B.O du film « Invitation au voyage »
1982 – EP
Tracklist
Face A :
Don’t follow me
(LAWLESSNESS)
Face B :
Thème pour piano et cordes
Sur la route
Après la mort
(Gabriel YARED)
Ceux qui ont fait et font l'Histoire du Hard & Heavy Français
1982 – EP
Face A :
Don’t follow me
(LAWLESSNESS)
Face B :
Thème pour piano et cordes
Sur la route
Après la mort
(Gabriel YARED)
1981 – EP
Label : SARAVAH
« Don’t follow me »
« The grave »
Fondateur, leader, chanteur et guitariste de KILLERS. Bruno DOLHEGUY est le seul musicien de french metal de la vague des années 80 à ne jamais avoir quitté le navire. Il maintient la signature KILLERS sans faillir en archétype du « Die Hard ».
Il fait ses débuts de musicien, en tant que guitariste rythmique de KILLERS, qu’il fonde en 1984. Le groupe, qui à l’époque compte cinq musiciens, fait ses débuts à BAYONNE, au Pays BASQUE dont il est originaire.
Dès cet instant les carrières de KILLERS et de Bruno se trouvent totalement liées et se confondent, Bruno se consacrant totalement à son groupe au sein duquel il assure également les parties vocales depuis 1990.
Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?
J’ai commencé, relativement tard, à l’âge de seize ans et demi. Cela faisait déjà pourtant presque dix ans que j’étais un auditeur passionné complètement au fait de tout ce qui sortait au jour le jour. Je n’avais jamais vraiment envisagé de franchir le pas mais, petit à petit, en voyant des potes saisir des instruments, je m’y suis mis aussi. L’énergie dégagée par pas mal de styles musicaux de cette époque a donné envie à pas mal de monde de s’y mettre. On pouvait, sans pour autant être un virtuose, arriver à jouer des bribes qui nous décomplexaient et nous donnaient envie de continuer sur cette voie.
As tu appris seul ou avec un professeur ?
Seul. Ce n’était pas forcément un choix délibéré, c’était juste une réalité de mon secteur géographique : il n’y avait pas de professeur qui proposait ses services. Cela m’aurait sûrement évité certains travers mais cela aurait aussi peut-être enlevé une approche autodidacte qui, d’une certaine façon, te permet de mieux développer ta propre identité et ton sens de la débrouille.
Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?
Je n’ai jamais basé mes impressions sur un point de vue technique. J’ai bien sûr apprécié beaucoup de guitaristes qui avaient de très solides bases techniques mais cela n’a finalement jamais été primordial. J’ai beaucoup apprécié des jeux de guitares basés sur les mélodies avec notamment un groupe comme WISHBONE ASH que j’ai totalement adulé. Je pouvais aussi accrocher totalement à des riffs boogie considérés comme simplistes en vénérant STATUS QUO. Je suivais aussi beaucoup de groupes de la mouvance Punk comme pas mal de groupes de Hard Rock avec par exemple les riffs d’AC/DC. Globalement, je suis davantage impressionné par une efficace simplicité apparente plutôt qu’une complexité affichée pas forcément aussi efficace.
Quel est le premier guitariste que tu ai vu en live ?
Mon premier grand souvenir live remonte au 17 décembre 1976 à Paris au Pavillon de Pantin pour un concert de WISHBONE ASH. J’avais 13 ans et j’étais « monté » seul en train à Paris. Mon frère, qui bossait sur Paris, m’avait « récupéré » et on était partis direct au concert. J’étais totalement fan de WISHBONE ASH et c’était le bonheur complet.
Un peu plus d’an plus tard, j’avais réussi à m’éclipser de mon pensionnat pour aller voir STATUS QUO à Pau (20 janvier 1978). Chose que je n’avais pas réussi à faire pour aller voir Rory GALLAGHER à Irun (25 février 1979). En gros, ce sont les trois premiers rendez-vous guitaristiques que j’ai essayé de viser à une époque où je ne pouvais pas trop me déplacer facilement. Ensuite, j’ai rapidement pu rattraper mon retard et je ne m’en suis pas privé en allant voir des dizaines et des dizaines de concerts puisque quasiment tous les groupes que j’écoutais sont passés en Pays Basque sud.
Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?
J’aime bien les guitaristes qui n’oublient pas les mélodies. J’aime bien aussi les guitaristes qui arrivent à s’exprimer au sein d’un groupe sans avoir besoin de rechercher constamment à s’affirmer en dépassant le cadre défini. C’est agréable de les sentir présents et impliqués tout au long du morceau. En prolongement de cela, j’apprécie beaucoup les guitaristes qui n’oublient pas le jeu rythmique. Même si l’aspect soliste reste très important, il n’y a, heureusement, pas que ça à faire pour arriver à servir le groupe.
Combien de guitares possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?
J’ai 4 guitares. La plus ancienne est une Gibson Flying V 1958. J’ai joué avec cette guitare de 1983 à 1987. En 1987, j’ai acheté une Jackson King V (USA). C’est celle que j’utilise aujourd’hui encore principalement. J’ai aussi une Jackson JS30 King V que j’utilise sur scène en secours et pour finir, j’ai une Godin LG hmb.
Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?
Les meilleurs correspondent à des moments où les conditions techniques sont en adéquation avec des émotions et des rendez-vous particuliers qui te mettent la chair de poule car des choses se passent entre des gens qui ont vraiment envie de faire en sorte que ces instants restent inoubliables. Les pires concernent les moments où tu sens que des embrouilles à la con viennent empêcher cela. C’est arrivé très rarement mais lorsque cela est, tu te dis que tu es le roi des cons, que tu ferais mieux de t’occuper de ceux qui t’apprécient au lieu d’accorder tant d’importance à ceux qui viennent t’enfumer avec leurs prises de tête. Au delà de toutes ce choses qui finalement n’ont que peu d’importance, le pire reste le décès de Nicko mais cela dépasse le cadre de la seule musique.
Quel matériel utilises- tu?
Après des périodes plutôt chargées, j’ai pas mal simplifié : Mesa boogie twenty/twenty en amplification + V amp pro et Marshall 1960A en baffle
Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?
Il y en aurait pas mal de possibles mais s’il ne faut en choisir qu’une ce serait « Carpe diem »
KILLERS – Fils de la Haine 1985 – LP – référence MAD 2008Lebel : MADRIGALRééditions…
1985 – LP – référence MAD 2008
Lebel : MADRIGAL
Rééditions :
En octobre 1995 réédition CD référence KIL 198501
En octobre 1997 réédition CD référence BR 8015 AR
En février 1999 retirage CD référence BR 8015 AR
En mai 2000 retirage CD référence BR 8015 AR
En juillet 2004 réédition CD référence BR 8015 AR (nouveau graphisme)
En janvier 2011 retirage CDR
En juin 2014 réédition CD (pressage, nouveau graphisme)
En août 2015 réédition CD (pressage, nouveau graphisme, nouveau son, nouveau livret)
C’est en Février 1984, au Pays Basque que KILLERS fait son apparition dans le paysage Hard Français. Le groupe se compose alors de Patrice LE CALVEZ (chant), Bruno DOLHEGUY(guitare rythmique), Didier DEBOFFE (Lead Guitare), Pierre PAUL (basse) et Michel CAMIADE (batterie).
Nos Bayonnais enregistrent rapidement une démo de 14 titres afin de se faire connaître, celle- ci fait l’objet d’une chronique dès décembre 1984 dans METAL ATTACK qui souligne que la « grande diversité de styles est un des principaux atouts de KILLERS ».
1985 : « Fils de la haine », premier opus du groupe, sort sur le label DEVIL’S RECORDS et reçoit un accueil très favorable de la part du public. KILLERS se voit offrir une place de choix au France Festival de 1985.
1986 : « Danger de vie », deuxième LP du gang désormais distribué par le label SYDNEY reçoit lui aussi un excellent accueil et confirme les qualités et l’identité de KILLERS qui s’éloigne de l’image de « METALLICA Français » que commençait à lui attribuer les radios et certains fans.
Le groupe enchaine les dates et continue à gagner en notoriété. Pourtant, et contre toute attente, le split du groupe est annoncé, Patrice, Didier, Pierre et Michel quitte le groupe pour former TITAN. Malgré cela, Bruno ne rend pas les armes et recrute un nouveau line-up.
1987 : « Mise aux poings » sort dans les bacs. KILLERS se compose alors de Serge PUJOS (Chant), Bruno DOLHEGUY (Guitares), François MERLE (Guitares), Miguel CARON (Basse), Philippe BORDA (Batterie).
1989 : Quatrième album du groupe, « Résistances ». René CHAVIN remplace Miguel CARON à la basse.
En 1990, Serge PUJOS décide de cesser toute activité musicale et quitte le groupe. Bruno DOLHEGUY décide alors de prendre lui même en charge le chant Lead de KILLERS qui se transforme donc en quatuor.
l’album « Cités interdites », paru en 1992, est enregistré avec la formation suivante : Bruno DOLHEGUY(Chant & guitares), François MERLE (Guitares), David PEPIOT (Basse), Patrick SORIA (Batterie).
l’album suivant, « Contre courant », sort en 1995. on retrouve alors autour de Bruno DOLHEGUY : Fabrice ARNOUTS (Guitares), Alain GARCÈS (Basse) et Patrick SORIA (Batterie).
1996 marque la sortie d' »Ennemis en public », premier album Live officiel de KILLERS, attendu de longue date par les fans. Le groupe se compose alors de Bruno DOLHEGUY (Chant & guitares), Ronan JACQUES (Guitare), Alain GARCÈS (Basse) et Patrick SORIA (Batterie).
1998 : Peu de temps après la sortie de l’album « Fort intérieur », Bruno DOLHEGUY décide pour la première et unique fois dans KILLERS d’un changement complet de line-up.
Le groupe se compose désormais de Bruno DOLHEGUY (chant, guitare), Patrick OLIVER (basse), Nicko ANDRIEU (batterie) et Thierry ANDRIEU (Lead guitare, chœurs).
C’est avec cette formation que KILLERS sort « 109 », son neuvième album, en 1999. L’été de cette même année, KILLERS est invité par les organisateurs du prestigieux festival de WACKEN (HAMBOURG, ALLEMAGNE) à se produire en compagnie des plus grands noms de la scène METAL internationale (JAGUAR, JAG PANZER, MAYHEM, ANGRA, SAXON, U.D.O., TYGERS OF PAN TANG …) pour la 10ème édition du festival. Le passage du groupe est remarqué et reste un moment inoubliable pour KILLERS et tous ceux qui assistent à l’événement.
En novembre 2000, sort « Mauvaises graines », un album qui recevra les plus élogieuses et respectueuses critiques qu’un disque de KILLERS n’a jamais reçu. C’est à l’occasion de « Mauvaises graines » que Bruno renoue avec le dessinateur Xavier LORENTE, qui avait réalisé le tout premier logo du groupe et dessiné la pochette de l’album « Fils de la haine ».
Bruno, vraisemblablement inspiré par l’excellent accueil reçu en ALLEMAGNE un an plus tôt, décide alors de préparer une version en anglais de « MAUVAISES GRAINES ». Ce passage à la langue de SHAKESPEARE est une première et reste unique dans la carrière de KILLERS.
Pour mener à bien ce projet, il s’adjoint la collaboration de Xavier LORENTE pour l’écriture des paroles et lui demande parallèlement de concevoir une pochette et un livret totalement différents du CD francophone original, ceci dans le soucis d’éviter toute confusion entre les deux albums.
« Killing games » fait son apparition dans les bacs au printemps 2001 et reçoit un excellent accueil de la part de la presse internationale. Le morceau « disturbing times » figurera d’ailleurs sur le sampler du magazine Metal Hammer Israélien.
S’ensuit alors une série de concerts à travers l’hexagone. Durant cette même période, Bruno DOLHEGUY ré-enregistre les parties chant de « Mise aux poings », le troisième album de la discographie du groupe et en sort une nouvelle version rebaptisée comme il se doit : « Mise aux poings 2001 ».
Toujours soucieux de ne pas induire son public en erreur, il confie à Xavier LORENTE le soin d’imaginer un nouvel artwork pour cet album « remake » et inclut dans le disque un bonus vidéo d’une dizaine de minutes réalisée par Olivier NELLI, montrant KILLERS back stage et en concert.
Le bilan des dernières années est formidablement positif et tout semble s’annoncer pour le mieux quant à l’avenir du groupe, Bruno déclarant même que cette formation de KILLERS est certainement la meilleure qu’il ait connue.
Le 16 Juin 2001, le sort vient frapper le groupe. Nicko ANDRIEU, le batteur du groupe, disparaît tragiquement dans un accident de moto.
Ce décès plonge KILLERS et ses fans dans un terrible désarroi, mais avec l’assentiment de son frère Thierry, le groupe décide de continuer, estimant que tel aurait été le souhait de leur ami trop tôt disparu.
C’est un proche qui reprendra les futs, Florent POUEY, road batterie du groupe. Celui ci a déjà partagé d’important moments de la vie du groupe (le périple à WACKEN entre autres) et avait déjà tenu les baguettes pour KILLERS lors d’un concert en Bretagne où Nicko, victime en novembre 1999 d’un premier accident de la route, n’avait pas pu jouer.
Les six derniers mois de 2001, KILLERS donne de nombreux concerts à travers la France et Bruno DOLHEGUY se prête volontiers au jeu des interviews dans lesquelles il ne manque jamais de rendre hommage à la mémoire de Nicko.
« Mise aux poings 2001 » sort officiellement le 13 Octobre. Le disque tout entier est bien évidemment dédié à Nicko, mais c’est surtout le titre inédit « Pour toujours », rajouté par Bruno au dernier moment, qui lui est plus particulièrement destiné.
KILLERS enchaine ensuite les dates, autant pour tenter d’oublier sa grande tristesse que pour « roder » Florent. Le groupe fait alors la toute première date de sa carrière dans PARIS intra-muros, au Club Dunois. Ce concert parisien sera présenté comme un véritable événement par la presse spécialisée et un extrait filmé de cette prestation figurera sur un sampler de la revue « Rock Hard ».
Sans pour autant délaisser son activité scénique, KILLERS enregistre son treizième album : « Habemus Metal », qui sort le 15 novembre 2002…
Les chroniques sont unanimes pour saluer la qualité de cet album. Rock Hard encense l’album est ces termes : « … Habemus Metal est sans aucun doute, à ce jour, le meilleur album de Metal chanté dans la langue de Molière, alors laissez de côté vos préjugés dépassés et surtout ne passez pas à côté de cette bombe ».
Dans la foulée, KILLERS atteint la première place du référendum annuel des lecteurs de Hard Rock Magazine et reçoit un trophée le dimanche 6 avril 2003 à Paris.
Les concerts continuent et KILLERS rejoue notamment en juillet en Allemagne pour le Keep It True Festival 2003.
Fin 2003, « Le coté live », deuxième album live du groupe, voit le jour.
KILLERS décide alors de structurer ses organisations de concerts sur BIDACHE (64) en augmentant très significativement leur périodicité (En mai 2007, pas moins de 22 concerts auront vu 103 prestations et 67 groupes différents s’y produire au moins une fois).
En fin d’année 2004, le premier DVD du groupe sort et KILLERS profite de l’occasion pour fêter, avec un peu de retard, les vingt ans du groupe les 12 et 13 novembre dans leur fief. Conjointement à ses organisations réunies sous la dénomination « BIDACHE METAL », le groupe prépare son nouvel album.
« A l’ombre des vautours » sort en avril 2007. Ce nouvel album, composé de 22 morceaux inédits, présente une durée totale supérieure à 69 minutes. En Mai 2008, le CD de leur prestation live à « LA LOCOMOTIVE » de PARIS enregistré en janvier de la même année, sort dans les bacs.
Février 2010 : Florent POUEY décide de quitter le groupe, laissant le poste de batteur vacant. Fin Mars 2010, Carlo DI MATTEO est annoncé comme nouveau frappeur de fûts.
Le groupe reprend les concerts en juillet et en milieu d’année 2011, commençe à se concentrer sur l’enregistrement de nouveaux morceaux. En fin d’année, le choix est fait et les batteries sont enregistrées.
En janvier 2012, un dessinateur est contacté pour travailler sur la pochette du futur album. En milieu 2012, tout est enregistré mais la première pochette proposée par le dessinateur fin août ne paraît pas convenir pour cet album à trois membres du groupe. Une fois de plus, pour éviter d’avoir à retarder la sortie de l’album, Bruno décide de se charger de la pochette. L’album, intitulé « 10:10 » sort finalement comme prévu le 10 octobre 2012. Le groupe stoppe a cette occasion son partenariat avec le label BRENNUS, ne manquant pas de remercier Alain RICARD et son label pour leurs quinze années de travail commun,pour privilégier un mode de distribution directe avec son public.
Après la sortie de « 10:10 », Carlo, devenu le père d’un quatrième enfant, décide « d’arrêter sa passion pour se consacrer entièrement à sa vie de famille qui lui demande déjà beaucoup d’énergie, de temps et d’argent ».
De son côté, KILLERS finalise durant l’été l’enregistrement d’un nouvel album intitulé « imido » qui sort le 10 octobre 2013 et entame à cette occasion une collaboration graphique avec le graphiste Stan W DECKER.
En novembre 2013, les organisateurs du HELLFEST contactent KILLERS pour participer à l’édition 2014.
Dans le même temps le groupe cherche un nouveau batteur sur le 64 et le 40 mais n’en trouve pas qui puisse posséder le niveau de jeu en double grosse caisse escompté.
Pour ne pas rester bloqués par cela, le combo décide d’assurer les concerts à trois avec ses programmations batterie.
L’album « Six pieds sur scène Volume 1 et 2 » voit le jour le 10 juin 2014.
Lors de l’un de ces concerts, KILLERS rencontre joue avec SIVER MACHINE dont le batteur (Vincent ROUBIÈRE) avait participé aux organisations du « BIDACHE Metal » avec ASMODÉE et OFFENDING. En accord avec tous les membres de SILVER MACHINE, Vincent accepte de tenir la batterie au HELLFEST le samedi 21 juin 2014.
KILLERS reprend les enregistrements dans la foulée et sort l’album « Le baiser de la mort » le 10 février 2015.
En juin 2015, soit quatre mois après la sortie de ce nouvel album, le groupe décide de célébrer le quinzième anniversaire de la sortie de « Mauvaises graines », épuisé, en proposant une version inédite agrémentée de deux titres bonus qui, jusqu’à ce jour, n’étaient apparus que sur le DVD « Documents 1999-2004 » (« Témoin » et « Histoire d’un homme »). Cette sortie est l’occasion de retravailler le son, d’améliorer le visuel et de réaliser un nouveau livret. Un tee shirt est également fabriqué (Il n’y en avait jamais eu pour cet album). Pour compléter l’ensemble, un CD contenant deux nouveaux titres totalement inédits est pressé (« Les trois coups » et « Bienvenue sur scène »)
Ce même mois de juin marque également le retour de KILLERS en concert en compagnie de Vincent ROUBIÈRE qui devient officiellement batteur du groupe pour toutes les prestations à venir (à commencer par l’édition 2015 du Motocultor Fest et la 25ème édition du Festival de Vouziers), tout ent restant évidemment dans ses groupes d’origine. Étant géographiquement trop éloigné du groupe, imido continuera à s’occuper des enregistrements batterie studio.
Les célébrations continuent en août 2015 avec le trentième anniversaire de la sortie du premier album « Fils de la haine ». Une nouvelle édition du CD est alors réalisée avec le visuel du tee shirt de l’époque (qui lui aussi est à nouveau fabriqué). Le son est « nettoyé » afin de proposer une meilleure définition de tous les éléments et, en cerise sur le gâteau, le concert du 7 avril 1985 d’Anglet est proposé sur un support CD (60 minutes) intitulé « Live 1985 ».
L’album « Trajets-dits » sort le 15 décembre 2017.
KILLERS – Fils de la Haine 1985 – LP – référence MAD 2008Lebel : MADRIGALRééditions…
Nous sommes en fin 1973, le guitariste Georges BODOSSIAN décide de créer avec la complicité du claviériste Sylvain NARDELLI un groupe de Rock et de marcher sur les traces de leurs aînés anglo-saxons dans un répertoire qui serait maintenant assimilé à du Rock Progressif.
Un nom est tout de suite choisi. Le groupe s’appellera OCEAN en référence à l’album de YES « Tales From Topographic Oceans ». O C E A N, cinq lettres, un nom facile à retenir qui présente l’avantage, particulièrement important à l’époque, d’avoir la même signification et le même orthographe en français et en anglais.
Ils sont rapidement rejoints par Jean-Paul SOUILLOT à la Basse et Daniel BUFFET à la Batterie, le chant étant assuré par Georges.
1974 : Le jeune groupe parisien fait ses premières dates au sein de Maisons des Jeunes et de la Culture, de centres culturels et de festivals « Pop ». OCEAN joue alors aux cotés du groupe anglais CARAVAN.
Au début de l’été 1974, Alain BAUDET (Ex SOLITUDE) remplace Daniel BUFFET. OCEAN enchaîne les concerts et devient un habitué du GIBUS, une des plaques tournantes de la scène Rock de l’époque.
Septembre 1975 : Sylvain NARDELLI devant quitter Paris pour accomplir son service national, il n’est plus en mesure de continuer à suivre OCEAN. Malgré un démarrage prometteur, Alain BAUDET et Jean-Paul SOUILLOT ne souhaitent pas poursuivre le groupe.
Georges BODOSSIAN se retrouve seul à bord et se remet en quête de nouveaux musiciens. Un ami commun le met alors en contact avec Bernard LEROY, batteur de BLACK MOON (Ex ASPIC), dont le groupe est justement à la recherche d’un guitariste. Un premier jam est rapidement organisé et Georges BODOSSIAN retrouve Noël ALBEROLA, Robert BELMONTE et Bernard LEROY dans leur local de répétition parisien. La rencontre s’avère immédiatement concluante et la décision est prise de faire de cette formation le nouveau line up d’OCEAN, le nouveau combo profitant ainsi de la notoriété naissante du groupe.
Georges tient le power trio qu’il souhaitait, très rock et progressif à la fois, avec en bonus un chanteur exceptionnel. BLACKMOON tient le guitariste qu’il lui fallait pour faire la musique qu’il voulait. Ce changement de musiciens s’accompagne d’un durcissement du style, évoluant vers un Rock plus dur, très efficace, tout en conservant un goût prononcé pour une musique élaborée.
1976 : Après plusieurs mois de travail en studio, OCEAN dispose de la matière pour un premier album. Le chant est Anglophone, les titres sont conçus pour s’enchaîner et constituer un véritable show, avec une histoire continue, celle du Clown de Dieu (God’s Clown). La cohérence et l’inventivité du groupe, sa forte identité artistique composée d’un mélange inédit d’influences Heavy Rock britannique façon LED ZEPPELIN, CREAM et de Rock progressif à la KING CRIMSON conquiert le public et la presse présente à leurs concerts et motive le groupe à entrer en studio pour enregistrer un premier LP en autoproduction, puis démarcher les maisons de disques.
Les dates se multiplient, seul ou aux cotés d‘autres artistes tels que MAGMA, ANGE, ATOLL … Théâtres, MJC, Centres Culturels, Festival de Belfort, Festival de Talence, Festival de Brest, Festival d’Annecy, la Fête de l’Humanité, l’OLYMPIA, le NEW MORNING à Genève, le GOLF DROUOT, sans oublier le GIBUS CLUB, le lieu en vogue de l’époque, le pendant français du MARQUEE de Londres.
1977 : Après presque un an de démarchage et de pourparlers auprès des labels pour voir « God’s Clown » pressé et diffusé, OCEAN se voit proposer de signer avec le label d’ANGE, CRYPTO, un des seuls labels laissant à l’époque une place au rock français.
Le 24 septembre 1977, OCEAN participe aux cotés de LITTLE BOB STORY, GANAFOUL, MONA LISA et WAPASSOU au festival organisé par le label CRYPTO à Belfort.
« God’s Clown » sort en octobre 1977 chez CRYPTO. Il reçoit un bon accueil de la presse et ouvre à OCEAN de nouvelles opportunités de concert ainsi que les portes de tous les lieux branchés de l’époque dont le ROSE BONBON où OCEAN prend ses quartiers.
Les critiques, émanant principalement de la presse généraliste, sont bonnes, saluant fréquemment la musique du groupe comme une fusion réussie entre le Hard Rock et le Jazz Rock, entre LED ZEPPELIN et KING CRIMSON. Il est vrai qu’OCEAN n’hésite pas à sortir des sentiers battus et à bousculer les idées reçues, prouvant que le Hard Rock ne se limite pas à trois accords et une pentatonique.
Juillet 1978 : OCEAN participe au Festival « Le Rock d’ici » à L’OLYMPIA. Bernard LEROY quitte le groupe peu de temps après, il est remplacé par l’ex-batteur d’ANGE, Jean Pierre GUICHARD.
OCEAN organise alors au ROSE BONBON un concert privé à l’intention des éditions EMI publishing, intéressées par la réputation grandissante du groupe et soucieuses de constater en direct ses qualités scéniques. A l’issue de cette représentation, l’éditeur signe le quartet parisien et lui fait enregistrer les maquettes nécessaires à une présentation en règles des nouvelles créations du groupe aux maisons de production.
1979 : Fort de ces maquettes, OCEAN se voit dans un premier temps offrir une signature chez CBS, mais c’est au final auprès de BARCLAY que le groupe s’engage le 28 juin 1979.
Juillet 1979 : OCEAN démarre les sessions d’enregistrement aux Studios AQUARIUM de Paris avec pour complices, Andy SCOTT (URIAH HEEP, PINK FLOYD, David BOWIE …) à la prise de son, Martin GORDON (SPARKS, Radio Stars, ROXY MUSIC) à la réalisation et Jean-Baptiste MONDINO, alors jeune photographe talentueux, à la conception de la pochette.
L’enregistrement de l’album à peine terminé, Jean-Pierre GUICHARD quitte OCEAN et retourne jouer avec ANGE.
Au même moment, KCP, un des plus importants promoteurs de concerts de l’époque (ils feront tourner dans les années 80 les plus grands groupes du moment … AC/DC, IRON MAIDEN, BLACK SABBATH, MOTORHEAD, VENOM, METALLICA, MOTLEY CRÜE …), propose à OCEAN de faire la première partie d’AC/DC à l’occasion des dates 1980 de la tournée « Highway to Hell » en France, cette première partie ayant été assurée par JUDAS PRIEST pour les dates de 1979. La place de batteur est reprise par l’Ex EDITION SPECIALE, Alain GOUILLARD.
1980 : L’album, simplement appelé « OCEAN » sort enfin, le public découvre alors la nouvelle facette francophone du groupe.
Ce LP regorge de chefs d’œuvre sur le plan composition et présente un avant-gardisme certains avec un esprit fusion. Le public adhère totalement à la démarche artistique d’OCEAN alliant puissance et technicité et des titres comme « Les yeux fermés », « Happy birthday » ou « Menteur » sont de véritables succès scéniques.
Le 16 janvier 1980, nos frenchies rejoignent les Australiens d’AC/DC sur le «Highway to Hell Tour». Ils se produisent à Poitiers, Bordeaux, Nantes, Toulouse, Brest, et Le Mans (Bon SCOTT décédera un mois plus tard).
En matière d’assurance et d’efficacité, cette tournée apporte beaucoup à OCEAN qui se produit tous les soirs devant cinq à six mille personnes. Cette expérience pousse les français à toujours donner le meilleur d’eux-mêmes.
L’ambiance est bonne avec les Australiens, Bon SCOTT n’hésitant pas à passer dans les loges d’OCEAN pour partager un verre avec le groupe, ou à les encourager pendant leur show, installé derrière le backline.
Le groupe enchaîne avec une tournée française de plus de 60 dates de mars à mai 1980, devant l’insistance du groupe à enregistrer un album live, BARCLAY engage le studio « Mobile One » des Rolling Stones, avec Mick Mc KENNA à la prise de son pour y capter sur plusieurs dates les titres live du groupe dans les meilleures conditions.
4 titres sont mixés aux studios FAMILY SOUND à Paris par Dominique BLANC-FRANCART et donnent lieu à la sortie de l’album « A Live +B » un LP pourvu d’une face live contenant 4 titres dont 3 inédits « Qu’est-ce que tu dis ? », « Dégage » et « On se rock de moi », répondant ainsi partiellement au souhait du groupe de faire un album live, sans compromis, reflétant son énergie sur scène. La face studio reprend quant à elle 4 morceaux issus de l’album.
Point historique, pour la première fois l’étiquette Hard Rock apparaît sur un album français … ou plus exactement « Rock Dur », la maison de disque ayant cru bon de franciser le terme sans en aviser le groupe. Cela n’en reste pas moins une première reconnaissance officielle de l’existence du style par l’industrie francaise du disque et, par voie de conséquence, une reconnaissance de l’existence d’un Hard-Rock français et francophone, jusque là assimilé à la vague Punk-Rock de la fin des années 70 (VOLCANIA s’était ainsi vu attribué sur son LP « l’agression » un sticker indiquant « the leading french punk group »).
Janvier 1981, OCEAN part à LONDRES, aux BATTERY’S STUDIOS puis aux studios SCORPIO SOUND pour l’enregistrement puis les mixages de son quatrième album. Deux mois durant, le quatuor met en boîte ses nouveaux titres avec Tim FRIESE-GREEN (QUEEN,TALK TALK) à la production, Mike SHIPLY, Dennis WEINRICH (TRUST, Jeff BECK) à la prise de son et mixages et de Fin COSTELLO au visuel.
A sa sortie, en avril 1981, l’album reçoit un accueil enthousiaste des fans et impose OCEAN comme un des Leader de la jeune scène Hard N’ Heavy française et … surtout, francophone.
L’incontournable magazine Rock britannique MELODY MAKER ne tarit pas d’éloge sur le nouveau né du Quatuor parisien. Là où certains français restent frileux, David LEWIS n’hésite pas à comparer les prouesses vocales de Robert BELMONTE à celles de Robert PLANT, David LEE ROTH ou Brian JOHNSON. « Guitares crachant le feu », « splendeur sismique », « puissance totale » sont quelques-uns des qualificatifs employés. La réussite de l’album est telle que la presse anglaise arrive même à pardonner l’utilisation de la langue de molière.
Alors que la New Wave Of British Heavy Metal (NWOBHM) gagne ses lettres de noblesse sur son propre territoire, MELODY MAKER n’hésite pas à présenter OCEAN comme le commencement d’une New Wave Of French Heavy Metal (NWOFHM) à venir. 2 mois seulement après l’arrivée de TRUST en éclaireur sur le territoire britannique, OCEAN transforme l’essai.
Même une certaine frange de la presse spécialisée, représentée par ROCK N’ FOLK et BEST, traditionnellement très critique à l’égard d’OCEAN (trop Hard Rock pour les goûts de BoBo Punk Rock de la ligne éditoriale), ne peut qu’applaudir la production de l’album et reconnaître enfin, manifestement à contre cœur, l’excellence de la voix de Robert BELMONTE.
OCEAN parvient enfin à imposer un style de Hard Rock qui, par sa recherche d’alliance entre puissance et mélodies et l’utilisation d’un registre vocale particulièrement riche dans les aigus, préfigure et inspirera la génération suivante que marqueront Christian « ZOUILLE » AUGUSTIN (SORTILEGE), Didier IZARD (H-BOMB), Pierre GUIRAUD (SATAN JOKERS) ou Patrick MALBOS (HIGH POWER).
Cette année sera aussi l’occasion pour nos français de faire la première partie d’un autre groupe prestigieux. En effet, de retour de Londres, OCEAN rejoint IRON MAIDEN du 18 mars au 23 avril 1981 pour la tournée française de « The Killer World Tour », de Lille à Toulon et de Metz à Bordeaux, en passant par Reims, Lyon, Nice et Miramas, Montpellier, Strasbourg, Mulhouse et Toulouse avec une ouverture sur les frontières du Nord, à Eindhoven.
Le quartette enchaîne sa tournée auprès d’IRON MAIDEN par une tournée « OCEAN » qui les mène partout en France, Festival de Versailles, Festival de Tours, Festival d’Antibes, Festival de Haute Savoie, BOBINO, LE PALACE …
OCEAN connaît enfin une consécration médiatique méritée : promo, émissions tv, enregistrement infos TF1, programmes sur Antenne 2, France 3, émissions régionales, France Inter, Radio 7, Radio France… le tournage du clip Captain Video accompagnent le groupe jusqu’à la fin de l’année. Les derniers concerts se feront en novembre 1981, le dernier à Rouen le 12 décembre 1981.
Le succès d’estime de ce second album éponyme se confirme également sur un plan commercial puisque plus de 80 000 exemplaires du LP sont vendus, tout va pour le mieux, la tournée est un succès, les radios diffusent les titres … une réussite qui reste de nos jours exceptionnelle pour un groupe de Hard Rock (et même de Rock) français.
OCEAN se voit proposer des opportunités de tourner en Angleterre et aux Etats-Unis. Une seule condition à remplir, sortir une version anglophone de l’album afin de finir de conquérir les kids anglophones. Malgré la motivation d’OCEAN pour accepter cette chance de défendre le Hard Rock Français outre manche et outre atlantique, d’autant que Robert est déjà un habitué du chant en anglais, BARCLAY reste hélas persuadé qu’il est préférable de rester concentré sur la France et les pays francophones et refuse de donner suite..
Cette décision pèse lourd sur la carrière d’OCEAN et sur la scène française en général qui rate ainsi deux occasions exceptionnelles de faire sortir la France de son image de parent pauvre du Heavy Rock en s’ouvrant au public international.
1982 : Le marché du disque français connaît une grande révolution, POLYGRAM (devenu depuis UNIVERSAL) prend officiellement le contrôle des Disques BARCLAY et décide de ne pas renouveler tous les contrats d’artistes et de changer certaines conditions initialement signées. Tous les contrats doivent donc être renégociés.
POLYGRAM entre en désaccord avec le management d’OCEAN et, faute d’accords, refuse d’en reconduire le contrat. Georges BODOSSIAN et Alain GOUILLARD, eux même en désaccord avec les décisions prises par leur management, quittent le groupe.
Un Best Of intitulé « 16 Grands Succès » sort à ce moment, constituant d’une certaine manière le testament du groupe.
OCEAN continue toutefois sous une nouvelle mouture formée autour de Robert BELMONTE et Noel ALBEROLA, avec Robert CALFATI (l’ex road batterie du groupe, ex STOP) derrière les fûts et le guitariste americain Benny SLOYAN (futur B-SIDE BAND, STEPPIN’ OUT) à la guitare.
Un concert est annoncé à l’OLYMPIA en juillet 1982, dans le cadre d’un nouveau festival ROCK D’ICI, s’inscrivant dans la ligne du festival organisé en 1978. OCEAN est d’ailleurs le seul groupe à avoir été à l’affiche des deux éditions.
Le 26 décembre 1982, ANTENNE 2 présente une émission spéciale Hard-Rock, animée par Francis ZEGUT, intitulée « Les enfants d’AC/DC ». Les téléspectateurs découvre alors à l’écran la nouvelle formation sur « Rock n’ Roll » (tiré de l’album de 1981″).
Après le concert de la MUTUALITE, en première partie de SAMSON, Robert CALFATI quitte le groupe, Farid MEDJANE (ex TNT, futur TRUST) est alors engagé pour tenir la batterie. Un 45 tours, « Spécial Polar » (contenant les titres Spécial Polar et Super Machine), est enregistré sur le jeune label « REFLEX RECORDS ».
A son tour en désaccord avec le management, Robert BELMONTE décide de quitter le groupe à la fin de l’année, mettant fin à OCEAN.
1986 : Robert BELMONTE et Georges BODOSSIAN se retrouvent et reforment OCEAN le temps d’un maxi 45 tours, enregistrés au Studio SOLARIS à Paris, « Juste au bout du désert » avec en face B le titre « Flash de nuit ».
« Juste au bout du désert » émerge de nouveau en 1997 avec une nouvelle version enregistrée pour SONY MUSIC aux Studios PENNY LANE à Paris. Le titre est cette fois entièrement joué avec une véritable section rythmique composée du batteur Jean-Marc ANZIL et du bassiste Philippe SASSARD (tous deux Ex SQUARE et futur SHANNON).
En 1998 Le label Mantra réédite le premier album d’OCEAN, « God’s Clown ».
Deux titres « Menteur » et « A force de gueuler » figurent dans les compilations « Anthologie du Hard-Rock Français Volume 1 & 2 ».
En 2000 le label AXE KILLER réédite en CD le dernier album BARCLAY « Ocean », avec, en bonus, les titres live de l’album « A LIVE+B ».
2001, Le label AXE KILLER décide de produire l’album « Tribute To TRUST » dont une partie est enregistré aux studios PENNY LANE.
Une courte reformation d’OCEAN permet l’enregistrement pour cet album d’une reprise de TRUST, « Ton Dernier Acte », hommage à Bon SCOTT que précisément ils avaient connu à l’occasion des premières parties de la tournée Highway to Hell.
De nouveau réunis, Georges BODOSSIAN et Robert BELMONTE souhaitent remonter le groupe plus durablement, avec Gilles POLIVE à la basse et Alain GOUILLARD aux drums, de nouveaux titres sont en préparation en vue d’un éventuel retour sur scène d’OCEAN et d’un nouvel album.
16 mars 2004 : Le décès de Robert met définitivement un terme à ce projet.
2009 : Georges Bodossian annonce le retour d’Océan avec une nouvelle formation composée de Stef REB au chant, Marcel CHIARRUTINI à la basse et Alain GOUILLARD à la batterie. Le grand retour sur scène d’OCEAN est donc programmé le Janvier 2010 en tête d’affiche de la IVème édition du PARIS METAL FRANCE FESTIVAL. Ce retour doit cependant être retardé du fait de la fermeture de LA LOCOMOTIVE.
2010 : à la suite d’un important travail de mémoire, entamé par Georges BODOSSIAN dès 2008, le coffret OCEAN « Story, live & more » sort en début d’année, reprenant les 4 albums du groupe ainsi que nombre de versions inédites. Ce coffret offre, en plus d’une rétrospective sur la carrière d’un des groupes phare du Hard Rock Français, un hommage à celui qui reste un des meilleurs chanteurs de Rock que l’hexagone ait connu, Robert BELMONTE.
Le 30 septembre 2010, OCEAN officialise son retour sur la scène Rock et Hard Rock nationale par une première date parisienne au Bus Palladium, d’autres concerts suivent, parmi lesquels en 2012 Le Festival de Montereau Confluences, le Mennecy Metal Festival et en janvier 2013 Le Divan du Monde dans le cadre de l’ultime édition du Paris Metal France Festival.
2014 est marqué par le retour à la basse de Noël ALBEROLA, C’est donc le line up instrumental de l’age d’or du groupe qui se trouve de nouveau réuni une première fois à l’ARCADE de Notre Dame de Gravenchon puis à Paris, au Théatre traversière pour un set mêlant nouveaux titres et standards du groupe.
2016 : Le nouvel album « C’est la fin … » concrétise un nouveau chapitre de l’histoire d’OCEAN, mêlant purisme et actualité, fidèle à l’esprit « live » qui anime le groupe depuis ses débuts.
2017 : OCEAN participe le 07 janvier 2017 au PMFF VI, organisé au PLAN de Ris Orangis, salle ayant vu passer des groupes tels que les RAMONES, MOTORHEAD … Ce festival, organisé sur 3 jours regroupe 41 groupes.
L,e 11 février 2019, OCEAN partage pour la première fois la scène avec un autre groupe français emblématique, SHAKIN STREET, avec, aux cotés de Fabienne SHINE, un liine up caractérisé par le retour de ROSS THE BOSS ( fondateur de MANOWAR, DICTATORS) et la présence de deux autres membres des DICTATORS.
OCEANC’est la fin … CD / double LP – AXE KILLER / FGL 2016 La…
Georges BODOSSIAN débute son parcours professionnel dans la mouvance des groupes français inspirés par le courant rock progressif tout en poursuivant ses études d’architecture et d’arts plastiques à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Il fonde en 1974 le groupe OCEAN. Premières dates et concerts, premières scènes parisiennes et Centres Culturels, le Golf Drouot, le Gibus Club, le Centre Américain, avec d’autres groupes tels que CARAVAN, Brian AUGER, Julie DRISCOLL, BACHDENKEL …La tournée Bateleurs 2000 marque la fin de cette période et, en début 1976, après quelques changements d’effectifs, le groupe prend sa forme définitive avec Robert BELMONTE (chant), Bernard LEROY (batterie), Noel ALBEROLA (basse) et Georges BODOSSIAN (guitares, chant).
Avec OCEAN, Georges réalise 4 albums qui marqueront fondamentalement l’histoire du Hard Rock français tant par la qualité des compositions que par la voix exceptionnelle de Robert BELMONTE. OCEAN écume alors les scènes les plus prestigieuses du moment (Golf Drouot, Le Rose Bonbon, Olympia, Bobino, festival d’ANNECY, Hippodrome de PANTIN …) et joue au coté de groupes tels qu’ANGE, MAGMA, ATOLL, AC/DC (Lors du Highway to Hell Tour), MORE et IRON MAIDEN (The Killers World Tour).
Rare groupe français signé par une Major, OCEAN connaît la consécration en 1981 avec son quatrième album, la guitare de Georges BODOSSIAN se fait alors entendre sur les ondes des grandes stations radio (Europe 1, RTL, France Inter, Radio 7, Radio France …) ainsi que sur les trois chaines de télé nationales.
Suite à la séparation du groupe en 1982, Georges BODOSSIAN commence un parcours de musicien de session, de compositeur, d’arrangeur et de réalisateur. Il sera appelé dans ce cadre à travailler avec nombre de noms connus issus tant du monde du rock que de celui de la variété française (Michel SARDOU, Mort SHUMAN, Julie PIETRI, Jeanne MAS, Olivia ADRIACO, SAGA, LES PORTES MENTAUX, Esther GALIL, LES SALES MAJESTES …).
En tant que compositeur et guitariste, Georges BODOSSIAN travaille également sur de nombreuses campagnes de Pubs (radio et tv), musiques de films et séries télé, albums de musiques d’ambiance, world music, blues, rock … en 25 années de carrière professionnelle la liste est particulièrement longue (voir discographie en annexe).
En 1986, Georges BODOSSIAN et Robert BELMONTE font renaitre OCEAN et enregistrent aux Studios Solaris à Paris le maxi EP « Juste au bout du Désert », avec en face B le titre « Flash de nuit ». Une série de concerts est faite en France, au Luxembourg puis en Belgique, finissant par Bruxelles. Cette reformation ne continuera hélas pas à l’issue de ces concerts.
En 2001, Il participe, à l’occasion d’une courte reformation d’OCEAN, à l’enregistrement du titre « Ton Dernier Acte » pour l’album « Tribute To Trust » auprès de MYSANTHROPE, NIGHTMARE, AMERICAN DOG, HORSEHEAD, OBERKAMPF, Les PORTE MENTAUX, PARABELLUM, Les SALES MAJESTES, ADX, Tony MONTANA, MARTIN CIRCUS …
Cette reformation donne envie à Georges BODOSSIAN et à Robert BELMONTE de remonter le groupe plus durablement, des nouveaux titres sont en préparation, le groupe décide de faire un nouvel album et un retour sur scène. En mars 2004, le décès de Robert met définitivement un terme à une des collaborations artistiques les plus marquantes de l’histoire du rock français.
En 2008, Georges travaille dans son studio à composer, réaliser et produire des projets variés : musiques pour l’image, films, documentaires tv, musique pour le sport et les news, un album perso world lounge sur Buenos Aires retraçant un parcours initiatique personnel. Parallèlement, il lance un important travail d’archivage visant à regrouper tout le parcours d’OCEAN.
Fin 2009, le fruit de ce travail prend la forme du coffret collector OCEAN « Story Live and More » contenant :
– Un livret de 28 pages avec photos, biographie et textes du groupe,
– Une nouvelle version remasterisée de « God’s Clown »,
– La réédition inédite d’« OCEAN » le premier album Barclay,
– L’album « OCEAN » enregistré à Londres en 1981
– Un album live « Live and More » contenant les 4 titres de la tournée française 1980 figurant précédemment en face A du LP « A Live +B », un document inédit issu de la tournée 1981 avec IRON MAIDEN qui, malgré une qualité de son « bootleg » constitue un beau témoignage de l’énergie du groupe sur scène et un superbe hommage au talent de Robert BELMONTE, la reprise « Ton dernier acte » extrait de l’album « Tribute to Trust » et « Juste au bout du désert ».
2010 : Georges annonce son retour sur scène avec une nouvelle mouture d’OCEAN marquée par le retour d’Alain GOUILLARD à la batterie (tournées AC/DC et IRON MAIDEN et album OCEAN 1981). Noël ALBEROLA ayant quitté le circuit musical, la basse est désormais tenue par Marcel CHIARUTTINI (Ex- ABRIAL group). Stef REB(Ex- TRENTE) se voit quant à lui confier la lourde tache d’assurer la succession de Robert BELMONTE qui reste, encore maintenant, un des meilleurs chanteurs de Hard Rock français.
Le 30 septembre 2010, OCEAN officialise son retour sur scène par une première date parisienne au BUS PALLADIUM, d’autres concerts suivent, en juin 2012 Le Festival de Montereau Confluences et en janvier 2013 Le Divan du Monde dans le cadre de l’ultime édition du Paris Metal France Festival.
2014 : Noël ALBEROLA réintègre OCEAN et participe le18 octobre de cette même année à un premier concert à Notre dame de Gravenchon.
2015 : Georges organise le 18 avril un concert évènement au Théatre Traversière afin de féter la réunion, pour la première fois depuis 1982, des trois musiciens historiques du groupe sur une scène parisienne et la présentation de plusieurs titres inédits issu du nouvel album d’OCEAN, alors en cours de mixage. La première partie était assurée par DYGITALS, qui présentait lui aussi en avant première les compositions de « Dynamite », son nouvel album distribué par MAUSOLEUM.
Avril 2016 : Le nouvel album d’OCEAN, « C’est la fin … » arrive dans les bacs au format CD. Il reçoit un excellent accueil de la presse et du public. Une version double LP sort le 24 juin de cette même année.
Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?
A l’âge de seize ans une guitare classique offerte par mon père, achetée chez Paul BEUSCHER sous le conseil avisé d’Atahualpa YUPANQUI, grande figure de la chanson sud- américaine. Sans savoir réellement pourquoi je me suis toujours senti attiré par cet instrument. mon flash de départ c’est d’avoir vu CREAM à la télévision à l’émission Bouton Rouge interprétant « Sunshine Of Your Love ».
As tu appris seul ou avec un professeur ?
J’ai appris seul avec l’aide d’un tourne-disques, une méthode et les conseils d’un camarade de classe.
Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?
Jimi HENDRIX, le triptyque British Eric CLAPTON, Jeff BECK, Jimmy PAGE, la finesse de Georges HARRISSON, l’énergie de Pete TOWNSEND, le coté progressif de Robert FRIPP et la créativité débordante de Frank ZAPPA.
Quel est le premier guitariste que tu aies vu en live ?
Je me souviens d’avoir vu le même jour dans un festival rock à Paris aux Jardins de Lutèce pas un mais tous les guitaristes français de cette époque : Pierrot FANNEN avec ZOO, Marc TOBALY avec LES VARIATIONS, Mimi LORENZINI avec TRIANGLE, Jean BREZOVAR avec ANGE, Paul SCEMAMA avec DEVOTION, Claude ENGEL avec MAGMA et Alain PEZNER avec les MARTIN CIRCUS.
Lorsque tu composes, sur quel instrument travaille tu ? De quelle façon ?
En général dans l’univers rock ou celui d’OCEAN c’est avec la guitare que je compose la plupart du temps, évidemment pour des musiques plus orchestrales les pianos, synthetiseurs ou autres claviers sont indispensables.
Au départ la composition est un travail solitaire de sensations de spontanéité et d’inspiration, deux cas de figure en ce qui me concerne, l’idée fulgurante rapide, immédiate, ou la construction méthodique d’un thème ou d’une chanson.
Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?
Pour moi les principales qualités d’un bon guitariste, d’un bon musicien, sont l’écoute, l’inspiration et le feeling.
Quel matériel utilises tu ?
En amplification : MARSHALLl, FENDER ou autres 100% lampes.
Pour les guitares : GIBSON, FENDER, parfois VIGIER tout dépend de la configuration et de la musique que l’on joue.
Combien de guitares possèdes tu ? Quelle est ta favorite ?
GIBSON Les Paul, FENDER Stratocaster, Telecaster, VIGIER Excalibur, Supro, quelques guitares acoustiques MARTIN, GIBSON, NATIONAL. Elles sont toutes mes favorites car chacune d’entre elles provoquent par leurs caractéristiques et leurs sonorités un feeling diffèrent dans le jeu, affectivement ma guitare préféré est une Les Paul.
Comment imagine tu la guitare idéale ?
Une guitare simple, légère, facile. Un micro, un volume, une tonalité.
De quel solo ou riff est tu le plus fier ?
Ni un riff ni un solo plutôt un thème, celui de « Qu’on me laisse le temps ».
Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? le pire?
Un des meilleurs souvenirs OCEAN : AC/DC Highway to Hell Tour.
Le pire : Le décès de Robert BELMONTE.
Joues tu d’autres instruments ? de quels autres aimerais tu savoir jouer ?
Je joue aussi des Claviers, piano … , j’aime jouer de la basse
Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?
« Au- delà des mots »
OCEANC’est la fin … CD / double LP – AXE KILLER / FGL 2016 La…
2012 – CD
2011 – LP
2010 – CD