FMW sylvaincotte

Sylvain « Steve » COTTE

Sylvain « Steve » COTTE

FMW sylvaincotte

BIOGRAPHIE

Sylvain COTTE, dit « Steve », nait le 17 janvier 1970 à Fismes (Marne). A 14 ans, fan de Hard Rock désireux de marcher sur les traces de ses idoles (et d’attirer les groupies qui vont avec le statut de Rock Star), il décide de devenir guitariste.

Après plusieurs groupes de collégiens entre 1984 et 1985 (SNAKE, THE COMMODORE, MANIAK), les choses deviennent plus sérieuses en 1986 avec BRIGHTNESS. Plutôt axé vers le Hard Rock, on y retrouve déjà aux coté de Sylvain son futur complice de GANG, Philippe « Philty » CHOLET (alors guitariste et non bassiste). Le groupe sévira jusqu’en juin 1990 en se produisant sur les scènes de Champagne Ardenne, notamment en compagnie des Rémois de LUST. Hormis des enregistrement live, aucune démo officielle ne verra le jour.

Steve fonde cette même année un nouveau groupe, plus déjanté, évoluant entre Heavy Metal et Punk/Hard Core et qu’on peut définir comme un croisement entre MOTÖRHEAD et THE STOOGES : GUSH X.

Le groupe sortira 2 démos :

–         GUSH X « I – No More… » début 1992

–         GUSH X « II » automne 1992


Début 1993, GUSH X change de nom et devient GANG. Le combo, rejoint par « philty » au poste de bassiste écume alors les scènes de Champagne Ardennes et du Nord pour soutenir, dans un premier temps, ses démos, puis, dès le moi de mai de cette même année, son premier album autoproduit intitulé simplement « 1993 ».

En 1994 GANG sort sa première cassette vidéo VHS : «  N.F.L.B.V. Of The Winter Killers » ainsi qu’une démo : « Brainwashed Man ».

D’avril 1994 à février 1995, Sylvain et GANG multiplient les concerts, principalement régionaux mais également au Havre, à Lille et dans le Val d’Oise. Ils rodent alors un répertoire de nouvelles compositions qui permettent au groupe d’entrer en studio en août 1995 pour enregistrer leur prochain album.

Bien que résolument Underground, GANG participe cette même année, aux cotés de MYSANTHROPE et de NIGHTFALL, au CD « Initiation » , compilation du label japonais LARD RECORDS.

Début 1996, le nouvel album « Unknow but surely live »sort.

En 1997, suite au départ des autres membres, Sylvain COTTE et Philippe CHOLET se retrouve seuls à faire vivre GANG, notemment grace à la sortie en janvier 1998 d’une nouvelle cassette VHS « A trip to the unknown … « .

L’arrivée d’un nouveau batteur en novembre 1998 ramène GANG sur les scènes. Le groupe opérera donc en trio de juin 1999 à juin 2000.

En septembre 2000 Sylvain reprend le chemin des studios avec GANG pour commencer l’enregistrement de l’album « Piece of War ». Un projet de concept album ambitieux sur le thème de la première guerre mondiale. Fort de cet enregistrement, GANG se rappelle au monde en 2002.

En 2004, GANG participe à l’album « Les fils des loups », compilation tribute à KILLERS en revisitant « Paranoïa »,

2007, « Dead or Alive » voit le jour. Ce nouvel album ajoute à des compositions originales d’un très bon cru, deux reprises de brûlots Heavy Metal “You cant stop Rock’n’Roll” (TWISTED SISTER) & “Rock’n’Roll Secours” (VULCAIN) ainsi qu’un hommage à l’incontournable Lemmy KILMISTER de MOTORHEAD. 

2009 : Les  deux vidéos officielles du groupe sont rééditées sous forme d’un DVD « Still Unknown But Surely Live », accompagné de deux bonus live (Show de 95 à Lille & Reims – France).

En 2010, GANG décide de sortir son nouvel album intitulé « V ». Privilégiant toujours une approche ancrée dans le plus pur Heavy Metal, l’album fait apparaître de manière encore plus évidente son attrait pour le Thrash naissant des années 80. Soit 40 minutes concentrant la passion d’un groupe au service de l’underground depuis déjà 20 ans.

Ce nouvel album est produit par EMANES METAL Records sous format CD puis de LP vinyle. Sa sortie officielle à lieu le dimanche 7 mars 2010, pour le 20ème anniversaire du groupe, à l’occasion d’un concert marquant la XIIIème Convention Rock n’ Metal de Fismes.

En Mai 2011, La compilation « Long Live Metal acte deuxième » presente le titre « Prey for recovery » de GANG.

Mars 2012 : GANG rend hommage aux groupes de Heavy ayant bercé leurs débuts de musiciens avec HM-666%, un CD 7 titres contenant un titre live du combo Fismois, une composition originale et 5 reprises de groupes Heavy de la grande époque.

0ctobre 2012 : sortie du live « Heavy Metal Road 666 » en CD et DVD pour ponctuer deux années de live assez intensives.

2014 : sortie d’ « inject the Venom », le nouvel album de GANG, sorti en CD et LP.

2015 : sortie d’un nouvel album live « Live is all », enregistré à Manchester durant le SOS Fest. Peut être le premier album live officiel d’un groupe français enregistré dans la perfide Albion ?.

Parallelement à ses activités guitaristiques, Sylvain COTTE est depuis de nombreuses années particulièrement actif dans le cadre du soutien au Metal français, notamment par le biais d’UNDERGROUND INVESTIGATION avec qui il organise annuellement la convention Rock n’ Metal de FISMES. Une autre page lui sera consacrée dans ce cadre dans la rubrique « Metal Brothers ».

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

J’ai commencé à jouer de la guitare vers 1984. Nous étions une bande de collégiens fans de Hard Rock et nous avons eu envie de créer nous aussi notre groupe. A l’époque, Blackie LAWLESS et W.A.S.P. sortait « (Animal) I Fuck Like A Beast » et déclarait qu’il avait commencé la guitare pour se taper des gonzesses. Naïfs, nous l’avons cru…

As tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai pris une année de cours avec un professeur orienté blues. Par la suite, j’ai bossé principalement en autodidacte au fil des groupes dans lesquels j’ai joué et des  rencontres musicales que j’ai pu faire.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

J’ai toujours apprécié Michael SCHENKER, Gary MOORE (plutôt dans sa période Heavy Metal), Jimi HENDRIX, Mark REALE, Ace FREHLEY, Rudolph SCHENKER, Daniel PUZIO, Hervé RAYNAL, Fabrice FOURGEAUD,…

Dernièrement j’ai été bluffé au RaismesFest par Uli JON ROTH qui possède un touché exceptionnel, à tel point qu’on dirait que ses doigts ne touchent jamais le manche, comme s’il jouait par télépathie !

La dextérité et l’humilité de Pat MAC MANUS m’ont également foutu sur le cul, c’était aussi lors d’un RAISMES FEST.

J’aime toujours la gaillardise de Daniel PUZIO qui possède un jeu très blues, le juste milieu entre GRAND FUNK RAILROAD et MOTÖRHEAD.

Enfin, j’ai  pu récemment voir, approcher et discuter guitare avec Hervé RAYNAL et Fabrice FOURGEAUD d’ATTENTAT ROCK qui sont de très bons guitaristes et des personnes très accessibles.

Idem avec Ross THE BOSS, lors d’un dîner mémorable où nous nous sommes retrouvés à discuter guitare, le plus simplement du monde (ah, la différence entre Chuck BERRY et Angus YOUNG !!!).

Quel est le premier guitariste que tu ais vu en live ?

Ce sont les 2 guitaristes du groupe rémois LUST en 1987, Eric LEE et « TRASH »… J’ai vu aussi pas mal de petits groupes régionaux dans lesquels évolué Dom’ (TUCKER) ou Fred ROCHETTE (LA SOURCE / FIFTY ONE’S, ex EPSYLON). Mais ma première grosse confrontation live remonte à décembre 1990 à Reims avec VULCAIN sur la tournée « Transition ». Tout simplement énorme… L’impression de voir MOTÖRHEAD jammant avec VAN HALEN puisqu’à l’époque il y avait Franck PILANT, un très bon soliste, au côté de l’emblématique Daniel PUZIO.


Lorsque tu composes, sur quel instrument travailles tu ? De quelle façon ?

En général, sur la première guitare qui tombe à portée de main, qu’elle soit branchée ou pas sur un ampli. J’aligne des plans, sans pour autant chercher quelque chose de précis. Puis d’un thème peut jaillir une idée de chanson sur laquelle je vais revenir à intervalle régulier jusqu’à ce que ça ressemble à quelque chose. Ensuite je présente aux autres membres du groupe et on peaufine, le cas échéant.

Dernièrement, j’ai aussi pu partir sur des riffs spontanément à l’écoute de tempos de batterie programmée et ficeler ainsi, avec l’aide de Philty (basse) des morceaux de GANG pour « Dead Or Alive » ou « V ».

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

Waouh, difficile à dire… J’suis pas assez bon moi même ! J’apprécie la précision et la constance dans le jeu mais j’aime aussi la fougue et le côté « déjanté ». Par contre, je n’ai que faire de la démonstration et de la surenchère de technicité, j’ai toujours préféré le feeling et le groove qui n’empêche pas pour autant un peu d’audace.

Quel matériel utilises-tu en live ? en studio ?

Je joue sur un JCM900 MARSHALL qui date de 1990, avec une pédale « Metal Zone » et une GIBSON Les Paul que m’ont offert mes amis (et ma famille) à l’occasion de mes 40 ans. J’ai aussi 2 ARIA Pro II (une flying type « Iron Man » et une explorer type « ZZ Deluxe ») et des copies coréennes de Les Paul et Statocaster. J’utilise généralement le même matos en live et en studio mais il est aussi possible que je joue sur un Pod quand on enregistre chez Bill, notre chanteur. Je suis actuellement en recherche côté distorsion et il est fort probable que ma vieille « Metal Zone » soit mise au rencard au profit d’une simple overdrive pour retrouver la simplicité et l’efficacité du vrai son Hard Rock.

J’utilise aussi une EPIPHONE (façon Les Paul) electro acoustique pour quelques plans en arpèges et aussi pour composer au coin du feu.


Combien de guitares possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai 8 guitares, 7 électrique et 1 électro acoustique. Evidemment ma préférence va vers la toute dernière, un rêve devenu réalité grâce à mes Amis : ma GIBSON Les Paul standard. C’est une guitare sur laquelle je me sens très à l’aise et j’adore l’ampleur du son qui s’en dégage : rond et chaleureux. Le manche est véritablement facile à maîtriser et le fait d’avoir creusé le corps sur les modèles les plus récents est un vrai bonheur pour mes frêles épaules, ahaha !

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

Je viens de t’en faire la description en parlant de la Les Paul. J’ose imaginer que le plaisir peut être le même sur pas mal de GIBSON et j’envisage d’ailleurs un investissement dans une vraie Flying V voire une Explorer ou une SG qui, pour en avoir essayé quelques unes, est très maniable aussi avec un son plus sec.

De quel solo ou riff est tu le plus fier ?

J’aime beaucoup le riff de « Believer / Betrayer » qui n’est pas de moi mais de Philty, notre bassiste. Le genre de riff que tu retiens de suite et qui est bien entêtant (certain comme Mike, batteur de THORGEN, peuvent en attester !!).

Nous ne les jouons plus actuellement mais je me chauffe souvent en reprenant les riffs de « No One Here Gets Out Alive » (sur le 2ème album de GANG « Unknown But Surely Evil ») et « Hero Can Die » (sur le 3ème album de GANG « Piece Of War »).

J’aime aussi les riffs plus lourd à la BLACK SABBATH comme celui de « Into The Silence Of The Sea » sur « V » ou le break final de « Ghetto » sur « Dead Or Alive ».

Enfin, je m’éclate comme un petit fou sur l’actuelle version de « Never Enough » que nous parvenons grâce à Malo, notre nouveau batteur, a rendre aussi efficace que sur l’album. L’humain a repris le pas sur la machine !

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? le pire ?

Je crois qu’on m’a déjà posé cette question et je dois avouer qu’à chaque fois, c’est toujours aussi difficile d’y répondre.

En fait, le positif efface très vite le négatif. Il faut dire aussi que dans le milieu Underground que nous fréquentons depuis plus de 20 ans, il vaut mieux se contenter du peu de crédit que l’on t’accorde, y compris du négatif. Il vaut mieux, en effet, que l’on parle de toi, en bien ou en mal, plutôt que l’on t’ignore.

Je dirai alors que chaque sortie d’album de GANG a été un grand moment à vivre, toujours l’excitation d’offrir à qui veut l’entendre le fruit d’un travail souvent assez long. Remonter sur scène en 2010 après 10 ans consacré uniquement au studio a été aussi un moment exceptionnel dans la vie de GANG. Depuis, pouvoir côtoyer en alter ego pas mal de musiciens qui nous ont donné l’envie d’en faire autant est aussi extraordinaire. Si en 1984, on m’avait dit qu’un jour je reprendrais « Rock’n’Roll Secours » et que Daniel PUZIO viendrait la chanter en duo avec nous sur scène, j’aurais très certainement bien rigoler. On vit notre rêve éveiller, on continue à bosser d’arrache pied et, surtout, on prend énormément de plaisir. Je crois même qu’on positive tellement qu’il est difficile de trouver du pire. Même si on ne peut pas dire que notre escapade de cet été au Danemark ait été particulièrement remarquée par le public présent, c’est aussi un excellent souvenir car une vraie expérience dans la vie du groupe. On se sent plus fort et motivé que jamais et ce ne sont pas les projets à venir qui diront le contraire.

Joues-tu d’autres instruments ? de quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je pianote un peu et braille dans le micro mais, c’est très relatif ! J’aurais aimé jouer de la batterie mais au final, j’ai déjà assez de mal avec la guitare pour ne pas m’y risquer.


Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Oulah ! C’est très solennel ce truc là … Faut pas que je me plante ! J’sais pas trop… Un truc du genre : « Vivre et Mourir pour le Heavy Metal » ou plus généralement encore « Rock’n’roll ‘till Death ». Mais bon, j’suis vraiment pas original !

DISCOGRAPHIE

GANG 1993mai 1993GANGCD – « 1993 »
GANG 19941994GANGVHS – N.F.L.B.V. Of The Winter Killers
Brainwashed man1994GANGDémo – « Brainwashed Man »
Compilation Initiation1995GANGCD – Compilation « Initiation »LARD RECORDS (Japon)
Unknown but surely evil1996GANGCD – « Unknown But Surely Evil »
A trip to the unknown 1998GANGVHS – « A Trip To The Unknown… »
Piece of war2001GANGCD – « Piece Of War »
compilation les fils des loups2004GANGCD compilation « Les Fils des Loups » Tribute à KILLERSBRENNUS RECORDS
dead or alive2007GANGCD – « Dead Or Alive »
still unknown but surely live2009GANGDVD – « Still Unknown But Surely Live »
gang V2010GANGCD – « V »
long live metal 22011GANGLP – compilation « Long Live Metal ! Acte Deuxième »EMANES METAL Records
hm666 coverMars 2012GANG – CDHM 666%
hmr666 coverOctobre 2012GANG – CD/DVDHeavy Metal Road 666
inject the venom cover2014GANG – CD/LPInject the Venom
live is all cover2015GANG – CDLive is all
GANG all for one2018GANG – CDAll for One
FMW arvi

Arvi KAINT

FMW arvi

BIOGRAPHIE

Guitariste / Chanteur de TOXXIC TOYZ, Arvi commence la guitare à 5 ans. La découverte des grands du Hard & Heavy le conduit naturellement à 14 ans vers la guitare électrique. A 15 ans il intègre son premier groupe et fait son premier concert à 17 ans.   A 20 ans, après un an d’étude au Guitar Institute of Technology (GIT) de LOS ANGELES, il revient en France et commence à vivre de sa guitare en jouant dans des styles très diversifiés.

   2003 est marqué par sa rencontre avec Fred BURST et Rick PRIDE du groupe BAD ANGELS. La fusion de ces musiciens aux styles complémentaires entraine une évolution de la direction artistique du groupe qui devient TOXXIC TOYZ … Suivent 5 Années De Concerts en quatuor et, en 2007 la sortie de « F.E.A.R. » premier album du groupe.

   2009 est le cadre de grands changements pour le groupe avec le départ d’Elrick, le bassiste, au mois de juillet, remplacé par Tomy BONES et la transformation de TOXXIC TOYZ en quintet dès septembre 2009 avec l’arrivée de Dave Mc BEE, chanteur venu des U.S.A. pour enregistrer le 2eme album.

   L’album « Mutation », sorti en octobre 2010, signe une nouvelle page de TOXXIC TOYZ … et la fin de la collaboration avec Dave Scott MC BEE, qui s’avère incapable de respecter ses divers engagements vis à vis du groupe et de ses membres. Arvi reprend donc le chant, TOXXIC TOYZ redevenant un quatuor. 

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Salut Arvi, bienvenue sur TROYAN FORGE

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

   Ma mère me dit que dès l’age de 4 ans je l’ai tannée pour avoir une guitare, car je voulais faire comme … Guy BEART !!? 😉

As tu appris seul ou avec un professeur ?

   J’ai commencé avec un prof à 5 ans puis suis rentré au conservatoire l’année d’après et y suis resté jusqu’à mes 11ans. Là, break de 3 ans, puis ayant découvert le Heavy et le Hard ( Ozzy, Def Lep, Scorpions, Accept, Ratt…), je me suis remis à la gratte, électrique cette fois. Première expérience de groupe à 15 ans, 1er concert à 17 ans, et à 19 ans je suis parti étudier 1 an au G.I.T à LOS ANGELES, et dans l’année suivant mon retour j’ai commencé à gagner ma vie en jouant des reprises dans les bars, mais dans des styles inédits pour moi : Funk, Reggae, Acid-Jazz, Pop…

Quels guitaristes t’ont le plus impressionné ?

   Mes 1ers « héros » sont Adrian SMITH, John SYKES, Kai HANSEN. Puis il y’a eu la claque Joe SATRIANI ! Et vinrent DIMEBAG, Jeff WATERS, Steve VAI ( le meilleur à mon gout, et quelle bête de scène !), Ron THAL …

Quel est le premier guitariste que tu ais vu en live ?

   Mon tout 1er concert, c’était Renaud à 13 ans mais j’ignore qui était à la guitare ! A 16 ans je suis allé aux « Monsters Of Rock » à Donnigton, et il y avait une sacrée affiche ( GUN’S N’ ROSES, HELLOWEEN, QUEENSRYCHE … ) et MAIDEN en tête d’affiche !

Lorsque tu composes, sur quel instrument travailles-tu ?

   Il n’y a pas de règle. Deux tiers des fois, je pars d’un riff à l’électrique. Mais parfois aussi à l’acoustique, voire d’une ligne de basse ou d’un pattern de batterie.

De quelle façon ?

   Encore une fois, ça dépend. Parfois la voix est le 2ème élément, parfois le dernier, parfois c’est la batterie qui oriente la compo…

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

   Là je sais que nombre de musiciens ne sont pas d’accord, mais pour moi c’est : la rigueur et la capacité à refaire toujours la même chose, à la note près, en affinant à chaque fois. L’exécution doit être propre et le son maîtrisé.

Quel matériel utilises-tu en concert ?

   Ampli et baffles MesaBoogie. Un vieux GX 700 de chez Boss. Une wah Q535 de chez Dunlop et des Tortex Sharp 1.14.

En studio ?

   La même chose, mais je lorgne de + en + du côté d’Engl…

Combien de guitares possèdes-tu ?

   Euh..10 ! Dont une 7 cordes Ibanez et une électro acoustique Takamine. Je sais que c’est trop, mais j’ai eu quelques bonnes affaires…

Quelle est ta favorite ?

   J’ai 2 grattes de luthier faites par Jean Louis Ohanian (OWG) qui sont mes favorites pour Toxxic Toyz, et 2 Blade RH4 que j’utilise pour le Funk/Reggae et pour Furious Mind, le tribute à RageAgainstTheMachine dans lequel je joue aussi. Je kiffe également le manche Wizard de mon Ibanez, et la Vigier Excalibur Original que j’ai depuis peu.

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

   Légère,24 cases, manche plat et rapide, FloydRose, polyvalente.

De quel solo ou riff est tu le plus fier ?

   Je dirais les soli de Magic Kingdom et Time For Action, et les riffs de Time For Action et du triptyque The Garden Of Always.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?

   Ca c’est dur car j’en ai vraiment beaucoup…mais pour faire simple je dirais : l’osmose ! C’est-à-dire quand le son est bon, l’ambiance aussi et que je prends autant de plaisir à jouer et chanter que le public à nous écouter. Pour peu qu’on soit bien payé et que le catering soit à la hauteur ! 

   Et bien sûr il y’a aussi les rencontres, avec d’autres artistes ( DAGOBA, ADX, FURIOUS ZOO, MrJACK, MANIGANCE …) ou simplement avec des spectateurs, des organisateurs, des passionnés….

Le pire ?

   Etre traité comme des chiens, par des gens qui ont un tiroir caisse à la place des yeux, et qui n’ont aucune idée du talent du travail et du sacrifice que représente la vie de musicien en France !

Joues tu d’autres instruments ?

   Donc : guitare, chant, basse, un peu de batterie, et un chouia de clavier….et Cubase !

de quels autres aimerais tu savoir jouer ?

   Du Violoncelle !!! Du sax ténor aussi ! Et j’adorerais savoir vraiment jouer du piano.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Dans Excalibur de John BOORMAN, Merlin dit : « A chaque fois qu’un homme ment, il tue une partie du monde ». Cette phrase est également présente dans l’instrumental à la fin de Justice For All de METALLICA. Et comme disait KEATS : « Seule la vérité est beauté, seule la beauté est vérité ». Ou pour finir sur une note + légère, je citerai OscarWilde : « Ce que les gens peuvent être ennuyeux à toujours parler d’eux, alors qu’on a qu’une envie, c’est parler de soi » !

Merci à toi et à tous ceux qui te lisent. Keep Rockin’. Stay Toxxic !

DISCOGRAPHIE

cover toxxic toyz mutation

TOXXIC TOYZ « Mutation »

CD – 2010 TRACKLIST 1.Bang01:342.Racing the Clock06:243.Chaos07:404.Time for Action07:305.Innocent Blood06:346.Worth Gold05:327.The Plague07:258.In the Garden06:489.Reasons for…

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cover toxxic toyz fear

TOXXIC TOYZ « F.E.A.R. »

CD – 2007 TRACKLIST 1Mystify2Intro3Magic Kingdom4Killing Dreams5Pretty Baby6So Sorry7Love Sincere8Broken Mirror9In The Middle Of Nowhere10Leave…

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Holger “G. PUNKT“ GEINITZ

FMW holger g

BIOGRAPHIE

   Chanteur, fondateur et auteur du groupe franco-allemand REBELL8, HOLGER G. PUNKT est un phénomène qu’on retrouve depuis le début des années 80 sur tous les fronts dans le milieu hard & Metal : Organisation de concerts, prises de son live, promotion de groupes, distribution, chant … La liste de ses actions en faveur du Metal est particulièrement longue et serait fastidieuse à lire et a retranscrire, soulignons donc simplement qu’Holger a fait beaucoup pour le Metal en général et pour le Metal francais en particulier.

   De 1985 à 1987, il joue avec VICTIM, groupe de thrash Allemand avec qui il sort en 1986 une première démo.

   De 1988 à 1991, il est chanteur du groupe Allemand MYSTERY.

   Durant l’été 1992, il crée à Offenbach (Allemagne) le groupe GROßSTADT REBELLEN. Le premier line-up comportait, outre Holger GEINITZ au chant,  Heiko RABENSTEIN à la basse et Frank SCHRÖDER à la guitare (tous deux Ex THINK OF MISERY) ainsi qu’Olivier Werner à la batterie (TANKARD). Après un premier album “Ich bleib daheim“, le groupe change de nom pour NOTAUSGANG. Un album sort en 1994 sous ce nom, toujours avec un chant germanophone mais avec une distribution internationale.

   Après divers changement de membres et suite au départ en 1997 de Meikel NEUMANN, le groupe trouve son guitariste en la personne de Andreas BULGAROPOULOS (TANKARD).

   Après avoir donné plusieurs concerts, dont la première partie de TANKARD à l’occasion du concert organisé pour leur 15ème anniversaire au Batschkapp de Frankfort, Andreas et Holger doivent quitter le groupe pour des raisons professionnelles et familiales, entrainant la fin de celui ci.

   Après quelques années d’absence, Holger revient dans le monde du Rock et devient rapidement un important soutien de la scène Hard rock & Metal indépendante avec, entre autres, l’association “Guardians Of Metal“. En 2006 Il ouvre le magasin de disque “GOM RECORDS” à Strasbourg où il soutient la scène local par la diffusion des informations relatives aux concerts, l’organisations d’évènement tels que des séances de dédicaces (dont RUFFIANS, ROSE TATTOO …) et des concerts, la distributions de groupes auxquels les grands distributeurs n’accordent aucune place.

   En 2008, Holger décide de reprendre un nouveau départ. Avec de nouveaux musiciens (Thierry SCARLATTI (Ex ROTOR, DEMON EYES …), Jo (du groupe Strasbourgeois HACHOIR) ainsi que Tex TORPEDO (ROCK N’ ROLL STORMTROOPERS) et un nouveau groupe : REBELL 8. Un premier album “Für mich ist es Rock N’ Roll“ voit le jour.

   La même année il participe activement au retour de Christian AUGUSTIN sur scène dans le cadre de ZOUILLE & HANTSON pour qui il organise le passage au Keep It True Festival.

   2010 : le magasin G.O.M. RECORDS se voit contraint de fermer ses portes et marque la fin de la dernière boutique de Metal de Strasbourg. Toutefois, si 2010 s’avère une mauvaise année pour GOM Records elle ne l’est pas pour son groupe REBELL 8 qui réalise “Rock N’ Roll is king“, son meilleur album à ce jour, un authentique bijou de pur hard Rock n’Roll auquel participent des artistes tels que Christian “Zouille“ AUGUSTIN (SORTILEGE), olivier SPITZER, Catherine RINGER, Noel ASSOLO, Greg BEHRHORST (RUFFIANS).

   2011 : REBELL 8 travaille à son nouvel album. Parallelement Holger profite d’un voyage sur la côte ouest des Etats Unis et de ses retrouvailles avec nombre de musiciens vivant sur place pour fonder le groupe TRACY SPEED LIMIT.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à chanter ?

   En 1983, une blessure à la colonne vertébrale due à un grave accident de voiture a mis fin à ma carrière de footballeur professionnel. Il était dangereux pour moi de continuer de jouer en ligue professionnelle et impossible de trouver une assurance qui pouvait prendre en charge les problèmes liés à l’accident. Vers 1985 je me suis mis à la batterie et ne chantait qu’une chanson à chaque concert. Ayant plus de succès quand je chantais je suis passé au lead vocal et ai changé de groupe et le style de musique.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

   J’ai fait deux stages avec un chanteur d’opéra à l’Opéra de FRANFORT, uniquement pour la respiration. Les cours de chant étaient trop chers à l’époque pour qu’il me soit possible d’en prendre plus.

Quels chanteurs (ou chanteuses) t’ont le plus impressionnés ?

   Phil LYNOTT, Bon SCOTT et Midge URE. Parmi les chanteuses, sans aucun doute ANOUK et Annie LENNOX.

Quel est le premier chanteur que tu ais vu en live ?

   En 1979, Bon SCOTT avec AC/DC

Lorsque tu écris ou composes, de quelle façon travailles-tu ?

   La plupart du temps je m’inspire de situations réelles, vécues, que je mets en forme. Dans REBELL 8 nous avons deux façons de composer. Pour certaines chansons, j’envoie les textes et la mélodie de base aux musiciens. Ils commencent alors à arranger les lignes mélodiques puis me les renvoient pour que je les modifie à mon tour.

   La deuxième façon, plus “old school”, consiste à Jammer à partir du chant jusqu’à disposer de bases solides pour la chanson. Dès qu’une nouvelle chanson est prête tout le groupe se retrouve en répétition afin de la faire tourner.
 
Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon chanteur ?

   La voix ne fait pas tout, l’interprétation compte énormément. Un bon chanteur doit comprendre ce qu’il chante et donner vie à la chanson sur scène. En studio il est possible de “se faire aider” par la technologie mais c’est sur scène que le chanteur montre ce qu’il vaut vraiment et si il arrive à sonner en live en s’approchant du CD c’est qu’il a fait du bon boulot, je connais même pas mal de chanteurs qui fournissent un meilleur travail en live qu’en studio. Personnellement je préfère le live au studio. Sur “Fur mich …”  j’ai doublé ma voix sur la plupart des titres ce que je n’ai pas fait sur l’album suivant (Ndlr : « Rock n’ Roll is king »). Le son est plus agressif et authentique quand le chant est enregistré sur une seule piste, on s’approche du feeling du live. En prenant cette direction et en privilégiant l’authenticité je savais que le second album serait le meilleur que j’ai jamais enregistré.

Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?

   En concert c’est un shure SM58, le micro classique, et je recherche actuellement un bon vieux micro typé 60’s – En studio j’utilise le même matériel et un effet BEHRINGER

De quel texte est tu le plus fier ? Quel est ton préféré ?

   J’aime toute mes chansons, ce sont toutes mes bébés. Mais les textes de certaines sont très personnels et je suis fier de celles ci. Pour le CD “Für mich ist es Rock n Roll” j’ai une préférence pour “Der Rebell”, “24 h”, “Immer noch da” et “Scheissegal”, les autres chansons sont très bien aussi mais j’aime particulièrement jouer celles ci en concert, je citerais aussi « Ab in die Charts », « Glorious Days », « Falsche Freunde » ainsi que nos reprises de « Don’t believe a word » or « Rock n Roll outlaw » and « Long stick goes boom ».

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

   Avoir des boissons gratuites et rencontrer des tas de jolies filles Ha ha ha …  Sérieusement la meilleure chose est d’avoir cette chance de partager une partie de ma vie avec le public. c’est également formidable de pouvoir jouer dans un pays étrangers en chantant en allemand tout en sentant le public à vos cotés. Réaliser « Rock N’ Roll is King », avoir à mes cotés pour celui-ci Catherine RINGER, Christian « Zouille » AUGUSTIN, Pierre BENVENUTI et Craig BEHRHORST, écrire 2 chansons avec Olivier SPITZER et rencontrer mes musiciens actuels est également un souvenir formidable.

   Le pire souvenir est lié à mon come back, après un break de dix ans. Certains “amis” d’une radio de Francfort et un pseudo management m’ont laissé tomber après que j’ai réalisé mon album. C’est le pire problème du milieu musical actuel. Trop d’idiots font des promesses qu’ils ne tiennent pas et réparer les dégâts prend du temps. Pour le dernier album, j’ai également été déçu qu’un amis proche ne trouve pas le temps d’enregistrer un duo avec moi.

   Un message pour les nouveaux groupes : Ne croyez pas les autres, faites ce que vous aimez faire et croyez en vous.

Joues tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?

   Comme mon oncle j’ai démarré par la batterie, je ne jouais pas bien mais très fort et j’ai décroché mon premier job en 85 dans “VICTIM” un groupe de thrash allemand. Notre style s’approchait des TANKARD et SODOM des débuts. J’aimerais apprendre la guitare mais manque de temps pour cela.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais-tu mettre ?

   J’aime faire ce que je peux le mieux faire et je le fais à 100%, c’est aussi le message de la chanson “24h” .
 Ma mère m’a éduqué comme ça

DISCOGRAPHIE

 1986 VICTIM – Demo “Thrash“
 1992 GROßSTADT REBELLEN – Demo “Das Ende“
1992 1992 GROßSTADT REBELLEN – « Ich bleib daheim »  CD/LP (Walzwerk Records)
NOTAUSGANG 1994 NOTAUSGANG – NOTAUSGANG CD (Revenge Music Force)
1998 1998 GROßSTADT REBELLEN – AUSVERKAUFT (Audioproduction)
 GROßSTADT REBELLEN Sampler (Compilation) –  „The First Ten Years“   (avec le titre « Ich bleib daheim » issu de l’album du même nom) CD (Walzwerk Records)
REBELL 8 Démo 2008 2008 REBELL 8 – 100 % ROCK´ N´ ROLL Démo
REBELL 8 – “Für mich ist es Rock n Roll”2008 REBELL 8 – “Für mich ist es Rock n Roll” CD BRENNUS MUSIC 
REBELL 8  2010 REBELL 8 – Official Bootleg CDR
REBELL 8 2010 REBELL 8 – Rock N’ Roll is king  CD BRENNUS MUSIC
REBELL 8 Acoustic    2011 REBELL 8 – ACOUSTIC DEMO  CDR
FMW baloo

Jean-Daniel « Baloo » COUTURIER

FMW baloo

BIOGRAPHIE

   Jean-Daniel COUTURIER naît le 4 mars 1953 à Longjumeau (91). En 1972, après avoir mené parallèlement ses études aux « Beaux arts » et avoir participé à plusieurs groupes de Rock, Baloo entame une carrière de musicien professionnel en rejoignant LES TENYT’S, groupe Rock de Romainville spécialisé dans les bals dont Phillippe, le jeune clavier, connaitra par la suite une carrière internationale dans un autre registre … sous le nom de Richard CLAYDERMAN.

 Les 11 musiciens du groupe reprenaient nombre de groupes de l’époque tels que DEEP PURPLE ou GENESIS. C’est à l’époque le seul groupe de bal à se déplacer avec un Mellotron (instrument rendu célèbre par KING KRIMSON et utilisé pour certain titres phare des BEATLES, LED ZEPPELIN, BLACK SABBATH et plus tard KRAFTWERK et RADIOHEAD). Jean-Louis DAGORNO, chargé de la technique du groupe, sera quelques années plus tard le fondateur de REGIE SCENE.

   En 1973, TENYT’S change de nom pour devenir brièvement T.N.X. avant d’arrêter son activité, le batteur du groupe ayant été victime d’un accident de la route.

   Baloo fréquente alors les plaques tournantes de la jeune scène rock française telles que LE GOLF DROUOT et le GIBUS. Il croise en répétition ou lors des « bœufs » régulièrement organisés au GIBUS des groupes de cette première moitié des années 70 (VOYAGE, NARCISSE, OCEAN, MAGMA …). Il aura ainsi l’occasion de jammer avec des musiciens tels que Christian VANDER, François « Faton » CAHEN et même Ritchie BLACKMORE. C’est à l’occasion d’une de ces soirées qu’il fait la connaissance de Francis MARTINEZ, fondateur et chanteur de GLADY dont il devient membre en 1974 pour une courte période.
 
Baloo intègre également FRENCHIES, groupe dont Martin DUNE, le chanteur, n’est autre que Jean-Marie POIRE (oui, celui des « Visiteurs » et des « Anges gardiens » …) le temps d’enregistrer un single, désormais introuvable, et de figurer dans le film de Gérard PIRES « l’agression » avec Catherine DENEUVE, Claude BRASSEUR, Jean Louis TRINTIGNANT … Il quitte le groupe pour effectuer son service militaire.

   Ce dernier effectué, Jean-Daniel prend la succession d’Henri TEXIER en tant que bassiste d’ALPES, le groupe de Catherine RIBEIRO. En 1977, il enregistre avec cette formation le LP « le temps de l’autre ». Cette même année il accompagne sur scène Catherine RIBEIRO qui sera une des têtes d’affiche du premier « Printemps de Bourges », plusieurs semaines à BOBINO, fête de l’HUMANITE …

   Claude « Coco » MEYER le rejoint peu après la sortie de l’album en remplacement de Jean-Louis DO.

   C’est en parallèle que se crée HAUTE TENSION en 1977 avec Francis MARTINEZ au chant et Yannick MERCIER à la guitare (il retrouve ainsi son ancien complice de GLADY), Jean Daniel « Baloo » COUTURIER à la basse et Claude « Coco » MEYER à la batterie. HAUTE TENSION tournera un an avec ce line up puis se trouve contraint de changer de section rythmique, Jean Daniel et Claude ne pouvant mener de front leur participation au groupe et leur carrière musicale au sein d’ALPES.

   Jean Daniel quitte ALPES en fin 1978 et forme SPACES, un groupe de Rock Progressive, avec Jean-Louis DO.

   En 1980, « Baloo » quitte le circuit professionnel pour 25 ans sans pour autant perdre de vue ses potes de HAUTE TENSION. En 1995 les 4 membres fondateurs décident à l’occasion d’un bœuf de « remettre le couvert » et de reprendre les répétitions entre potes. En 2007, ils envisagent d’enregistrer ensemble « Traverse ma route » un album de pur Hard Rock N’ Roll qui voit le jour en octobre 2010.

   A 57 ans, le 18 octobre 2011, Jean-Daniel succombe à une attaque cardiaque sans avoir pu défendre sur scène un album dans lequel il avait investi toute son énergie et qui reste un ultime témoignage de ses talents de bassiste.
 

 DISCOGRAPHIE

FMW fredlabasque

Fred LABASQUE

FMW fredlabasque

BIOGRAPHIE

   Bercé par les vinyles de sa mère, Fred découvre très tôt le Hard Rock et le Heavy Metal. La pratique de la musique devient donc très vite une évidence pour lui.

   Son apprentissage commence par 5 ans de cours de clavier. Toutefois, l’écoute répétée de DEEP PURPLE, METALLICA, et de bien d’autres, l’amène à devenir guitariste …

   Fred participe alors à divers groupe, dont le manque de volonté systématique des autres membres ne lui permet pas d’évoluer comme il le souhaite.

   Fin 2008, sa rencontre avec Julian IZARD, qui montait son groupe EXISTANCE, lui permet de trouver un groupe correspondant à ses aspirations.

   Après une première démo prometteuse, il signe avec EXISTANCE un 1er album d’excellente qualité qui laisse augurer le meilleur pour le jeune groupe.

En 2011, Fred quitte EXISTANCE pour se consacrer à son autre passion, la photographie, en montant son entreprise FRED PHOTO.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS


Quand et pourquoi as-tu commencé à jouer de la guitare ?

   Il y a 10 bonnes années après 5 ans de cours au clavier, je me suis mis à la guitare pour reproduire les riffs des plus grands et trouver mes propres riffs.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

   En autodidacte, sur les bases de solfège que j’avais pu apprendre par le passé.
   
Quels guitaristes t’ont le plus impressionné ?

   Pour faire un top 5 cours et rapide, je dirais Jimi HENDRIX, James HETFIELD, Ritchie BLACKMORE, Jack E.LEE et bien entendu Randy RHOADS. Tous pour des qualités propres à leur jeux et totalement différentes évidemment.

Quel est le premier guitariste que tu as vu en live ?

   Je te dirais pas forcément le 1er que j’ai vu mais le 1er qui m’a marqué, c’est Doug Aldrig que j’aurais pu citer au-dessus, qui finit son solo tranquille alors qu’il vient de casser une corde !!!! Excellent !!!

Lorsque tu composes, sur quel instrument travailles tu ? de quelle façon ?

   Principalement, la guitare en main je me laisse aller sur des riffs en tous genres puis je table sur Guitar Pro.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

   Savoir brancher son jack !!!! Mais accessoirement, savoir transmettre ses émotions avec quelques notes !

Quel matériel utilises tu en concert ? en studio ?

   Dans les 2 cas, tête à lampes Peavy VK100, Baffle 4×12’’ Peavy, pédalier multi-effet Korg 3000.

Combien de guitares possèdes tu ? quelle est ta favorite ?

   2 électriques (Gibson, Ltd), 1 acoustique, 1 classique nylon. Ma favorite est sans aucun doute la Gibson Les Paul Studio que j’ai customisé en changeant le micro chevalet pour un DiMarzio Dp100 et les têtes trop molles d’origines pour des têtes bloquantes.

Comment imagines tu la guitare idéale ?

   Pour le moment, j’ai celle qui me convient donc pour c’est celle-ci l’idéale !!

De quel solo ou riff es tu le plus fier ?

   Je suis assez content de mon solo sur « Kill me Madness » pour ne citer qu’un solo ou riff.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? le pire ?

   C’est cliché mais le meilleur reste à chaque concert quand le public hurle, c’est mon adrénaline !!!! Le pire…en général le pire je m’en sers pour améliorer les choses et j’oublie alors plus de souvenir ! Hihi.

Joues tu d’autres instruments ? de quels autres aimerais tu savoir jouer ?

   Comme je te disais, j’ai commencé par le clavier alors j’ai quelques restes !!! Mais jouer d’un autre instru à part le clavier et la guitare, pas particulièrement.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

   Toujours la même :  “Music is our Faith, Heavy Metal is our Breath”

 DISCOGRAPHIE

EXISTANCE Démo2010 EXISTANCE CD Démo 4 titres
EXISTANCE LP2011 EXISTANCE CD 8 titres

Damien GAUDOIS

BIOGRAPHIE

   Chanteur d’ARES, Damien GAUDOIS ajoute à d’indéniables qualités de show man des capacités vocales rares.

   Après avoir fait ses débuts en tant que bassiste au sein de traditionnels groupes de collège et de lycée à la viabilité aléatoire, Damien fait ses premières scènes, toujours à la 4 cordes, au sein du groupe de Heavy DEVIL STONE,  avec qui il jouera de 1996 à 1999.

   De 1999 à 2002, Il est bassiste d’IGNIS avec lequel il fera quelques dates et enregistrera plusieurs démos.

   En 2001, WILLER, groupe de Heavy Métal de l’Oise, cherche un chanteur pour remplacer Didier IZARD. Damien, désireux de passer au chant, se présente à l’audition et fait l’unanimité. De 2001 à 2006 il enchainera les concerts avec ce groupe qui jouait alors principalement des reprises.

   En 2006, suite à un désaccord relatif à la direction artistique survenu entre le guitariste fondateur de WILLER et les autres membres du groupe, Damien GAUDOIS, Daniel MEUNIER (basse), Franck FERRER (batterie) et Stéphane PETIT (Guitares) décident de continuer ensemble sous un nouveau nom : ARES. La qualité des nouvelles compositions, la technicité des musiciens du groupe et la présence scénique et vocale de Damien ont tôt fait de permettre au combo d’imposer son nouveau nom sur les scènes locales et nationales.

   En novembre 2009, « About Métal », premier album d’ARES est enfin disponible à la vente, distribué par le label BRENNUS.

   Damien n’a toutefois pas totalement abandonné la basse et se produit, à titre récréatif, a partir de 2008 en tant que bassiste avec BOTTLEFIELD, groupe de reprises hard & heavy, aux cotés de Damien POLLET (guitare lead) et de trois de ses potes d’HEMORAGY Lynda SIEWICZ, qui délaisse a l’occasion sa basse pour passer au chant,  Johannes MUSSLIN à la guitare et Steve MUSSLIN à la batterie.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à chanter ?

 Vers l’âge de vingt ans, à force de voir et d’entendre des groupes locaux avec des chanteurs abominables et de me dire que si je voulais, je pourrais faire mieux, eh bien, une voix intérieure sournoise m’a chuchoté “chiche!”.

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

  J’ai surtout posé beaucoup de questions à beaucoup de monde concernant la technique vocale, et il y a notamment Didier IZARD, qui était l’un de mes prédécesseurs chez WILLER, qui m’a aidé à comprendre les bases de la respiration. Après, j’ai construit le reste par-dessus. De toutes façons, si j’avais pris un prof classique, on m’aurait sans doute forcé à rester baryton .

Quels chanteurs (ou chanteuses) t’ont le plus impressionnés ?

    Sur disque, HALFORD bien sûr, Eric ADAMS, Zouille, David De FEIS, MIDNIGHT, Ralf SCHEEPERS, Geoff TATE, Andre MATOS, Mike MATIJEVIC, je pourrais continuer toute la nuit …

   Sur scène, MATOS jeune, Zouille, Harry CONKLIN, Guillaume COULON et Eric ADAMS (fréquemment).

Quel est le premier chanteur que tu aies vu en live ?

   Vraisemblablement un bouffe-merde local dans un rade quelconque…

Lorsque tu écris ou composes, de quelle façon travailles-tu ? Quels sont tes thèmes de prédilection ?

   Je me démerde comme je peux, comme ça vient, par contre, je passe pas mal de temps à arranger et à tripoter – harmoniquement parlant, s’entend – .

   Le thème récurrent chez ARES, je m’en suis aperçu a posteriori, semble être l’échec, en fait. J’aimerais bien parler plus souvent de bière et de Metal, mais dès que je commence à jeter quelques idées sur le papier, ça part sur des trucs très solennels ou cafardeux. J’y peux rien, je suis un artiste ! 

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon chanteur ?

   Monter super haut ! Après c’est la capacité à nuancer et à interpréter qui fait la différence entre les grands et les guignols, la solidité du placement, tout ça. Mais d’abord, monter super haut. C’est ce qui fait que j’adore des trucs comme NITRO ou CENTURION, qui sont insupportables pour les gens normaux !

Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?

   En concert, une sono de 500W et un Shure Beta 58. Je l’ai piqué à ma poule. Ou alors ce qu’il y a sur place, pourvu qu’il y ait beaucoup de reverb. En studio, le matos de Fred parce que moi, j’y connais rien.

De quel texte ou ligne mélodique est tu le plus fier ?

   Il est beaucoup trop tôt pour attaquer la promo du deuxième album !

   Hmm, difficile à dire. La plus aiguë. Ca doit être dans « Spartan ». Pas vraiment de texte préféré non plus, ils sont tous traités différemment … « Burn and Die », pour le côté simple et efficace qui cache une versification un peu tordue, « Perchance to Dream », « The Art of Hypocrisy », « Virtue of the Weak » pour les niveaux de compréhension et les ambiguïtés (volontaires), et puis voilà, je vais citer tout l’album !

 Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

   Ca se confond un peu, parce que c’est souvent les concerts les plus catastrophiques qui deviennent les souvenirs les plus marrants. Mais pour faire court, le meilleur c’est Francfort et le pire c’est un rade parisien merdique appelé Sun Ra Bar. 

Joues-tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?

    Je suis une pointure à la basse.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

   METALLO ERGO SUM , ou alors un truc sur l’ honneur. Faudra que j’y réfléchisse, pour quand je serai anobli, à la Restauration.

DISCOGRAPHIE

FMW ninabio2

Nina SCOTT

Nina SCOTT

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BIOGRAPHIE

 Début années 80, à Marseille, Nina SCOTT et Jenny JONES (Chant) intègrent LAWLESSNESS, un groupe initialement formé par Serge BERTRAND (Basse), Michel PINEDA (Guitares), Christian POLLONI (guitares) et John ERICKSON (Batterie). Ces deux derniers seront remplacés par René MARTELLA (Guitares) et Alain MARIE (Batterie).

  Le groupe enregistre plusieurs démos, et écume les scènes de Marseille et ses alentours. Un premier 45 Tours deux titres, enregistré au studio de l’Etoile à Marseille en mars 1982, servira de support au rôle de chanteuse que jouera Nina SCOTT dans « Invitation au voyage » de Peter Del Monte auprès de Laurent MALET, Aurore CLEMENT, Raymond BUSSIERE et Mario ADORF. Nina négocie son contrat et réussit à obtenir la réalisation de trois albums et trois 45 tours auprès de la maison de disque SARAVAH, distribuée par RCA.

Le film sort le 19 Mai 1982, sélectionné au festival de Cannes, il gagne le prix de la meilleure contribution artistique. Les titres « Don’t follow me » et « rape man » de LAWLESSNESS sont utilisés pour la B.O. du film et constituent le 45 tr officiel de celui ci pour le pressage Italien, « Don’t follow me » sera retenu pour le 45 tr français (la face B contenant 3 thèmes de Gabriel YARED).
Les producteurs du film produisent également « On the run », l’album du groupe. Celui-ci est enregistré au studio Davout à PARIS en octobre 1982. Malgré un bon accueil de la presse spécialisée et un début de lancement médiatique permis par le film, la maison de disques ne fait pas son travail de promotion et ne permet pas à « On the run » d’obtenir le succès qu’il méritait.

Nina Scott quitte finalement LAWLESSNESS. Le contrat avec la maison de disques est rompu et aucune suite n’est donnée à cet excellent premier album.

Suite à cette expérience, elle décide de travailler à un répertoire solo et retravaille avec Christian POLLONI (Désormais guitariste de KLAXON) à un nouveau répertoire. Suite au départ de Régis LESIEUR du groupe, KLAXON recherche un nouveau chanteur, organise des auditions et propose à Nina d’intégrer le groupe.

1984 : KLAXON désormais composé d’André THUS (Claviers), Bernard MAROCCHINO (Basse), Christian POLLONI (Guitare), Johnny Van HOOLAND (Batterie) et de Nina SCOTT (Chant) sort son deuxième album « Klaxon » ainsi que deux 45t « Cœur Blessé » et « Bats toi » pour lequel un clip sera tourné.

L’album est enregistré au studio de la Grande Armée à Paris, réalisé par Jean-Pierre DUCOS et produit par BBO (Bobby Bruno Organisation).

1988 : KLAXON se sépare.

1989 : On retrouve Nina en Solo interprétant « No easy way out », reprise d’un des titres de la B.O. de Rocky IV par Robert TEPPER, sur la compilation « Hard Rock Rendez Vous » avec Patrick RONDAT (Guitares), Christian NAMOUR (Batterie), Frédéric GUILLEMET (Basse) et Eric BONO (Claviers).

Pour la promo de ce titre, Nina fait appel au groupe COBRA avec Michel THEODULE (Ex VOIE DE FAIT) à la batterie, Gilles FOURNY aux guitares et Dominique FOURNY à la basse. Ils composeront ensemble plusieurs titres qui leur permettront de jouer à Bercy lors du festival promotionnel de la compil « HRRV ».

1992 : une maquette solo de Nina est composée et réalisée par Olivier SPITZER aux studios DAVOUT.

Musiciens invités :

Patrick RONDAT, Christophe AUBERT,
Fabien GEVRAISE, Michel AYME
Guitares
Pascal MULOTBasse
Eric BONOClaviers
Christian NAMOURBatterie
Philippe CHAUVEAUBatterie et effets spéciaux
Karni, Corinne POLLONI, Andy CHASEChœurs
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METAL WARRIOR’S CONFESSIONS


Quand et pourquoi as tu commencé à chanter ?

Et si je te disais que je n’ai pas encore réellement commencé à chanter !!!! Que ce que j’ai fait avant n’est que le balbutiement de ce que j’ai encore envie de faire ? On n’arrête jamais d’apprendre, d’entreprendre……

Je chante depuis toujours et je chanterai toujours, c’est ancré au fond de moi, en public ou sous ma douche, je ne conçois pas la vie sans musique, sans écriture, sans création.

As-tu appris seule ou avec un professeur ?

Je suis complètement autodidacte mais j’ai beaucoup travaillé sur des chanteurs de divers horizons musicaux ; Barbra STREISAND, Edith PIAF, Liz SARIAN, Bette MIDDLER, Bon SCOTT, Klaus MEINE, Bryan ADAMS, Pat BENATAR et des airs d’opéra (Carmen).

Les uns pour le souffle ou l’intonation, les autres pour le grain ou l’interprétation. Je crois qu’une fois qu’on a de bonnes bases pour travailler, on peut enfin s’exprimer et affirmer sa personnalité.

Quels chanteurs (ou chanteuses) t’ont le plus impressionnés ?

Tous les chanteurs (les vrais) m’impressionnent ! Quand on sait le travail qui a été fait en amont, on peut se dire que chacun, à son niveau, apporte sa petite touche. Bien sûr, j’ai des coups de cœur, des gens qui m’ont vraiment transporté dans leur univers, certains ont même influencé ma vie (Bon SCOTT, Bette MIDLER).

Il y en a d’autres qui me tapent sur les nerfs, qui me rendent hystérique de par leur attitude ou par le message qu’ils essayent de faire passer.

Quel est le premier chanteur que tu aies vu en live ?

Ha ha ha !!!! La première que j’ai vue sur scène, j’avais 7 ans et c’est Sylvie VARTAN au Palais des Sports de Grenoble. Un show à l’américaine avec costumes, choristes et chorégraphies. Impressionnant pour la petite fille que j’étais !

Mon premier concert avec des copains, STATUS QUO à Vitrolles en 1977. Grosse claque ! Ma vie a basculé à ce moment là, comme si pendant des années j’avais attendu une révélation et qu’enfin je la trouvais. Et puis il y a eu AC/DC avec Bon SCOTT en 79 à Nice………….

Lorsque tu écris ou composes, de quelle façon travailles-tu ? Quels sont tes thèmes de prédilection ?

En général, j’écris plus facilement dans une ambiance bruyante, en train, en avion, dans un café. J’ai besoin de « m’isoler » au milieu des gens. C’est assez contradictoire mais le mouvement autour de moi me rassure.

Je puise mon inspiration chez les autres ! Ma vie personnelle ne m’intéresse pas, j’ai besoin des autres pour exister. Je serais incapable de vivre sur une île déserte. J’adore aller dans les bars, c’est là que j’observe le comportement des gens, j’y vois toutes les facettes du caractère humain, les timides, les frustrés, les joyeux, les tristes, ils se lâchent et sont vraiment eux-mêmes. Ensuite, je couche ces impressions sur un riff de guitare ou un accord de piano.

Mes thèmes de prédilection sont tirés de la nature humaine, des émotions de chacun.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon chanteur (ou chanteuse)?

Je crois que c’est celui ou celle qui arrive à te transporter dans son univers. Il y a des chanteurs qui ont une super technique mais qui te laissent froid et d’autres, qui par leur sensibilité ou leur originalité te font réellement vibrer. Je me fous complètement des phénomènes de mode, je crois au travail, à la maturité, au feeling et à l’expérience.

Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?

J’ai toujours 2 micros avec moi, un AKG pour récupérer des aigus et de la clarté dans la voix et un bon vieux SHURE SM 58 (ou le BETA 58) pour son grain « rocailleux ». Le mélange des deux est parfait pour ma voix.

J’aime bien les extrêmes ! Un son couplé de Fender et Marshall pour les guitares est tout à fait à mon goût et m’apporte un certain confort su scène ! Je n’ai pas eu l’occasion encore de tester les micros sans fil, belle invention !!!!

De quel texte ou ligne mélodique est tu le plus fier ?

Dur de répondre à cette question !

J’aime tous les textes que j’ai écrits, sinon, évidemment, je ne les aurais pas faits. Chacun d’eux est en rapport avec un souvenir, une personne, un fait marquant…

L’important n’est pas ce que « moi » je donne, l’important est ce que « l’autre » perçoit !!! J’ai reçu des lettres de gens qui me disaient qu’ils avaient envie de mourir et qu’en écoutant « Bats-toi » (KLAXON) ils ont repris espoir parce qu’ils se sentaient moins seuls. Le thème du viol dans « Rape men » (LAWLESSNESS) est toujours d’actualité ! Et si la dernière phrase « Nana, coupons les couilles aux violeurs » peut aider moralement certaines victimes, ça me va parfaitement !!!!

C’est vrai que j’ai une petite tendresse pour « jouer pour gagner » (KLAXON), c’est un texte optimiste et je crois qu’aujourd’hui, avec tout ce qui se passe autour de nous, on en a bien besoin !!!!

Quel est ton meilleur souvenir de musicienne ? Le pire ?

Mon meilleur souvenir reste bien sûr la première scène avec LAWLESSNESS. Enfin un rêve qui se réalise !!!!

Et toutes les rencontres que j’ai pu faire tout au long de ma carrière, comment oublier ces gens qui m’ont apporté tant de chaleur, d’amour, d’expérience, de défi ….. Ma tête est remplie de toutes ces personnes là.

Le pire souvenir !!!! Un concert de KLAXON où j’étais complètement à côté de la plaque, pas concentrée, j’ai massacré le concert !!!!! Pardon à ceux qui étaient présents ce jour là, les musiciens comme le public ! Nobody’s perfect !!!!!

Joues-tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je ne joue pas d’instruments ! Mais, certaines fois, j’ai un trait de génie, une inspiration qui vient de très loin, je prends une guitare, une basse, un piano, une batterie, un harmonica et ça sort tout seul !!!! Faut pas chercher à comprendre, c’est comme ça !!! Trêve de plaisanterie, j’aimerais un jour être assez courageuse pour m’y mettre vraiment.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

LIBERTE

DISCOGRAPHIE

cover klaxon2avant

KLAXON – Album eponyme

KLAXON 1985 – LP Label : Rocks Records Tracklist A1Rien Compris3:28A2Jouer Pour Gagner4:26A3Coeur Blessé5:01A4Comédien4:24B1Let Me…

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thierry_thuane

Thierry THUANE

BIOGRAPHIE

En 1982, Thierry THUANE commence la musique en pianotant sur un orgue. La vue d’un concert de THIN LIZZY a la télé est pour lui une révélation, il veut être batteur….

Ses parents sont responsables d’un centre de loisirs ou des groupes viennent répéter régulièrement, il assiste donc à toutes les séances et ne rate pas un geste des batteurs … Puis, après le départ de tout le monde, il remonte une batterie et tente de refaire les mêmes choses. Certains de ces batteurs lui donneront ses premiers conseils.

Il monte son 1er groupe avec un pote guitariste, puis de petits groupes en petits groupes en arrive aux concerts, dans le collège du coin.

Il participe a un festival rock avec, entre autre, un groupe appelé … ONYX … célébrité locale (94). Le hard rock arrive dans sa vie, Il ne veux plus faire autre chose !!!!!!

Il fonde alors SCREAMER’S WOLF, et intègre ONYX, alors en reformation, avec lequel il enregistre une maquette 2 titres en studio.

Suite à sa rencontre avec Laurent ISOLA, actuel guitariste de WHITECHAPEL, Thierry forme un groupe de Hard Progressif appelé ARLEQUIN avec lequel il fera 2 passages télé (FR3 et TF1 emission mosaique) et une demo 2 titres en studio.

Le groupe subit de nombreux changements de line-up, ce qui le conduit à se remettre en cause musicalement !!!

C’est a cette période qu’il prend ses 1er vrais cours de batterie avec le batteur Didier D’AGOSTINO, qui lui apportera beaucoup, tant amicalement que sur le plan batterie,les progrès sont rapide et flagrant !!!

Il remonte ARLEQUIN avec lequel il enregistre un morceaux sur une compilation « musique jeune 94 » avec entre autre le groupe CAFEINE..

Une nouvelle période de remise en cause et un bon nombre de cours plus tard, désireux de continuer son apprentissage, il joue dans plusieurs groupes de reprises avec lesquels il enchaîne les concerts (dans de petits cafés comme de grandes salles, animations de fêtes privées, festivals…).

Mais très vite le travail de composition lui manque, il crée donc en 1990 le groupe de rock prog AMETHYSTE (1 démo de 4 titres, nombreux concerts).

Pendant cette période Thierry rencontre au gré des studios des gens comme Farid MEDJANE (TNT, TRUST, CGB), Pascal MULOT (Patrick RONDAT, SATAN JOKERS …), Doudou WEISS, Sébastien et Gilles CHOIR, Nono (TRUST), Christian DECAMPS (ANGE) qui par leurs conseils ou par leur amitié le poussent petit à petit à reformer en 2004 un autre groupe … WHITECHAPEL … a peine plus d’un an plus tard, un 1er cd, « Le masque d’Arlequin », voit le jour. Le 2eme album, devant s’intituler « La Peste » , ne verra hélas jamais le jour.

Thierry joue également en tant que percussionniste dans le groupe de musique traditionnelle vietnamien,TIENG TO DONG …

Ses batteurs favoris : Neal PEART, Nicko Mc BRAIN, Gavin HARRISSON, Stewart COPELAND, John BONHAM, Ian PAICE, Jean Pierre GUICHARD, Terry BOZZIO, Virgil DONNATI, Clive BURR, Mike PORTNOY …

En septembre 2012, suite à la séparation de WHITECHAPEL, il crée avec Laurent ISOLA le groupe GHOST OPERA avec qui il prépare l’album « Ghost from the Past ».

 En fin 2019 GHOST OPERA se sépare sans sortir son album.

Début Mars 2020, Thierry annonce officiellement qu’il rejoint le groupe DREAMCATCHER, de Chris GARRELL

FMW goyon

 Guillaume « Goyon » COULON

FMW goyon

Guitariste/chanteur d’IRMINSUL, Guillaume Coulon alias GOYON (Prononcer GOYONE merci !), nait dans le Compiègnois en 1980. En 1997, afin de faire fasse à l’ennui d’un internat à AMIENS lors de ses années de lycée il décide de se mettre à la guitare et forme la même année son premier groupe,  SALEM’S WITCHES où on retrouve déjà à la basse Pascal BORNICHE, un ami d’enfance. Ce groupe de reprises Blues Rock et Hard sort au grand mot 3 compos qui ne resteront pas dans l’histoire. Lassitude et mésentente avec le batteur chanteur et son pote « Bob le Loup » (D’où le malus track du 1er album) entrainent le départ de GOYON en Janvier 2000.

 De 2000 à 2004, Il vadrouille « de plans merdiques en plans foireux » (citation de l’intéressé), jusqu’à former un duo acoustique alliant 2 guitares et 2 chants sous le nom de SUPERNOVA (1ère partie de ARMENS en 2002), puis de FOVEA. La formation acoustique commence à s’amplifier et reçoit le renfort de Pascal BORNICHE qui devient le temps d’une dizaine de répète le bassiste de cette formation éphémère. Guillaume, en contrepartie, rejoint la formation de Pascal composée d’une chanteuse (Stéphanie BAKLOUTI), d’un batteur (Claude FINET), d’un claviériste (Sylvain FOURDAIN) et d’un bassiste (Guess Who ? ;-)). Cette formation, qui fera quelques concerts sous le nom d’HERMES, évoluera et, après le départ de la chanteuse, deviendra IRMINSUL.

   En 2007, IRMINSUL produit une démo 4 titres « Salem » dont un des titres (« Aux soldats inconnus ») fera l’objet d’un vidéo clip en 2008.

    Le 30 Août 2010, « Ainsi soit-il » le premier album d’IRMINSUL sort officiellement, distribué par BRENNUS.

   Actuellement, IRMINSUL s’est remis à la composition et prépare de nouveaux titres …

METAL WARRIOR’S CONFESSION

Quand et pourquoi as tu commencé à Jouer ?

   Comme beaucoup : Pour tuer le temps et draguer les gonzesses !!! Après, j’ai commencé à bosser tout seul dans mon coin, puis en groupe …

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

   Tout seul dans mon coin : Je voulais toujours mieux jouer que certains de mes potes qui prenaient des cours … mais pas trop de tunes pour en prendre. Alors avec des bons bouquins et de l’acharnement, j’ai commencé à me débrouiller … et c’est toujours un peu pareil aujourd’hui.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

   Steve MORSE de DEEP PURPLE, John PETTRUCCI de DREAM THEATER, Yngwie MALMSTEEM, Steve VAI, Pat Mac MANUS, Mickaël Angelo BATIO, Fred de ARES, Ludo et Max de GENCODE (des tueurs en séries, très complémentaires !!!) … Putain ! Y’en a plein !

Quel est le premier guitariste que tu ai vu en live?

    Certainement le gratteux d’un groupe local dont j’ai oublié le nom, Angus YOUNG a été le premier grand que j’ai vu en live.

Lorsque tu écris ou composes, de quelle façon travailles-tu ? Quels sont tes thèmes de prédilection ?

    Y’a pas de règles mais le plus souvent la musique ou l’air me viennent en premier et m’inspire un thème général, après je brode autour de ça. Et pour les thèmes de prédilection, c’est large. J’aime bien raconter des histoires en me mettant à la place d’un personnage : ça peut être un gamin qui parle à sa mère prostituée (« Angelcity »), Les pensées d’une gargouille (« Le penseur ») … ou sinon la connerie des gens en général : un thème inépuisable.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

    Bah, un peu comme un chanteur (ndr : voir fiche GC chanteur) ! Mais surtout éviter de se la péter ! Parce que des gratteux qui se la raconte, y’en a plein … et c’est très rarement justifié.

Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?

    J’utilise actuellement une Strat’ Fender American deluxe series FMT HSS (Une superstrat’ en clair) ainsi qu’une Strat’ american series que j’ai un peu modifiée (Inverseur de phase + micro humbucking en aigue !!!). J’ai également depuis très peu de temps une DEAN MAB LAZER dédicacée par mister Mickaël Angelo BATIO. Pour le reste, j’utilise un pédalier/préamp zoom g9.2tt que je branche sur un Marshall EL34 50/50 + 2 baffles Marshall 1922. Simple mais efficace !!!

De quel texte ou ligne mélodique est tu le plus fier ?

   Rien en particulier !!! Je n’ai pas de recul suffisant pour pouvoir dire être fier de telle ou telle chose que j’ai écrite !!!

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

   Le meilleur ??? Il y en a plein ! Ah si ! Une date avec Pat Mac MANUS : Pas beaucoup de monde pour une date pourtant géniale, un son très moyen, mais une rencontre avec un grand Monsieur !
 Le pire ? Il y en a plein aussi !!! Peut être une date dans un rade merdique à Amiens (Le Charleston pour ne pas le citer !!!) : Un accueil de merde, un patron de bar à la limite de la courtoisie … enfin c’est pas le seul, je te passe tous les plans à 2 balles dans les rades à « Ouech ».

Joues-tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?

   J’aurai aimé faire de la batterie … du violon … de la bombarde et de la cornemuse aussi !!! Sinon, il y a un autre instrument que je pratique régulièrement, mais je vais m’arrêter là avant que la police des moeurs ne m’interpelle …

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

   ça tombe bien que tu dises ça, moi qui ai fait un tout petit peu d’héraldique. Heu … AINSI SOIT-IL ! J’aime le côté ironique qu’on peut donner à cette expression (Allez un p’tit coup de promo en passant,  quelle vieille salope je fais quand même ;-)) ). 

   Plus sérieusement, 3 mots (Faut que ça rentre dans l’écu du blason … et non pas …) :

 APPRENDRE-COMPRENDRE-AVANCER

logo ocean

8 Mars 2010 – OCEAN

OCEAN – 18 Mars 2010

Retour sur cette interview faites le 18 mars 2010  d’un OCEAN nouvellement reformé, Merci à Pascal « SHARKY » LANDAIS pour ses corrections 😉

Un ami commun, Gérard MOTTEE (TNT, STRATAGEME) nous ayant présenté lors d’un concert auquel nous assistions tous deux, j’avais eu l’opportunité de discuter longuement avec Georges BODOSSIAN, guitariste fondateur du combo, qui m’avait aimablement proposé de venir voir le groupe en répétition puis de discuter avec l’ensemble des membres de cette « nouvelle » formation.

La découverte de l’ambiance régnant dans la salle de répète et l’attitude des musiciens en disait déjà long sur le caractère réel de ce groupe. Une atmosphère  bon enfant, décontractée, Alain, Georges, Stef et Marcel discutant avec nous tout en préparant leur matos, la complicité et le plaisir que chacun prenait manifestement à jouer était particulièrement communicatif. Un vrai groupe et non une réunion de requins de studio visant un coup d’un soir, un combo agréable à voir jouer. Impression qui s’est d’ailleurs vérifiée puisque 10 ans après, OCEAN est toujours là, après un nouvel album particulièrement réussi.

C’est donc après cette répétition que nous nous installons pour une interview décontractée comme on aimerait en faire plus souvent.


Gilles : Pouvez-vous me parler du nouveau line up, de la façon dont celui-ci s’est mis en place ?

Georges : J’en ai d’abord parlé avec Alain qui a tout de suite pensé à Marcel. Cela fait un bout de temps qu’on le connaît et on l’a donc tout de suite contacté. Au début on ne savait pas très bien ce que l’on voulait faire, on voulait une équipe … Une famille en fait.

Marcel : Et puis c’était l’été, il faisait beau.

Alain : Et c’est là où on s’est trompé.

Georges : Ouais c’est là ;-)) En fait Marcel faisait partie de la famille depuis longtemps et connaissait OCEAN depuis les débuts et …

A : … C’est un boulet ;-)))

G : … Voilà.

M : C’est-à-dire que nous deux (Ndr avec Alain) on se connaît depuis l’école, depuis la 4ème.

G : Ils habitaient dans la même rue … etc. …

M : On ne se perd pas de vue quoi, 40 ans de PACS ça crée des liens.

G : Et puis il a des sacrées qualités quand même.

A : Mais y’a pas que ça.

G : Marcel est hyperactif, il chante, joue de la guitare, de la basse … Il est terrible.

A : … Et il parle fort

G : Donc le choix était évident, c’est avant tout un pote, il fait partie de la famille et en plus il est bassiste.

M : Ils m’ont pris avec toutes mes tares quoi ! Disons que j’ai donc eu un gros coup de piston.

G : Voila ! Et puis après il y a eu la difficulté de trouver la pièce maîtresse. La pièce maîtresse c’est le chant, et le chant c’était Robert BELMONTE,, et il n’est plus là. Ce n’était pas du tout évident …

M : C’est dur, très dur.

G : Il nous fallait donc trouver un porte drapeau, ce n’était pas évident, on a organisé des auditions, il y a eu du monde. On savait que ce n’était pas un truc facile car les chansons ont été faites avec et pour Robert, c’était un peu un costume sur mesure car Robert a mis beaucoup de lui-même dedans, tout a été fait ensemble.
Stef est arrivé par l’intermédiaire d’un copain, Fabrice TROVATO (Ndr : actuel batteur de Still SQUARE, DEADLINE, TRENTE, ex HOLSTER), qui un jour m’envoie un mail et me conseille de l’essayer. Stef est donc venu, il connaissait les trois morceaux, les avait travaillés et quand on a lancé les premiers accords d’ « Aristo », on s’est regardé avec Alain et Marcel et on a trouvé qu’il y avait quelque chose de proche.
On a quand même continué les auditions pour entendre les autres chanteurs qui avaient postulé et on s’est revu un mois plus tard, histoire de passer un après midi ensemble et on a trouvé que c’était possible, on avait un peu l’impression de le connaître depuis longtemps et on retrouvait le coté familial qu’on recherchait.

M : Mais toi Gilles tu l’avais déjà écouté avant où tu découvrais sa voix aujourd’hui ?

Gilles : Je suis allé voir sur You Tube des extraits de son projet solo et je connaissais un peu TRENTE. C’est assez étonnant car la façon d’attaquer la voix en répète avec OCEAN est très différente de ce que j’avais entendu dans le cadre des autres groupes. J’apprécie sa façon personnelle d’aborder les titres tout en respectant l’esprit et l’énergie que Robert leur avait insufflés.

Stef : C’est du à un esprit de groupe en fin de compte, où j’étais avant on voulait sonner plus rock mais on avait peut être plus l’esprit. On composait mais on travaillait plus sur la compo que sur l’énergie, ce qui fait qu’au bout du compte cela devenait de la chanson, et il n’y avait pas de raison de gueuler sur ce type de compo. La flamme s’est étouffée petit à petit.

G : C’est vrai que la différence est étonnante. Mais quand Fabrice m’a donné le lien vers le MySpace de Steph je suis tout suite allé voir TRENTE et ce qui m’a plus c’est qu’ils ont fait des scènes importantes, LE PLAN, le NEW MORNING, le NOUVEAU CASINO … Avec des premières partie tels que GREAT WHITE, Mike TRAMP (WHITE LION, FREAK OF NATURE …), ce qui impliquait une certaine aisance scénique.

Gilles : Steph, tu as donc été précédemment chanteur de TRENTE et travailles sur ton projet solo, peux tu nous dire quelles sont tes principales influences ? Quels sont les chanteurs t’ayant le plus influencés ?

S : Plus que des influences précises, j’accroche à un concept, j’aime la scène, faire un show … tout ce qui fait le Rock N’ Roll. Dans ce cadre, j’aime bien QUEEN, coté plus hard j’aime bien MOTLEY CRUE pour leur shows, musicalement ce ne sont pas toujours des fins limiers mais sur scène ça envoie grave.

M : Le jour où les mecs de MOTLEY vont venir te récupérer à la sortie d’une répète, tu va morfler toi ;-))

S : Je veux dire que j’aime quand il y a un vrai show sur scène, que ça envoie et que tout le monde participe, que tout le monde saute … Après, c’est une histoire de feeling et de chansons, si tout le concert ressemble à un slow ça n’a plus rien a voir avec le Hard Rock.
Ensuite, il y a plein de groupes que j’aime bien, les WHO, REMY ZERO … c’est surtout une question d’énergie et de sensations.

Gilles : En parlant de sensations, comment ressens tu le fait d’avoir intégré OCEAN ? De quelle façon as tu choisi d’aborder le répertoire ?

S : Pour bosser OCEAN je n’ai rien écouté pendant 4 mois et me suis canalisé sur le travail des chansons. Les albums d’OCEAN m’ont donné la base de tout le boulot.
Au tout début j’essayais d’être dessus, de calquer tout ce qui avait été fait, et je me suis aperçu que, déjà, c’était très dur et que, de plus, ça ne me laissait pas beaucoup de champ pour m’amuser. Après, il a fallu qu’on répète beaucoup pour s’habituer à ma voix et à ma façon de déconner avec le micro, de jouer ensemble … Et maintenant, quand je chante ces chansons, j’ai l’impression qu’elles m’appartiennent, ou plutôt que je les ai louées.
Je ne remplace pas Robert BELMONTE, je m’amuse avec le groupe, on fait du Rock ensemble et c’est le principal …

M : C’est vraiment le principal, s’amuser.

S : … Et il y a l’énergie surtout, je ne veux pas devenir un chanteur disant « j’ai fait des trucs super il y a 20 ans ». Je veux jouer tout de suite et m’amuser maintenant. Tout est vraiment une question de feeling.

Gilles : Georges, dans une interview précédente (ROCK HARD 23/11/2009) tu évoquais ton envie de faire un nouvel album, de nouveaux titres … les répétitions ont elle confirmées cette envie ?

A : On en parlait hier,

G : Il faut déjà qu’on fasse quelques concerts pour voir ce qu’on va ressentir mais déjà ce qu’on ressent en répétition, ce sont des bonnes choses, des bonnes vibrations.. Je disais hier à Alain que j’ai l’impression de retrouver parfois ce qu’on avait avant …

M : Quelque part, des fois, je trouve même ça mieux.

A : Oui, dans le vécu on n’a plus les même stress qu’il y a 20 ans, à l’époque on était parfois dans des stress gigantissimes alors que, maintenant, je pense qu’on peut arriver à faire quelque chose en étant un peu moins stressé.

G : On s’amuse beaucoup alors c’est vrai que, si on retrouve les même bonnes vibrations avec le public, ça nous donne envie de refaire quelque chose et on se dit que ça vaudrait le coup d’aller plus loin et de donner une suite à cette reformation, mais il faut d’abord qu’on passe par les concerts, on a besoin de sentir les réactions du public. Pour le moment, j’ai envie de retrouver le plaisir d’être sur scène et de jouer, la niak que ça te donne permet d’intégrer ensuite ça au niveau créatif, mais l’envie d’aller plus loin est là aussi.
C’est avant tout pour nous une histoire d’amitié, de famille et c’est vrai qu’on aimerait avoir un prochain bébé qui imprime notre histoire d’aujourd’hui mais, pour ça, il nous faut un peu de temps..

Gilles : La Set List du groupe reste-t-elle concentrée sur l’album de 1982 où d’autres titres sont ils envisageables ? Peut-on espérer entendre des compos tels que « Joue » ou « Où et quand tu veux » ? Prévoyez-vous quelques covers ou s’agira-t-il d’un show 100% OCEAN ?

Georges : On y a pensé avec Alain car ce sont des titres qu’on jouait à l’époque et c’est marrant parce qu’on les a redécouverts en même temps, on a bien envie de rejouer certaines autres compos, mais, dans un premier temps, on a eu envie de jouer la carte de l’impact car il est clair que certains se demandent si on arrivera encore a jouer des titres tels que « Rock N’ Roll », « Aristo » … En ce qui me concerne je suis rassuré sur ce point parce qu’aujourd’hui quand on les joue j’ai l’impression que c’était hier.
Des covers ? Pourquoi pas ? On a pensé a des choses mais cette idée là il faudrait qu’elle vienne de Stéphane, que ça lui corresponde …

Stef : Et il faut que ça corresponde aussi au groupe et, comme on a un écart au niveau de nos influences, il faut qu’on arrive a trouver un juste milieu, que ça colle au show puisque la reprise serait sûrement jouée à la fin et qu’il ne faut pas qu’il y ait une perte de vitesse et d’énergie a ce moment. On va la trouver mais c’est laborieux, et il faut qu’elle nous plaise mais que les gens participent aussi …

G : Ca viendra sûrement naturellement.

Gilles : OCEAN est un pionnier du « rock dur », pour reprendre l’encart de la pochette du « A Live + B », cette image de vétéran du Hard vous semble t‘elle positive ou négative, comment la ressentez vous ?

G : Monsieur GOUILLARD, on te laisse répondre.

A : prrrrrrrrrrrrttttttttt (éclat de rires du groupe et de ma photographe à la vue de la réaction d’Alain), ça fait 30 ans, on parle d’un truc qui a 30 ans donc c’est pas l’idéal comme situation. L’idéal serait de se trouver 30 ans en arrière car, là, on se retrouve avec 30 ans de décalage ce qui est un peu casse burnes quoi !

Tu penses donc que c’est plutôt négatif ?

A : Négatif par rapport à notre âge, oui ! On serait mieux et plus confortable si on avait 30 ans de moins. Je ne suis pas fan des retours de vieux groupes, c’est parfois pathétique ou chiant. Pour moi c’est ni positif ni négatif, c’est juste une question que je me pose, que peuvent penser des gamins de 15 ans qui découvrent notre musique. Je pense que notre position n’est pas la plus favorable au niveau de la « vieillesse » du corps, au niveau de l’acquis en revanche c’est bon.

…D’après ce que j’ai vu lors de la répète il n’y a pas de soucis à se faire, vous ne faites pas cacochymes, ça envoie toujours grave…

A : Qu’est ce que tu en pense Georges ?

G : Je pense qu’en effet il y a ce décalage là mais qu’on a quand même un avantage : c’est que, au-delà des dénominations qui ont pu évoluer, on garde un dénominateur commun qui est le Rock N’ Roll et je ne pense pas que nos chansons aient vieilli, c’est clair qu’on peut se dire « physiquement ouais les mecs sont vieux » mais pas que la musique elle-même ait vieilli.
Je vais te prendre l’exemple de mon fils, il a aussi un groupe « FISHBONE ROCKET » et quand il entend OCEAN il ne trouve pas ça vieillot, justement à cause de l’importance des racines Rock N’Roll. En revanche, peut être qu’en entendant « God’s clown », qui est plus dans le contexte rock progressif, on peut trouver que ça a vieilli, mais si on prend « Qu’on me laisse le temps » aujourd’hui, je ne pense pas qu’on puisse se dire que ça a 30 ans, de même pour « A force de gueuler » ou « Attention contrôle » …

Avec « Attention contrôle », tu es en plein dans l’actualité avec les débats sur la vidéo surveillance.

G : Je manque peut être de recul mais je pense que si tu mets ces titres dans les pattes de mômes de 25 ans, les titres n’auront pas l’air d’avoir 30 ans. C’est un sentiment que j’ai mais peut être que je manque de recul ? Je pense que pour la scène on en a sous le pied, l’essentiel c’est quand on se regarde jouer, dans les yeux de chacun on a tous du plaisir, on ne fait rien par effort, on est là et on se laisse transporter par ce qu’on fait. Maintenant, ce qu’on fait ça n’a rien d’extraordinaire, c’est simplement un moment de musique, un bon truc et si on le sent bien nous je pense que les gens vont le sentir.

Merci beaucoup à vous de nous avoir reçus, plutôt que de poser une dernière question je vous demanderais de conclure vous-même cette interview ?

Marcel, approuvé par tous : … Mais moi j’m’en fous … je fais toujours du Rock N’Roll !