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OCEAN

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LES ORIGINES

Nous sommes en fin 1973, le guitariste Georges BODOSSIAN décide de créer avec la complicité du claviériste Sylvain NARDELLI un groupe de Rock et de marcher sur les traces de leurs aînés anglo-saxons dans un répertoire qui serait maintenant assimilé à du Rock Progressif.

Un nom est tout de suite choisi. Le groupe s’appellera OCEAN en référence à l’album de YES « Tales From Topographic Oceans ». O C E A N, cinq lettres, un nom facile à retenir  qui présente l’avantage, particulièrement important à l’époque, d’avoir la même signification et le même orthographe en français et en anglais.

Ils sont rapidement rejoints par Jean-Paul SOUILLOT à la Basse et Daniel BUFFET à la Batterie, le chant étant assuré par Georges.

1974 : Le jeune groupe parisien fait ses premières dates au sein de Maisons des Jeunes et de la Culture, de centres culturels et de festivals « Pop ». OCEAN joue alors aux cotés du groupe anglais CARAVAN.

Au début de l’été 1974, Alain BAUDET (Ex SOLITUDE) remplace Daniel BUFFET.  OCEAN enchaîne les concerts et devient un habitué du GIBUS, une des plaques tournantes de la scène Rock de l’époque.

Septembre 1975 : Sylvain NARDELLI devant quitter Paris pour accomplir son service national, il n’est plus en mesure de continuer à suivre OCEAN. Malgré un démarrage prometteur, Alain BAUDET et Jean-Paul SOUILLOT ne souhaitent pas poursuivre le groupe.

Georges BODOSSIAN se retrouve seul à bord et se remet en quête de nouveaux musiciens. Un ami commun le met alors en contact avec Bernard LEROY,  batteur de BLACK MOON (Ex ASPIC), dont le groupe est justement à la recherche d’un guitariste. Un premier jam est rapidement organisé et Georges BODOSSIAN retrouve Noël ALBEROLA, Robert BELMONTE et Bernard LEROY dans leur local de répétition parisien. La rencontre s’avère immédiatement concluante et la décision est prise de faire de cette formation le nouveau line up d’OCEAN, le nouveau combo profitant ainsi de la notoriété naissante du groupe.

Georges tient le power trio qu’il souhaitait, très rock et progressif à la fois, avec en bonus un chanteur exceptionnel. BLACKMOON tient le guitariste qu’il lui fallait pour faire la musique qu’il voulait. Ce changement de musiciens s’accompagne d’un durcissement du style, évoluant vers un Rock plus dur, très efficace, tout en conservant un goût prononcé pour une musique élaborée.

OCEAN, L’avant-BARCLAY

1976 : Après plusieurs mois de travail en studio, OCEAN dispose de la matière pour un premier album. Le chant est Anglophone, les titres sont conçus pour s’enchaîner et constituer un véritable show, avec une histoire continue, celle du Clown de Dieu (God’s Clown). La cohérence et l’inventivité du groupe, sa forte identité artistique composée d’un mélange inédit d’influences Heavy Rock britannique façon LED ZEPPELIN, CREAM et de Rock progressif à la KING CRIMSON conquiert le public et la presse présente à leurs concerts et motive le groupe à entrer en studio pour enregistrer un premier LP en autoproduction, puis démarcher les maisons de disques.

Les dates se multiplient, seul ou aux cotés d‘autres artistes tels que MAGMA, ANGE, ATOLL … Théâtres, MJC, Centres Culturels, Festival de Belfort, Festival de Talence, Festival de Brest, Festival d’Annecy, la Fête de l’Humanité, l’OLYMPIA, le NEW MORNING à Genève, le GOLF DROUOT, sans oublier le GIBUS CLUB, le lieu en vogue de l’époque, le pendant français du MARQUEE de Londres.

1977 : Après presque un an de démarchage et de pourparlers auprès des labels pour voir « God’s Clown » pressé et diffusé, OCEAN se  voit proposer de signer avec le label d’ANGE, CRYPTO, un des seuls labels laissant à l’époque une place au rock français.

Le 24 septembre 1977, OCEAN participe aux cotés de LITTLE BOB STORY, GANAFOUL, MONA LISA et WAPASSOU au festival organisé par le label CRYPTO à Belfort.

« God’s Clown » sort en octobre 1977 chez CRYPTO.  Il reçoit un bon accueil de la presse et ouvre à OCEAN de nouvelles opportunités de concert ainsi que les portes de tous les lieux branchés de l’époque dont le ROSE BONBON où OCEAN prend ses quartiers.

Les critiques, émanant principalement de la presse généraliste, sont bonnes, saluant fréquemment la musique du groupe comme une fusion réussie entre le Hard Rock et le Jazz Rock, entre LED ZEPPELIN et KING CRIMSON. Il est vrai qu’OCEAN n’hésite pas à sortir des sentiers battus et à bousculer les idées reçues, prouvant que le Hard Rock ne se limite pas à trois accords et une pentatonique.

Juillet 1978 : OCEAN participe au Festival « Le Rock d’ici » à L’OLYMPIA. Bernard LEROY quitte le groupe peu de temps après, il est remplacé par l’ex-batteur d’ANGE, Jean Pierre GUICHARD.

OCEAN organise alors au ROSE BONBON un concert privé à l’intention des éditions EMI publishing, intéressées par la réputation grandissante du groupe et soucieuses de constater en direct ses qualités scéniques. A l’issue de cette représentation, l’éditeur signe le quartet parisien et lui fait enregistrer les maquettes nécessaires à une présentation en règles des nouvelles créations du groupe aux maisons de production.

1979 : Fort de ces maquettes, OCEAN se voit dans un premier temps offrir une signature chez CBS, mais c’est au final auprès de BARCLAY que le groupe s’engage le 28 juin 1979.

OCEANLa période BARCLAY

Juillet 1979 : OCEAN démarre les sessions d’enregistrement aux Studios AQUARIUM de Paris avec pour complices, Andy SCOTT (URIAH HEEP, PINK FLOYD, David BOWIE …) à la prise de son, Martin GORDON (SPARKS, Radio Stars, ROXY MUSIC) à la réalisation et Jean-Baptiste MONDINO, alors jeune photographe talentueux, à la conception de la pochette.

L’enregistrement de l’album à peine terminé, Jean-Pierre GUICHARD quitte OCEAN et retourne jouer avec ANGE.

Au même moment, KCP, un des plus importants promoteurs de concerts de l’époque (ils feront tourner dans les années 80 les plus grands groupes du moment … AC/DC, IRON MAIDEN, BLACK SABBATH, MOTORHEAD, VENOM, METALLICA, MOTLEY CRÜE …), propose à OCEAN de faire la première partie d’AC/DC à l’occasion des dates 1980 de la tournée « Highway to Hell » en France, cette première partie ayant été assurée par JUDAS PRIEST pour les dates de 1979. La place de batteur est reprise par l’Ex EDITION SPECIALE, Alain GOUILLARD.

1980 : L’album, simplement appelé « OCEAN » sort enfin, le public découvre alors la nouvelle facette francophone du groupe.

Ce LP regorge de chefs d’œuvre sur le plan composition et présente un avant-gardisme certains avec un esprit fusion. Le public adhère totalement à la démarche artistique d’OCEAN alliant puissance et technicité et des titres comme « Les yeux fermés », « Happy birthday » ou « Menteur » sont de véritables succès scéniques.

Le 16 janvier 1980, nos frenchies rejoignent les Australiens d’AC/DC sur le «Highway to Hell Tour». Ils se produisent à Poitiers, Bordeaux, Nantes, Toulouse, Brest, et Le Mans (Bon SCOTT décédera un mois plus tard).

En matière d’assurance et d’efficacité, cette tournée apporte beaucoup à OCEAN qui se produit tous les soirs devant cinq à six mille personnes. Cette expérience pousse les français à toujours donner le meilleur d’eux-mêmes.

L’ambiance est bonne avec les Australiens, Bon SCOTT n’hésitant pas à passer dans les loges d’OCEAN pour partager un verre avec le groupe, ou à les encourager pendant leur show, installé derrière le backline.

Le groupe enchaîne avec une tournée française de plus de 60 dates de mars à mai 1980, devant l’insistance du groupe à enregistrer un album live, BARCLAY engage le studio « Mobile One » des Rolling Stones, avec Mick Mc KENNA à la prise de son pour y capter sur plusieurs dates les titres live du groupe dans les meilleures conditions.

4 titres sont mixés aux studios FAMILY SOUND à Paris par Dominique BLANC-FRANCART et donnent lieu à la sortie de l’album « A Live +B »  un LP pourvu d’une face live contenant 4 titres dont 3 inédits « Qu’est-ce que tu dis ? », « Dégage » et « On se rock de moi », répondant ainsi partiellement au souhait du groupe de faire un album live, sans compromis, reflétant son énergie sur scène. La face studio reprend quant à elle 4 morceaux issus de l’album.

Point historique, pour la première fois l’étiquette Hard Rock apparaît sur un album français … ou plus exactement « Rock Dur », la maison de disque ayant cru bon de franciser le terme sans en aviser le groupe. Cela n’en reste pas moins une première reconnaissance officielle de l’existence du style par l’industrie francaise du disque et, par voie de conséquence, une reconnaissance de l’existence d’un Hard-Rock français et francophone, jusque là assimilé à la vague Punk-Rock de la fin des années 70 (VOLCANIA s’était ainsi vu attribué sur son LP « l’agression » un sticker indiquant « the leading french punk group »).

Janvier 1981, OCEAN part à LONDRES, aux BATTERY’S STUDIOS puis aux studios SCORPIO SOUND pour l’enregistrement puis les mixages de son quatrième album. Deux mois durant, le quatuor met en boîte ses nouveaux titres avec Tim FRIESE-GREEN (QUEEN,TALK TALK) à la production, Mike SHIPLY, Dennis WEINRICH (TRUST, Jeff BECK) à la prise de son et mixages et de Fin COSTELLO au visuel.

A sa sortie, en avril 1981, l’album reçoit un accueil enthousiaste des fans et impose OCEAN comme un des Leader de la jeune scène Hard N’ Heavy française et … surtout, francophone.

L’incontournable magazine Rock britannique MELODY MAKER ne tarit pas d’éloge sur le nouveau né du Quatuor parisien. Là où certains français restent frileux, David LEWIS n’hésite pas à comparer les prouesses vocales de Robert BELMONTE à celles de Robert PLANT, David LEE ROTH ou Brian JOHNSON. « Guitares crachant le feu », « splendeur sismique », « puissance totale » sont quelques-uns des qualificatifs employés. La réussite de l’album est telle que la presse anglaise arrive même à pardonner l’utilisation de la langue de molière.

Alors que la New Wave Of British Heavy Metal (NWOBHM) gagne ses lettres de noblesse sur son propre territoire, MELODY MAKER n’hésite pas à présenter OCEAN comme le commencement d’une New Wave Of French Heavy Metal (NWOFHM) à venir. 2 mois seulement après l’arrivée de TRUST en éclaireur sur le territoire britannique, OCEAN transforme l’essai.

Même une certaine frange de la presse spécialisée, représentée par ROCK N’ FOLK et BEST, traditionnellement très critique à l’égard d’OCEAN (trop Hard Rock pour les goûts de BoBo Punk Rock de la ligne éditoriale), ne peut qu’applaudir la production de l’album et reconnaître enfin, manifestement à contre cœur, l’excellence de la voix de Robert BELMONTE.

OCEAN parvient enfin à imposer un style de Hard Rock qui, par sa recherche d’alliance entre puissance et mélodies et l’utilisation d’un registre vocale particulièrement riche dans les aigus, préfigure et inspirera la génération suivante que marqueront Christian « ZOUILLE » AUGUSTIN (SORTILEGE), Didier IZARD (H-BOMB), Pierre GUIRAUD (SATAN JOKERS) ou Patrick MALBOS (HIGH POWER).

Cette année sera aussi l’occasion pour nos français de faire la première partie d’un autre groupe prestigieux. En effet, de retour de Londres, OCEAN rejoint IRON MAIDEN du 18 mars au 23 avril 1981 pour la tournée française de « The Killer World Tour », de Lille à Toulon et de Metz à Bordeaux, en passant par Reims, Lyon, Nice et Miramas, Montpellier, Strasbourg, Mulhouse et Toulouse avec une ouverture sur les frontières du Nord, à Eindhoven.

Le quartette enchaîne sa tournée auprès d’IRON MAIDEN par une tournée « OCEAN » qui les mène partout en France, Festival de Versailles, Festival de Tours, Festival d’Antibes, Festival de Haute Savoie, BOBINO, LE PALACE …

OCEAN connaît enfin une consécration médiatique méritée : promo, émissions tv, enregistrement infos TF1, programmes sur Antenne 2, France 3, émissions régionales, France Inter, Radio 7, Radio France… le tournage du clip Captain Video accompagnent le groupe jusqu’à la fin de l’année. Les derniers concerts se feront en novembre 1981, le dernier à Rouen le 12 décembre 1981.

Le succès d’estime de ce second album éponyme se confirme également sur un plan commercial puisque plus de 80 000 exemplaires du LP sont vendus, tout va pour le mieux, la tournée est un succès, les radios diffusent les titres … une réussite qui reste de nos jours exceptionnelle pour un groupe de Hard Rock (et même de Rock) français.

OCEAN se voit proposer des opportunités de tourner en Angleterre et aux Etats-Unis. Une seule condition à remplir, sortir une version anglophone de l’album afin de finir de conquérir les kids anglophones. Malgré la motivation d’OCEAN pour accepter cette chance de défendre le Hard Rock Français outre manche et outre atlantique, d’autant que Robert est déjà un habitué du chant en anglais, BARCLAY reste hélas persuadé qu’il est préférable de rester concentré sur la France et les pays francophones et refuse de donner suite..

Cette décision pèse lourd sur la carrière d’OCEAN et sur la scène française en général qui rate ainsi deux occasions exceptionnelles de faire sortir la France de son image de parent pauvre du Heavy Rock en s’ouvrant au public international.

1982 : Le marché du disque français connaît une grande révolution, POLYGRAM (devenu depuis UNIVERSAL) prend officiellement le contrôle des Disques BARCLAY et décide de ne pas renouveler tous les contrats d’artistes et de changer certaines conditions initialement signées. Tous les contrats doivent donc être renégociés.

POLYGRAM entre en désaccord avec le management d’OCEAN et, faute d’accords, refuse d’en reconduire le contrat. Georges BODOSSIAN et Alain GOUILLARD, eux même en désaccord avec les décisions prises par leur management, quittent le groupe.

Un Best Of intitulé « 16 Grands Succès » sort à ce moment, constituant d’une certaine manière le testament du groupe.

L’APRES 1982

OCEAN continue toutefois sous une nouvelle mouture formée autour de Robert BELMONTE et Noel ALBEROLA, avec Robert CALFATI (l’ex road batterie du groupe, ex STOP) derrière les fûts et le guitariste americain Benny SLOYAN (futur B-SIDE BAND, STEPPIN’ OUT) à la guitare.

Un concert est annoncé à l’OLYMPIA en juillet 1982, dans le cadre d’un nouveau festival ROCK D’ICI, s’inscrivant dans la ligne du festival organisé en 1978. OCEAN est d’ailleurs le seul groupe à avoir été à l’affiche des deux éditions.

Le 26 décembre 1982, ANTENNE 2 présente une émission spéciale Hard-Rock, animée par Francis ZEGUT, intitulée « Les enfants d’AC/DC ». Les téléspectateurs découvre alors à l’écran la nouvelle formation sur « Rock n’ Roll » (tiré de l’album de 1981″).

Après le concert de la MUTUALITE, en première partie de SAMSON, Robert CALFATI quitte le groupe, Farid MEDJANE (ex TNT, futur TRUST) est alors engagé pour tenir la batterie. Un 45 tours, « Spécial Polar » (contenant les titres Spécial Polar et Super Machine), est enregistré sur le jeune label « REFLEX RECORDS ».

A son tour en désaccord avec le management, Robert BELMONTE décide de quitter le groupe à la fin de l’année, mettant fin à OCEAN.

1986 : Robert BELMONTE et Georges BODOSSIAN se retrouvent et reforment OCEAN le temps d’un maxi 45 tours, enregistrés au Studio SOLARIS à Paris, « Juste au bout du désert » avec en face B le titre « Flash de nuit ».

« Juste au bout du désert » émerge de nouveau en 1997 avec une nouvelle version enregistrée pour SONY MUSIC aux Studios PENNY LANE à Paris. Le titre est cette fois entièrement joué avec une véritable section rythmique composée du batteur Jean-Marc ANZIL et du  bassiste Philippe SASSARD  (tous deux Ex SQUARE et futur SHANNON).

En 1998 Le label Mantra réédite  le premier album d’OCEAN, « God’s Clown ».

Deux titres « Menteur » et « A force de gueuler » figurent dans les compilations « Anthologie du Hard-Rock Français  Volume 1 & 2 ».

En 2000 le label AXE KILLER réédite en CD le dernier album BARCLAY « Ocean », avec, en bonus, les titres live de l’album « A LIVE+B ».

2001, Le label AXE KILLER décide de produire l’album « Tribute To TRUST » dont une partie est enregistré aux studios PENNY LANE.

Une courte reformation d’OCEAN permet l’enregistrement pour cet album d’une reprise de TRUST, « Ton Dernier Acte », hommage à Bon SCOTT que précisément ils avaient connu à l’occasion des premières parties de la tournée Highway to Hell.

De nouveau réunis, Georges BODOSSIAN et Robert BELMONTE souhaitent remonter le groupe plus durablement, avec Gilles POLIVE à la basse et Alain GOUILLARD aux drums, de nouveaux titres sont en préparation en vue d’un éventuel retour sur scène d’OCEAN et d’un nouvel album.

16 mars 2004 : Le décès de Robert met définitivement un terme à ce projet.

OCEAN 2.0

2009 : Georges Bodossian annonce le retour d’Océan avec une nouvelle formation composée de Stef REB au chant, Marcel CHIARRUTINI à la basse et Alain GOUILLARD à la batterie. Le grand retour sur scène d’OCEAN est donc programmé le  Janvier 2010 en tête d’affiche de la IVème édition du PARIS METAL FRANCE FESTIVAL. Ce retour doit cependant être retardé du fait de la fermeture de LA LOCOMOTIVE.

2010 : à la suite d’un important travail de mémoire, entamé par Georges BODOSSIAN dès 2008, le coffret OCEAN « Story, live & more » sort en début d’année, reprenant les 4 albums du groupe ainsi que nombre de versions inédites. Ce coffret offre, en plus d’une rétrospective sur la carrière d’un des groupes phare du Hard Rock Français, un hommage à celui qui reste un des meilleurs chanteurs de Rock que l’hexagone ait connu, Robert BELMONTE.

Le 30 septembre 2010, OCEAN officialise son retour sur la scène Rock et Hard Rock nationale par une première date parisienne au Bus Palladium, d’autres concerts suivent, parmi lesquels en 2012 Le Festival de Montereau Confluences, le Mennecy Metal Festival et en janvier 2013 Le Divan du Monde dans le cadre de l’ultime édition du Paris Metal France Festival.

2014 est marqué par le retour à la basse de Noël ALBEROLA, C’est donc le line up instrumental de l’age d’or du groupe qui se trouve de nouveau réuni une première fois à l’ARCADE de Notre Dame de Gravenchon puis à Paris, au Théatre traversière pour un set mêlant nouveaux titres et standards du groupe.

2016 : Le nouvel album « C’est la fin … » concrétise un nouveau chapitre de l’histoire d’OCEAN, mêlant purisme et actualité, fidèle à l’esprit « live » qui anime le groupe depuis ses débuts.

2017 : OCEAN participe le 07 janvier 2017 au PMFF VI, organisé au PLAN de Ris Orangis, salle ayant vu passer des groupes tels que les RAMONES, MOTORHEAD … Ce festival, organisé sur 3 jours regroupe 41 groupes.

L,e 11 février 2019, OCEAN partage pour la première fois la scène avec un autre groupe français emblématique, SHAKIN STREET, avec, aux cotés de Fabienne SHINE, un liine up caractérisé par le retour de ROSS THE BOSS ( fondateur de MANOWAR, DICTATORS) et la présence de deux autres membres des DICTATORS.

DISCOGRAPHIE

SHAKIN' STREET "Vampire Rock"

« VAMPIRE ROCK » de SHAKIN’ STREET était le premier album de Hard Rock français

STATUT : INTOX

SHAKIN' STREET "Vampire Rock"

« Vampire rock de shakin’ street est le premier album de hard rock francais » : On retrouve notamment cette affirmation sur le livre de Christian EUDELINE «Du Hard Rock au Metal, LES 100 ALBUMS CULTES» mais également sur divers sites consacrés au Hard & Heavy Made in France.

Cette affirmation est bien sur fausse, Malgré l’importance incontestable de SHAKIN’ STREET dans l’histoire du Hard Rock Français. « Vampire Rock » est le premier album du groupe, mais est loin d’être le premier disque de Hard Rock Français …

Les LP des VARIATIONS (« Nador », 1969 ; « Take it or leave it », 1972 ; « Moroccan Roll », 1974 ; « Café de Paris », 1975), d’OCEAN (God’s Clown, 1976), de GANAFOUL (« Saturday Night », 1977) ou de VOLCANIA (« L’agression », 1977), pour ne citer qu’eux, sont antérieurs à « Vampire Rock » qui n’est sorti qu’en février 1978.