopé à la testostérone. Le chant me rappelle le WASP des débuts dans la puissance qu’il dégage.  Une Grosse énergie ayant réussi, aidé de quelques cafés, a me redonner le coup de fouet nécessaire pour aller au bout de cette journée marathon.

https://stereonasty.bandcamp.com

logo argus

ARGUS : Venue de Pennsylvanie (USA), ARGUS offrait à Fismes l’unique prestation française de leur tournée européenne. Leur Heavy Doom puissant est renforcé par un très beau travail mélodique des deux guitares, travaillant à deux voies  dans un esprit parfois très NWOBHM. Ce mélange des genre et la voix médium parfaitement adaptée au style leur donne une personnalité propre, renforcée par des compos carrées et efficaces.

http://www.argusmetal.com/

Une très bonne édition, riche en découvertes musicales, malgré un son qui ne servait vraiment pas les groupes.  Le staff d’UNDERGROUND INVESTIGATION toujours aussi efficace et sympa, l’occasion de revoir la Metal family et de prendre quelques raretés à Holger et à Sylvie de GOM RECORDS, même si cette année, entre photos, vidéos, stand à tenir et promos des potes, je n’ai pas vraiment pu discuter comme je le voudrais. La convention génère toujours cette impression de réunion familiale réussi où on est pas obligé de supporter le cousin neuneu… Quoi que … En fait si, nous avons eu droit à la visite de l’équivalent du cousin neuneu et parasite, que j’appelerai Mr « j’ai tout vu, tout su, tout lu » venu contester la date de sortie d’un album annoncé sur un flyer, fourni deux jours avant par le groupe, avec l’argument qui tue  : « je suis un des meilleurs pote du chanteur et j’ai assisté à toutes les sessions studio, alors je peux te dire qu’ils sont loin d’être prêts les mecs … deux mois de retard minimum », merci à lui pour nous avoir fait rire sur tout le retour grâce au ridicule de sa mythomanie chronique.

Rendez vous l’année prochaine pour le 20ème anniversaire et, avant cela pour le Hard Rock Rendez Vous et le British Steel, autres évènements d’UNDERGROUND INVESTIGATION.

Cover Dynamite

DYGITALS – « Dynamite »

DYGITALS – « Dynamite »

CD 2015 – MAUSOLEUM

Cover Dynamite

2ème album officiel des vétérans du french Metal que sont DYGITALS, « Dynamite » est doté d’un artwork de couverture improbable, digne d’un jeu vidéo de série B des années 90, Mais comme disent les anglais : « Don’t judge a book by its cover », curieux de savoir si l’énergie incroyable dégagée sur scène avait survécu à l’épreuve du studio, j’achetais donc le CD à la sortie de leur concert de l’espace traversière, en première partie d’OCEAN.

Dès les premières notes de Dynamite je me prends la réponse en pleine face, le quintette se lâche et ne fait pas de quartier. Les titres passent et ne se ressemblent pas, les refrains accrochent et restent en tête, tout est là, titre après titre, sans aucun moment faible.

« 30 years of Rock » est la démonstration que DYGITALS a su évoluer tout en ne reniant rien de ses origines Heavy Old School, comme le prouve d’ailleurs le texte, lequel établi une liste des groupes qui tenaient l’affiche à leurs débuts (1984) et nous offre une excellente synthèse de ce que le combo sais faire. Même si, à première écoute, les composantes Hard US semblent être prédominantes, l’éclectisme musical dont le combo avait su faire preuve dans « Avé » est toujours au rendez-vous et rend au final difficile d’apposer une étiquette à la musique de DYGITALS, ce qui fait en partie la force de cet album.  

« Everybody knows », la ballade de l’album, me fait penser à un subtile mélange d’AEROSMITH et de DIO et fait mouche avec ses changements de rythme, ses soli et les variations qu’Hervé apporte au grain de sa voix.  

Le choix de Jean Marc LAVAYSSIERE (SCHERZO) pour tenir les guitares rythmique s’avère un choix judicieux, celui ci connaissant le groupe de longue date complète parfaitement le combo et donne à David plus de libertés pour enrichir les titres de soli et gimmick d’une efficacité redoutable.

Cet album ne comporte aucun raté, le son a été soigné et évite les écueils dont souffrait le premier opus, la production est à la hauteur et restitue parfaitement les qualités dont DYGITALS fait preuve sur scène … Dynamite se révèle comme un indispensables du French Metal 2015, à acheter sans hésitation et écouter sans modération.

Message personnel pour Hervé : « ‘TAIN, TU REPRENDS QUAND MANIAC !! »

TRACKLIST

01. Dynamite    03:44
02. 30 Years of Rock     04:26
03. No Speed Limit     03:32
04. Sin City     04:52
05. Everybody Knows     04:56
06. Will You Help Me     03:53
07. No Way Out     04:33
08. We Wanna Live Free     03:30
09. Don’t Want to Let You Down     04:23
10. End of the Story     03:29

LINE UP

Hervé TRAISNEL : Chant
David DUGARO : Guitares
Jean-Marc LAVAYSSIERE : Guitares
Jack GAYFFIER : Basse
Alain CLOUET : Batterie

Dygitals Ave

DYGITALS – Avé …

DYGITALS – Avé …

CD 2012 – BRENNUS

Dygitals Ave

ENFIN ! C’est la première chose qui m’est venu à l’esprit avec la sortie de ce premier album de DYGITALS …

« DIGY .. QUOI !! »

Aaaaaah ! Je te sens interloqué jeune Padawan, sache qu’il fut un temps lointain, avant que l’empereur n’asservisse les masses avec l’étoile noire de la télé-réalité et les fessesdebouc troopers, où une peuplade sauvage appelée Hardausse se déplaçait dans des salles voir des groupes en vrai, qui jouaient directement devant eux …

« Ok maitre Troyan, comme au BIGFEST ? »

Nooooooon ! Pas des grands machins avec 36 scènes, 400 groupes qui jouent 30 mn vite fait devant 30000 mecs bourrés. Des salles à l’échelle humaine, où il n’est pas nécessaire d’avoir un écran géant pour différencier la femme de ménage du guitariste.

« Ok, comme au PASSLEFRIC alors ! »

Tu veux une baffe, petit scarabée ! Je t’ai dit UNE SALLE, un vrai endroit avec un vrai son, pas un repère de bouffons apprenti rebelles ! Des salles, pas des rades ! A l’époque les groupes jouaient dans des salles municipales appelées M.J.C. et portaient la bonne parole dans les banlieues les plus reculées

« Pas dans le 9.3 quand même ? »

‘tain le boulet ! Bien sûr que si, dans le 9.3 aussi et certains de ces groupes s’y faisaient même une bonne fan base.

« Ok !! et du coup ils faisaient des disques ! »

Euuuuhhhh ! Bin justement, non ! À l’époque faire un disque coûtait très cher et les groupes devaient trouver une maison de disque qui accepte de les produire, et c’est la qu’était le problème.

Avec tes questions à deux balles tu m’as fait perdre le fil, Padawan. Ah si, ça me revient …

… ENFIN ! DYGITALS, un des espoirs remarqué, et remarquable, du milieu des années 80 sort son premier véritable album.

Au fil du temps, les musiciens du groupe ont évolué, suivi des directions artistiques très variés, parfois surprenantes, qui ont contribué à forger une véritable identité musicale qui s’exprime ici au travers de 12 titres se jouant des étiquettes et des querelles de style stériles.

Tout au long du CD, puissance et mélodies sont impeccablement dosées pour servir des compositions taillées pour la scène qui restent en tête. Tout est parfaitement en place, chaque titre possède son lot de rebondissements qui permettent à chaque nouvelle écoute de redécouvrir un détail, un élément même minime, qui fait que l’album peut être écouté et réécouté sans se lasser.

Outre les excellents « Stars of life » et « Believe in Rock n’ Roll », déjà connus des afficionados, ce « Avé … » regorge de pépites tel que « green man », « reason to live », « play with me » ou « killing machine » … en fait je pourrais citer n’importe lequel des titres de l’album tellement les influences et styles sont variés. La signature vocale d’Hervé s’est affirmé avec le temps et, si le timbre qui portait les titres heavy/speed francophone des débuts de DYGITALS est toujours présent, il s’est enrichi d’un grain qui n’est pas sans rappeler à certains moments celui d’un Dan MAC CAFFERTY ou d’un Marc STORACE. Coté instruments, le duo basse/batterie formé par Jack et Alain est parfaitement rodé et fourni à David une solide base pour développer, au travers de son jeu de guitares, l’univers musical de DYGITALS.

Un album excellent à qui je ne reprocherais que deux choses. Le choix de l’utilisation systématique de l’anglais, dommage quand on a connu la période francophone du groupe, dont témoigne en bonus track leur standard « Avé César » (Hervé soit sympa, je veux entendre « Maniac » sur le prochain album;-)). Le mixage, qui dessert le chant en « gommant » certaines des fréquences basses de la voix qui perd en profondeur.

Malgré ces légers bémols, « Avé … » est un album à posséder, révélant un groupe à l’identité marquée qui emprunte mélodie et technicité aux périodes plus récentes de sa carrière tout en restituant l’énergie brute qui émanait du DYGITALS de 1984.

FMW sylvaincotte

10 février 2016 – Sylvain « Steve » COTTE de GANG

 Sylvain « Steve » COTTE (GANG)

10 février 2016

La composante Heavy de votre musique a pris plus d’importance ces dernières années, prenant le pas sur vos influences Thrash, quel a été le déclencheur de cette évolution ?

Nous nous sommes rendus compte que c’était systématiquement vers cette musique que nos références et nos préférences renvoyaient. On est 5 gosses des 70/80’s et nous avons toujours baigné dans cette musique. C’est ainsi que le EP « HM 666% » a vu le jour… Comme une sorte de coming out assumé pleinement par tout le groupe !

Enregistré en 2014 au SOS FEST à Manchester, votre dernier album « live is all » est le premier album live enregistré au Royaume-Uni par un groupe français. Comment avez vous été accueilli par le public anglais ? Pourquoi le choix de ce concert particulier ?

A notre plus grande surprise, nous avons été très, très bien accueilli par le public anglais. On se demandait bien à quelle sauce nous allions être dévorés car il faut reconnaître que c’était gonflé d’aller jouer du Heavy Metal dans le berceau même du mouvement pour 5 frenchies… Mais très vite le public nous a renvoyé un bon écho et on s’est retrouvé à faire pas mal d’interviews avec la presse locale. On a également fraternisé avec de nombreux groupes britanniques de renom dont la seule ambition reste, comme la nôtre, de jouer la musique qu’ils aiment et de se faire plaisir.

Nous avons eu l’opportunité de récupérer les bandes du concert de Manchester et, à leur écoute, on s’est dit qu’il serait dommage de ne pas immortaliser ce moment important de la vie de Gang

Le 13 février, GANG jouera pour la première fois sur une scène parisienne, pour le public qui ne vous connaîtrai pas encore que peuvent ils attendre de ce concert ? Comment pourriez vous décrire vos performances scénique ?


Et oui… Première date à Paris en 25 ans… Il était temps ! lol !

Le public doit s’attendre à une setlist de nos meilleurs titres Heavy Metal avec, en exclusivité, quelques titres qui figureront sur le prochain album du groupe. Comme à l’accoutumée, un show plein d’énergie, de complicité et de bonne humeur.

Bon, notre chanteur vient de subir une intervention chirurgicale qui devrait calmer un peu ces habituelles ardeurs mais le connaissant, il ne devrait pas pour autant rester de marbre…

Vous fêtez avec cette tournée les 25 ans de GANG, quel regard portez vous sur le parcours du groupe, des regrets ? Des choses que vous êtes heureux d’avoir pu réaliser ?


Ce fut un long parcours pour arriver là mais on aime à croire que ce n’était que le début. Nous ne nourrissons pas vraiment de regrets.

Nous avons su tirer enseignement de notre expérience, des réussites et des échecs, celà a eu pour effet de consolider nos mentalités et de renforcer l’unité du line up. Nous sommes très heureux de pouvoir côtoyer aujourd’hui de nombreux groupes qui nous ont donné l’envie voire fait rêver quand nous étions ados. De plus ceux-ci, pour la plupart, nous renvoient une dose d’humilité, de sympathie et d’amitié qui nous conforte dans notre façon de voir et faire les choses.

Est il vrai que votre prochain album sera nommé en référence au titre d’H-BOMB : « Double GANG bang » ? 😉

Ahahahaha ! Pourquoi pas ! Mais dans ce cas, il nous faudrait en guest ce bon Philty (ça nous en fera deux dans GANG !) et les frères Ferreira ! On aime bien faire quelques reprises et nous penchons sur un titre d’un groupe français des 80’s avec qui nous avons partagé l’affiche plusieurs fois… Mais chut ! Keep your secret, secret !!

Quelques mots pour conclure ?

Pensez par vous mêmes et venez vous rendre compte ! Ecoutez, appréciez (ou pas) mais n’oubliez jamais que la musique est avant tout un plaisir à vivre et à partager !

logo dygitals

06 février 2016 – Hervé TRAISNEL (DYGITALS)

Hervé TRAISNEL (DYGITALS)

06 février 2016

Bonjour Hervé, le 13 février 2016, DYGITALS partagera la scène du Divan du Monde, à Paris, avec GANG, FACTOR HATE et MAX PIE, comment s’est organisé cette date ? Peux tu nous donner un aperçu de ce qu’on peut attendre de cet évènement (son, lights, inédits, guests, …) ?

Nous avons décidé d’organiser une date car peu de gens nous appelle. Pourquoi ? je ne sais pas.
Ce que l’on peut attendre de l’événement ? Plein de bonnes choses.
Première date à Paris pour tous les groupes que nous avons invités. Et j’espère que beaucoup de personnes feront le déplacement. Les gens critiquent souvent le manque de prise de risque des organisateurs, des groupes français. C’est facile de critiquer derrière un écran, mais on verra si les gens se déplacent. On préfère souvent aller voir un groupe étranger qui n’a aucun respect du public, (style G’N’R), en dépensant des sommes folles pour un événement qui finalement n’en est pas un. Et ça, ça me dérange.

Heureusement, il y a des gens qui prennent des risques et que je tiens à saluer. Phil qui a organisé les PMFF, GANG qui organise des événements de très grandes qualités. Récemment, nous avons jouer avec OCEAN qui organisait un concert à Paris. Par contre le manque de mobilisation du public me fout les boules. Aller au HELLFEST, qui apparemment n’aime pas trop les groupes français vu le peu de représentants nationaux. Bref … ceci n’engage que moi.

Comment le choix des groupes s’est il fait ?

FACTOR HATE : D’une : j’ai un de mes frère qui est dans le groupe. Deux : j’aime beaucoup ce qu’ils font,.Trois: ils ont des compos originales et un show qu’aucun groupe français n’a. Quatre : ils vont sortir un album le 13 février. Ça fait pas mal de raison.


GANG : Un : ce sont des mecs super sympas. Deux : c’est un exemple de groupe qui se bouge et se donne les moyens de ses ambitions. Bravo. Trois : c’est un style de métal qui nous plaît. Quatre : franchement, comment ne pas appeler le seul groupe français à avoir enregistré un Live en Angleterre. Ça mérite le respect non?


MAX PIE : Un : C’est le groupe belge qui monte au niveau international. Deux : En terme de Metal prog, ils font partie de ce qui ce fait de mieux. Trois : scéniquement, c’est une tuerie (c’est motivant de passer juste après eux, va falloir assurer). Quatre : étant sur le même label, c’est aussi la vitrine de MAUSOLEUM qu’on voulait mettre en avant.

Produire votre propre spectacle est un risque financier non négligeable, risque que peu de groupes sont près à franchir ? Quelles sont vos principales motivations pour chercher à sortir des placards où d’autres semble se complaire ?

Effectivement, c’est un risque financier. Mais, pour en revenir à ta première question, il y a de moins en moins d’organisation de concert en France. Et désolé de le dire, mais les média français ne nous ont jamais soutenu. J’entends déjà les critiques, Oh le Calimero !!! Mais c’est un fait. Comment expliquer que nous ayons été critiqué (en bien ou mal), par l’ensemble des médias internationaux et par pratiquement aucun média français ? Mais ce n’est pas nouveau.

« Dynamite »,votre dernier album, est sorti sur le label Belge MAUSOLEUM, célèbre pour avoir signé depuis leur création en 1982 des groupes tels que WARLOCK, FAITHFUL BREATH, NAZARETH, L.A. GUNS, IAN GILLAN BAND, MOLLY HATCHET, HIRAX, BARON ROJO ou GREAT WHITE, comment s’est passé cette rencontre avec le label, quels sont les retours des différents pays desservis par MAUSOLEUM ?


Dynamite a été globalement très bien accueilli par l’ensemble des média étrangers. Cela nous a même surpris. Quant à MAUSOLEUM, c’est grâce à Christophe BAILET que nous avons pu avoir un tel deal. Christophe a été un acteur majeur de cette réalisation. Je ne le remercierai jamais assez.


France Festival 1985, Festival de Vouziers 1988, PMFF IV et V, convention Rock N’ Metal de Fismes … Malgré des participations toujours bien accueilli par le public dans les festival de French Metal les plus reconnus, trouver des dates dignes de ce nom semble toujours aussi compliqué. Comment explique tu ce paradoxe très français ?


Si j’avais la réponse….. je ne sais pas, mais heureusement que l’on a pu faire ces événements. Je tiens d’ailleurs à remercier les orgas pour nous avoir permis de participer à de tels fests.

En imaginant qu’il vous faille vendre les places de concerts et les albums au porte à porte, quels seraient vos arguments pour motiver :

– L’incroyable Hulk, qui aimerait savoir de quel droit Hervé se permet de chanter « i’m a green Man » ?.

S’il n’est pas content, qu’il vienne le Hulk. On en a un autre à demeure, hein Jack ? 🙂

– Un type ébouriffé, apparemment en train de soigner sa sinusite qui vous engueule de venir sonner chez lui pour un autographe. Il vous propose toutefois de lui acheter des places pour son grand festival Metal du « bar de la fistiniere » ainsi que son dernier live « anal lise » ?

Je réponds que quand la fistiniere nous aura payée le concert que nous avons fait chez eux (blindé, je tiens à le dire), je pourrais peut-être venir. (non je déconne). et je lui dirais, qu’après le canapé de Sophie DAVANT, il peut venir au DIVAN DU MONDE, ça élèvera peut-être sa conscience.

– Les agents d’un commissariat dont vous avez poussé la porte par erreur et qui réagissent vivement à la mention du mot « dynamite »?

On leur dirait que toute dynamite n’est pas mauvaises à écouter 🙂

Merci à tous, un dernier mot pour motiver les indécis à venir le 13 ?

Venez découvrir ou redécouvrir une belle affiche.