Démo 1984
2 titres « La malédiction » et « Coupable »
Ceux qui ont fait et font l'Histoire du Hard & Heavy Français
Démo 1984
2 titres « La malédiction » et « Coupable »
Guitariste de DYGITALS depuis juillet 1984. Guitariste de NDB en 1993 en compagnie de Hervé TRAISNEL et Alain CLOUET. Il est également guitariste et fondateur de DOUBLE D. Il quitte DYGITALS en avril 2016.
Quand et pourquoi as-tu commencé à jouer de la guitare ?
J’ai commencé la guitare relativement tard à 14 ans. J’ai commencé de la manière la plus basique et qui à mon avis concerne des millions d’autres guitaristes : j’avais deux potes qui étaient guitariste et bassiste et un jour on s’est dit que ce serait bien de monter un groupe ensemble. A la question « qui fera quoi ? » j’ai aussitôt répondu « guitariste ». Je ne me souviens plus pourquoi mais c’était pour moi une évidence. Il ne me restait plus qu’à apprendre la guitare…
As-tu appris seul ou avec un professeur ?
J’ai essentiellement appris tout seul en essayant de reproduire ce que j’écoutais. « A l’oreille » comme on dit. Et puis très rapidement j’ai eu la chance de rencontrer Stéphane BONNEAU qui était guitariste de SATAN JOKERS et qui m’a transmis un maximum de tuyaux et beaucoup de conseils dont je me sers encore aujourd’hui. Stéphane au-delà de tout cela est toujours un très grand ami pour lequel j’ai le plus grand respect.
Quels guitaristes t’ont le plus impressionné ?
Michael SCHENKER, duos de THIN LIZZY et Gary MOORE seul. J’ai pris la même claque que tout le monde la première fois où j’ai écouté « Eruption » d’Edward VAN HALEN. Et puis un jour de 1984 un jeune suédois m’a fait acheter une place pour le forum des halles. Yngwie était passé à Paris… Après ce cataclysme j’ai suivi la mouvance de Tony MAC ALPINE à Vinnie MOORE mais j’ai vite laissé de côté ce style qui devenait un peu trop prévisible une fois que Ynwgie et Tony avaient tracé la route. Le niveau technique actuel est tellement démesuré qu’il est parfois difficile de trouver la perle rare. Cependant, tous les ans il y a un mec avec une guitare qui me mets une claque, ça va de Andy McKEE il y a peu , à Stefen SHAFINGER dernièrement.
Quel est le premier guitariste que tu aies vu en live ?
Mon premier concert était JUDAS PRIEST avec DEF LEPPARD en première partie au PAVILLON BALTARD. Donc mon premier vrai souvenir de guitariste sur scène c’est Pete WILLIS de DEF LEPPARD, Il était à droite de la scène et j’étais au premier rang à droite et je n’ai pas quitté des yeux ses doigts sur le manche !
Lorsque tu composes, sur quel instrument travailles-tu ?
Sur guitare principalement. Mais en fait l’essentiel vient d’une idée dans ma tête.
De quelle façon ?
J’ai une idée dans la tête et je la reproduis sur ma guitare c’est tout. Mon appareil photo est plein d’idées / riffs etc… que j’enregistre sur le moment.
Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?
La Personnalité et le Son qui en résulte sont à mon sens les qualités principales. J’adore le fait de pouvoir reconnaître un guitariste uniquement en écoutant quelques notes. Le plus grand compliment que l’on puisse me faire est de me dire « je t’ai tout de suite reconnu » ou « ça c’est toi ». La personnalité au-delà de la technique ou du style c’est aussi le fait que si je me branche sur le matos d’un guitariste X je ne sonnerais jamais comme lui et inversement. Avoir un son qui se reconnaît peu importe le matériel que tu utilises est pour moi un vrai signe de personnalité. Viennent ensuite l’originalité et l’approche musicale et la technique.
Quel matériel utilises-tu en concert ?
Un Ampli FENDER VM Deluxe 40W et un pédalier composé d’un Noise Gate BOSS, d’un Super Overdrive SD1 (que j’ai acheté en 1983 !), d’un accordeur BOSS et d’un Boost MXR, du très basique en fait.
En studio ?
J’enregistre toutes mes guitares sur un POD Line 6 sans effet. Les delays / reverb et autres effets sont ajoutés au mix.
Combien de guitares possèdes-tu ?
Une dizaine : Une GIBSON Les Paul Custom Black Beauty, Deux Stratocaster FENDER, Une EVH Wolfgang Spécial, Une JACKSON, Une Destroyer II IBANEZ, Une douze cordes FENDER, Une OVATION acoustique et deux autres acoustiques.
Quelle est ta favorite ?
Aucune en particulier, ça dépend du moment… mais en règle générale je reviens toujours vers la Les Paul et la Strat
Comment imagines-tu la guitare idéale ?
Une Strat Paul ?….
De quel solo ou riff / plan musical est tu le plus fier ?
Je suis très exigeant et critique envers mon travail (je partage ça avec Alain, batteur de DYGITALS !) et il n’existe pas beaucoup de parties que j’ai enregistrées que je considère comme parfaites. En règle générale, 5 mn après avoir dit « c’est la bonne » après une prise, je me dis que telle ou telle chose aurait pu être meilleure… et je n’ai qu’une envie c’est faire une nouvelle prise… L’important est de savoir s’arrêter à un moment, sinon c’est sans fin…
Ceci dit, je suis très fier d’avoir été présent avec un titre instrumental : « First Lap », sur la compilation « Heroes » qui est sortie en 2002. Etre sur le même CD que des guitaristes comme Jake E. LEE, Steve LUKATHER, John NORUM, Steve STEVENS, George LYNCH ou encore Nono (on était les 2 seuls français) est une étape très importante pour moi et j’en suis très fier. Donc, si je devais en choisir un ce serait peut-être l’ensemble de ce titre.
Maintenant émotionnellement parlant, je choisirai un titre que j’ai composé pour Piano et Orchestre pour ma femme pour notre mariage. Il n’y a pas de guitare, mais j’en suis aujourd’hui encore extrêmement fier.
Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?
Toutes les fois où après avoir passé tant de temps à composer / enregistrer, je réécoute ce que j’ai fait en me disant « là, tu as fait quelque chose de pas mal ».
Dernièrement, tout simplement quand mes enfants me disent qu’ils aiment quelque chose que j’ai composé.
Tous les concerts évidemment. Et tous les moments partagés avec mes acolytes de Dygitals, les bons les mauvais, peu importe, finalement avec le temps, il ne reste que de bons souvenirs.
Les rares fois où je suis allé chez Virgin voir si un CD avec mon nom dessus était en vente dans les bacs (cela ne m’est arrivé que trois fois… mais c’est déjà pas mal !)
Le pire ?
Que tous les espoirs que nous ayons mis dans l’album de Dygitals en 1987 « Love Games » soient anéantis par des éléments qui n’avaient rien à voir avec la qualité de l’album.
Joues-tu d’autres instruments ?
Du piano
De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?
Du piano, mais bien…
Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?
« Arrête toi, écoute et regarde » et j’aime bien « 18 ‘till I die » !
CD 2015 MAUSOLEUM
CD – Axe Killer Records 1998
« Rock’n Roll Gypsy ». 1993 Autoproduction
CD 1987 / Non distribué
6 titres Stars of Your Life 04:17 Will You Come Tonight 04:16 I’m American 04:58…
5 titres One Night in Vancouver 05:19 Pretty Star 04:55 Fire in the Sky 04:45…
LP Devils records 1985 Tracklist Face A: DYGITALS – Ave Cesar STEEL ANGEL – Riding…
6 titres Ave César 04:10SuperstarMalédictionSacrifice 04:26CoupableIllusion 02:34 Line Up Hervé TRAISNEL (chant)David DUGARO (guitares)Kalid KARBICHI…
Démo 1984 2 titres « La malédiction » et « Coupable »
Septembre 1986 : Pascal « SHARKY » LANDAIS, batteur de son état, fonde le groupe STARFLY avec Jean PAÏS (Chant), Olivier « Steve NEL » TRAISNEL (Guitares) et Albert LANQUETIN (Basse). En juin 1988, après 2 concerts, il quitte le groupe. STARFLY continuera quelque temps en recrutant un 2nd guitariste puis finira par se séparer..
A partir de 1991, Pascal participe à diverses formations qui ne durent souvent pas plus de quelques répétitions. Il continue toutefois son parcours musical et monte en avril 1999 BURNING TIMES avec son frère Olivier ‘SILVER » LANDAIS (guitares), Claude SCOARNEC (Guitares) et Gilles LESOIN (Basse). Le combo est rejoint au chant par Philippe ROUX (Ex BLACK GHOST et ICELAND) pour un unique concert en juin 2002, le groupe se séparera peu de temps après.
Septembre 2004 : SHARKY et SILVER décident de former un nouveau groupe. Le duo est rapidement rejoint par Denis BERGER (Basse) et Antony GARCIA (Guitares) puis par Philippe ROUX (Chant et guitares). Ce line up, sous le nom d’IMPACT, commence à se roder sur quelques dates puis se lance à la recherche d’un clavier.. Nicolas « STOBLAZ » PALECZNA (claviers) vient ainsi compléter le groupe qui opte définitivement pour le nom de XIANOSYS.
2005 : Parallèlement à XIANOSYS, les deux frères LANDAIS participent à la création de MAINKIND, avec Tony et Hubb TRAISNEL (Frères d’Hervé et Olivier) respectivement au chant et à la guitare, et Kevin OBRON à la basse.
La première Démo « XIANOSYS », comprenant 3 titres ainsi qu’ un clip Vidéo (lisible uniquement sur PC), sort en juillet 2006..
Le 24 février 2007, XIANOSYS participe à la troisième édition du METAL ZONE FESTIVAL de Mitry-Mory, ce concert sera filmé et donnera naissance quelque temps plus tard à « METAL ZONE 3 -Home Live DVD ».
Février 2008, John « MACHINE » KECK succède à Denis BERGER au poste de Bassiste de XIANOSYS. Il enregistre les basses de l’album à venir à peine entré dans le groupe.
En 2009, SHARKY décide de quitter MAINKIND pour se consacrer exclusivement à XIANOSYS.
2011 – Il quitte XIANOSYS, après avoir enregistré les batteries de l’album « Chronicles… », qui sortira en janvier 2012, et fonde avec Olivier ‘SILVER » LANDAIS (guitares), Hubb TRAISNEL (guitares), Kevin OBRON (basse), ses anciens complices de MAINKIND, FACTOR HATE.
Ils reprennent donc les chemins des studios de répètes et travaillent d’arrache-pied sur un répertoire composé d’anciens titres de MAINKIND, revus et corrigés, ainsi que de nouvelles compositions …
Après 9 mois de travail « instrumental », nos 4 musiciens trouvent enfin leur « lead vocal » en la personne de Thierry « TITI WILD » GRUMIAUX (HEAVINTAGE) qui intègre officiellement FACTOR HATE en Janvier 2012.
Octobre 2012: SHARKY crée SLAVES TO METAL, un tribute band à ACCEPT qu’il finit par quitter quelque temps plus tard avant même l’idée d’un 1er concert.
Le 19 Octobre 2013, FACTOR HATE sort « The Watcher », un CD 4 titres qui, à l’origine, n’était destiné que pour la promotion, mais lors du concert organisé pour la sortie de cette galette, réalisée entièrement en Home studio, la quasi-totalité des CD édités est vendue !!!!
En avril 2015, le gang entre en studio pour l’enregistrement d’un CD de 12 titres. 2 clips ont été mis en ligne illustrant deux des morceaux présent sur le CD 4 titres et sont disponibles sur la page Facebook du groupe :
You’re in the nightmare
The watcher
Le 13 février 2016, FACTOR HATE présente son nouveau show au DIVAN DU MONDE, à Paris, où il partage l’affiche avec DYGITALS, GANG et MAX PIE.
Le 06 mars 2016, FACTOR HATE dévoile « Asylum » sa nouvelle vidéo réalisée par Hervé TRAISNEL.
Le 16 Avril 2016, l’album « Scary Tales » est disponible. Le groupe en profite pour organiser une « release-party » au Covent Garden Studios et invite les groupes MALEMORT et FRANTIC MACHINE à en partager l’affiche.
En parallèle, Pascal fonde en octobre 2016 KILLING GROUND – tribute band à SAXON avec Stéphane MAYET aux guitares , Gilles LESOIN (son Ex-complice de BURNING SIDE,, actuel EVILSON et DIVINE LANE) à la basse et Gilles de TROY (Ex SCHERZO, VOICE OF THE SOUL, TROYAN DREAM) au chant. Ce groupe donnera son 1er concert au 4ème NO LIMIT CARS & BIKES FESTIVAL en Avril 2017 puis sera « mis en pause » en Septembre de la même année suite au départ du guitariste soliste.
Le 8 janvier 2017 : Il participe avec FACTOR HATE à la VIème édition du PARIS METAL FRANCE FESTIVAL.
Depuis Juillet 2017, SHARKY est sollicité par les membres d’ EVILSON, momentanément privé de leur batteur Christophe ADOTTI, parti en longue mission à l’étranger. Il les dépannera pour leur concert au FERTOIS ROCK IN FEST.
Septembre 2017 : Il annonce son départ de FACTOR HATE après un ultime concert de folie au FERTOIS ROCK IN FEST et fait de KILLING GROUND sa priorité n° 1 … Il continue de jouer en parallele avec EVILSON.
Fin 2017, SHARKY participe aux arrangements et enregistre la batterie le titre « page blanche » pour l’album de KOZH DALL DIVISION, « Memories », disponible à partir du 12 janvier 2018.
Le 1er Avril 2019, SHARKY participera par 2 fois au au 6ème NO LIMIT CARS & BIKES FESTIVAL,, tout d’abord avec KILLING GROUND et ensuite avec EVILSON qui donnera finalement son dernier concert à cette occasion.
En Novembre 2019, suite au choix de certains membre de remplacer le Chanteur par une chanteuse puis au départ du guitariste soliste, SHARKY décide de mettre un terme définitif à KILLING GROUND (ndlr : pour rappel Pascal « SHARKY » était à l’initiative du groupe, unique tribute band à SAXON français au moment de sa création, et de son nom, et le logo du groupe avait été créé par Gilles de Troy, qui ne faisait plus partie du groupe depuis début octobre et lui avait laissé l’usage exclusif du design). Le split du groupe aura également pour conséquence de « mettre en pause » son activité de batteur pour une durée indéterminée …
Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la batterie ?
Alors là, il faut remonter très loin dans les années 80 … Le déclic a eu lieu après avoir vu un de mes potes de l’époque, Bruno LAPOUYADE, donner un concert dans ma ville avec son groupe «SANCTUAIRE» en 1984 … On se connaissait depuis pas mal de temps déjà … Peu après, je suis allé les voir en répète et là j’ai commencé à tapoter sur sa batterie après qu’il m’ait tendu les baguettes; Il m’a donné 2 ou 3 astuces pour commencer … 2 ans plus tard, j’achetais la 1ère partie de ce qui est encore mon kit actuel .
As tu appris seul ou avec un professeur ?
Au tout départ, comme je le disais plus haut, c’est Bruno qui m’a donné 2 ou 3 trucs … Ensuite, j’ai connu entre autres Arnaud FREVAL qui était à l’époque le batteur de CHIEN JAUNE (puis de BOTTOM LINE et actuel batteur de SYLAB TRIBE) qui m’a également donné 2 ou 3 plans lorsque j’allais également les voir en répète … De là, j’ai poursuivi plus ou moins bien en autodidacte …
Quels batteurs t’ont le plus impressionnés ?
Je pourrais citer Nicko Mc BRAIN (IRON MAIDEN), Nigel GLOCKLER (SAXON) – Je ne pouvais pas passer à côté de ce dernier, tu comprendras pourquoi (rires) – Stefan KAUFFMANN (ACCEPT) pour les débuts … Ceux ci m’impressionnent toujours à l’heure actuelle mais beaucoup ont intégré la liste depuis, à savoir Gene HOGLAN (DARK ANGEL, DEATH, TESTAMENT etc …), les frangins Adrian et Daniel ERLANDSSON (respectivement AT THE GATES, PARADISE LOST pour le 1er et ARCH ENEMY pour le second) … Sans oublier nos «frenchies actuels» parmi lesquels je citerais Franky COSTANZA (BLAZING WAR MACHINE), Mario DUPLANTIER ( GOJIRA).
Quel est le premier batteur que tu aies vu en live ?
J’en citerai 2 puisqu’ils partageaient la même affiche en 1985, à savoir Phil MORHEAD (dans PRETTY MAIDS à l’époque) et Nigel GLOCKLER (SAXON) – Eh ouais encore lui (rires).
Lorsque tu composes, si tu composes, sur quel instrument travailles tu ? de quelle façon ?
Dans XIANOSYS tout comme dans FACTOR HATE, je laissais aux autres membres le soin de tout composer … J’avais peut être d’avantage le rôle d’un arrangeur, tu sais celui qui «casse les couilles» en disant «tu devrais peut être le jouer plutôt comme ci ou comme ça … Ça sonnerait mieux!!!» … Ou pas: peut être qu’au fond, je «cassais plus les couilles» qu’autre chose vas savoir – rires!!!!
Dans KILLING GROUND, tout est déjà écrit puisque nous reprenions une partie du répertoire du grand SAXON, tout se décidait de façon démocratique et nous étions là pour prendre avant tout du plaisir même si ce n’est pas si évident que ça car mine de rien, il existe quelques subtilités pas évidentes dans les compos de ce groupe mythique – mais ça tu le sais aussi bien que moi vu que tu en faisais également partie (clin d’œil complice).
Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon batteur ?
Pour moi, il ne doit pas forcément faire preuve d’une technique «à tout déchirer» mais il doit plutôt être super rigoureux vis à vis du tempo et surtout servir la musique qu’il joue. Après si la technique est là pour servir la musique et non pour faire de l’esbroufe, c’est un plus non négligeable!!!
Quel matériel utilises-tu en concert ? en studio ?
Alors dans la mesure du possible, en studio, j’essaie de me faire plaisir et j’utilise toujours ma bonne vieille CAPELLE PANTERA des années 80 – que j’ai entrepris à nouveau de restaurer entièrement – et qui sonne encore la mort pour son age. Celle-ci comprend 2 grosses caisses de 20 x 16… Devant moi 3 toms de 8, 10 (aligné avec la caisse claire) et 12 … Sur le côté droit, 2 toms de 14 et de 16 et sur ma gauche 1 tom de 13 … Ma caisse claire est une PEARL CUSTOM Z entièrement modifiée … Mes cymbales sont principalement des SABIAN que j’ai essentiellement piochées dans les séries AA METAL X (2 Charley de 14, 2 crashes de 17 et 18) et AAX (2 crashes de 17 et 18 et 2 chineese de 20) et HAND HAMMERED (splash de 10) … Quand au ride, c’est actuellement une PAISTE PSYCHOCTOPUS GIGA BELL de 18 – modèle AQUILES PRIESTER (une ride de petite taille certes mais avec un putain de dôme qui sonne la mort – tu as du en faire les frais en répète d’ailleurs – rires)… Concernant le «hardware», j’utilise 2 pédales de grosse caisse PEARL DEMON DRIVE (que je peux switcher en une double pédale selon la place en concert) , une pédale de charleston PEARL RH 2000 (à câble) ou une TAMA IRON COBRA suivant la configuration … Le tout est monté soit sur sur un RACK conçu par mes soins soit sur des pieds de toms et de cymbales suivant encore une fois les configurations … Pour ce qui est des peaux, j’utilise autant que possible la marque EVANS.
En concert, je fais en fonction de ce qui est fourni et je complète pour être au maximum à l’aise !
Quelle config de batterie utilise tu ? quelle est ta favorite ?
Celle décrite juste au dessus idéalement …. Si je peux pas l’utiliser, je la réduis à une seule grosse caisse, 2 ou 3 toms devant moi et un tom bass sur ma droite … Niveau cymbales on retrouvera au minimum un charley sur la gauche, mes 2 cymbales de 18 et mon splash devant moi, mon ride à droite ainsi qu’une autre crash de 17 et une chinese de 20 .
Comment imagine tu la batterie idéale ?
Celle que j’ai me convient parfaitement pour le moment … peut être un jour y ajouterai-je des triggers pour les grosses caisses et peut être une série d’ octobans mais pas encore à l’ordre du jour.
De quel plan est tu le plus fier ?
Alors étant loin d’être un gros technicien (j’avoue avoir une technique de mains «pourrie» due notamment au poignet gauche cassé étant ado), je n’ai pas de plans particuliers dont je suis le plus fier… Par contre, je fais tout ce que je peux pour servir la musique que je joue (et ça j’en suis fier) .
Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? le pire ?
Pour le meilleur souvenir, il y en a 2 en fait: premièrement, le fait d’avoir pu jouer sur la scène «découvertes» du festival RAISMESFEST en 2007 avec XIANOSYS et deuxièmement, celui d’être sur l’affiche de l’ ULTIM FEST 1 le 25 Octobre 2014 avec FACTOR HATE et ainsi d’avoir pu ouvrir pour un groupe dont j’étais fan dans les 80’s et avec qui je suis pote aujourd’hui, je veux parler d’ADX …
Quant à KILLING GROUND, nous avions fait notre toute 1ère date à 4 (il nous manquait à l’époque un second gratteux) le 1er Avril 2017 au NO LIMIT FESTIVAL et ça l’a vraiment fait!!! Il y en a eu une autre depuis avec ce groupe, qui faut la dernière d’ailleurs en Avril 2019 (cette fois ci, la formation était complète grâce à l’arrivée de Pascal BECKER à la guitare rythmique) toujours au NO LIMIT FESTIVAL – je les remercie vivement de nous avoir fait doublement confiance. Depuis tu n’es pas sans savoir que le groupe a splitté et que mon activité de batteur est aujourd’hui à l’arrêt …
Pour ce qui est du pire, si tu me le permets, je préférerais ne pas en parler … C’est mieux ainsi et personne ne sera blessé …
Joues tu d’autres instruments ? de quels autres aimerais tu savoir jouer ?
Non hélas, si ce n’est que je « taquinais » la basse en répète de temps en temps mais c’est rare !
J’avoue que parfois, j’aimerais être capable de pouvoir retranscrire certains riffs qui me traversent la tête avant de les oublier, donc savoir jouer de la guitare et de la basse ne serait pas un grand luxe pour moi … Qui sait : un jour peut être …
Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?
Bonne question !!!
Peut être cette formule qui me vient à l’esprit :
« FOR THOSE WHO LOVE ME, I LOVE YOU … FOR THOSE WHO HATE ME, YOU’RE CORDIALLY INVITED TO GO FUCK YOURSELF »
On trouve cette rumeur colportée sous deux formes, la première, totalement infondée, prétend que SATAN JOKERS était le premier groupe Français à faire de la « fusion », la deuxième, plus acceptable bien que globalement fausse, présente SATAN JOKERS comme inventeur du « Metal Fusion ».
Le terme de « fusion » n’était pas vraiment utilisé au début des années 80 et reste vague dans sa définition,
Il faut se souvenir que les premiers pas du Hard Rock en France se sont fait dans un esprit de mixité musicale, LES VARIATIONS mélangeaient volontiers leur rock avec des éléments de musique traditionnelle marocaine. Les groupes des années 70 tels que TRIANGLE, MAGMA ou ANGE pratiquaient une musique difficilement étiquetable nécessitant un haut niveau de technicité.
Dès 1975, la musique d’OCEAN était décrite par la presse comme un mélange de Jazz-Rock et de Hard Rock, de LED ZEPPELIN et de KING CRIMSON. Il suffit d’ailleurs de réécouter « God’s Clown » pour retrouver toutes les bases de se qui sera plus tard nommé Fusion. On peut voir d’ailleurs dans ce premier album d’OCEAN une parenté avec la musique complexe et puissante que pratiquera une génération plus tard SATAN JOKERS.
Les lyonnais de KILLDOZER pratiquaient quant à eux un Hard Funk, liant Hard Rock, Jazz et Soul très novateur dès la fin des années 70 (de 1977 à 1982).
SATAN JOKERS n’était donc en aucun cas un pionnier en matière de « fusion » ou de « Metal fusion » en France, l’éclectisme musical étant une qualité de nombre de groupes des années 70.
En revanche, la musique de SATAN JOKERS était réellement originale et créative dans le contexte musical de l’époque, particulièrement au sein de sa génération Metallique, car si briser les conventions et oser expérimenter était un élément clef de la culture Rock des années 70 elle l’était beaucoup moins en matière de Metal au début des années 80 ou la majorité des groupes cherchaient au contraire à coller aux « codes » du genre. SATAN JOKERS a donc, a défaut de « créer » le Metal Fusion, su imposer dans les années 80 une direction artistique souvent a contre-courant, jouant la carte de l’eclectisme dans une époque où les groupes tendaient au contraire à se spécialiser. Leur album « trop fou pour toi » illustre parfaitement ce parti pris en basculant l’auditeur du hard FM au Speed en passant par la balade « piano-voix ».
Sans pour autant « trahir » leurs racines, comme le prétendent certains pseudo « puristes », certains musiciens de Hard & Heavy des années 70 et 80 ont réussi à vivre de la musique malgré la disparition de leurs groupes et ont donc travaillé pour des artistes de variétés tels que Johnny HALLIDAY, Jeanne MAS, Yannick NOAH, RITA MITSUKO, Jean Luc LAHAYE, Michel BERGER, CALOGERO, Pascal OBISPO, Esther GALIL … soit comme musiciens de studio, soit comme réalisateurs ou producteurs, soit via leurs propres projets solo.
Cela s’explique d’autant mieux que, si le monde du show business français n’a jamais laissé la moindre chance au Hard Rock Français, et encore moins à ses descendants de la New Wave Of French Heavy Metal (NWoFHM), le son et la puissance de ses musiciens lui permettait de se « dépoussiérer » et de sortir de l’image considérée comme obsolète de la chanson française « à l’ancienne ».
On peut citer, entre autres, Norbert KRIEF, Georges BODOSSIAN, Farid MEDJANE, Gérald MANCEAU, Renaud HANTSON, Joël HERVE, Michel AYME, Pascal MULOT …
Beaucoup d’autres ont continué hors du circuit du show biz dans des groupes d’animation ou de reprises, parfois en continuant dans leur style envers et contre tout, afin de continuer à se faire plaisir sur scène en tant que musiciens amateurs,
Cette rumeur selon laquelle SATAN JOKERS a été le premier groupe en France à utiliser un look extrême liant cuirs, clous, chaînes, cuirs teintés, tissus déchirés … est infondée bien que reprise sur plusieurs pages web. Certains allant même jusqu’à prétendre que MOTLEY CRÜE se serait inspiré des français (sic).
Ces looks, largement inspiré des groupes anglo-saxons (JUDAS PRIEST, SAXON …), sont pourtant déjà très fréquents en ce début des années 80, même auprès des « Hardos » de l’hexagone.
Les groupes français de cette nouvelle génération mélangent donc ces matières et cherchent tous à se créer un style « personnel » reconnaissable grâce à ces éléments.
Ainsi, les membres de TRASH, groupe de région parisienne créé en 1979 et ayant sorti un album en 1981, avec Thierry VAN HOOLAND et son frère Johnny, arboraient le même type de tenue sur scène et sur leur album avant la création de SATAN JOKERS.
« Vampire rock de shakin’ street est le premier album de hard rock francais » : On retrouve notamment cette affirmation sur le livre de Christian EUDELINE «Du Hard Rock au Metal, LES 100 ALBUMS CULTES» mais également sur divers sites consacrés au Hard & Heavy Made in France.
Cette affirmation est bien sur fausse, Malgré l’importance incontestable de SHAKIN’ STREET dans l’histoire du Hard Rock Français. « Vampire Rock » est le premier album du groupe, mais est loin d’être le premier disque de Hard Rock Français …
Les LP des VARIATIONS (« Nador », 1969 ; « Take it or leave it », 1972 ; « Moroccan Roll », 1974 ; « Café de Paris », 1975), d’OCEAN (God’s Clown, 1976), de GANAFOUL (« Saturday Night », 1977) ou de VOLCANIA (« L’agression », 1977), pour ne citer qu’eux, sont antérieurs à « Vampire Rock » qui n’est sorti qu’en février 1978.
TRUST n’est né qu’en 1977, bien après OCEAN (1974), GANAFOUL (1974), SPEED QUEEN (1977 – précédemment BLACKRATS depuis 1974), SHAKIN’ STREET (1975), HLM (1976), STRATAGEME (1971), HAUTE TENSION (1977) … et bien d’autres, plus ou moins connus, leur sont antérieurs.
Les pionniers / fondateurs du genre sont sans conteste LES VARIATIONS (Septembre 1966) qui, à l’instar de LED ZEPPELIN en Angleterre, ont poser les bases du style en France. Le terme Hard Rock apparaîtra plus tard, sur les affiches de concert notamment. Il a fallu attendre 1980 pour que l’industrie du disque officialise l’existence du style par l’indication sur l’album d’OCEAN « A live + B » du terme « Rock Dur », BARCLAY ayant souhaité franciser les mots anglais « Hard Rock ».
TRUST reste toutefois le groupe Français ayant certainement vendu, grâce à leur tube « Antisocial », le plus grand nombre d’albums dans notre style et ayant bénéficié de la plus forte couverture médiatique. C’est incontestablement un groupe phare de l’histoire du Hard Français, ce qui est déjà énorme.
L’histoire de VENIN commence par la rencontre entre quatre jeunes musiciens de Septemes les vallons, près de Marseille, Jean-Marc BATTINI (Chant / Guitare), Fabienne PERRIO (Basse), Patrick ZIAD (Guitare) et Patrick LABRIOLA (Batterie), qui, unis par leur passion commune de la musique décident de créer leur propre groupe.
Sous le nom d’INFLATION, ils reprennent dans un premier temps les standards des groupes Rock et Hard Rock de l’époque (BEATLES, ROLLING STONES, LED ZEPPELIN, DEEP PURPLE … ) avant de s’affranchir peu à peu de l’influence de leurs aînés et de décider de jouer leurs propres compositions. Un tel changement mérite un nouveau nom, INFLATION disparaît donc en 1982 pour devenir VENIN.
Les premiers temps sont difficiles, trouver un local, trouver des concerts en tant que « petits nouveaux de la scène locale » et, surtout, trouver un chanteur.
Les auditions s’enchainent et VENIN doit attendre le mois de juin 1983 pour trouver la perle rare : RAOUTI. Il a le look, colle aux aspirations du groupe et a des idées.
Septembre 1983 : Premier concert et, dans la grande tradition du Hard Rock made in France, premières galères live. Le show a lieu en plein air, le matériel de son est quasi-inexistant et RAOUTI est atteint d’une angine carabinée. Malgré tout, le concert se déroule bien et VENIN est chaleureusement accueilli par le public.
Le 14 Janvier 1984, le quintette passe à la vitesse supérieure en prenant le chemin du studio d’enregistrement 8 pistes de Gil VALENZA à Gignac pour enregistrer une première démo de deux titres.
« Malédiction » et « Destin » sont choisis et mis en maquette en quatre jours. Les deux compositions sont alors diffusées par des radios locales dans un premier temps, pour arriver finalement jusqu’aux ondes lyonnaises et parisiennes. VENIN donne alors ses premières interviews pour les radios et les fanzines spécialisés.
Le 11 mars 1984, VENIN assure la première partie de MARECAGE, autre groupe régional, à la M.J.C. de Septemes-les-Vallons devant 150 personnes.
Le mois d’avril de cette même année, est marqué par leur participation à un festival organisé aux Chutes-la- Vie, près de Marseille. Son et Lights sont au rendez-vous et permettent au groupe de s’exprimer pleinement. Sur six groupes, il est le seul à défendre les couleurs du Hard-Rock.
Les 12 et 13 mai, un festival Rock est organisé à Septemes-les-vallons dans le cadre d’un regroupement de M.J.C du sud de la France. VENIN y participe aux cotés de PANZER (France), EXOCET, 16, RIODA, HEXAGONE, YOUNG BEEN, CHAMPAGNE et ETRANGE HISTOIRE. Une grande scène, près de 300 personnes et un bon backline permettent à VENIN d’imposer son style et d’assoir sa crédibilité auprès du public.
Coup dur pour le groupe le 30 mai 1984. RAOUTI décide d’arrêter et laisse VENIN sans chanteur. Jean- Marc reprend alors immédiatement le micro et assure le double rôle de guitariste/chanteur en attendant de retrouver un vocaliste, ce qui permet au jeune combo d’être sur scène, dès le premier juin, toujours à Septemes-les-Vallons, sous forme d’un quatuor, dans le cadre d’un concert sous chapiteau avec deux autres formations (EGREGORE et ALEA JACTA EST).
Une sono de 4000 Watts, 250 personnes présentes, un light show et des fumigènes … bref tout pour jouer dans de bonnes conditions … en principe car une erreur de manipulation d’un technicien pendant le show de VENIN rempli la salle de fumée, le public et les musiciens risquent l’asphyxie. Le groupe tire malgré tout son épingle du jeu et délivre un concert remarqué tant par le public présent que par la presse locale qui salut les capacités vocales de Jean Marc.
C’est donc définitivement à quatre que VENIN décide de continuer à écrire son chapitre dans l’histoire du Hard Français.
La réputation que le combo s’est forgé commence à lui ouvrir de nouvelles portes, dont une proposition pour jouer avec PARCHOC, FISC et RAVENS au STADIUM de Saint Just. Ce festival doit hélas être annulé.
Les 27 et 28 octobre 1984, un fanzine local, SUD FEELING, reçoit les journalistes de METAL ATTACK afin de les accompagner au cœur de la scène Hard & Heavy Aixoise que KAR DE TOUR, HOBGOBLIN, T.D.S., NOUS, VENIN, MARECAGE sont chargés de représenter. A cette occasion, Jean-Marc BATTINI est sur tous les fronts puisque, NOUS et MARECAGE connaissant des problèmes de line up à ce moment, il se retrouve à remplacer le chanteur des premiers et la guitare solo des seconds.
Comme toujours la présence de Fabienne à la basse est remarquée, ainsi que la voix de Jean-Marc et le titre « Malédiction » qui s’impose comme le « Hit » du combo.
Le samedi 09 mars 1985, VENIN est à l’affiche du festival ROCK’ IN VALLIER, avec FRONTIERES, STORM, ZEUS, SUSTAIN ET SHINE. Ce festival organisé sans participation de structures exterieures réussi à réunir près de 800 personnes.
Les 11 et 12 mai, VENIN organise son déplacement pour un concert organisé par les jeunesses communistes en région parisienne, à Bobigny (93).Un autocar est loué pour l’occasion,
Cette même année, le quatuor entre au studio CACTUS, à Marseille pour enregistrer en 8 pistes une démo de 7 titres. Un passage sur FR3 Régional (Marseille) lui offre l’opportunité de se présenter à un plus large public grâce à une interview et l’interprétation de leur titre « passe-temps »
En 1986, VENIN laisse enfin une trace vynilique avec un maxi 45 Tours contenant 4 morceaux.
Le groupe cesse hélas son activité lors de cette dernière partie des années 80, comme beaucoup de groupes de l’époque.
Début 2015, Jean Marc et Fabienne décident de faire renaître VENIN. Un nouvel album est en préparation.Les premières scènes révèlent un groupe très en forme qui n’a rien perdu de ses qualités.
Le label MEMOIRE NEUVE réédite la démo de 1984 au format LP.
Le 2 décembre 2015, Le label CAMELEON RECORDS sort en édition limitée un CD compilant pour la première fois les titres de la démo de 1984 et ceux du maxi EP de 1986.
En 2017, VENIN, après deux ans de répétitions et de concerts, sort en auto-production un CD promotionnel 2 titres présentant son actualité au moyen de deux titres : « Trafiquant de Rock » en version studio et « La nuit des fous » en live.
Le 16 mars 2018, VENIN confirme son retour réussi par la sortie, sur le label GRUMPY MOOD RECORDS, de l’album « La morsure du Temps », particulièrement attendu par les fans.
L’histoire de VENIN commence par la rencontre entre quatre jeunes musiciens de Septemes les vallons,…
Jean-Marc BATTINI Biographie Guitariste / Chanteur et membre fondateur de VENIN, Jean Marc BATTINI est…
1984 Tracks 1 – Malédiction2 – Enfant de la Cité3 – Passe-temps4 – Déesse de…
Jean-Marc BATTINI
Guitariste / Chanteur et membre fondateur de VENIN, Jean Marc BATTINI est une figure de la scène Hard & Heavy 80’s des Bouches du Rhône.
Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?
En fait, très jeune. A Noël, on m’avait offert un orgue BONTEMPI et, écoutant LED ZEPPELIN, DEEP PURPLE … J’ai commencé à me faire des concerts tout seul dans ma chambre à imiter John LORD. La guitare est arrivée plus tard, entre 1975 et 1976, après avoir rendu fous mes parents avec mes disques à fond et moi en train de « jouer » sur un Té de dessinateur sur lequel j’avais dessiné des cordes avec un feutre.
As tu appris seul ou avec un professeur ?
J’ai pratiquement tout appris tout seul. Un copain m’a d’abord montré 4 accords, puis un autre, que je vois toujours, m’a montré bien plus tard (vers 1979) les gammes diatoniques …etc
J’ai quand même pris quelques cours portant sur du Jazz Rock pendant 6 mois environ avec un prof et ai donné moi-même quelques cours à des copains qui débutaient, et jouent toujours d’ailleurs.
Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?
Au tout début de l’aventure VENIN, peut être bien avant, j’étais allé à un concert de GANAFOUL, cela m’avait bien impressionné. Et bien sur Angus YOUNG en 1979. Si on parle jusqu’à nos jours, il y en a un tas, la liste serait trop longue. J’ai des goûts très variés, tout style … J’aime le son d’une guitare.
Quel est le premier guitariste que tu ais vu en live ?
Je crois que c’est GOLDMANN, à l’époque.
Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travaille tu ? de quelle façon ?
Je compose beaucoup avec le son. Je m’explique : Tu fais une chanson suivant le son, les effets, la disto … Ce qui t’inspire, ce qui sort de ton ampli.
J’aime aussi composer suivant un texte que j’ai fait, ou qu’on m’a donné. Certaines fois ça vient tout seul. J’ai composé « la nuit des fous », « Guet-apens », « trafiquants de rock » alors que les textes étaient déjà écrits, les chansons sont sortis très vite (J’espère les sortir fin d’année sur album)
Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?
Celles de Mickael SCHENKER, Gary MOORE. Tu joues à ta façon. Y’a des solos où tu comprends rien, ça va à 100 à l’heure, ça ne m’intéresse pas.
Quel matériel utilises tu en concert ? En studio ?
Pour le moment je ne fais pas de studio. A l’époque on avait des MARSHALL 100W à lampes et une disto car il n’y avait pas grand chose.
Pour le prochain album, je pense enregistrer sur MARSHALL, ou VOX avec un pedal board, ou avec le matos du studio si il y a le son.
Sinon en concert c’est pareil, un VOX double corps relié à un MARSHALL 100W JMP Lead et un rack d’effet avec chorus, flanger, delay, compressor, noise gate et disto.
Combien de guitares possèdes tu ? Quelle est ta favorite ?
J’ai des electro-acoustiques OVATION 6 et 12 cordes, une FENDER electro-acoustique 6 cordes, une GIBSON LesPaul Studio qui va bien pour le Blues au Pub, une IBANEZ SA un peu polyvalente. Mais ma préférée c’est ma CHARVEL CH3 de 1986 qui était blanc perle et que j’ai fait repeindre sunburst et noir. J’attends ma nouvelle CHARVEL Snake d’ici peu, un bijou.
J’avais aussi dans VENIN, avant la CHARVEL, une KRAMER Voyager que j’ai vendu récemment.
Comment imagines-tu la guitare idéale ?
Une guitare qui joue toute seule !!! AHAHAH
Non, je n’arrive pas à imaginer cela. Une guitare déjà c’est la forme qui te plait, la couleur, et surtout le manche où tu te sens bien dessus.
De quelle riff ou solo es tu le plus fier ?
En fait c’est bizarre mais dans les morceaux de VENIN, c’est l’Arpège de « Pensées pour eux », (ainsi que les paroles car cela m’a toujours tenu à cœur) car c’est un arpège tout con, mais qui va bien avec l’entrée des guitares. Sinon il y en a d’autres que je pense très bons dans le nouvel album.
Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?
Il n’y a pas de meilleurs ou de pire, c’est tout le temps des galères, mais s’il faut en citer deux :
Joues tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais tu savoir jouer ?
Je joue un petit peu du clavier, et bien sur de la basse. Etonnant, mais j’ai aussi une cornemuse écossaise, car j’adore la musique celtique, mais je n’en joue pas très bien. Sinon, un peu d’harmonica.
Dans mon home studio, je fais les batteries sur le synthé, ou je tape les touches dans un drumset, avec un métronome. J’aurais aimé jouer de la batterie.
Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?
LA VIE APRES LA VIE !
Jean-Marc adresse « a special thanks for Fabienne pour remonter VENIN, et le Gaulois, et son ami le batteur Vincent (Batteur de MARECAGE) pour la reformation de VENIN »
1984 Tracks 1 – Malédiction2 – Enfant de la Cité3 – Passe-temps4 – Déesse de…