Didier « DOG » BOUCHARD

BIOGRAPHIE

C’est à l’age de quinze ans que Didier commence l’apprentissage de la batterie.en autodidacte, reprenant tout d’abord les rythmes de ses groupes fétiches.

  En Mars 1981, il décide avec Hervé TASSON (MARQUIS), un pote guitariste, de former un groupe de Metal. Ils sont rapidement rejoints par Frédéric DEUCHILLY  (Basse) et Pascal (Guitares).

En 1982, le groupe étant au complet depuis l’arrivée de Philippe GRELAUD, trouve un nom en adéquation avec leurs aspirations musicale, jouer un Métal puissant et rapide faisant toutefois la part belle à la mélodie … l’abréviation de l’acier doux utilisée en métallurgie est donc adoptée, ADX est officiellement né. Au sein d’ADX, Didier sera connu sous le pseudonyme de « DOG »
.
En 1984, DOG enregistre avec ADX une première démo d’ADX, comprenant les 4 titres  « Déesse du crime », « L’étranger », « Le fléau de Dieu » et « Caligula » fait l’objet d’un accueil enthousiaste de la part de METAL ATTACK, magazine spécialisé de référence avec ENFER MAGAZINE à l’époque.
 
Le jeune label DEVIL’S RECORDS (fondé en 1983), signe  ADX  pour son premier LP, « Exécution », qui sort en avril 1985. Le public comme la presse spécialisé saluent cet excellent album.

Juillet 1985 : Didier participe avec ADX au France Festival de Choisy le Roy, la guillotine, emblème du groupe orne la petite scène comme point central d’un show remarqué.
 
En 1986, « La terreur », deuxième opus d’ADX sort sous le label SYDNEY PRODUCTIONS.

Durant l’été 1987, DOG entre avec ADX en studio pour enregistrer l’album « Suprématie ».  à l’album live « Exécution publique », sorti en 1988.

, le groupe se produit sur scène en compagnie de
TITAN. Ces deux sets feront l’objet de l’album « Popeye le road » de TITAN et du live « Exécution publique » d’ADX.

1988 : « Exécution publique », live enregistré le 27 décembre 1987 à la Mutualité de Paris sort dans les bacs.

De 1988 à 1991, DOG enchaine les concerts avec ADX, incluant de nombreuses dates dans les festivals internationaux, en compagnie de SACRED REICH, AGRESSOR, CORONER, SODOM, RISK ou encore RAGE. En 1989 il joue au ZENITH de PARIS avec ADX, en remplacement de MOTORHEAD.
 
En 1991 il enregistre l’album « Weird visions » distribué par le label allemand NOISE RECORDS.

Epuisé par de perpétuelles tournées et de longs mois en studio et par la perte de son management et de sa maison de disque, ADX se sépare en 1993.


Fin 1997, le label français XIII METAL (XIII bis RECORDS) réédite « Execution », le premier opus du groupe. ADX se reforme pour célébrer l’évènement et donne un concert unique à LA LOCOMOTIVE de Paris le 19 Novembre 1997 : Le concert est sold out et le public déchainé chante en choeurs des textes qu’il connait par coeur. Ce succès incite les membres du groupe a continuer sur cette lancée et réenregistrer un nouvel album.

BETOV ne souhaite cependant pas continuer au delà de ce qui devait être un événement unique . Il est alors remplacé par Yves MALEZIEUX (Ex ANGEL KILLER et Ex SCHERZO), jouant avec ADX en tant que « LOUIS XV ».

Un nouvel album est alors enregistré, « Resurrection », marquant un retour à des textes francophones avec DOG, PHIL, DEUCH, MARQUIS et LOUIS XV.

30 Octobre 1999 : ADX joue au SUMMUM de Grenoble, le concert fait l’objet d’un enregistrement qui donnera naissance en 2001 à la parution de l’album live « VIII Sentence » par le label AXE KILLER.

La sortie de « Résurrection » n’ayant débouchée sur rien de concret, ADX cesse son activité fin 1999.
 
En 2001, Didier reprend la route des studios pour enregistrer le titre « Les templiers » sur la compilation « Tribute to TRUST ».

En Février 2006,  ADX est officiellement de retour, avec BETOV, DOG et PHIL.
DEUCH et MARQUIS n’ayant pas souhaité participer à cette reformation, ADX accueille 2 nouveaux membres : Claude THILL dit KLOD (DER KAIZER, TAIPHONG, ex SHANNON …) à la basse et Bernard Yves QUERUEL (Ex SMF, Ex WITCHES, Ex AGRESSOR) à la guitare. Il est à noter que KLOD n’est pas à proprement parler un nouveau venu dans ADX puisqu’il avait déjà enregistré « la terreur » avec le combo isarien en qualité que Clavier et Choriste.

Le combo reformé se met alors en quête de scènes, lesquelles ne manqueront pas ces dernières années . Un premier concert à lieu salle RUSTIC à Montereau Fault Yonne le 14 Octobre 2006 aux cotés de WARD LEONARD, STEREOXYDE, DARKNATION et KOB dans le cadre du festival SCREAM FOR ME III.

Le 7 janvier 2007, Phil’em all, nouvellement manager d’ADX, organise à la Locomotive de Paris un festival destiné à marquer les 25 ans du groupe. ADX fait à cette occasion son grand retour parisien auprès de  MISANTHROPE, FALKIRK, CARNIVAL IN COAL, HORRESCO REFERENS, THE OUTBURST et MALADAPTIVE.

Une tournée à travers toute la France suit cet événement. Parmi les dates effectuée cette année, on notera : –  une participation au METAL WEEK END WARRIOR marquant la 10ème convention Rock N’ Metal de Fismes (51), le 3 Mars 2007, Le KILLERFEST de Chaulnes (80)  le Samedi 7 Avril 2007, La première édition du LONG LIVE METAL de Wattrelos (59) le 12 Mai 2007, le festival de Vouziers le Samedi 26 Mai 2007 …

Le 13 janvier 2008, devant le succès du concert anniversaire de l’année précédente, l’évènement est reconduit et qui prend le nom de Paris Metal France Festival. ADX y occupe la tête d’affiche auprès de nombre de groupes des années 80.

Didier et ses acolytes reprennent la création de compositions originales et sortent , le 15 mai 2008 chez BERNETT RECORDS (ressuscité pour l’occasion), l’album « Division blindée », enregistré au studio WALNUT GROOVE … Ce nouvel opus marque un retour aux sources de ce qui faisait l’originalité d’ADX à l’époque d’ « Exécution » ou de « la terreur » additionné d’une maturité musicale faisant de cet album un événement marquant de la carrière du groupe.


Depuis la reformation, DOG enchaine les concerts avec ADX participant notamment à certains festivals prestigieux tels que le HELLFEST, le RAIMESFEST, LE KEEP IT TRUE …

En juillet 2010 est publié, toujours chez Bernett, un nouveau CD, « Terreurs » comprenant notamment d’anciens morceaux réenregistrés, tirés de l’album de 1986 « La Terreur »

Octobre 2011, « Immortel », nouvel album d’ADX, paraît sur le label 13bis records.

Début 2012, certains problèmes de santé oblige DOG a s’éloigner un court moment de la scène. Il reprend fort heureusement rapidement les fûts d’ADX avec qui il participera le 13 Janvier 2013 à l’ultime édition du PMFF.
 

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé a jouer de la batterie ?

   J’ai commencé à jouer de la batterie à l’âge de quinze ans, je voulais apprendre un instrument ou tout le physique fonctionnait complètement, il fallait que je me défoule.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

   J’ai appris seul dans mon coin au début en martirisant et exécutant quelques bariles de lessive et quelques boites à chaussure avant d’avoir ma première batterie en 1977.


Quels batteurs t’ont le plus impressionnés ?

   Ian PAICE a été une révélation, puissant teinté de finesse, Clive BURR pour l’apport à la musique de MAIDEN, Greg BISSONNETTE pour le groove, Dave LOMBARDO pour sa rapidité, Mike PORTNOY pour sa technique et sa différence de jeux dans le métal et Dave MAC CLAIN pour ce côté bourrin mais calculé, il y en a d’autres mais la liste est très longue.

Quel est le premier batteur que tu ai vu en live ?

   Farid MEDJANE avec le groupe TNT sur sa Capelle Turbo, un bon souvenir.

Lorsque tu compose, sur quel instrument travaille tu ? de quelle façon ?

   Je travaille essentiellement à la voix, quand un riff ou un plan me vient en tête je l’enregistre sur mon dictaphone qui est greffé littéralement sur ma poitrine, la suite de l’aventure est cet apport pour la décomposition de ces hurlements avec les guitaristes.


Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon batteur ?

   La qualité essentielle est la justesse et la stabilité, la puissance peut venir après, l’ossature du groupe repose sur une rythmique bêton, l’autoroute, de bons appuis et un sentiment d’enmener la machine.

Quel matériel utilise tu en concert ? en studio ?

   Pour le studio et les concerts, j’utilise mon kit Pearl Master Custom et Cymbales Sabian.

Quelle config de batterie utilise tu ? quelle est ta favorite ?

   Ma config est la suivante, Tom, 10,12,13,16,18, 2 grosses caisses de 22 plus une forêt de huit cymbales.
   DW est également une très bonne marque mais le son et la solidité de Pearl me convient parfaitement.

 Comment imagine tu la batterie idéale ?

   Pour moi la batterie ideale serait avec des fûts très longs, toujours accordée, en fonte, avec des couleurs qui changent à chaque frappe, c’est un délire mais pourquoi pas…

De quel plan est tu le plus fier ?

   J’aime les plans rapides à la double, sur le morceadivision blindée, il y a également un passage très bref sur un break avec un rythme un peu jazz rock qui me plait bien.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? le pire ?

   J’ai plusieurs souvenirs mémorables, la rencontre avec Rob HALFORD, le concert du ZENITH de Paris, le HELLFEST et bien d’autres.
   Le côté obscur comme un concert à Alès ou rien n’a fonctionné, la première séparation du groupe en 1993 et la rencontre avec LOUIS XV.

Joues tu d’autres instruments ? de quels autres aimerais tu savoir jouer ?

   Tout ce qui se rapporte aux percussions, très peu de guitare et j’aurai aimé jouer du piano.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

   Faire ce que j’ai envie, défendre ce que je suis…
 

DISCOGRAPHIE

François DOMERGUE

BIOGRAPHIE

   Guitariste du groupe de Heavy Mélodique SCHERZO de 1987 à 1989, puis de G.E.F. (Gilles, Eric, François) en 1991 et 1992. Il rejoint SCHERZO pour la reformation du groupe en 2010.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as-tu commencé à jouer de la guitare ?

À 15 ans, je suis tombé en admiration devant Ritchie Blackmore qui était capable d’improviser pendant des heures. Je n’avais qu’une envie, faire pareil. J’ai donc commencé à jouer des mélodies avant même de savoir plaquer un accord. J’ai d’abord eu une guitare classique, puis j’ai travaillé pendant l’été pour avoir de quoi m’acheter ma première guitare électrique, une Yamaha, mais pas suffisamment pour un ampli. J’ai donc soudé une prise jack et une prise DIM pour me brancher à un ampli bricolé avec une vieille chaîne Hifi et un grand Haut-parleur. Le son était vraiment Vintage, surtout avec la Little Big Muff qui m’avait été offerte avec la guitare !

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

Tout seul, avec un bon bouquin expliquant tout de A à Z et de bons yeux pour observer les autres guitaristes.

Quels musiciens guitaristes t’ont le plus impressionné ?

En plus de Ritchie, il y a eu Uli Jon Roth et Brian May. Très loin derrière, il y a aussi Yngwie, impressionnant mais aussi assez vite soporifique contrairement aux trois autres dont je ne me lasse jamais.

Quel est le premier guitariste que tu ais vu en live ?

Brian May en 1978, mon premier concert, tous genres confondus.

Lorsque tu composes, sur quel instrument travailles-tu ?

Ma guitare.

De quelle façon ?

J’improvise le plus souvent et certains thèmes finissent par surgir. Une chose que je ne fais jamais c’est de composer « dans le style de » ou plagier un de mes morceaux favoris. Où est la création ?

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

Le feeling avant tout. La technique est un plus, même si j’avoue que la virtuosité m’impressionne. Assister à un concert de Blackmore’s Night avec Ritchie improvisant sur une guitare sèche est inoubliable.

Quel matériel utilises-tu en concert ?

Ma fidèle ESP Mirage avec le multi-effets POD HD500.

En studio ?

Le même matériel

Combien de guitares possèdes-tu ?

Dans l’ordre d’acquisition : une guitare classique ARIA, une Yamaha SC-800, Une Gibson E2 Explorer, 1982, VG+, Cherry Sunburst rachetée à Stéphane Dumont (Sortilège), une ESP Mirage custom, un Charango, une Squier Precision bass, une Ovation Celebrity 12 cordes.

Quelle est ta favorite ?

L’ESP Mirage avec un double bobinage pour le metal et deux simples bobinages pour jouer en son clair, un manche fin et son vibrato qui tient l’accord.

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

L’ESP s’en rapproche, il ne lui manque que le double humbucking grave de la Gibson Explorer.

De quel solo ou riff / plan musical es-tu le plus fier ?

Mélodiquement parlant, j’ai une préférence pour « Cauchemar » qui termine nos concerts en apothéose pour moi. Question riffs, « Dans les yeux de l’enfance » est un régal.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?

La première répète après notre reformation était magique : se retrouver 20 ans après et rejouer nos morceaux comme si nous nous étions vus la semaine précédente, c’était magique !

Le pire ?

Aucun, la musique c’est que du bonheur.

Joues-tu d’autres instruments ?

Un peu de basse, en fait tout ce qui a des cordes ! La meuleuse et la tondeuse, je maîtrise aussi !

De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?

Des claviers, j’aurais adoré en jouer mais je suis vraiment nul, et c’est trop tard pour m’y mettre !

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais-tu mettre ?

Le malheur s’écrit, le bonheur se vit.

Francis MARTINEZ

BIOGRAPHIE

   Né le 3 mars 1950 à Sartene (Corse du Sud), Francis MARTINEZ fonde son premier groupe, MIKE WILL’S, lors de l’hiver 1968 avec le batteur Michel SORIANO, cousin de Gérard CHATELAIN alors connu en tant que chanteur du groupe LES DAUPHINS (Rock / Twist).

   Le groupe commence par animer les bals des petits villages du sud de la France. Leurs reprises s’orientent de plus en plus vers les tubes anglo-saxons de l’époque tels que « The letter » des BOX TOPS, tous les tubes des ROLLING STONES, des BEATLES, du SPENCER DAVIS GROUP, SAM & DAVE, Otis REDDING etc … Une époque passionnante et enrichissante qui connaît l’enchaînement du rock « 50’s » avec le début du Hard Rock, l’avènement du Rythm n’ Blues, de la Pop, de la Soul et même de la bonne variété (il y en a) avec des chanteurs tels que Nino FERRER et de Michel POLNAREFF.

   Après avoir sillonné tout le sud de la France sous la tutelle de René COLL, Francis rencontre 2 autres musiciens sur une plage du sud. Les répétitions commencent … un nouveau groupe est né.

   De Juillet 1971 à fin Août , le jeune combo, définitivement nommé GLADY a ses quartiers à Béziers et  joue tous les soir à l’ASTANBE de Saint Cyprien plage (Pyrénées Orientales). Il se compose alors de Francis MARTINEZ (Chant), Michel DJOUBER (Guitare), Daniel LAFFONT (Basse) et Fred GUIRAUD (Batterie).  

   Le 6 Septembre 1971, GLADY quitte le Sud pour s’installer dans un pavillon à Coeuilly (un hameau dépendant de Champigny dans le 94). Fred ayant choisi de ne pas les suivre, Joël YAN (futur « Dynamite » dans BIJOU ») les rejoint derrière les futs accompagné de Claude RINGUEDE en tant que deuxième guitariste. Le groupe, devenu quintette, vit alors en communauté dans le pavillon de Coeuilly.

   Francis continue ses études d’Anglais à LA SORBONNE NOUVELLE (Paris 3). Dans la journée, les musiciens assurent les finances du groupe grâce à des petits boulots et répètent le reste du temps.

   En Décembre 1971, GLADY remporte le tremplin du GOLF DROUOT, ce qui leur offre l’opportunité d’enregistrer leur premier vinyle « Reflet ».

   Victor « VIKO » REBIBO (futur STRATAGEME et LITTLE BOB STORY ) remplace ensuite Joël YAN, parti créer avec Vincent PALMER, Philippe DAUGA et Terry SCOTT le groupe PURA VIDA (qui sera aux origines de BIJOU).

   Comme tous les groupes sérieux des 70’s, GLADY est constamment sur la route. De Berck plage à  Nice en passant par le Massif Central, tous les contrats sont honorés.

   C’est en répétant dans un petit local du 15ème arrondissement que Francis rencontre le bassiste Jean Daniel COUTURIER, surnommé BALOO. Une grande amitié se forge entre eux.

   Début 1974, lorsque Daniel LAFFONT quitte GLADY pour rejoindre LES FRANCAIS, BALOO le remplace naturellement haut la main et GLADY continue de tourner et jouera notamment au GIBUS et SALLE WAGRAM (Paris). Cette même année BALOO et Francis invitent Georges BODOSSIAN (OCEAN) à jouer avec GLADY, momentanément privé de guitariste. Une année d’expériences très intéressantes.

   1975 : BALOO rejoint FRENCHIES, Daniel LAFFONT reprenant son poste de bassiste au sein de GLADY. Le line up est alors composé de Francis MARTINEZ (Chant), Claude RINGUEDE (Guitares), VIKO (Batterie) et Daniel LAFFONT (Basse) et, pour la première fois, un clavier, Jean Pierre « MEMENCH » MENNECHET (EX LIBERTYS).

   1976 : Suite à la dissolution de GLADY, Francis connaît une courte traversée du désert durant laquelle il sera pressenti, ainsi que Jo LEB (LES VARIATIONS) et Philippe VILLIERS (AU BONHEUR DES DAMES) comme nouveau chanteur de BIJOU (la direction artistique de BIJOU optera finalement pour une formule trio, n’intégrant pas de nouveaux membres). Francis habite alors un petit chalet en bois au bord de la Seine dans l’Île de la Jatte.

   C’est à cet endroit que Francis et BALOO, alors bassiste de ALPES, décident de créer un groupe de Hard Rock. Après un grand défilé de batteurs et de guitaristes arrive enfin Yannick MERCIER qui correspond exactement à l’objet rare recherché pour tenir les guitares du groupe. Les compositions affluent, nous sommes en 1977, HAUTE TENSION est né.

   Devant partir en tournée avec ALPES et Catherine RIBEIRO, BALOO ne peut rester avec HAUTE TENSION, c’est donc Daniel LAFFONT qui reprend du service à la basse. Jean Luc PIROLO rejoint le combo à la batterie.

   Cette formation tourne en première partie de groupes de stature internationale tels que BLUE OYSTER CULT, CHEAP TRICK, BO DIDDLEY, KINKS … pendant deux ans et, fort de cette expérience, enregistre son premier LP en Janvier 1979 sous le label JAM. Jacqueline AMELINE, une productrice de Tours (Vouvray) fait sa première expérience de production d’un album Rock avec HAUTE TENSION. L’album éponyme fait donc son apparition dans les bacs en 1979 avec, au milieu de 10 compositions Hard de bonne facture, une reprise inattendu de « La poupée » de Michel POLNAREFF.

   1980 : Après un an de tournée, le line up de HAUTE TENSION change, après une courte période pendant laquelle BALOO et Claude « COCO » MEYER (Batterie) aident le groupe en assurant l’intérim de la section rythmique, Francis et Yannick prennent un bassiste, Patrick CARSOLI, un violoniste Patrick « PADDY » LEMERCIER (MALICORNE) et un batteur, Maurice MATHIAS (EMMANUEL BOOZ, Coluche …).

   1981 :  Le 45 tours « « Rats des trottoirs / au pays des zombies » sort, le groupe tourne en Belgique et en France.

   1982 : HAUTE TENSION assure la première partie de Rory GALLAGHER à Arras. 

   Un album est enregistré à Londres en Décembre 1982 au STUDIO SCORPIO, avec Dennis WEINREICH (production de TRUST, SPEED QUEEN, Jeff BECK, SUPERTRAMP …) à la console. Cet album ne sera hélas jamais distribué.

   De 1983 à 1984, Francis et HAUTE TENSION jouent avec le ROCKY HORROR SHOW avec, entre autres, la comédienne Zabou BREITMANN.

   1986 : un 45 tours (« Dans les rues du désir ») sort sous le nom de HAUTE TENSION que Francis, seul membre originel encore présent, essaie de faire renaître avec l’équipe du groupe LIEVAUX TRANSFO. Cette reformation n’aura pas de suite.

   Francis forme alors un duo avec la chanteuse américaine Sharon EVANS puis avec Patrick CONSOLI.

   En 1987 il fonde 44°5 avec le guitariste Pascal GUEGAN avec qui il enchainera les tournées en Bretagne jusqu’en 1991.

   En 1992, Pascal GUEGAN est remplacé au sein de 44°5 par Benjamin THUIZIR (Ex BASHUNG, J.M CARADEC …).

   En 1995, Francis, Yannick, BALOO et COCO décident à l’occasion d’un bœuf de « remettre le couvert » et de reprendre les répétitions entre potes. De nouvelles compositions voient le jour, chaque membre mettant au service du groupe l’expérience acquise en 25 ans de projets musicaux divers. En 2007, ils décident de concrétiser ensemble ces retrouvailles musicales en enregistrant « Traverse ma route » un album de pur Hard Rock N’ Roll qui voit le jour en octobre 2010. 

   La gestation de cet album aura nécessité quelques années car si les chemins professionnels se sont écartés rendant parfois difficile les plannings de travail, il aura fallu également composer avec celui du TRIANON HALL, studios dont les murs résonnent alors encore des voix des nombreuses personnalités y ayant préparé disques et tournées (SCORPIONS, Charles AZNAVOUR, Francis CABREL, LES FORBANS, THE PRETENDERS, Stevie WONDER, Michel FUGAIN, Jean Jacques GOLDMAN, INDOCHINE, ZAZIE … ).

   Le 18 octobre 2011, le décès soudain de Jean-Daniel prive le groupe d’un des moteurs de sa réunion. Un unique concert a été donné depuis au TRIANON HALL le vendredi 21 janvier 2011 aux cotés entre autre de SUPERFIZ, BIG BEN, ADDICTION …

 DISCOGRAPHIE

 1971 GLADY « Reflet »
 1979 HAUTE TENSION LP – « Haute tension » 
  1981  HAUTE TENSION 45 tr – « Rats des trottoirs / au pays des zombies »
 1986 HAUTE TENSION 45 tr – « Dans les rues du désir / J’ai la flemme »
HAUTE TENSION 2010 HAUTE TENSION – CD « Traverse ma route » 



FMW alain clouet

Alain CLOUET

FMW alain clouet

BIOGRAPHIE

Alain CLOUET commence la batterie début 1983 avec Khalid KARBICHI, futur 1er guitariste et co-fondateur de DYGITALS, dans un petit groupe qui s’appelait STIR.
Au bout de 6 mois, chacun part de son côté pour continuer sa route musicale dans plusieurs groupes à l’existence éphémère.

   Septembre 1983, Alain, avec seulement 6 mois d’expérience de la batterie, auditionne pour DEMON EYES qui connaissait (et connaitra toujours) des difficultés pour stabiliser son line up, le poste est finalement confié à Marc PRUDHOMME. Alain de son coté intègre HALFTRACK.

   En Mars 1984, il quitte HALFTRACK suite à des divergences avec le guitariste, c’est alors que Khalid vient lui proposer de le rejoindre dans le tout nouveau DYGITALS. Dès la première répétition, il intègre définitivement le groupe. C’est alors que son aventure musicale commence sérieusement.

  Cette même année, il commence à jouer de la guitare, de la basse, du clavier, à chanter et à écrire des textes pour composer chez lui à l’intention de DYGITALS et dans un cadre de titres solo. Dans ce dernier cas, n’ayant pas une voix faite pour le hard, il écrit principalement des instrumentaux, les morceaux chanté étant plus dans l’esprit Pop Rock.

   En Octobre 1984, fort d’une formation enfin stable, DYGITALS donne son premier concert à Tremblay-les-Gonesses, en première partie de DEMON EYES, où il s’impose d’emblée comme une valeur montante du Metal Hexagonal.

   Novembre 1984 : Après plusieurs mois de répétitions, le groupe décide de concrétiser son travail par l’enregistrement d’une première maquette en 16 pistes. Cette dernière comportera deux morceaux (« La Malédiction » et « Coupable »). Cette expérience du studio conduit le jeune combo à revoir son répertoire qui se trouve rapidement enrichi de nouvelles compositions personnelles.

   Janvier 1985 : Conscient des imperfections de la première bande, DYGITALS décide de reprendre le chemin des studios afin de produire une démo 4 titres sur laquelle figure : « Ave Cesar », « Sacrifice », « Superstar » et « Illusion ».

   DYGITALS évolue dans un style très Heavy, influencé par des groupes comme IRON MAIDEN, ACCEPT etc… et possède un sens de la scène qui ne tarde pas à lui permettre de se constituer un public. En Mai 1985, deux titres (« Avé César » et « She´s OK ») sont enregistrés en Belgique au studio PYRAMIDES. Ces derniers apparaîtront sur la compilation HMP « French Connection » (Madrigal Records) aux cotés de YUGGS, STEEL ANGEL et VYTAL.

   Juin 1985, DYGITALS joue au Festival de Tremblay-les-Gonesse, avec BLASPHEME et ATTENTAT ROCK, devant 1 500 personnes. Le groupe se fera également remarquer par la qualité de sa prestation en tant que groupe d’ouverture du FRANCE FESTIVAL de Choisy Le Roi organisé par Christian VERRAZ en Juillet 1985.

    En début d’année 1986, une nouvelle maquette est enregistrée. Elle contient 3 nouveaux titres chantés en anglais. DYGITALS joue alors fréquemment en région parisienne et dans de nombreuses villes de France telles que Lyon, Tours, Chambery, Vichy…

   Durant l’été 1986, ils se produisent au Sun Festival, qui a lieu dans les arènes de Bayonne, avec, en tête d’affiche, le groupe américain JOSHUA. Cette même année, DYGITALS est classé dans le Référendum d’ENFER MAGAZINE parmi les 10 meilleurs espoirs français bien que n’ayant aucun album à son actif.

   DYGITALS alterne les concerts et les séances studio (MAYA, COULEURS et MARCADET) de Septembre 1987 à Avril 1988. Leur premier album « Love Games », sera enregistré et mixé, mais il ne sera jamais distribué.

   1988 : Le groupe SCHERZO, privé momentanement de batteur, fait appel à Alain pour tenir les futs à l’occasion de l’enregistrement de leur maquette 4 titres intitulée « Joker ».

   Eté 1988, Alain part avec DYGITALS à Los Angeles pour une série de concerts dans plusieurs clubs dont le GAZZARRI´S et le WHISKY A GOGO.

   De retour en France en début 1989, DYGITALS reprend les concerts dans l´hexagone, notamment au GIBUS de Paris et à Tours. Le gang enregistre également une nouvelle maquette.

   1990 : DYGITALS se sépare. Suite à ce split, Alain joue dans plusieurs formations montées avec Laurent BIGOT, ancien bassiste de DYGITALS, dont un groupe de blues, PALE RIDER.

    1993 : On retrouve Alain aux cotés de David DUGARO et Hervé TRAISNEL, deux de ses complices de DYGITALS, au sein de NDB pour qui il programme les batteries d’un album 6 titres autoproduit intitulé « Rock N’ Roll Gypsy ».

  En 1994, Alain gagne le concours du Club DIAL (ancien vendeur de disque par correspondance) parmi environ 200 k7 reçu, avec un titre appelé « Sarah ».

   En 2000 on retrouve Alain, en tant que guitariste, dans SYSTEME D, un groupe de Hard chanté en arabe. Il y est rapidement rejoint par Laurent BIGOT. Le groupe produira une Démo.

   En 2009, Alain, cette fois au poste de bassiste, retrouve SChERZO avec qui il fait un concert le 6 mai 2010 au KLUB à Paris en 1ère partie de WALTARI, avant que le chanteur, Jérome DAULIN, ne disparaisse sans laisser de trace.

   En 2009 toujours, la décision est prise de faire revivre DYGITALS. Hervé, David et Alain reforme alors le line up avec un autre « ancien » : Xavier, qui officie cette fois en tant que guitariste, et un nouveau membre, Jack GAYFFIER à la basse. Après quelques mois de répétitions, le groupe donne un concert privé en mai 2010 et rode son show dans quelques bars, dont le BLACK PEARL de Laigneville, avant d’envisager de plus grande scène.

   Janvier 2012 marque le grand retour de DYGITALS sur une scène parisienne dans le cadre du PMFF IV, au Divan du Monde, où le groupe présente les titres de son album à venir et emporte sans peine l’adhésion du public présent à ce concert d’anthologie.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la batterie ?

   J’ai commencé la batterie à 17 ans mais je voulais en jouer depuis l’age de 7 – 8 ans. Je me rappelle que je prenais les grandes aiguilles à tricoter de ma mère comme baguettes et j’étalais sur mon lit, en guise de fûts, tous les coussins que je trouvais, et je m’ éclatais en frappant dessus n’importe comment lol.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

   Comme beaucoup d’autres musiciens, j’ai appris tout seul avec mes oreilles et mes yeux.

Quels batteurs t’ont le plus impressionné ?

   Qui m’ont impressionné? Il y a eu surtout Charlie BENANTE (ANTHRAX), et Neil PEART (RUSH) avec son brillantissime solo sur « Exit Stage », sinon j’aime beaucoup de batteur comme Leonard HAZE (Y&T), Cozzy POWELL (R.I.P) ,la frappe la plus puissante de l’histoire je crois, Steve SMITH (ex JOURNEY), Ian PAICE, Jeff PORCARO, Mike PORTNOY, Tommy ALDRIDGE, Terry BOZZIO, et pleins d’autres encore, mais celui que j’aime par dessus tous c’est Dave WECKL (batteur de Jazz Rock).

Quel est le premier batteur que tu aies vu en live ?

   Le 1er batteur que j’ai vu en concert était le batteur de…. IL ETAIT UNE FOIS, quand j’étais tout gamin 🙂 ,mais sérieusement le 1er et non des moindres était Clive BURR en 1980 en 1ère partie de KISS (Je crois que j’ai encore la trace de la claque que j’ai pris ce jour là) lol .

Lorsque tu composes, sur quel instrument travailles-tu ? De quelle façon ?

   En général je compose à la guitare, parfois au clavier, rarement à la basse, tout dépend du moment et de l’inspiration. Soit ça part d’un plan que j’ai dans la tête, ou alors en jouant tout simplement et ça sort comme ça et après je monte le tout pour en faire un morceau qui tiens la route et si c’est un morceau pour le groupe, j’apporte la trame principale et les autres ajoutent ou modifient des plans pour arriver au meilleur résultat possible.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon batteur ?

   La 1ère est bien sur la régularité, la batterie est le squelette d’un morceau, si elle faiblit, le morceau s’écroule. Mais pour moi le plus important, c’est qu’elle doit jouer DANS la musique et non pas SUR la musique, comme certains qui ne pense qu’à se faire plaisir en oubliant qu’ils sont au service du morceau et surtout du chant ou alors il faut faire du jazz 🙂 .

Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?

   Je n’ai pas eu beaucoup de batterie, ma 1ère était une MAXWIN, après j’ai eu une ASAMA, une PEARL, et enfin une ROLAND. Mais en concert, j’ai souvent joué sur une batterie commune .
En studio j’ai fait les démo de Dygitals avec l’ASAMA. « Ave Cesar » et « She’s Ok » sur la compil French Connection avec une YAMAHA et l’album qui doit sortir bientôt, avec ma ROLAND TD 20 couplé avec EZ Drummer. Ah! les merveilles de l’informatique !!!

Comment imagines-tu la batterie idéale ?

   Genre le double kit Acoustique Electronique de Neil Peart.

De quel plan es-tu le plus fier ?

   Je n’ai pas de plan dont je sois particulièrement plus fier qu’un autre car je ne suis pas du tout un grand technicien, mais ce dont je suis peut-être le plus fier c’est d’avoir composé (à la guitare bien sur) « Ave Cesar  » sauf le passage solo évidemment et malheureusement aussi lol !

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

   J’ai beaucoup de bon souvenirs, qui n’en a pas dans sa passion !!!

   Peut-être le concert de Tremblay en 1985 avec BLASPHEME et ATTENTAT ROCK et aussi Grenoble en 1ère partie de NIGHTMARE en 1987.

   Par contre les mauvais souvenirs s’effacent avec le temps ou se minimisent mais si je doit en retenir un ça serait le split de DYGITALS en 1990.

Joues-tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?

   Je joue aussi de la guitare, de la basse (avec SCHERZO depuis quelques temps), et du clavier que je n’ai pas touché depuis un moment.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais-tu mettre ?

   It’s a long way to the top if you wanna rock n’ roll.

 DISCOGRAPHIE

DYGITAL Démo 1984 2 titres « La malédiction » et « Coupable »
DYGITALS Démo 1985 5 titres
DYGITALS Compilation
French Connection LP Devils records 1985
DYGITALS Démo 1986 5 titres
DYGITALS Démo 1987 6 titres
DYGITALS Love Games CD enregistré en 1987 Jamais distribué
SCHERZO « Joker » K7 Démo 1988  
NDB « Rock’n Roll Gypsy » CD – autoprod 1993
Alain CLOUET Titre solo « Sarah » – 1994
DYGITALS Compilation Revolution Hard Rock Vol2 CD – Axe Killer Records 1998
SYSTEME D CD Démo – 2000

Florent BRUNET-MANQUAT

BIOGRAPHIE

Florent BRUNET-MANQUAT, dit FLO, commence son apprentissage de la guitare en 1999 en suivant quelques cours auprès de Nicolas de DOMINICIS (NIGHTMARE).

Dès 2001 il fait ses premiers pas en groupe en tant que guitariste, puis bassiste de PRISONER, gang Heavy Metal avec qui il enregistrera de 2001 à 2003 plusieurs K7 audio issues de lives et de répétitions.

De 2004 à 2006 Florent participe au groupe de reprises Hard & Heavy MRS PEEL. Une démo est alors réalisée afin de permettre au combo de démarcher les lieux de concerts.

De 2006 à 2007, il est bassiste du groupe de Heavy Metal DREAMING SOUL, avec qui il réalise une démo, et du groupe de Rock Alternatif DIOKHAN.

Il intègre en 2007, au poste de bassiste, le groupe de Pagan Black Metal ALDAARON sous le pseudonyme d’AMPHYCION. Cette même année, Florent participe à la formation de GHOST, groupe de Heavy Métal.

En 2008, il quitte GHOST et fonde le groupe de Heavy Métal SANCTUAIRE avec qui il enregistre la démo « un autre enfer ».

Au dernier trimestre 2009, toujours en tant qu’AMPHYCION, il intègre le groupe de Death Metal NECROWRETCH, lequel vient de sortir sa première démo « Rising from purulence » (août 2009).
En 2010, il enregistre avec NECROWRETCH  la Démo « Necrollections » paru chez Aural Offerings Records (FRA).

Cette même année il enregistre avec ALDAARON l’album « Nous reviendrons immortels » paru chez PARAGON Records (USA) peu avant de quitter le groupe.

Juillet 2011, l’E.P. 4 titres de NECROWRETCH « Putrefactive infestation » parait sur le label Belge DETEST RECORDS. Le 25 Août 2011, l’album de SANCTUAIRE « L’empreinte de lucifer » parait chez EMANES METAL RECORDS.

Toujours très actif, Flo sort dès 2012 chez DETEST RECORDS avec NECROWRETCH le EP « Now you’re in hell » suivi en 2013 de la compilation « Bestial rites » chez CD CENTURY MEDIA / EMI et de l’album « Putrid death sorcery ».

Flo n’oublie pas pour autant sa passion du Heavy en sortant en 2014 chez EMANES METAL le deuxième album de SANCTUAIRE :  « Sainte Mort » avec un bel hommage à HIGH POWER en reprenant leur standard « L’Ange au regard noir ».

En 2015, un nouvel album de NECROWRETCH, aux formats CD et LP, doit paraitre chez Century Media/EMI

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS


Quand et pourquoi as tu commencé a jouer de la basse ?

J’ai commencé la basse en 2003 en voyant que beaucoup de groupes avaient du mal a recruter un bassiste, de plus j’étais moi même en galère de bassiste au sein de mon projet PRISONER. Il fallait donc au moins pour la réalisation d’une démo que je m’y mette éventuellement en plus de la guitare…

J’ai joué de la basse pour la première fois sur un modèle prêté par le pote de Fabrice, avec qui j’étais au sein de PRISONER, à ce moment précis j’ai su que j’allais investir … ^^ Le plaisir du son … tout simplement.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai pris quelques cours, appris à jouer au doigt, à travailler quelques spécificités …  je me suis perfectionné dans mon groupe de Cover sur du Cliff WILLIAMS, Ian HILL, Yves BRUSCO, Cliff BURTON …

Quels bassistes t’ont le plus impressionnés ?

Pour faire original : Steve HARRIS ! mais aussi Steve DI GORGIO (DEATH, AUTOPSY…)  ou encore DEUCH d’ADX, Peter BALTES (ACCEPT)….

Quel est le premier bassiste que tu as vue en live ?

Ca doit donc être le bassiste de Dorothée… pour rester cohérent avec le sujet concernant la guitare….

Quels sont, pour toi,  les principales qualités d’un bon bassiste ?

Le sens de l’assise rythmique, le groove, le fait de savoir se détacher des notes de grattes (copié) en créant des lignes originales et efficaces. Savoir se « démarquer » au bon moment en servant la musique…

Lorsque tu composes, sur quel instrument travailles-tu ?

Je bosse dans ma tête…. C’est l’instrument cœur pour créer une atmosphère de fond….tout part de là. Viens s’ajouter la gratte avec quelques riffs…. Mon écorce musicale qui sonne et suinte le reflet des images, l’univers qui se dessine dans ma tête.

De quelle façon ?

Trouver un bon titre de chanson, créer un univers fantasmagorique, c’est en fait un jeu bizarre il faut l’avouer ! y trouver sa place en vidant ses émotions… en y intégrant sa part de vrai….  En créant des ponts avec le monde réel. Une sorte de double jeu en somme. Les riffs naissent par eux-mêmes dans mon esprit, les émotions me dictent …

J’arrive à m’immerger, j’y pose mes expériences, mes désirs… ce que j’aurais sans doute aimer mettre en image si j’étais metteur en scène en m’inspirant d’auteurs assez singuliers. Chaque note à un sens…

Quel matériel utilises-tu en concert ?

Une JACKSON Dk 2 série japonaise pour la guitare, pour la basse une CORT B4 Artisan ainsi qu’une LTD EX 104. Pour les effets un pédalier KORG (AX 3000G) pour la gratte et un BOSS ODB pour la basse.

En studio ?

Ma JACKSON et la CORT.

Combien de guitares possèdes-tu ?

2 guitares, 2 basses….

Quelle est ta favorite ?

CORT artisan B4, ma première basse, un super rapport qualité prix ! Elle n’a pas le look mais elle a un vrai son !

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

C’est simple elle existe : la KRAMER Voyager ! Ah si…. si elle pouvait avoir le logo de SANCTUAIRE incrusté ce serait le rêve !

De quel solo ou riff est tu le plus fier ?

La guitare claire sur les couplets de « Comme un loup » simple mais chargé d’émotions personnelles

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?

Mon 1er concert à l’étranger avec NECROWRETCH (Copenhague Danemark), tous frais payés ! C’est la classe quand même.

Le pire ?

Un live à Metz avec NECROWRETCH. Ma basse frisait à mort…. je n’avais aucun outils, je me sentais seul au monde avec un son horrible. Problèmes de tension au niveau du manche

Joues tu d’autres instruments ?

Chant et piano.

de quels autres aimerais tu savoir jouer ?

La batterieeee !!!!!

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Il faut connaître le malheur pour pouvoir un jour effleurer le bonheur (KILLERS)

FMW sylvaincotte

Sylvain « Steve » COTTE

Sylvain « Steve » COTTE

FMW sylvaincotte

BIOGRAPHIE

Sylvain COTTE, dit « Steve », nait le 17 janvier 1970 à Fismes (Marne). A 14 ans, fan de Hard Rock désireux de marcher sur les traces de ses idoles (et d’attirer les groupies qui vont avec le statut de Rock Star), il décide de devenir guitariste.

Après plusieurs groupes de collégiens entre 1984 et 1985 (SNAKE, THE COMMODORE, MANIAK), les choses deviennent plus sérieuses en 1986 avec BRIGHTNESS. Plutôt axé vers le Hard Rock, on y retrouve déjà aux coté de Sylvain son futur complice de GANG, Philippe « Philty » CHOLET (alors guitariste et non bassiste). Le groupe sévira jusqu’en juin 1990 en se produisant sur les scènes de Champagne Ardenne, notamment en compagnie des Rémois de LUST. Hormis des enregistrement live, aucune démo officielle ne verra le jour.

Steve fonde cette même année un nouveau groupe, plus déjanté, évoluant entre Heavy Metal et Punk/Hard Core et qu’on peut définir comme un croisement entre MOTÖRHEAD et THE STOOGES : GUSH X.

Le groupe sortira 2 démos :

–         GUSH X « I – No More… » début 1992

–         GUSH X « II » automne 1992


Début 1993, GUSH X change de nom et devient GANG. Le combo, rejoint par « philty » au poste de bassiste écume alors les scènes de Champagne Ardennes et du Nord pour soutenir, dans un premier temps, ses démos, puis, dès le moi de mai de cette même année, son premier album autoproduit intitulé simplement « 1993 ».

En 1994 GANG sort sa première cassette vidéo VHS : «  N.F.L.B.V. Of The Winter Killers » ainsi qu’une démo : « Brainwashed Man ».

D’avril 1994 à février 1995, Sylvain et GANG multiplient les concerts, principalement régionaux mais également au Havre, à Lille et dans le Val d’Oise. Ils rodent alors un répertoire de nouvelles compositions qui permettent au groupe d’entrer en studio en août 1995 pour enregistrer leur prochain album.

Bien que résolument Underground, GANG participe cette même année, aux cotés de MYSANTHROPE et de NIGHTFALL, au CD « Initiation » , compilation du label japonais LARD RECORDS.

Début 1996, le nouvel album « Unknow but surely live »sort.

En 1997, suite au départ des autres membres, Sylvain COTTE et Philippe CHOLET se retrouve seuls à faire vivre GANG, notemment grace à la sortie en janvier 1998 d’une nouvelle cassette VHS « A trip to the unknown … « .

L’arrivée d’un nouveau batteur en novembre 1998 ramène GANG sur les scènes. Le groupe opérera donc en trio de juin 1999 à juin 2000.

En septembre 2000 Sylvain reprend le chemin des studios avec GANG pour commencer l’enregistrement de l’album « Piece of War ». Un projet de concept album ambitieux sur le thème de la première guerre mondiale. Fort de cet enregistrement, GANG se rappelle au monde en 2002.

En 2004, GANG participe à l’album « Les fils des loups », compilation tribute à KILLERS en revisitant « Paranoïa »,

2007, « Dead or Alive » voit le jour. Ce nouvel album ajoute à des compositions originales d’un très bon cru, deux reprises de brûlots Heavy Metal “You cant stop Rock’n’Roll” (TWISTED SISTER) & “Rock’n’Roll Secours” (VULCAIN) ainsi qu’un hommage à l’incontournable Lemmy KILMISTER de MOTORHEAD. 

2009 : Les  deux vidéos officielles du groupe sont rééditées sous forme d’un DVD « Still Unknown But Surely Live », accompagné de deux bonus live (Show de 95 à Lille & Reims – France).

En 2010, GANG décide de sortir son nouvel album intitulé « V ». Privilégiant toujours une approche ancrée dans le plus pur Heavy Metal, l’album fait apparaître de manière encore plus évidente son attrait pour le Thrash naissant des années 80. Soit 40 minutes concentrant la passion d’un groupe au service de l’underground depuis déjà 20 ans.

Ce nouvel album est produit par EMANES METAL Records sous format CD puis de LP vinyle. Sa sortie officielle à lieu le dimanche 7 mars 2010, pour le 20ème anniversaire du groupe, à l’occasion d’un concert marquant la XIIIème Convention Rock n’ Metal de Fismes.

En Mai 2011, La compilation « Long Live Metal acte deuxième » presente le titre « Prey for recovery » de GANG.

Mars 2012 : GANG rend hommage aux groupes de Heavy ayant bercé leurs débuts de musiciens avec HM-666%, un CD 7 titres contenant un titre live du combo Fismois, une composition originale et 5 reprises de groupes Heavy de la grande époque.

0ctobre 2012 : sortie du live « Heavy Metal Road 666 » en CD et DVD pour ponctuer deux années de live assez intensives.

2014 : sortie d’ « inject the Venom », le nouvel album de GANG, sorti en CD et LP.

2015 : sortie d’un nouvel album live « Live is all », enregistré à Manchester durant le SOS Fest. Peut être le premier album live officiel d’un groupe français enregistré dans la perfide Albion ?.

Parallelement à ses activités guitaristiques, Sylvain COTTE est depuis de nombreuses années particulièrement actif dans le cadre du soutien au Metal français, notamment par le biais d’UNDERGROUND INVESTIGATION avec qui il organise annuellement la convention Rock n’ Metal de FISMES. Une autre page lui sera consacrée dans ce cadre dans la rubrique « Metal Brothers ».

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

J’ai commencé à jouer de la guitare vers 1984. Nous étions une bande de collégiens fans de Hard Rock et nous avons eu envie de créer nous aussi notre groupe. A l’époque, Blackie LAWLESS et W.A.S.P. sortait « (Animal) I Fuck Like A Beast » et déclarait qu’il avait commencé la guitare pour se taper des gonzesses. Naïfs, nous l’avons cru…

As tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai pris une année de cours avec un professeur orienté blues. Par la suite, j’ai bossé principalement en autodidacte au fil des groupes dans lesquels j’ai joué et des  rencontres musicales que j’ai pu faire.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

J’ai toujours apprécié Michael SCHENKER, Gary MOORE (plutôt dans sa période Heavy Metal), Jimi HENDRIX, Mark REALE, Ace FREHLEY, Rudolph SCHENKER, Daniel PUZIO, Hervé RAYNAL, Fabrice FOURGEAUD,…

Dernièrement j’ai été bluffé au RaismesFest par Uli JON ROTH qui possède un touché exceptionnel, à tel point qu’on dirait que ses doigts ne touchent jamais le manche, comme s’il jouait par télépathie !

La dextérité et l’humilité de Pat MAC MANUS m’ont également foutu sur le cul, c’était aussi lors d’un RAISMES FEST.

J’aime toujours la gaillardise de Daniel PUZIO qui possède un jeu très blues, le juste milieu entre GRAND FUNK RAILROAD et MOTÖRHEAD.

Enfin, j’ai  pu récemment voir, approcher et discuter guitare avec Hervé RAYNAL et Fabrice FOURGEAUD d’ATTENTAT ROCK qui sont de très bons guitaristes et des personnes très accessibles.

Idem avec Ross THE BOSS, lors d’un dîner mémorable où nous nous sommes retrouvés à discuter guitare, le plus simplement du monde (ah, la différence entre Chuck BERRY et Angus YOUNG !!!).

Quel est le premier guitariste que tu ais vu en live ?

Ce sont les 2 guitaristes du groupe rémois LUST en 1987, Eric LEE et « TRASH »… J’ai vu aussi pas mal de petits groupes régionaux dans lesquels évolué Dom’ (TUCKER) ou Fred ROCHETTE (LA SOURCE / FIFTY ONE’S, ex EPSYLON). Mais ma première grosse confrontation live remonte à décembre 1990 à Reims avec VULCAIN sur la tournée « Transition ». Tout simplement énorme… L’impression de voir MOTÖRHEAD jammant avec VAN HALEN puisqu’à l’époque il y avait Franck PILANT, un très bon soliste, au côté de l’emblématique Daniel PUZIO.


Lorsque tu composes, sur quel instrument travailles tu ? De quelle façon ?

En général, sur la première guitare qui tombe à portée de main, qu’elle soit branchée ou pas sur un ampli. J’aligne des plans, sans pour autant chercher quelque chose de précis. Puis d’un thème peut jaillir une idée de chanson sur laquelle je vais revenir à intervalle régulier jusqu’à ce que ça ressemble à quelque chose. Ensuite je présente aux autres membres du groupe et on peaufine, le cas échéant.

Dernièrement, j’ai aussi pu partir sur des riffs spontanément à l’écoute de tempos de batterie programmée et ficeler ainsi, avec l’aide de Philty (basse) des morceaux de GANG pour « Dead Or Alive » ou « V ».

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

Waouh, difficile à dire… J’suis pas assez bon moi même ! J’apprécie la précision et la constance dans le jeu mais j’aime aussi la fougue et le côté « déjanté ». Par contre, je n’ai que faire de la démonstration et de la surenchère de technicité, j’ai toujours préféré le feeling et le groove qui n’empêche pas pour autant un peu d’audace.

Quel matériel utilises-tu en live ? en studio ?

Je joue sur un JCM900 MARSHALL qui date de 1990, avec une pédale « Metal Zone » et une GIBSON Les Paul que m’ont offert mes amis (et ma famille) à l’occasion de mes 40 ans. J’ai aussi 2 ARIA Pro II (une flying type « Iron Man » et une explorer type « ZZ Deluxe ») et des copies coréennes de Les Paul et Statocaster. J’utilise généralement le même matos en live et en studio mais il est aussi possible que je joue sur un Pod quand on enregistre chez Bill, notre chanteur. Je suis actuellement en recherche côté distorsion et il est fort probable que ma vieille « Metal Zone » soit mise au rencard au profit d’une simple overdrive pour retrouver la simplicité et l’efficacité du vrai son Hard Rock.

J’utilise aussi une EPIPHONE (façon Les Paul) electro acoustique pour quelques plans en arpèges et aussi pour composer au coin du feu.


Combien de guitares possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai 8 guitares, 7 électrique et 1 électro acoustique. Evidemment ma préférence va vers la toute dernière, un rêve devenu réalité grâce à mes Amis : ma GIBSON Les Paul standard. C’est une guitare sur laquelle je me sens très à l’aise et j’adore l’ampleur du son qui s’en dégage : rond et chaleureux. Le manche est véritablement facile à maîtriser et le fait d’avoir creusé le corps sur les modèles les plus récents est un vrai bonheur pour mes frêles épaules, ahaha !

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

Je viens de t’en faire la description en parlant de la Les Paul. J’ose imaginer que le plaisir peut être le même sur pas mal de GIBSON et j’envisage d’ailleurs un investissement dans une vraie Flying V voire une Explorer ou une SG qui, pour en avoir essayé quelques unes, est très maniable aussi avec un son plus sec.

De quel solo ou riff est tu le plus fier ?

J’aime beaucoup le riff de « Believer / Betrayer » qui n’est pas de moi mais de Philty, notre bassiste. Le genre de riff que tu retiens de suite et qui est bien entêtant (certain comme Mike, batteur de THORGEN, peuvent en attester !!).

Nous ne les jouons plus actuellement mais je me chauffe souvent en reprenant les riffs de « No One Here Gets Out Alive » (sur le 2ème album de GANG « Unknown But Surely Evil ») et « Hero Can Die » (sur le 3ème album de GANG « Piece Of War »).

J’aime aussi les riffs plus lourd à la BLACK SABBATH comme celui de « Into The Silence Of The Sea » sur « V » ou le break final de « Ghetto » sur « Dead Or Alive ».

Enfin, je m’éclate comme un petit fou sur l’actuelle version de « Never Enough » que nous parvenons grâce à Malo, notre nouveau batteur, a rendre aussi efficace que sur l’album. L’humain a repris le pas sur la machine !

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? le pire ?

Je crois qu’on m’a déjà posé cette question et je dois avouer qu’à chaque fois, c’est toujours aussi difficile d’y répondre.

En fait, le positif efface très vite le négatif. Il faut dire aussi que dans le milieu Underground que nous fréquentons depuis plus de 20 ans, il vaut mieux se contenter du peu de crédit que l’on t’accorde, y compris du négatif. Il vaut mieux, en effet, que l’on parle de toi, en bien ou en mal, plutôt que l’on t’ignore.

Je dirai alors que chaque sortie d’album de GANG a été un grand moment à vivre, toujours l’excitation d’offrir à qui veut l’entendre le fruit d’un travail souvent assez long. Remonter sur scène en 2010 après 10 ans consacré uniquement au studio a été aussi un moment exceptionnel dans la vie de GANG. Depuis, pouvoir côtoyer en alter ego pas mal de musiciens qui nous ont donné l’envie d’en faire autant est aussi extraordinaire. Si en 1984, on m’avait dit qu’un jour je reprendrais « Rock’n’Roll Secours » et que Daniel PUZIO viendrait la chanter en duo avec nous sur scène, j’aurais très certainement bien rigoler. On vit notre rêve éveiller, on continue à bosser d’arrache pied et, surtout, on prend énormément de plaisir. Je crois même qu’on positive tellement qu’il est difficile de trouver du pire. Même si on ne peut pas dire que notre escapade de cet été au Danemark ait été particulièrement remarquée par le public présent, c’est aussi un excellent souvenir car une vraie expérience dans la vie du groupe. On se sent plus fort et motivé que jamais et ce ne sont pas les projets à venir qui diront le contraire.

Joues-tu d’autres instruments ? de quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je pianote un peu et braille dans le micro mais, c’est très relatif ! J’aurais aimé jouer de la batterie mais au final, j’ai déjà assez de mal avec la guitare pour ne pas m’y risquer.


Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Oulah ! C’est très solennel ce truc là … Faut pas que je me plante ! J’sais pas trop… Un truc du genre : « Vivre et Mourir pour le Heavy Metal » ou plus généralement encore « Rock’n’roll ‘till Death ». Mais bon, j’suis vraiment pas original !

DISCOGRAPHIE

GANG 1993mai 1993GANGCD – « 1993 »
GANG 19941994GANGVHS – N.F.L.B.V. Of The Winter Killers
Brainwashed man1994GANGDémo – « Brainwashed Man »
Compilation Initiation1995GANGCD – Compilation « Initiation »LARD RECORDS (Japon)
Unknown but surely evil1996GANGCD – « Unknown But Surely Evil »
A trip to the unknown 1998GANGVHS – « A Trip To The Unknown… »
Piece of war2001GANGCD – « Piece Of War »
compilation les fils des loups2004GANGCD compilation « Les Fils des Loups » Tribute à KILLERSBRENNUS RECORDS
dead or alive2007GANGCD – « Dead Or Alive »
still unknown but surely live2009GANGDVD – « Still Unknown But Surely Live »
gang V2010GANGCD – « V »
long live metal 22011GANGLP – compilation « Long Live Metal ! Acte Deuxième »EMANES METAL Records
hm666 coverMars 2012GANG – CDHM 666%
hmr666 coverOctobre 2012GANG – CD/DVDHeavy Metal Road 666
inject the venom cover2014GANG – CD/LPInject the Venom
live is all cover2015GANG – CDLive is all
GANG all for one2018GANG – CDAll for One

UN MONDE A L’ENVERS – « Un monde à l’envers »

pochette_recto un monde a lenvers

Digital CD 2005 – Autoproduction

  Très ouvert musicalement,  « Un monde à l’envers » est l’unique album, enregistré en 2005, du groupe du même nom. Dans ce projet surprenant, UN MONDE A L’ENVERS n’hésite pas à marier l’énergie de l’électrique à la douceur de l’acoustique (« tôt ou tard »), à transgresser les genres et à jouer d’influences très diverses reflétant le vécu de chacun des membre du quatuor. Pour les accrocs des comparatifs on pourraient toutefois dire qu’on retrouve dans UN MONDE A L’ENVERS un mélange d’originalité de groupes hard 80’s tels qu’ONIX, d’efficacité de groupes de Rock tels que DOLLY (« Precious »), de Rock Alternatif à la française et de Metal.

   Au chant si je vous dit STEVIE cela vous rappelle quelqu’un ? … Le cancre au fond de la classe qui a répondu « C’était pas le mec du loft ? » va me faire le plaisir d’aller trainer tout de suite les patches de sa veste de Poser ailleurs que sur ce site … vous êtes le maillon faible, au revoir !

   Cet album est donc l’occasion de retrouver cette grande dame du Hard Rock « Made in France », des années après SPEED QUEEN, son album solo et TOUCH, dans un nouveau projet musical mélant originalité et efficacité.

   « Un pont dans la nuit » ouvre l’album avec son riff bien Hard auquel viennent vite s’ajouter des sonorités métalliques plus actuelles. Le couplet , marqué par une partie vocale scandée inédites dans la discographie de STEVIE, tranche avec la mélodie du refrain. Le tout marque clairement la volonté du groupe de présenter sa musique, sans concessions aux étiquettes et canons de tout poil dans lequel on enferme trop souvent les groupes hexagonaux.

   « Mystérieuse » s’éloigne du hard pur et dur en jouant sur les contrastes, beaucoup d’effets planants, des passages de guitares saturés et des touches de lead  donnant une couleur Rock / Metal expérimental, une bonne occasion d’apprécier la richesse du jeu de Sacha LEGOFF. 

   La guitare et le chant offrent des compositions variés aux mélodies souvent inattendues reposant sur une assise rythmique solide apportée par la batterie d’Eric LORTIE et les basses de François GRIERE, efficaces et discrètes.  

   Ainsi, des titres tels que « Je te suis » ou « Dormir »  allient guitares et batterie puissantes à des ambiances faisant varier les intensités.

   « Dehors » : toujours ce grain unique alliant puissance et féminité, avec ce voile dans la voix qu’on ne rencontre que trop rarement dans les productions Hard & Metal.

   « Tes yeux noirs » : un arpège rythmé, Stevie montre l’étendue de sa maitrise vocale en s’autorisant même quelques passage trip hop ainsi que des décrochés en voix de tête se mariant parfaitement avec son timbre.

   Un monde à l’envers, la chanson titre, reflète bien la philosophie de ce CD … faire un album qui ai du style sans s’enfermer dans aucun. La guitare emprunte à la culture indienne ses gammes et ses rythmes tout en jouant sur des sonorités chères au rock et au métal occidental.

   Des musiciens aguerris et créatifs, une chanteuse exceptionnelle, un album que le monde du Rock et du Metal français auraient du porter haut et faire connaître, ne serait ce que par fierté de montrer un produit francophone qui ne se contente pas de recopier le style des groupes étrangers mais ose prendre des risques en cassant les conventions pour proposer son propre style.

  Pourtant, Malgré tous ces atouts, cet album ne fera réagir aucun producteur ou distributeur potentiel, la presse soit disant spécialisée ne s’est pas engagée pour parler de ce groupe dont la promotion a été pour ainsi dire inexistante … au final le soutien mérité n’a pas été au Rendez vous  … pas de doute nous vivons bien dans « Un monde à l’envers ».

TRACKLIST

01 – Un pont dans la nuit
02 – Mystérieuse
03 – Je te suis
04 – Tes yeux noirs
05 – Precious
06 – Tôt ou tard
07 – Je te tout
08 – Dehors
09 – Un monde à l’envers
10 – Dormir

LINE UP

STEVIE : Chant
Sacha LE GOFF : Guitares
Eric LORTIE : batterie
François GRIERE : Basse

FMW arvi

Arvi KAINT

FMW arvi

BIOGRAPHIE

Guitariste / Chanteur de TOXXIC TOYZ, Arvi commence la guitare à 5 ans. La découverte des grands du Hard & Heavy le conduit naturellement à 14 ans vers la guitare électrique. A 15 ans il intègre son premier groupe et fait son premier concert à 17 ans.   A 20 ans, après un an d’étude au Guitar Institute of Technology (GIT) de LOS ANGELES, il revient en France et commence à vivre de sa guitare en jouant dans des styles très diversifiés.

   2003 est marqué par sa rencontre avec Fred BURST et Rick PRIDE du groupe BAD ANGELS. La fusion de ces musiciens aux styles complémentaires entraine une évolution de la direction artistique du groupe qui devient TOXXIC TOYZ … Suivent 5 Années De Concerts en quatuor et, en 2007 la sortie de « F.E.A.R. » premier album du groupe.

   2009 est le cadre de grands changements pour le groupe avec le départ d’Elrick, le bassiste, au mois de juillet, remplacé par Tomy BONES et la transformation de TOXXIC TOYZ en quintet dès septembre 2009 avec l’arrivée de Dave Mc BEE, chanteur venu des U.S.A. pour enregistrer le 2eme album.

   L’album « Mutation », sorti en octobre 2010, signe une nouvelle page de TOXXIC TOYZ … et la fin de la collaboration avec Dave Scott MC BEE, qui s’avère incapable de respecter ses divers engagements vis à vis du groupe et de ses membres. Arvi reprend donc le chant, TOXXIC TOYZ redevenant un quatuor. 

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Salut Arvi, bienvenue sur TROYAN FORGE

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

   Ma mère me dit que dès l’age de 4 ans je l’ai tannée pour avoir une guitare, car je voulais faire comme … Guy BEART !!? 😉

As tu appris seul ou avec un professeur ?

   J’ai commencé avec un prof à 5 ans puis suis rentré au conservatoire l’année d’après et y suis resté jusqu’à mes 11ans. Là, break de 3 ans, puis ayant découvert le Heavy et le Hard ( Ozzy, Def Lep, Scorpions, Accept, Ratt…), je me suis remis à la gratte, électrique cette fois. Première expérience de groupe à 15 ans, 1er concert à 17 ans, et à 19 ans je suis parti étudier 1 an au G.I.T à LOS ANGELES, et dans l’année suivant mon retour j’ai commencé à gagner ma vie en jouant des reprises dans les bars, mais dans des styles inédits pour moi : Funk, Reggae, Acid-Jazz, Pop…

Quels guitaristes t’ont le plus impressionné ?

   Mes 1ers « héros » sont Adrian SMITH, John SYKES, Kai HANSEN. Puis il y’a eu la claque Joe SATRIANI ! Et vinrent DIMEBAG, Jeff WATERS, Steve VAI ( le meilleur à mon gout, et quelle bête de scène !), Ron THAL …

Quel est le premier guitariste que tu ais vu en live ?

   Mon tout 1er concert, c’était Renaud à 13 ans mais j’ignore qui était à la guitare ! A 16 ans je suis allé aux « Monsters Of Rock » à Donnigton, et il y avait une sacrée affiche ( GUN’S N’ ROSES, HELLOWEEN, QUEENSRYCHE … ) et MAIDEN en tête d’affiche !

Lorsque tu composes, sur quel instrument travailles-tu ?

   Il n’y a pas de règle. Deux tiers des fois, je pars d’un riff à l’électrique. Mais parfois aussi à l’acoustique, voire d’une ligne de basse ou d’un pattern de batterie.

De quelle façon ?

   Encore une fois, ça dépend. Parfois la voix est le 2ème élément, parfois le dernier, parfois c’est la batterie qui oriente la compo…

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

   Là je sais que nombre de musiciens ne sont pas d’accord, mais pour moi c’est : la rigueur et la capacité à refaire toujours la même chose, à la note près, en affinant à chaque fois. L’exécution doit être propre et le son maîtrisé.

Quel matériel utilises-tu en concert ?

   Ampli et baffles MesaBoogie. Un vieux GX 700 de chez Boss. Une wah Q535 de chez Dunlop et des Tortex Sharp 1.14.

En studio ?

   La même chose, mais je lorgne de + en + du côté d’Engl…

Combien de guitares possèdes-tu ?

   Euh..10 ! Dont une 7 cordes Ibanez et une électro acoustique Takamine. Je sais que c’est trop, mais j’ai eu quelques bonnes affaires…

Quelle est ta favorite ?

   J’ai 2 grattes de luthier faites par Jean Louis Ohanian (OWG) qui sont mes favorites pour Toxxic Toyz, et 2 Blade RH4 que j’utilise pour le Funk/Reggae et pour Furious Mind, le tribute à RageAgainstTheMachine dans lequel je joue aussi. Je kiffe également le manche Wizard de mon Ibanez, et la Vigier Excalibur Original que j’ai depuis peu.

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

   Légère,24 cases, manche plat et rapide, FloydRose, polyvalente.

De quel solo ou riff est tu le plus fier ?

   Je dirais les soli de Magic Kingdom et Time For Action, et les riffs de Time For Action et du triptyque The Garden Of Always.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?

   Ca c’est dur car j’en ai vraiment beaucoup…mais pour faire simple je dirais : l’osmose ! C’est-à-dire quand le son est bon, l’ambiance aussi et que je prends autant de plaisir à jouer et chanter que le public à nous écouter. Pour peu qu’on soit bien payé et que le catering soit à la hauteur ! 

   Et bien sûr il y’a aussi les rencontres, avec d’autres artistes ( DAGOBA, ADX, FURIOUS ZOO, MrJACK, MANIGANCE …) ou simplement avec des spectateurs, des organisateurs, des passionnés….

Le pire ?

   Etre traité comme des chiens, par des gens qui ont un tiroir caisse à la place des yeux, et qui n’ont aucune idée du talent du travail et du sacrifice que représente la vie de musicien en France !

Joues tu d’autres instruments ?

   Donc : guitare, chant, basse, un peu de batterie, et un chouia de clavier….et Cubase !

de quels autres aimerais tu savoir jouer ?

   Du Violoncelle !!! Du sax ténor aussi ! Et j’adorerais savoir vraiment jouer du piano.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Dans Excalibur de John BOORMAN, Merlin dit : « A chaque fois qu’un homme ment, il tue une partie du monde ». Cette phrase est également présente dans l’instrumental à la fin de Justice For All de METALLICA. Et comme disait KEATS : « Seule la vérité est beauté, seule la beauté est vérité ». Ou pour finir sur une note + légère, je citerai OscarWilde : « Ce que les gens peuvent être ennuyeux à toujours parler d’eux, alors qu’on a qu’une envie, c’est parler de soi » !

Merci à toi et à tous ceux qui te lisent. Keep Rockin’. Stay Toxxic !

DISCOGRAPHIE

cover toxxic toyz mutation

TOXXIC TOYZ « Mutation »

CD – 2010 TRACKLIST 1.Bang01:342.Racing the Clock06:243.Chaos07:404.Time for Action07:305.Innocent Blood06:346.Worth Gold05:327.The Plague07:258.In the Garden06:489.Reasons for…

Lire la suite
cover toxxic toyz fear

TOXXIC TOYZ « F.E.A.R. »

CD – 2007 TRACKLIST 1Mystify2Intro3Magic Kingdom4Killing Dreams5Pretty Baby6So Sorry7Love Sincere8Broken Mirror9In The Middle Of Nowhere10Leave…

Lire la suite

Holger “G. PUNKT“ GEINITZ

FMW holger g

BIOGRAPHIE

   Chanteur, fondateur et auteur du groupe franco-allemand REBELL8, HOLGER G. PUNKT est un phénomène qu’on retrouve depuis le début des années 80 sur tous les fronts dans le milieu hard & Metal : Organisation de concerts, prises de son live, promotion de groupes, distribution, chant … La liste de ses actions en faveur du Metal est particulièrement longue et serait fastidieuse à lire et a retranscrire, soulignons donc simplement qu’Holger a fait beaucoup pour le Metal en général et pour le Metal francais en particulier.

   De 1985 à 1987, il joue avec VICTIM, groupe de thrash Allemand avec qui il sort en 1986 une première démo.

   De 1988 à 1991, il est chanteur du groupe Allemand MYSTERY.

   Durant l’été 1992, il crée à Offenbach (Allemagne) le groupe GROßSTADT REBELLEN. Le premier line-up comportait, outre Holger GEINITZ au chant,  Heiko RABENSTEIN à la basse et Frank SCHRÖDER à la guitare (tous deux Ex THINK OF MISERY) ainsi qu’Olivier Werner à la batterie (TANKARD). Après un premier album “Ich bleib daheim“, le groupe change de nom pour NOTAUSGANG. Un album sort en 1994 sous ce nom, toujours avec un chant germanophone mais avec une distribution internationale.

   Après divers changement de membres et suite au départ en 1997 de Meikel NEUMANN, le groupe trouve son guitariste en la personne de Andreas BULGAROPOULOS (TANKARD).

   Après avoir donné plusieurs concerts, dont la première partie de TANKARD à l’occasion du concert organisé pour leur 15ème anniversaire au Batschkapp de Frankfort, Andreas et Holger doivent quitter le groupe pour des raisons professionnelles et familiales, entrainant la fin de celui ci.

   Après quelques années d’absence, Holger revient dans le monde du Rock et devient rapidement un important soutien de la scène Hard rock & Metal indépendante avec, entre autres, l’association “Guardians Of Metal“. En 2006 Il ouvre le magasin de disque “GOM RECORDS” à Strasbourg où il soutient la scène local par la diffusion des informations relatives aux concerts, l’organisations d’évènement tels que des séances de dédicaces (dont RUFFIANS, ROSE TATTOO …) et des concerts, la distributions de groupes auxquels les grands distributeurs n’accordent aucune place.

   En 2008, Holger décide de reprendre un nouveau départ. Avec de nouveaux musiciens (Thierry SCARLATTI (Ex ROTOR, DEMON EYES …), Jo (du groupe Strasbourgeois HACHOIR) ainsi que Tex TORPEDO (ROCK N’ ROLL STORMTROOPERS) et un nouveau groupe : REBELL 8. Un premier album “Für mich ist es Rock N’ Roll“ voit le jour.

   La même année il participe activement au retour de Christian AUGUSTIN sur scène dans le cadre de ZOUILLE & HANTSON pour qui il organise le passage au Keep It True Festival.

   2010 : le magasin G.O.M. RECORDS se voit contraint de fermer ses portes et marque la fin de la dernière boutique de Metal de Strasbourg. Toutefois, si 2010 s’avère une mauvaise année pour GOM Records elle ne l’est pas pour son groupe REBELL 8 qui réalise “Rock N’ Roll is king“, son meilleur album à ce jour, un authentique bijou de pur hard Rock n’Roll auquel participent des artistes tels que Christian “Zouille“ AUGUSTIN (SORTILEGE), olivier SPITZER, Catherine RINGER, Noel ASSOLO, Greg BEHRHORST (RUFFIANS).

   2011 : REBELL 8 travaille à son nouvel album. Parallelement Holger profite d’un voyage sur la côte ouest des Etats Unis et de ses retrouvailles avec nombre de musiciens vivant sur place pour fonder le groupe TRACY SPEED LIMIT.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à chanter ?

   En 1983, une blessure à la colonne vertébrale due à un grave accident de voiture a mis fin à ma carrière de footballeur professionnel. Il était dangereux pour moi de continuer de jouer en ligue professionnelle et impossible de trouver une assurance qui pouvait prendre en charge les problèmes liés à l’accident. Vers 1985 je me suis mis à la batterie et ne chantait qu’une chanson à chaque concert. Ayant plus de succès quand je chantais je suis passé au lead vocal et ai changé de groupe et le style de musique.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

   J’ai fait deux stages avec un chanteur d’opéra à l’Opéra de FRANFORT, uniquement pour la respiration. Les cours de chant étaient trop chers à l’époque pour qu’il me soit possible d’en prendre plus.

Quels chanteurs (ou chanteuses) t’ont le plus impressionnés ?

   Phil LYNOTT, Bon SCOTT et Midge URE. Parmi les chanteuses, sans aucun doute ANOUK et Annie LENNOX.

Quel est le premier chanteur que tu ais vu en live ?

   En 1979, Bon SCOTT avec AC/DC

Lorsque tu écris ou composes, de quelle façon travailles-tu ?

   La plupart du temps je m’inspire de situations réelles, vécues, que je mets en forme. Dans REBELL 8 nous avons deux façons de composer. Pour certaines chansons, j’envoie les textes et la mélodie de base aux musiciens. Ils commencent alors à arranger les lignes mélodiques puis me les renvoient pour que je les modifie à mon tour.

   La deuxième façon, plus “old school”, consiste à Jammer à partir du chant jusqu’à disposer de bases solides pour la chanson. Dès qu’une nouvelle chanson est prête tout le groupe se retrouve en répétition afin de la faire tourner.
 
Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon chanteur ?

   La voix ne fait pas tout, l’interprétation compte énormément. Un bon chanteur doit comprendre ce qu’il chante et donner vie à la chanson sur scène. En studio il est possible de “se faire aider” par la technologie mais c’est sur scène que le chanteur montre ce qu’il vaut vraiment et si il arrive à sonner en live en s’approchant du CD c’est qu’il a fait du bon boulot, je connais même pas mal de chanteurs qui fournissent un meilleur travail en live qu’en studio. Personnellement je préfère le live au studio. Sur “Fur mich …”  j’ai doublé ma voix sur la plupart des titres ce que je n’ai pas fait sur l’album suivant (Ndlr : « Rock n’ Roll is king »). Le son est plus agressif et authentique quand le chant est enregistré sur une seule piste, on s’approche du feeling du live. En prenant cette direction et en privilégiant l’authenticité je savais que le second album serait le meilleur que j’ai jamais enregistré.

Quel matériel utilises-tu en concert ? En studio ?

   En concert c’est un shure SM58, le micro classique, et je recherche actuellement un bon vieux micro typé 60’s – En studio j’utilise le même matériel et un effet BEHRINGER

De quel texte est tu le plus fier ? Quel est ton préféré ?

   J’aime toute mes chansons, ce sont toutes mes bébés. Mais les textes de certaines sont très personnels et je suis fier de celles ci. Pour le CD “Für mich ist es Rock n Roll” j’ai une préférence pour “Der Rebell”, “24 h”, “Immer noch da” et “Scheissegal”, les autres chansons sont très bien aussi mais j’aime particulièrement jouer celles ci en concert, je citerais aussi « Ab in die Charts », « Glorious Days », « Falsche Freunde » ainsi que nos reprises de « Don’t believe a word » or « Rock n Roll outlaw » and « Long stick goes boom ».

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

   Avoir des boissons gratuites et rencontrer des tas de jolies filles Ha ha ha …  Sérieusement la meilleure chose est d’avoir cette chance de partager une partie de ma vie avec le public. c’est également formidable de pouvoir jouer dans un pays étrangers en chantant en allemand tout en sentant le public à vos cotés. Réaliser « Rock N’ Roll is King », avoir à mes cotés pour celui-ci Catherine RINGER, Christian « Zouille » AUGUSTIN, Pierre BENVENUTI et Craig BEHRHORST, écrire 2 chansons avec Olivier SPITZER et rencontrer mes musiciens actuels est également un souvenir formidable.

   Le pire souvenir est lié à mon come back, après un break de dix ans. Certains “amis” d’une radio de Francfort et un pseudo management m’ont laissé tomber après que j’ai réalisé mon album. C’est le pire problème du milieu musical actuel. Trop d’idiots font des promesses qu’ils ne tiennent pas et réparer les dégâts prend du temps. Pour le dernier album, j’ai également été déçu qu’un amis proche ne trouve pas le temps d’enregistrer un duo avec moi.

   Un message pour les nouveaux groupes : Ne croyez pas les autres, faites ce que vous aimez faire et croyez en vous.

Joues tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?

   Comme mon oncle j’ai démarré par la batterie, je ne jouais pas bien mais très fort et j’ai décroché mon premier job en 85 dans “VICTIM” un groupe de thrash allemand. Notre style s’approchait des TANKARD et SODOM des débuts. J’aimerais apprendre la guitare mais manque de temps pour cela.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais-tu mettre ?

   J’aime faire ce que je peux le mieux faire et je le fais à 100%, c’est aussi le message de la chanson “24h” .
 Ma mère m’a éduqué comme ça

DISCOGRAPHIE

 1986 VICTIM – Demo “Thrash“
 1992 GROßSTADT REBELLEN – Demo “Das Ende“
1992 1992 GROßSTADT REBELLEN – « Ich bleib daheim »  CD/LP (Walzwerk Records)
NOTAUSGANG 1994 NOTAUSGANG – NOTAUSGANG CD (Revenge Music Force)
1998 1998 GROßSTADT REBELLEN – AUSVERKAUFT (Audioproduction)
 GROßSTADT REBELLEN Sampler (Compilation) –  „The First Ten Years“   (avec le titre « Ich bleib daheim » issu de l’album du même nom) CD (Walzwerk Records)
REBELL 8 Démo 2008 2008 REBELL 8 – 100 % ROCK´ N´ ROLL Démo
REBELL 8 – “Für mich ist es Rock n Roll”2008 REBELL 8 – “Für mich ist es Rock n Roll” CD BRENNUS MUSIC 
REBELL 8  2010 REBELL 8 – Official Bootleg CDR
REBELL 8 2010 REBELL 8 – Rock N’ Roll is king  CD BRENNUS MUSIC
REBELL 8 Acoustic    2011 REBELL 8 – ACOUSTIC DEMO  CDR
FMW baloo

Jean-Daniel « Baloo » COUTURIER

FMW baloo

BIOGRAPHIE

   Jean-Daniel COUTURIER naît le 4 mars 1953 à Longjumeau (91). En 1972, après avoir mené parallèlement ses études aux « Beaux arts » et avoir participé à plusieurs groupes de Rock, Baloo entame une carrière de musicien professionnel en rejoignant LES TENYT’S, groupe Rock de Romainville spécialisé dans les bals dont Phillippe, le jeune clavier, connaitra par la suite une carrière internationale dans un autre registre … sous le nom de Richard CLAYDERMAN.

 Les 11 musiciens du groupe reprenaient nombre de groupes de l’époque tels que DEEP PURPLE ou GENESIS. C’est à l’époque le seul groupe de bal à se déplacer avec un Mellotron (instrument rendu célèbre par KING KRIMSON et utilisé pour certain titres phare des BEATLES, LED ZEPPELIN, BLACK SABBATH et plus tard KRAFTWERK et RADIOHEAD). Jean-Louis DAGORNO, chargé de la technique du groupe, sera quelques années plus tard le fondateur de REGIE SCENE.

   En 1973, TENYT’S change de nom pour devenir brièvement T.N.X. avant d’arrêter son activité, le batteur du groupe ayant été victime d’un accident de la route.

   Baloo fréquente alors les plaques tournantes de la jeune scène rock française telles que LE GOLF DROUOT et le GIBUS. Il croise en répétition ou lors des « bœufs » régulièrement organisés au GIBUS des groupes de cette première moitié des années 70 (VOYAGE, NARCISSE, OCEAN, MAGMA …). Il aura ainsi l’occasion de jammer avec des musiciens tels que Christian VANDER, François « Faton » CAHEN et même Ritchie BLACKMORE. C’est à l’occasion d’une de ces soirées qu’il fait la connaissance de Francis MARTINEZ, fondateur et chanteur de GLADY dont il devient membre en 1974 pour une courte période.
 
Baloo intègre également FRENCHIES, groupe dont Martin DUNE, le chanteur, n’est autre que Jean-Marie POIRE (oui, celui des « Visiteurs » et des « Anges gardiens » …) le temps d’enregistrer un single, désormais introuvable, et de figurer dans le film de Gérard PIRES « l’agression » avec Catherine DENEUVE, Claude BRASSEUR, Jean Louis TRINTIGNANT … Il quitte le groupe pour effectuer son service militaire.

   Ce dernier effectué, Jean-Daniel prend la succession d’Henri TEXIER en tant que bassiste d’ALPES, le groupe de Catherine RIBEIRO. En 1977, il enregistre avec cette formation le LP « le temps de l’autre ». Cette même année il accompagne sur scène Catherine RIBEIRO qui sera une des têtes d’affiche du premier « Printemps de Bourges », plusieurs semaines à BOBINO, fête de l’HUMANITE …

   Claude « Coco » MEYER le rejoint peu après la sortie de l’album en remplacement de Jean-Louis DO.

   C’est en parallèle que se crée HAUTE TENSION en 1977 avec Francis MARTINEZ au chant et Yannick MERCIER à la guitare (il retrouve ainsi son ancien complice de GLADY), Jean Daniel « Baloo » COUTURIER à la basse et Claude « Coco » MEYER à la batterie. HAUTE TENSION tournera un an avec ce line up puis se trouve contraint de changer de section rythmique, Jean Daniel et Claude ne pouvant mener de front leur participation au groupe et leur carrière musicale au sein d’ALPES.

   Jean Daniel quitte ALPES en fin 1978 et forme SPACES, un groupe de Rock Progressive, avec Jean-Louis DO.

   En 1980, « Baloo » quitte le circuit professionnel pour 25 ans sans pour autant perdre de vue ses potes de HAUTE TENSION. En 1995 les 4 membres fondateurs décident à l’occasion d’un bœuf de « remettre le couvert » et de reprendre les répétitions entre potes. En 2007, ils envisagent d’enregistrer ensemble « Traverse ma route » un album de pur Hard Rock N’ Roll qui voit le jour en octobre 2010.

   A 57 ans, le 18 octobre 2011, Jean-Daniel succombe à une attaque cardiaque sans avoir pu défendre sur scène un album dans lequel il avait investi toute son énergie et qui reste un ultime témoignage de ses talents de bassiste.
 

 DISCOGRAPHIE