TIT’S
BIOGRAPHIE
Bassiste, chanteur, auteur et compositeur, Tit’s est au coeur de groupes tels que :PROWLER (1986), WHY (1988), 22LR (1992) et enfin TIT’S (depuis 2007), son projet solo avec lequel il enregistre plusieurs albums de 2007 à 2018.
En 2012, il sort son premier livre, un roman intitulé « Les Soldats du Rock ». L’histoire d’un groupe de fan de Hard qui décident de monter leur propre groupe puis leur ascension vers la gloire et leur descente aux enfers. Un livre mêlant autobiographie et fiction dans lequel nombre de musiciens ayant connu les années 80 se reconnaîtront.
En 2018, il sort « La malédiction du Hard Rock Français »« , un constat au vitriol sur la situation du Hard et le Metal en France.
Artiste atypique et complet Tit’s est un concentré de Rock N’ Roll attitude, ce mec n’a même pas à forcer le trait, il est de nature 100% Rock, provoc et bigger than life – Take it or leave it !
METAL WARRIOR’S CONFESSIONS
Quand et pourquoi as tu commencé a jouer de la basse ?
C’est un enchaînement de circonstances : Un pote arrive avec sous le bras KISS ALIVE I – Nous sommes 4, ils sont quatre. Une fois la platine en marche la musique nous fusille. Moi je flashe sur le bassiste. Je me souviens très bien que c’est là où j’ai décidé de faire pareil. Nous avons décidé de tracer au magasin de musique et à la fin de la journée mon premier groupe répétait dans ma chambre.
J’ai pris la basse car vu qu’il n’y avait que 4 cordes je me suis dis que j’allais moins me faire chier….J’en ris encore. Notre première répétition à duré 10 minutes, le temps que mon père aille à la cave pour couper le disjoncteur……Nous avons donc cherché un local, c’est comme ça que cela s’est passé.
As tu appris seul ou avec un professeur ?
J’ai appris tout seul et lorsque j’ai commencé à faire du studio j’ai décidé de prendre des cours. Mon prof disait que le hard c’était naze et facile à jouer alors je lui ai amené le premier David Lee Roth (NDLR : avec Billy SHEEHAN à la basse) et lui ai demandé de me jouer les parties de basse, il en était incapable. J’ai arrêté de prendre des cours. Depuis je vais mieux.
Quels bassistes t’ont le plus impressionnés ?
Gene SIMMONS of course, Nikki SIXX, Cliff WILLIAMS, Steve HARRIS, Billy SHEEHAN. Ils y en a d’autres. L’avalanche de notes me gonfle, je préfère les mecs qui sachent tenir un tempo, une ligne de basse simple et efficace est imparable.
Quel est le premier bassiste que tu ais vu en live ?
Michael ANTHONY de VAN HALEN – Un concert de folie. Avec « Diamond Dave » au chant of course.
Lorsque tu compose, sur quel(s) instrument(s) travaille tu ? de quelle façon ?
La guitare accoustique est mon principal outil, on a une bonne vue d’ensemble de la compo, on peut être n’importe où, dehors, dedans, on a juste à l’avoir sous la main. Je travaille ainsi : je pars avec une idée déjà dans la tête où alors je joues des reprisses pour me détendre et ensuite je joues au pif, je cherche des harmonies, des suites d’accords jusqu’à trouver un truc qui me plait et qui soit en adéquation au thème d’écriture.
Lorsque tu écrits, quelles sont tes thèmes de prédilection ?
D’abord j’écris toujours les textes avant d’avoir la musique. Au début les thèmes étaient des clichés, sex drugs rock n roll, je les applique toujours mais j’essaies de les rendre moins « basiques ». Aujourd’hui je n’ai pas de thèmes plus qu’un autre, ça peut aborder tous les sujets, c’est en fonction de mon inspiration et de mon humeur.
Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon bassiste ?
Avant tout un bon batteur LOL – c’est vrai qu’avoir un bon batteur ça aide à devenir un bon bassite. Avoir le sens du rythme, se décrocher de la guitare, être un « mur sonore » les grands groupes ont une rythmique béton sans pour autant être complexe (AC/DC-MOTLEY CRUE)
Quel matériel utilise tu en concert ? En studio ?
J’ai deux vies – avant en concert et studio c’était le même matos à savoir : AMPEG 300WATTS à LAMPES avec un compresseur+equal BOSS. J’avais le son de la mort live. Par contre je n’ai jamais été satisfait du rendu sur bande où cd, le musicien n’étant pas en cause….
Aujourd’hui c’est autre chose mais j’expliquerai cela lorsque le moment sera venu.
Combien de basses possède tu ? Quelle est ta favorite ?
Aujourd’hui 2 – Une sans nom car je l’ai « glamorisé » il y a des années c’est une flying V imitation GIBSON. Elle a un son de merde mais je la sortais aux rappels juste pour le look c’est tout. Je la balançais par terre à la fin mais elle n’a jamais cassée. C’est pour cela qu’elle a mon estime.
L’autre « la vrai » c’est une BC RITCH elle a le look, le son, le manche est fin et agréable, je n’y ai apporté aucun bricolage technique.
Comment imagine tu la basse idéale ?
Pour ma part c’est celle que j’ai – En plus je suis un affectif elle en a tellement vu que je ne pourrai pas m’en séparer. Le son on peut toujours le fabriquer avec la technologie d’un studio où d’un rack d’effets mais si l’on ressent un contact presque charnel avec son instrument et qu’il sonne bien, je pense que là on tient la basse idéale. Finalement c’est tellement personnel que chaque musicien a son idée là-dessus.
De quelle ligne ou solo est tu le plus fier ?
Pour ceux qui sont disponibles sur le net ou CD je suis assez satisfait de « MESSAGE FOR THE MONKEY » (22LR), « ALL DAYS – ALL NITE » (WHY) mais par contre au niveau du son j’aurai aimé que l’attaque des cordes ne soient pas gommées ni l’agressivité du son.
Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?
Aucun mauvais souvenir, la musique ne m’a apporté que de bonnes choses. Mais le meilleur c’est sans aucun doute mon séjour à L.A au temps où le HARD US était au top. J’y suis allé une demi douzaine de fois. L.A était la mecque du HARD ROCK et c’était incroyable. Il faudrait des pages pour raconter ça. Pour faire court je dirai tout ce que vous avez imaginé était en dessous de la réalité. La descente de l’avion à ROISSY était par contre à chaque fois un moment difficile. L’erreur que j’ai faite est d’être rentré en France.
Joues tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais tu savoir jouer ?
Je joues de la guitare accoustique, je me suis lancé dans le chant car j’étais pas mauvais aux chœurs, j’aurais aimé être aussi batteur.
Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?
Ha ha, Ca vient du moyen-âge ça, si tu as jeté un coup d’œil à mon site et mon myspace tu sais donc que je suis né le 6-6-666…Le moyen âge c’est un peu mon adolescence. On savait rigoler en ce temps là. A l’époque j’avais écris :
JE SUIS DIEU – JE SUIS LE DIABLE – JE SUIS LIBRE
Ca reste valable aujourd’hui.
DISCOGRAPHIE