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25 janvier 2016 – FACTOR HATE

FACTOR HATE

25 janvier 2016

A 3 semaines de leur concert au DIVAN DU MONDE, TROYAN FORGE rencontrait FACTOR HATE afin de découvrir ce que nous réservait le combo francilien pour cet évènement.

Bonjour à vous 5, ou 6 car il est toujours difficile de savoir quand Thierry et le Watcher prennent la parole.

Titi WILD : Pour l’instant il m’a demandé de l’excuser car il est occupé ailleurs !

Votre premier album, « scary tale », sortira le 13 février, à l’occasion d’une release,party sur une date partagée avec DYGITALS, GANG et MAX PIE au « Divan du Monde » à Paris. Que vous a apporté cette nouvelle expérience en studio ? De quel façon avez-vous travaillé ?

Sharky : Pour ma part, de la façon la plus « traditionnelle » qui soit. Donc début 2014 (« Oh putain : 2 ans !!! » ) , suite aux retours plutôt « positifs » de notre EP 4 titres « The Watcher », les gars m’ont suggéré qu’il serait plutôt judicieux de songer à la phase « enregistrement » des batteries en vue de sortir un CD « avec pleins d’ chansons n’dans » … Je me suis donc mis en quête de trouver un endroit où ce serait possible de le faire, j’ai donc appelé mon vieux poto Philippe SASSARD – bassiste de SHANNON et propriétaire de « ON AIR STUDIO » – qui m’a aussitôt dit « BANCO » ! J’ai donc attaqué tout ça en Avril 2014 pour terminer début Juin de la même année … Une fois terminé, je me suis attelé à un gros travail de « post-prod » en vue du mixage … Puis les autres se sont attaqués à leurs parties respectives …
Le tout est finalement parti chez Axel au WALNUT GROOVE STUDIO pour un gros travail de mix et de mastering.

Hubb : c’est une expérience très enrichissante j’ai vraiment adoré faire cette album, les guitares ont été enregistrées sur logic puis reampés avec nos têtes respectives par AXEL du WALNUT GROOVE STUDIO à Amiens et il a fait un super boulot et je trouve qu’on reconnait bien nos sons de guitares enfin pour ma part .

Titi WILD : Pour ma part, c’est le WATCHER qui a tout fait, et de la manière la plus simple possible et inutile de dire que je n’avais pas grand-chose à dire ! Bref, enregistrement des voix lead dans le studio d’un ami, Thierry DUTRU, à ISSOU dans les Yvelines, sur deux jours et demi environ (quelques soirées sympa au passage) puis enregistrement des chœurs toujours au même endroit et transmission des fichiers à Axel du WALNUT GROOVE STUDIO (au passage un mec énorme qui a tout de suite accroché au concept et à nos compos) Et puis après nous avons échangé avec Axel différents mix jusqu’à trouver celui que nous voulions pour chacun des morceaux !

Silver : J’ai hâte que cette journée arrive : pouvoir enfin partager le « fruit » de notre travail 😉 L’enregistrement de cet album a, je pense, permis au groupe d »avancer positivement. Je l’admets le délai a été très long pour sortir cet album (certains morceaux datant de plusieurs mois voire 2 ans), mais cela a permis de faire vivre les morceaux pour arriver à ce qu’ils sont maintenant.

Pour l’anecdote, j’ai eu quelques problèmes techniques pendant ma session ce qui m’a valu de refaire l’intégralité de toutes mes guitares à une semaine d’amener le tout en mixage chez Axel au Walnut Groove Studio (bobo les doigts).
C’est clair que ça a été une expérience plutôt enrichissante sur le global

L’album s’appellera donc « Scary tales », pourquoi ce titre ?


Sharky : Je crois me souvenir que c’est tout simplement sorti d’une façon « unanime » lors d’une répet : au moment de la « pause », un de nous a soulevé la question et on s’est mis à réfléchir la dessus – si si : ça nous arrive de temps en temps.

Hubb : ce titre collait bien à l’esprit du Watcher ! Les idées de chacun ont finies par donner SCARY TALE

Titi : Tout est venu d’un consensus, tout le monde était d’accord pour dire qu’il s’agissait d’histoires, de contes et quoi de plus « scary » que le concept même du WATCHER non ? On a peur de ce qu’on ne contrôle pas !

Silver : avec l’univers un peu particulier du Watcher, je pense que ce titre était de rigueur

Votre concert lors de la convention Rock N’ Metal de Fismes m’avait impressionné par la force de son impact visuel, la performance scénique étant un élément déterminant des concerts de FH, comment avez-vous concilié cet aspect avec les contraintes du studio ? Comment avez-vous retranscrit l’univers très particulier de FACTOR HATE et du Watcher ?

Sharky : Pendant cette période d’enregistrement, nous avons tous les 5 cherché à nous accorder des « pauses » de manière à ne pas trop « avoir la tête dans le guidon » et de garder une certaine « fraîcheur d’esprit » pour mener à bien cet album. Donc la meilleure façon était de pouvoir se « défouler » et prendre du bon temps sur scène et je pense que le concert de « Fismes » a été un très bon exemple sur ce coup là 😉 …

Hubb : cette date a Fismes restera un très bon souvenir pour nous, pouvoir jouer dans des conditions professionnelles fut un pur bonheur merci à toute l’équipe du rock N’ Metal. Je pense que FACTOR HATE est un ensemble de tous les arts que nous apprécions, la musique, le cote théâtral, le dessin, le 7éme art, les arts plastiques et pour moi, tous ces éléments donne FACTOR HATE au final , sans prétention c’est comme ça que je ressent le truc ! pour l’album on a essayé de s’impliquer au mieux sans se mettre la pression (bon quelques bières de temps en temps). C’est vrai que tout s’articule autour de ce satané personnage qu’est le Watcher (rire) et je trouve ça bien de donner un peu plus au gens. Pour moi le métal c’est un grand cirque donc ça tombe bien.

Titi : En fait tout c’est fait naturellement avec un esprit dérangé comme le mien (et celui des autres aussi que j’ai peut-être contaminé) ! Il fallait arriver à retranscrire l’ambiance d’un concert de FACTOR HATE sur un support audio.
Il fallait donc qu’il y ait des choses supplémentaires que celles que l’on trouve sur un CD habituellement, c’est-à-dire des articulations, des virgules du WATCHER, entre les différentes parties de l’album, mais tu verras le résultat !
En tout cas je me suis bien marré à faire tout çà avec mon jumeau maléfique…..

Silver : Content que cela tu ai apprécié notre set 😉
Le fait d’avoir un personnage central aussi « déphasé » est un élément moteur pour le coté scénique après le côté musique ne pouvait que se fondre avec cet univers. Sinon le Watcher n’existerait pas ce qui aurait été dommage non ?

L’album va t’il avoir une connection avec la BD du Watcher (ndlr : chronique à venir) ? Si oui, comment s’articule t’elle ?

Titi : Oui bien sur !!! J’ai pris contact dès le début de l’aventure avec un pote, dessinateur de BD (Ysha), et je lui ai envoyé le texte d’une chanson qui ne sera pas sur cet album, mais sur le prochain, en lui disant « tu connais le personnage, lâche toi ! Et j’avoue que nous n’avons pas été déçus du résultat ! Bien sur ce n’est pas une BD de 30 pages mais elle reprend bien l’ambiance du morceau ! Si tout va bien en termes d’impression, elle devrait être jointe avec les CD. Ce sera une forme d’articulation entre cet album et le prochain !

Un clip doit sortir très prochainement, pouvez-vous nous en parler ?

Sharky : Eh bien notre choix s’est porté – je pense – sur un des titres « forts » de l’ album, à savoir « Asylum » … Le clip a été tourné les 12 et 13 Décembre dans un endroit hyper sympa et à la fois « magique » : le Fort de Cormeilles en Parisis. Par la même occasion un très grand « MERCI » à Thierry Dauphin (Photographe) et au président des « amis du fort » pour avoir fait en sorte que cela se fasse. Nous avons été dirigés de « mains de maître » par Hervé TRAISNEL.

Hubb : Il faut savoir que nous avons tourné pendant 2 jours à 4 ou 5 degrés dans les courant d’air et ben je peux te dire que ça crève son homme. On était tous lessivés, mais super heureux du résultat et ça grâce à tous ceux qui nous ont filé un coup de mains , un grand merci à tous, ils se reconnaîtrons !

Silver : Nous étions entourés de potes qui ont su faire preuve de professionnalisme quand il le fallait (un grand merci à eux d’ailleurs) et tout ça sous la houlette d’Hervé TRAISNEL, chanteur de DYGITALS (un ami de très longue date et également frère de Hubb) avec qui nous allons partager cette affiche du 13 février. Hervé a su capter l’énergie pendant ces 2 jours de tournage malgré le froid qui régnait sur place (4° de moyenne). Il a fait un travail magnifique.

Titi : Quoi de mieux que ce lieu magique qui correspond en tous points à l’univers que nous cherchions à recréer. On ne remerciera jamais assez Thierry DAUPHIN et les bénévoles qui s’occupent du Fort pour nous avoir permis d’avoir accès à cet endroit chargé d’histoire au sens propre comme au sens figuré ! Et puis il était évident que c’était un endroit on était sûr que le WATCHER serait dans son élément avec …

The WATCHER : Qui m’appelle ? Ah c’est toi, excuse moi je n’ai pas pu me rendre disponible avant car j’étais trop occupé à voyager dans les méandres d’esprits enfermés dans des cauchemars de l’autre côté de la planète, et je n’ai pas vu le temps passer….
Il faut bien se nourrir que diable !! Oui le Fort de Cormeilles, ce clip, quel régal, tant d’âmes perdues hantent ces lieux, s’en était trop même, une véritable orgie, mmmmh ! Et puis Asylum c’est chez moi, chez vous tous en fait!

En imaginant qu’il vous faille vendre les places de concerts et les albums au porte à porte, quels seraient vos arguments pour motiver :

– Un ado boutonneux aimant se faire peur avec des films gore et se tripoter en regardant Zaz massacrer la chanson française (ou le contraire, ce qui me semble finalement moins malsain).

The WATCHER : Alors petit, on regarde quoi ? on écoute quoi? Massacre à la tronçonneuse, l’attaque des zombies mutants, le dernier CD de ZAZ ou autres chanteurs à voix, bref de quoi te faire flipper toute la nuit ?
Je peux faire bien mieux que ça tu sais ! Je connais les moindres recoins de tes désirs les plus profonds !
Tu peux t’en sortir rien qu’en te laissant envahir par le CD de FACTOR HATE, et je peux t’assurer que je vais t’emmener dans un grand 8 dont tu n’es pas prêt de ressortir indemne et plus rien d’autre après ne saura te satisfaire, satisfaction guarentee !
Rien que d’y penser j’en salive d’avance !
Arrête de te tirer sur l’élastique et vient te décrasser les cages à miel avec nous, viens découvrir l’autre côté du miroir, le carrousel t’attend pour un voyage inoubliable.

– La blonde de scream occupée à se faire du pop corn en attendant un appel important 😉


The WATCHER : Hey Blondie, prête pour aller faire un tour ? Raccroche ce téléphone, et écoute moi, j’ai une bien meilleure proposition à te faire que ton saladier de Pop Corn et cet appel de je ne sais qui, qui te fait flipper (sûrement encore un mec qui veux te vendre un nouveau portable) ! Ce soir c’est « FACTOR HATE time », un voyage dans les limbes où tu découvriras une toute autre facette de ta personnalité (même si elle est déjà bien développée à ce que je vois).

Nous allons t’emmener vers des sphères (qui sont déjà bien…, oups je l’ai déjà dit) que tu n’imagines même pas ! Je suis celui qui saura exacerber tes seins, euh je veux dire tes sens ! Laisse-moi te guider vers ton portefeuille pour en sortir quelques euro afin de te procurer ce CD que tu attends depuis des lustres, celui qui te fera fondre comme neige au soleil, qui t’envoutera pour te faire atteindre le nirvana, qui te fera crier encore et encore !

Je sais ce que tu es, je sais ce que tu veux alors regarde-moi, plonge ton regard dans le mien et laisse la brume t’envahir, n’écoute que ma voix, rien que ma voix, nos chansons, je suis sûr que tu vas aimer et achètes en aussi pour tes copines!

– Justin BIEBER, completement bourré, qui se demande encore comment son manager a pu lui réserver un appart’ dans un HLM du 93 au lieu d’une suite à l’Hotel de Crillon à Paris ? (à propos, il te semble bien reconnaître l’ado bizarre vu un peu plus tôt).

The WATCHER : Justin, Justin, Justin, je t’avais dit d’arrêter le coca sans sucre, ce n’est pas bon pour toi, regarde dans quel état tu es ! Cet endroit où tu te trouves est le début de tout et la fin de rien, et c’est pour ton bien, pour qu’enfin, tu réalises à quel point tu t’es fourvoyé durant ces années.

Tu n’écoutes jamais rien, mais tu vas être forcé de m’écouter lorsque tu sombreras dans les bras de Morphée ! FACTOR HATE coule dans tes veines, et je suis dans ton esprit, alors ne résiste pas et prend ce CD car ceci est mon sang !

Au fait tu peux me faire un autographe en bas du chèque là, c’est pour ma petite soeur ! Bon alors on dit 5000 exemplaires … ok, tu sais que je t’aime bien … en fait, continue le coca !!

Merci à tous, un dernier mot pour motiver les indécis à venir le 13 ?

Sharky : Je dirais tout simplement ceci : « Envie de passer une bonne soirée en compagnie de 4 groupes plutôt sympas et dynamiques sur scène ? Envie de vous procurer le CD de FACTOR HATE avant tout le monde (Si si, je dis bien: « AVANT TOUT LE MONDE » !!!!) ? Eh bien une seule solution s’offre à vous : VIENDEZ TOUS LE 13 FÉVRIER AU DIVAN DU MONDE A PARIS et nous ferons tout pour ne pas vous décevoir !!! »

Hubb : une belle et bonne soirée de décibels vous attend le 13 février au DIVAN DU MONDE avec quatre bons groupes, A bientôt .

The WATCHER : le 13 Février nous venons prendre possession de vos cauchemars les plus profonds, et je serais là pour vous accompagner dans le tréfonds de vos pires phobies.
L’autre côté du miroir n’est pas loin, laisser-moi vous guider et j’ai faim !

Silver : Oublies les nazes qui passent à la TV et vient passer une bonne soirée au lieu d’écouter des pseudos Stars qui ne connaissent rien à la musique à part la détruire !!!!:

Titi : Après cette soirée dans notre univers, plus rien n’existera, ton cauchemar disparaîtra et le WATCHER dans ton esprit s’insinuera !!

FMW marcel ximenes

1er octobre 2015 – Marcel XIMENES de ROZZ

Marcel XIMENES

1er Octobre 2015

Groupe atypique dans les années 80, ROZZ continue a tracer sa propre route, loin des sentiers battus, en tentant ce que d’autres n’osent plus faire, organiser une véritable tournée en Chine du Sud (gonflé car si Beijing dispose d’un authentique vivier métallique, le Sud est moins acquis aux sonorités puissantes), mettre en place un festival dans le Nord et produire le 30 Octobre 2015 un grand show, dans une vrai salle.
J’ai donc rencontré, quelques jour avant l’évènement, Marcel XIMENES, Guitariste, Leader et membre fondateur de ROZZ afin d’en savoir plus sur cet évènement et sur l’actualité du combo.

Bonjour Marcel,
Avant d’aborder l’actualité immédiate du groupe peux tu nous présenter brièvement le line up actuel de ROZZ ?


en fait, c’est un Rozz composé essentiellement d’anciens du groupe puisque outre moi à la guitare que personne n’arrive à virer, Olivier BOURGOIS qui a tenu le micro pendant près de 2 ans après le départ de JP m’a rejoint, de même que Jeremy JACQUART qui jouait avec nous également il y a 2 ans et Greg DAMPERONT qui figurait notamment sur « D’un siècle à l’autre » et le live de 2010, avec à la basse Pierre BURETTE qui joue avec Greg et moi depuis mars.

ROZZ est parti l’année dernière pour une tournée chinoise, quel accueil le groupe a t’il reçu, quel ont été les apports de cette expérience pour le groupe ?

Un accueil exceptionnel, où chaque minute a été formidable. un public nombreux et avide de découvrir ce groupe français inconnu là bas ou presque avant le formidable travail effectué en amont de notre venue par notre équipe en place là bas, notre sponsor instruments, les usines d’instruments SAKURA, le consulat français et la presse, nombreuse, de là bas qui a joué le jeu à fond.

Première morale : on y retourne et probablement en élargissant à d’autres zones de l’Asie et à d’autres régions chinoises.

Deuxième chose : l’efficacité redoutable des équipes techniques qui ont bossé avec nous là bas, des scènes avec des équipements rarement rencontrés en Europe.

Enfin un engouement total et totalement décomplexant pour nos chansons en Français. des sourires, une communion, rien ne peut décrire ce que nous avons vécu là bas, y compris un festival à Shunden (sud de la Chine) dans un lieu extraordinaire avec immenses portes de temple en fond à l’horizon, une scène de 40 m d’ouverture avec écrans géants de part et d’autres devant plusieurs dizaines de milliers de personnes souriantes et participant en chantant avec nous. il y aura des suites, c’est prévu.

Tu organise le samedi 30 octobre un concert gratuit devant permettre l’enregistrement d’un nouveau DVD live. Peux tu nous donner un aperçu de ce qui a été prévu pour cet évènement (salle, lights, son, nouveaux titres, guests …) ?

Cette salle du NAUTILYS que nous avons choisie, nous allons y passer la semaine de 10 h à 22h minimum tous les jours pour peaufiner le show maîtrisé en répète, en créant les décors, et un plan de feux sur 5 ponts d’éclairages piloté de main de maître par notre lighteux quentin et au son, notre ingé son Thomas qui ont récemment officié ensemble lors du RAISMES FEST. ce sont des pros. On va bosser le jeu de scène, avec quelques petites surprises et quelques petits cadeaux à ceux et celles qui viendront nous soutenir et donner à ce concert une gueule de vrai live !

Entre la location de la salle, le matériel déplacé, un calendrier peu favorable et la difficulté chronique pour motiver le public à venir voir de la musique « vivante », cet événement, impliquant un fort investissement humain et financier, semble un pari risqué s’inscrivant à contre courant de la logique partagée par trop de groupes qui choisissent la voie de la facilité en se produisant dans de mauvais bars déguisés en salles de spectacles et inondant Facebook ou YouTube de vidéos bas de gamme. Quelles sont tes motivations pour t’investir autant ? Penses tu qu’il soit nécessaire de chercher de nouvelles voies et de nouveaux horizons pour faire sortir le Metal Français du placard ?

Nous souhaitons avoir une bonne image, il faut donc utiliser les bons vecteurs. c’est pas au bar du pou nerveux que tu vas avoir la possibilité de t’exprimer de manière à marquer et fidéliser ton public …

Alors nous montons de vrais concerts, de vrais fests, de vrais tournées avec un impératif : pouvoir produire un bon spectacle avec des conditions techniques dignes de ce nom. Je refuse, 20 à 30 propositions par an.

Si tu devais faire du porte à porte pour inciter le public à venir le 30 octobre, quelles arguments donnerais-tu pour motiver :

 Un fan de ROZZ avec le logo tatoué sur le bras et portant un tee-shirt d’ « un siècle à l’autre ».


Pas difficile, c’est la description de mon pote Fred « Metal Beret » fan absolu de ROZZ et du Metal français en général. je pense que les gens qui ont vu autant de concerts de ROZZ que lui se comptent sur les doigts d’une main !

– Un ado en pleine crise de nerf car sa box vient de planter en plein téléchargement du dernier tube de Justin BIEBER.

c’est un signe du destin, ça, que je sonne à ce moment là ! il doit y avoir moyen de le récupérer, celui là. je suis plus inquiet pour ceux dont la box ne plante pas lors d’une épreuve pareille ;-)) … Blague à part, les stats (ces chères stats) montrent que les tranches 13/17 ans et 18/25 ans représentent une bonne proportion (en progression) de nos adeptes et du hard rock en général. c’est rassurant de compter plusieurs générations dans une salle de concert. Le vrai détonateur est d’amener les jeunes à assister à un vrai concert, c’est pourquoi ROZZ présente régulièrement ses shows dans des écoles et collèges. les gamins s’en souviennent et parfois ce sont eux qui traînent leurs parents au concert.

c’est aussi pourquoi nous soutenons à chaque fois que nous le pouvons des évènements « mélangeant » les styles de musique. amener les gens à ouvrir leurs horizons musicaux …

– Un quinquagénaire en charentaise et caleçon METALLICA, bière à la main avec Lara FABIAN braillant dans son appart (c’est sa femme qui choisit la musique de l’appart), qui commence à te dire : « bin j’ai explosé mon budget Metal en achetant ma place pour mon week-end annuel au HELLFEST, j’attendrais que vous passiez là-bas ».

Le cas le plus épineux : celui des clients exclusifs des hypermarchés de l’évènement live …. dans le cas présent, je l’aurais facile, puisque notre évènement est gratuit. mais quand on est métalleux dans l’âme, je pense pas qu’on puisse se contenter de 3 jours de concerts dans l’année, si beaux soient ils. c’est pas le profil des gens que je vois dans les petites et moyennes salles, ou dans les fests à taille humaine type RAISMES FEST. je doute même que le gars de cet exemple passe du temps devant les petites scènes où sont relégués les « petits » groupes dans un lieu comme le HELLFEST.

Merci Marcel, quelques mots pour conclure ?

Merci Gilles pour cet interview et vraiment : à tous ceux qui auront l’occasion de venir voir ROZZ en concert le 30 octobre, ne la ratez pas, nous avons vraiment mis les petits plats dans les grands pour ce DVD enregistré ce soir là dans une magnifique salle.

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ORLAG – Holyshowbiz.com

ORLAG – Holyshowbiz.com

CD – Autoproduction

cover orlag_holyshowbiz

Difficile pour moi de chroniquer un album tel que « Holyshowbiz.com », le mélange de Thrash et de Death du combo n’est pas mon style de prédilection et le type de chant me saoule en règle général assez vite.

Pourtant après plusieurs écoutes, aucune lassitude à l’horizon, l’ambiance musicale varie souvent, passe d’un extrême à l’autre, de la rythmique lente et massive au riff rapide et nerveux, du gros son au silence … ORLAG n’est pas du genre à ressasser 3 heures les mêmes plans.Malgré un style de chant dont je ne suis pas fan, force est d’admettre les parties vocales de Sigfrild sont impeccablement maîtrisées. ORLAG développe un univers artistique original et intéressant, équilibrant puissance et harmonie. Le trio prend des risques en ne s’enfermant pas dans un style ou une époque et en osant sortir des sentiers battus.

Les guitares sont puissantes et efficaces, fournissant avec la batterie un travail rythmique élaboré ponctué de lignes de basses particulièrement bien conçues, si « Suck N’ Fuck » m’a donné l’impression de me retrouver en terrain connu, « Slovenia torture » m’a scotché et justement donné envie de réécouter l’album en faisant un peu plus attention à l’excellent travail d’Hera.

Avec « the spider’s castle », titre acoustique en voix claire, Sigfrild nous montre que non seulement il est capable d’être multi cartes sur le plan vocal, mais qu’il est loin d’être perdu avec une guitare acoustique. L’ensemble nous ramène au cœur des 70’s, en partie grâce aux harmonies vocales, une époque où on se foutait royalement des étiquettes et où la meilleure règle appliquée par les créatifs était de ne se laisser enfermer par aucune.

Seule ombre au tableau, le son de la batterie ne sert pas le jeu de Dark et je n’ai pas accroché à la dernière piste, trop longue à mon avis.

« Holyshowbiz.com » est un album à découvrir et une belle acquisition, même si on est pas un accroc au Thrash ou au Death, ne serait ce que pour la créativité d’ORLAG, musicale comme conceptuelle. Le CD est en lui même un bel objet, avec un vrai soin apporté aux photos et au concept du livret. Si en plus vous êtes accroc au Death et cherchez un groupe français réellement intéressant n’hésitez pas une seconde.

TRACKLIST

01. Martyr 3’26
02. This world’s a big shit 3’03
03. Suck N’ Fuck 4’49
04. Slovania Torture 2’57
05. N.O.F.U.T.U.R.E 2’50
06. Wandering Part. I 4’19
07. Wandering Part. II 3’58
08. The spider’s castle 4’18
09. p1YS2hsi0SC 10’40

LINE UP

Sigfrield : Lead Vocals, Guitars
Dark : Drums, Background vocals
Hera : Bass & Guitar

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SHANNON – Angel in disguise

SHANNON – Angel in disguise

CD 2008 – ARTIST SERVICE

cover shannon aid

2ème véritable album du groupe, « Angel of Desire » reprend les cinq titres de leur excellent MCD « World of desire » auquel s’ajoute 8 compositions inédites.

Avant de parler du contenu, examinons le contenant. L’artwork, signé par Mark LEROY, est un modèle du genre. L’univers graphique reprend celui de « World of desire » dans une déclinaison nocturne qui s’annonce d’ores et déjà comme une forme abouti de leur production précédente.

Les possesseurs de « World of desire » ne sont pas lésés avec cet album car, bien que tous les titres soient repris dans « Angel in disguise » tous ont été revus à la hausse, tant sur le son que sur les arrangements. Difficile de trouver le défaut d’un tel album avec lequel SHANNON passe la vitesse supérieure. Plus qu’un bon album de Hard Rock Français, Angel In Disguise se révèle un excellent album de Hard Rock, sans restriction de nationalité.

Un sans faute pour SHANNON et un album indispensable à toute bonne discothèque Hard & Heavy.

 TRACK LIST

01 – Do you know ? (04:24)
02 – Hungry for love (05:00)
03 – No more lies (03:50)
04 – Keep on rolling (03:38)
05 – No better time (04:25)
06 – On & on (04:17)
07 – Love in your eyes (03:52)
08 – Long gone (04:34)
09 – Winter night (04:18)
10 – Coming back to you (04:27)
11 – Hang on (04:56)
12 – Change your heart (04:48)
13 – Road of desire (04:52)

LINE UP

Olivier DEL VALLE : Chant
Patrice LOUIS : Guitares
Thierry DAGNICOURT : Claviers / Choeurs
Nicolas FIXY : Basse
Benjamin BERGEROLLE : Batterie

THE BYMZ – « The Bymz »

cover the bymz

THE BYMZ – The Bymz

MCD – 2015

Saloperie d’été, il fait chaud, je rentre du taf et le train déconnait encore, 2 h30 pour faire 30 bornes avec des co(ns)-voyageurs parfumés à l’eau de skunk. Les programmes télés sont minables et je m’acharne depuis 15 mn sur ma gratte sans tirer le moindre riff intéressant, même ma basse me regarde de travers.

Bon ! C’est officiel je suis vénère et il faut que je me défoule en répandant le mal autour de moi. Je sais ! Je ne sais faire que le mal … mais je le fais bien et il faut accepter les dons offerts par dame nature.

Histoire de bien démarrer, une chronique cassante sur un EP que je n’ai pas écouté serais un bon début, ça a très bien réussi à Philippe MANOEUVRE et à plein d’autres journaleux alors pourquoi pas à moi ?

Je prends donc un des CD que je n’avais pas eu le temps de chroniquer … THE BYMZ, Hahaha (rire satanique), rien que le nom à l’air d’une blague, ça commence bien. Qu’est ce que ‘est que ce BYMZ ? Un groupe au nom dont le ridicule n’a probablement d’égal que la musique … Ouais, je vais déjà mieux, ça va être une boucherie. Et après tout, si je l’écoutait histoire de taper là où ca fait mal.

Pour commencer l’artwork, qui est vraiment P… pas mal en fait, même plutôt bien. Tant pis je vais me rattraper sur la prod. Derrière la console il y a donc … Achilm KÖHLER (PRIMAL FEAR, KISKE/SOMMERVILLE, BRAINSTORM, GODIVA …), bon OK c’est une pointure, et alors ! Dieter DIERKS avait bien fait un son de merde à HIGH POWER, et pas vraiment avantagé WARNING sur le deuxième album. Je mets sur play pour vérifier … et merde, saloperie de Teuton, ça sonne à mort ! … je vais être obligé de me rabattre sur les compos. Je vais te les cuisiner aux petits oignons moi les sangliers des Ardennes, façon banquet gaulois ! Je ne vais quand même pas laisser un groupe au nom improbable me gâcher ma mauvaise humeur.

C’est parti pour les 5 titres, pas de quartiers, Belzebuth reconnaîtra les siens.

Ok ! l’intro est bonne, coté musical on retrouve du bon vieux rock, additionné d’un zeste de Metal actuel et de Heavy old school. ‘tain je vais bien réussir à lui trouver un défaut à ce ***ain de MCD. Je sais ! Le chanteur ! Il y a toujours une bonne vanne à faire sur l’accent franchouillard des français essayant de chanter en anglais 😉 et il tente des tenues de notes très haut perchées l’insolent, il va forcément déraper.

Merde, j’ai du rater quelque chose, je me le réécoute … toujours rien, il déchire vocalement … c’est reparti pour les 5 titres … que dalle, c’est quoi ce provincial qui non seulement chante juste, à un excellent grain de voix, monte dans les aigus comme une soprano en pleine extase et pousse la provoc jusqu’à avoir un anglais nickel ?! Histoire d’en rajouter une louche, le gars rappelle furieusement John DEVERILL et l’age d’or de TYGERS OF PAN TANG, « Lay down, stay down » ou « best savoured cold » aurait d’ailleurs parfaitement pu être inscrit au répertoire des britanniques, aigus comme basses sont impeccablement maîtrisés.

Rythmiquement, ces gars de Charleville Mezieres ont le sens du break qui tue, brisant au bon moment la routine des couplets/refrains pour garder l’auditeur en haleine. Les compos cartonnent et sont super en place. Le soliste sait agrémenter les titres en restant discret quand il le faut et en prenant le lead juste ce qu’il faut.

Et merde, non seulement je n’arrive pas à dire du mal de ce MCD mais je me retrouve bien malgré moi à en dire du bien. Impossible d’être un chroniqueur maléfique dans ces conditions, même RAUQUE et FAULK, mes minions anti-Hard, headbanguent comme des dingues.

Un seul moyen de m’en tirer, une conclusion rapide : THE BYMZ est un groupe avec un nom improbable, n’achetez pas leur disque. Il va à coup sur vous plaire et vous aller vous retrouver à suivre leur actu, aller les voir en concert, peut être même vous retrouver au prochain BIGFEST avec un Tee Shirt THE BYMZ. Saloperie d’Ardennais, non seulement ils font de la bonne bouffe mais en plus ils sortent des disques qui tuent …

TRACKLIST

1. Fastlane
2. Not Enough
3. Lay Down Stay Down
4. High & Short
5. Best Savoured Cold

Line Up

Arnaud « Mémey' » MEYER : Batterie, Backing Vocals
Julien « Bipoutre » MORISOT : Basse, Backing Vocals
Thibault « DMLB » MARIN : Guitars
Franck « Wolfy MOONDOG » MIDOUX : Chant, Guitares

Franck « WOLFY MOONDOG » MIDOUX

BIOGRAPHIE

Chanteur / Guitariste, Franck MIDOUX monte son premier groupe en 1982, BLACKSMITH, dont il est alors le chanteur. Les répétitions commencent en septembre 1982 et, un premier répertoire ayant été mis au point, le groupe se lance sur scène le 17 juin 1983.

Il jouera ensuite avec TRIFIDE de 1987 à 1989.

De 1993 à 1995, il assure le chant de NITASSINA.

1996 : Il devient la voix de SAVOUREY, projet du guitariste Chris SAVOUREY, avec qui il enregistre en 1998 l’album « Dreamland ».

En 1999 il rejoint CENTAURE (de 1999 à 2000).

En 2000, il fonde NORTHWIND avec Chris SAVOUREY., et enregistre une démo cette même année.

Le groupe enregistre ensuite l’album « Seasons » qui sort le 15 juillet 2002

2003 : Le groupe cesse son activité.

De 2004 à 2005, Franck participe au groupe ROCK SYMPHO qui présente des reprises de LED ZEPPELIN, THE WHO, ROLLING STONES ou THE BEATLES, avec un orchestre symphonique.

De 2005 à 2008, il est le frontman de WOLFHEART.

De 2009 à 2010, Franck participe au groupe de reprises HOT ROCK MACHINE.

de 2010 à 2011, il retrouve NORTHWIND et enregistre l’album « From the dust to the wind », qui ne sera hélas pas distribué.

En Novembre 2011, il devient chanteur de THE BYMZ.

Fin Avril 2015, il sort avec THE BYMZ un MCD 5 titres.

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as-tu commencé à chanter ?

J’ai commencé en 1982. A l’époque avec mon meilleur ami (qui nous a quitté depuis), on avait eu le coup de foudre pour d’AC/DC à la sortie de « Back In Black » en 1980, et un an plus tard on décidait de monter un groupe avec d’autres potes … Le seul problème c’est que personne ne savait jouer de quoi que ce soit, à part moi à qui il restait quelques notions de guitare de mon passage au conservatoire quelques années plus tôt, je devais donc être le guitariste soliste !

Finalement de fil en aiguille et pour des questions de matos et du fait qu’il fallait un chanteur, je me suis retrouvé derrière le micro ! On a commencé le groupe (BLACKSMITH) en septembre 1982, les membres ayant 6 mois de cours, et on faisait notre premier concert le 17 juin 1983 !

As-tu appris seul ou avec un professeur ?


Je suis entièrement autodidacte, j’ai juste pris un cours il y a quelques années avec une professeure de chant lyrique pour apprendre à me chauffer les cordes vocales correctement avant les concerts. De temps en temps il m’arrive de participer à des stages d’une journée de trucs et astuces pour chanteurs, et je me sers aussi d’internet où il y a pas mal de tutoriaux intéressants quand je veux développer telle ou telle technique.

Quel est le premier chanteur que tu as vu en live ?

C’était le chanteur d’un groupe de Hard Rock local, les DEATH’S ANGELS de Charleville-Mézières, et c’était donc Patrick SALOMON.

Quels chanteurs t’ont le plus impressionnés, quels sont tes principales influences ?

J’ai toujours été attiré par les chanteurs capables d’atteindre des notes très hautes, et j’ai donc très tôt essayé de les imiter. Le premier qui m’a tiré vers le haut à ce titre est ZOUILLE de SORTILEGE qui m’a le premier donné envie de chanter très haut. Ensuite, il y a eu Tony HARNELL de TNT (Norvège).

Parallèlement,  je suis aussi tombé raide dingue du timbre si particulier de David COVERDALE et de sa capacité de chanter très grave et de monter très haut sur des envolées, il est devenu rapidement mon chanteur préféré et le reste aujourd’hui … A la même époque, j’étais aussi fan de TYGERS OF PAN TANG et de Jon DEVERILL qui, je trouve, est un chanteur trop sous-estimé et qui a été un peu vite oublié, et bien sûr l’incontournable Ronnie James DIO dont je suis fan depuis les premiers RAINBOW… Puis la vague Hair Metal est arrivée et quelques chanteurs m’ont énormément influencé aussi, comme Miljenko « Mike » MATIJEVIC (STEELHEART) qui est un des chanteurs que j’admire le plus, mais également Michael SWEET de STRYPER ou Mark SLAUGHTER.

Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travailles tu ? de quelle façon ?


En règle générale, les compos me viennent directement en tête et je les fredonne en bon yaourt (puisque je chante en anglais) à la française, lol, et je les enregistre sur un enregistreur numérique. Sinon, je compose à la guitare.

Lorsque tu écrits, quelles sont tes thèmes de prédilection ?


Je n’ai pas vraiment de barrières en matière de textes, et je peux très bien me fendre de paroles très futiles sur la fête, les filles, et l’esprit Rock’N Roll, que de sujets très sérieux comme la folie, l’écologie, les relations humaines, ou bien des love songs à la COVERDALE… Suis très ouvert ! ^^

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon chanteur ?


Le sens de la mélodie, et surtout être conscient de ses capacités et ne pas vouloir péter plus haut que son cul ! Il n’y a rien de plus frustrant que d’aller voir un groupe en live et que le chanteur ne soit pas foutu de reproduire la moitié de ce qu’il fait en studio ! J’ai toujours mis un point d’honneur à ne faire en studio que ce que je pourrais refaire en live…

Quel matériel utilises- tu en concert ? En studio ?


En live j’utilise un micro sans fil LINE 6 ainsi qu’un pédalier que j’ai confectionné avec des éléments de chez TC HELICON, pour avoir accès à des effets tels que delays, modulations, distos, mégaphone, etc… ainsi qu’un harmoniseur vocal.

En studio j’utilise un micro AUDIO-TECHNICA qui convient parfaitement en réponse à mes fréquences vocales ainsi qu’une carte son FOCUSRITE dont les pré-amplis sont les meilleurs pour le chant.

De quel texte ou ligne mélodique es-tu le plus fier ?

J’ai toujours assez de mal a être satisfait de ce que j’écris, je ne suis pas un adepte de l’autosatisfaction et je suis en recherche permanente de ce que je peux faire de mieux… Mais j’aime beaucoup le texte de notre ballade (dans THE BYMZ) qui s’appelle « Lost Behind The Wall » et qui traite d’une certaine forme de folie ou de repli sur soi-même… Et sinon, je suis assez fier de la ligne de chant de « Lay Down, Stay Down », qui figure sur notre EP 5 titres et qui reflète vraiment ce que j’aime le plus dans ce domaine. D’ailleurs, la note finale du morceau est sans doute une des plus hautes que j’ai jamais atteinte !

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?

Sans doute le Z Rock à Ludwigshafen en Allemagne en 2002 où nous jouions avec mon groupe de l’époque NORTHWIND. C’était deux jours de folie où nous étions avec des groupes comme BONFIRE, SHY, BRIGHTON ROCK … je me souviens avoir passé l’after party au bar panoramique de l’hotel à discuter (et boire) toute la nuit avec Tony MILLS (ex SHY, ex-TNT), qui soit dit en passant est un garçon délicieux ! Mais j’en ai quelques autres du même genre très sympas aussi, comme avoir rencontré Andy TIMMONS en 1998 ! 😉

Le pire ?

Avec NORTHWIND aussi ! lol En août 2002, nous devions faire la première partie de DIO au « Divan du monde » à Paris, et nous le savions depuis environ trois mois, et on a eu un coup de fil la veille nous disant que le tour manager ne voulait finalement plus de première partie sur cette date et que nous étions annulés… Je n’ai jamais eu d’autre occasion de rencontrer le maître et ce souvenir me hante toujours aujourd’hui…

Joues- tu d’autres instruments ?

Oui ! En fait, je joue de beaucoup d’instruments moyennement ! lol ! Guitare, basse, Ukulele, Mandoline, percus, harmonica…

De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?


Le piano.


Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Wolf-hearted man !

DISCOGRAPHIE

DREAMLAND COVER1998 SAVOUREY CD – THUNDER RECORDS « Dreamland »  
northwind demo2000 NORTHWIND Demo MCD « Northwind »
northwind seasons2002 NORTHWIND CD – Z RECORDS « Seasons »
2011 NORTHWIND CD – Unrealised « From the dust to the Wind »
THE BYMZ MCD2015 MCD – THE BYMZ « The Bymz » 5 titres
cover 100albums

Christian EUDELINE – «Du Hard Rock au Metal, LES 100 ALBUMS CULTES»

cover 100albums

«Du Hard Rock au Metal, LES 100 ALBUMS CULTES», Voici un titre qui ne pouvait manquer de m’interpeller et d’attiser ma curiosité.

En 50 années d’existence notre musique préférée, au travers de toutes les chapelles qu’elle a engendrées, a eu le temps d’accoucher de nombre d’albums pouvant être à plusieurs titres considérés comme cultes. Réussir à en sortir 100 du lot est donc un exercice difficile, similaire à un jeu très en vogue depuis quelques mois sur les réseaux sociaux consistant justement à nommer ses albums ou titres de prédilection.

Sûr de lui, Christian EUDELINE promet de nous présenter non pas 100 albums cultes choisis par ses soins, mais LES 100 albums cultes … là on ne rigole plus, il s’agit d’une liste officielle, décisive, qui doit faire autorité, il n’y a que 100 albums cultes et ce livre les présente.

Je tombe donc de haut en apprenant que DEATH et MERCYFUL FATE n’ont pas produit d’albums cultes, pas plus qu’OCEAN, LES VARIATIONS, SPEED QUEEN, H BOMB ou VULCAIN en France, que BARON ROJO, OBUS, PANZER ou MAGO DE OZ en Espagne ou TANG CHAO en Chine. En revanche STEEL PANTHER aurait produit un tel album, de même que CYNDERELLA ou NASHVILLE PUSSY ??

Inutile d’argumenter plus avant, l’idée même de définir LES 100 albums cultes est stupide … À moins que l’auteur n’ait eu la bonne idée de nous faire part des critères retenus pour définir ce qu’est un « Album culte » digne de figurer dans son ouvrage. Le lecteur avide de culture métallique que je suis se jette donc sur l’ouvrage afin de trouver une quelconque aide pour enfin comprendre ce qu’est un « album culte ».

Recherche vaine, pas de fil conducteur, pas de critères un tant soit peu objectifs, pas d’échantillon « représentatif » du fidèle adhérant au culte du dieu HARDEROQUE, on est à priori face à l’avis d’un unique journaliste et de ce qu’il pense culte …mais après tout, pourquoi pas, d’autant que la sélection faite concerne des albums intéressants même si tout ou presque a déjà été dit sur eux.

Premiers constats, très positifs : l’impression couleur est de qualité correcte ; la pochette de « l’album culte » sur chaque page de droite bénéficie d’un grand format permettant d’en apprécier l’artwork ; le texte, facilement lisible (certains auteurs devraient comprendre qu’un texte rouge vermillon sur un fond rouge carmin est une manière de se foutre du lecteur) est concentré sur la page de gauche permettant de consulter sur une double page et d’un coup d’œil chaque album, une belle réalisation d’imprimerie, … bref c’est un bel objet.

Avec une forme aussi aboutie, tout permettait d’espérer un fond à la mesure de celle-ci, ce qui est hélas loin d’être le cas.

Là où le lecteur est en droit d’espérer de vraies précisions sur chaque album (line up, position dans la carrière du groupe, éléments en faisant un disque culte, auteur de la pochette, anecdotes relatives à l’enregistrement, nombre d’albums vendus, rééditions, conditions d’enregistrement …), l’auteur se contente de bribes d’informations plus ou moins cohérentes, certains textes étant manifestement du remplissage inutile.

Il est vrai que décrire la musique du « Wild Cat » de TYGERS OF PAN TANG avec des éléments aussi fondamentaux que « Robb joue beaucoup avec sa pédale de distorsion » (quel scoop pour un album de Hard Rock »), « … un rock fait de cavalcade et de décharges électriques, un tremblement fait musique » (« Wild cat » serait donc du « parkinson rock »?) nous éclaire vraiment sur l’album.

Sur la page consacrée à « The number of the beast », un tiers du texte concerne la symbolique du 666. Cette proportion est d’ailleurs honorable face aux commentaires d’autres albums (a peine un paragraphe pour « System of a down »),

Si par hasard vous aviez déjà ce livre en votre possession ou envisagiez son achat, préparez du papier, de quoi écrire, et attendez-vous à rédiger des errata afin de corriger les approximations, raccourcis ou erreurs du livre.

Si les groupes anglo-saxons subissent principalement des approximations de la part de l’auteur … telle l’anecdote relative à l’origine du nom de QUIET RIOT, à la signification de « School daze » de WASP, le fantasme récurrent dans les ouvrages d’EUDELINE de la soit disant haine des Hardos à l’encontre des Punks (un léger mépris face au pseudo Punk bourgeois ayant sévi en France dans la seconde moitié des années 70 pouvait parfois exister mais, dans les années 80 aux US et en Grande Bretagne, Punks et Heavy Metal Kids se retrouvaient fréquemment dans les mêmes concerts). L’étonnement de l’auteur quant à l’utilisation de Dave MUSTAINE du terme Speed Metal pour décrire la musique de MEGADETH plutot que thrash Metal a de quoi faire sourire toute personne ayant suivi l’évolution du genre à partir du milieu des années 80 (le terme « speed Metal » était alors bien plus utilisé que « thrash ») … les rares groupes français retenus ont, quant à eux, droit à des révisions historiques dignes de la foire aux cancres.

Ainsi, notre potache, journaliste chez BEST tout de même et co-auteur d’un autre ouvrage humoristique pompeusement nommé « L’encyclopédie du Rock Français », commence très fort son numéro avec SHAKIN’ STREET dont le premier album « Vampire Rock », sorti en février 1978, serait le premier disque de Hard Rock Français !?…

Je vois qu’à cette affirmation tu es déjà écroulé de rire puisqu’il semblerait donc que les LP des VARIATIONS (« Nador », 1969 ; « Take it or leave it », 1972 ; « Moroccan Roll », 1974 ; « Café de Paris », 1975), d’OCEAN (God’s Clown, 1976), de GANAFOUL (« Saturday Night », 1977) ou de VOLCANIA (« L’agression », 1977), pour ne citer qu’eux, n’ai jamais existé … mais notre killer du stand up ne s’arrête pas là et attribue au même « Vampire Rock » la tracklist et la date de sortie de l’album éponyme « Shakin’ Street », nommé aussi « Solid as a Rock » (en référence au sticker qui était apposé sur la pochette du LP). On sent que l’auteur a bien bossé son sujet.

Adepte du comique de Répétition, Christian EUDELINE réitère le précédent gag avec TRUST qui aurait signé avec « antisocial » l’acte de naissance du Hard Rock en France (comprendre Hard Rock Francophone) !! De nouveau VOLCANIA est oublié, ainsi qu’OCEAN … sans oublier les nombreux groupes, moins célèbres à l’époque, qui chantaient déjà dans la langue de Molière sans avoir besoin de l’exemple de TRUST et avaient déjà autoproduits EP ou LP  (HAUTE TENSION, BADGE, ATTENTAT ROCK …) . En revanche, « Répression » est en effet l’album qui, avec antisocial et une médiatisation sans précédent (il s’agit du seul groupe francophone que BEST et ROCK N’ FOLK soutiendront réellement) dans l’histoire du Hard et du Metal en France, a fait découvrir au grand public le genre.

La palme de l’histoire réinventée et de la mauvaise copie de wikipédia revient à la page consacrée à WARNING, tout y est mélangé, les informations relatives aux musiciens sont erronées, raccourcis et approximations sont accumulés en quelques paragraphes, on y apprend que les musiciens font preuves sur le premier album « d’une surprenante technique » … Quand on sait que les 3 groupes phares de l’époque étaient TRUST, OCEAN et WARNING on voit mal ce qu’il y a de surprenant, les musiciens médiocres s’orientaient vers des styles plus abordables … ou devenaient critiques pour magazines spécialisés.

SATAN JOKERS et SORTILEGE échappent de justesse au massacre, sans pour autant être exempts de petits gags discrets. Ainsi « Satan Jokers III » devient un album écrit et entièrement chanté par Renaud HANTSON … Pierre GUIRAUD fait pourtant toujours parti du groupe à l’époque et sa voix reste parfaitement audible sur l’album, notamment sur « Wounded knee 73 » dont il a écrit le texte et que les quatre membres du combo ont composé, « Pas de solution » est quant à lui écrit par Renaud et Stéphane. Enfin, j’étais naïvement persuadé que « Get it on » était une reprise de T-REX et non un titre de SATAN JOKERS. Quant à SORTILEGE, je me contenterais de relever la drôlerie de certaines phrases

« Du Hard Rock au Metal, les 100 albums cultes » est un livre avec de jolies images et une préface sympa de Francis ZEGUT. C’est d’ailleurs là tout son intérêt, n’espérez pas apprendre quoi que ce soit d’intéressant et, surtout, de plus fiable que sur n’importe quelle page web sur le sujet.

Un achat à éviter à moins que vous ne soyez un fan inconditionnel d’émission telles que « les 100 chansons préférées des français », les « 50 plus beaux gadins de vidéo gag » ou « les 30 bouquins les plus inutiles de l’histoire du journalisme Rock ».

Chris CHAMBERS

FMW chris chambers

BIOGRAPHIE

1983 : Chris (Chant) fonde avec son frère Stéphane (guitariste) et Fred (basse) le groupe de Heavy Metal VIXEN à Mont de Marsan

1985 : La première démo éponyme du jeune combo landais voit le jour suivie en 1986 d’une deuxième démo intitulée « French Warrior » puis, en 1987, de « strike again », troisième démo produite par le groupe.

1988 : Suite à un accord avec le groupe homonyme de hard rock féminin américain, le combo accepte de céder le nom « VIXEN » et se renomme temporairement VIXEN PRIDE, nom sous lequel une nouvelle démo 5 titres « No selling » est réalisée, avant de prendre le nom de JUMPER LACE

1989 : Chris participe avec JUMPERLACE à la compilation de prévention contre la drogue « Just say no » avec le morceau  » ass of lace  » ainsi qu’à la désormais mythique compilation « Hard Rock Rendez Vous » aux cotés de Nina SCOTT, Patrick RONDAT, SQUEALER …

Un split flexidisc promo est édité par les fanzines « l’âme de fond » et  « Troubadour ». Celui-ci regroupe un titre du groupe NOMED du Havre et le titre « Sacred feeling » de JUMPER LACE.

L’année 1990 représente un tournant primordial pour Chris et ses comparses. Leur participation à la compilation « Hard Rock Rendez-vous » leur permet de se faire remarquer par divers organisateurs. Une tournée est organisée en Tchécoslovaquie en première partie du groupe CITRON, figure du Metal national de ce pays de l’est.  JUMPER LACE est alors un des premiers groupes français à réussir une percée vers le public des pays de l’est.

1991 : Chris CHAMBERS figure en guest star avec le titre  » st christophe » sur le premier album de WANASTOWY VJECY, fondé par Robert KODYM (chant et guitares)  et Petr Břetislav CHOVANEC (basse et chœurs),  deux membres du groupe LUCIE , Tak mi to teda nandey paru en Europe de l’Est en 1991.

Enregistré à Ostrava (Ex-Tchecoslovaquie, actuelle République tchèque) et mixé par le guitariste et producteur tchécoslovaque Milos DOLEZAL, l’album de JUMPER LACE « Beyond the romance » sort le 2 novembre 1991 en France et en Tchécoslovaquie.

Un 45 tour 2 titres (Guernica / The ass of Lace) est édité à l’intention du public espagnol.

Très actif en live, JUMPERLACE enchaîne alors les concerts et joue aux cotés de groupes tels que LOUDBLAST, KILLERS, SQUEALER, FACE TO FACE, NO RETURN, TEASING BABES, ANYWAY ou AGRESSOR, assurant également des premières parties internationales en ouvrant pour MAMA’S BOYS, GAMMA RAY ou MALMSTEEN.

1993 : Chris travaille avec son groupe à la réalisation d’un deuxième album qui ne verra hélas le jour que dix ans plus tard.

1994 : Séparation de JUMPER LACE

En 1996, Chris rejoint les yvelinois du groupe de Hard Rock ADELSCOTT avec qui il enregistre un premier album éponyme. Le line up se compose alors de Stéphane PHILIPPE (Basse), Tramb LAIGNEAU (Guitares), Nico LANZA (Guitares), Sylvain ROGGIA (Batterie) et Chris CHAMBERS (Chant).

1998 : ADELSCOTT se sépare. Chris fonde alors avec Tramb LAIGNEAU (Biz’Art TRAMB), ex guitariste du combo francilien, le groupe de Metal indus BEAT IN ZEN au sein duquel il assure non seulement le chant mais également des parties claviers et les programmations.

Très créatif, le duo réalise la même année une première démo « Kätakomba kombät »  et enchaîne dès 1999 avec un CD démo intitulé « Grito ».

2001 : Beat in ZEN produit un premier Album « Rëal Instinct Coïtus »

2003 : Peter DAUB, fan allemand de JUMPER LACE, crée spécialement son propre label « les fils du Metal records »  et sort un vinyl collector regroupant les démos de l’époque VIXEN, En découvrant l’album inédit de 1993 il décide également de le sortir sous le nom de « the last jump » en partenariat avec BRENNUS.

Cette même année, Chris poursuit son parcours musical avec BEAT IN ZEN avec la Sortie de l’album « Ocean captive ».

Artiste de live autant que de studio, Chris participe également en 2003 à des performances artistiques avec les groupes indus XYFOID-K et NEUROTOXIK.

2006 : L’album « Fifth victory » de BEAT IN ZEN s’ajoute à la discographie prolifique de Chris.

2008 : Séparation de BEAT IN ZEN

2009 : Le titre « God is God » de BEAT IN ZEN est inclus dans la compilation « STUMM + BONG : An Independent Tribute to Mute Records»

2012 : Chris et Vinny reforment JUMPER LACE

Le 5 avril 2013, le groupe Landais S.B.E. UNITED (Stop Bombing Earth United) reprend le titre de JUMPERLACE « Too Young » à l’occasion de la sortie de la compilation L.M.A. Replay (Landes Musiques Amplifiées). Lors d’un concert à Dax en décembre 2013 Chris rejoint le combo sur scène pour un jam sur « Too Young » et « Pere Noël an III AB »,

Le 15 Août 2013, le public découvre le MCD virtuel 5 titres « (Re)Implanted », revisitant d’anciens titres et permettant aux fans de patienter en attendant l’album inédit en préparation. Le line up est le suivant : Chris CHAMBERS, le membre fondateur, au Chant, Vinny DEL RIO, autre membre historique, aux guitares, Rodolf VANTHUYNE aux guitares, FLOW T CASH à la basse et Gaspard JR ADAMS à la batterie.

2014 : Une nouvelle séparation de JUMPER LACE est annoncée

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as-tu commencé à chanter ?

J’ai commencé à chanter en 1983 avec mon frère qui lui jouait de la guitare. Je n’ai pas choisi le chant cela a été une évidence pour moi, j’aimais écrire des textes et la voix m’a très vite permis de créer des mélodies et donc de composer.

Nous étions quelque peu en marge des autres jeunes de l’époque, dans une ville comme Mont de Marsan il y avait le sport bien sûr, mais cela ne nous procurait pas assez de sensations. Il y avait les fantômes du festival punk de 1977 et ça c’était sacrément excitant. Pas besoin de grandes écoles de conservatoire, pour s’éclater, juste une guitare, des potes et des textes enragés. D’ailleurs au début nous faisions plus du punk rock que du métal, on ne savait pas bien jouer.

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

Totalement seul à l’oreille. J’ai pris quelques séances avec un prof à Paris en 89 peu avant l’enregistrement de l’album mais c’était plus pour me rassurer que pour vraiment progresser. Je ne suis pas intéressé par l’académique, les théories savantes, je privilégie avant tout l’énergie,  la créativité, la sincérité  et l’interprétation.

Quel est le premier chanteur que tu as vu en live ?

Aie ! le premier c’est Michel FUGAIN, j’étais tout jeune. Mais mon oncle m’avait donné en 1975 des 45 Tours de T REX, de THEM,  d’HENDRIX. En 77, il me faisait écouter les SEX PISTOLS, DAMNED et CLASH en boucle, donc  j’ai vite été attiré par le rock.

Dès 1980, je me suis intéressé au Hard Rock avec AC/DC, DEF LEPPARD, VAN HALEN et KISS et finalement mon premier concert métal a donc été en 1984, ACCEPT et IRON MAIDEN lors du « World Slavery Tour ».

Quels chanteurs t’ont le plus impressionnés, quels sont tes principales influences ?

Rob HALFORD et Geoff TATE  me font frissonner, mais mes influences dans les années 80 étaient Kai HANSEN puis Michael KISKE, Eric ADAMS et Bruce DICKINSON pour le sens de la mélodie et ensuite plutôt des chanteurs comme Mike PATTON et Sébastian BACH dans les années 90,  depuis  les chanteurs à voix puissantes comme celle de Tom ARAYA, Rob FLYNN ou Phil ANSELMO, un vaste musée dans mon cœur…

Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travailles tu ? de quelle façon ?

Lorsque je composais, j’utilisais CUBASE et des instruments VST plus une banque de sons ORBIT et un sampler S2000. Cela suffisait à atteindre mes objectifs expérimentaux notamment avec BEAT IN ZEN. Sinon avec JUMPER LACE ou ADELSCOTT c’était un peu plus un travail d’équipe moi je me consacrais essentiellement aux  lignes de chant.

Lorsque tu écrits, quelles sont tes thèmes de prédilection ?

Je suis très inspiré par les grands mythes de l’humanité, toutes les formes de haines et de violences psychiques. Je les comprends bien car elles font parties de ma vie. Le sexe et l’humour noir sont eux un moyen de canaliser cette colère qui m’accompagne parfois.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon chanteur ?

La puissance et la juste intention. L’énergie doit refléter l’état d’esprit du personnage que j’interprète dans mes  chansons. Peu importe la technique, c’est le timbre, la tessiture de la voix que je travaille, avant c’était plus la mélodie qui m’importait, mais j’ai changé d’état d’esprit car l’art alternatif m’a beaucoup influencé, j’ai travaillé pendant 8 ans sur l’utilisation de la voix en tant qu’instrument en minimisant le texte, expérimenter pour redonner un relief aux sentiments.

Quel matériel utilises- tu en concert ? En studio ?

Je prends juste en concert ce qu’on me donne en général un SM58. Et chez moi, j’ai un pré amp de base avec un compresseur, enhancer, un processeur voix BOSS, un micro NT1 de studio, je ne cherche pas à développer le matos à l’extrême, je joue avec ma voix et mes doublages pour créer les ambiances nécessaires.

De quel texte ou ligne mélodique es-tu le plus fier ?

Dans le dernier mini LP, [re]implanted c’est « mental disorder » que je préfère à cause des diverses ambiances que j’ai posé, mais je n’ai pas de fierté particulière, je laisse ça aux autres je suis tourné vers le présent et imagine le futur.  Pour les textes, il y a quelques textes et même mélodies que j’ai adoré écrire, notamment dans l’ex-futur album de JUMPER LACE,  mais cela va rester dans les oubliettes.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?

Je n’ai pas de très bons souvenirs car cela a souvent été difficile à vivre pleinement pour diverses raisons, un chemin de croix parfois, mais la musique est comme l’oxygène et le besoin de vivre coûte que coûte ont été toujours plus forts et j’ai trouvé heureusement mon bonheur dans la rencontre avec le public, avec ceux qui sont restés des amis, c’est pour les fans qu’on avait souhaité revenir sous la bannière Jumper lace.

Rien n’était évident et rien ne l’est devenu depuis. Il n’y a pas de place au soleil quand tu es musicien, tu marches et quand tu es fatigué, tu crèves.

Le pire ?

Sans doute la dernière décision, celle de cesser à nouveau l’aventure de JUMPER LACE, mais c’est très récent donc pas encore digéré. J’avais donné beaucoup de temps et de sueur dans ce projet et la décision de stopper  prématurément me semble un gâchis immense, j’ai du mal à le comprendre. Mais je pense que j’ai la capacité à oublier le pire pour survivre, j’ai vécu pas mal de drames mais comme le dit si bien Nietzsche « ce qui ne tue pas te rend plus fort ».

Joues- tu d’autres instruments ?

Pas assez bien pour en parler, j’ai hérité des guitares de mon frère ancien membre de JUMPER LACE et j’ai donc possibilité de gratter un peu les accords principaux mais le chant reste mon mode d’expression favori.

De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?

,,,De la basse, c’est un instrument tellement efficace et essentiel pour un groupe. J’adore les sons graves, voir infra. Sinon du cristal baschet pour sa pureté hypnotique…

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Un proverbe gascon, « Ayma é esta pas aymat, i la bito d’un damnat. »
« Aimer et ne pas être aimé, c’est la vie d’un damné ».

DISCOGRAPHIE

1985 VIXEN – Démo K7 « Vixen »
1986 VIXEN – Démo K7 « French Warrior »
1987 VIXEN – Démo K7 « Strike Again »
1988 VIXEN PRIDE – Démo K7 « No selling »
1989 Compilation – CD « Just say no » Contient « Ass of lace »
par JUMPER LACE
1989 Compilation – CD
« Hard Rock Rendez Vous » Contient « After me the deluge »
par JUMPER LACE
1989 JUMPER LACE / NOMED – Split flexidisc contient le titre « Sacred Feeling » édité par les fanzines
L’âme de fond et Troubadour.
1991 WANASTOWI VJECY – LP Spécial Guest
sur le titre « St CHRISTOPHE »
1991 JUMPER LACE – CD « Beyond the romance »
1991 JUMPER LACE – EP p { margin-bottom: 0.21cm; }a:link { } « Guernica / The ass of Lace »
1996 ADELSCOTT – CD « Adelscott »
1998 BEAT IN ZEN – Démo « Kätakomba kombät »
1999 BEAT IN ZEN – CD Démo « Grito »
2001 BEAT IN ZEN – CD « Rëal Instinct Coïtus »
2003 BEAT IN ZEN – CD « Ocean captive »
2003 VIXEN – LP complilations des premières démos
2003 JUMPER LACE – CD « The last jump »
2006 BEAT IN ZEN – CD « Fifth victory »
2009 COMPIL – CD « God is God »
2013 JUMPER LACE – CD « (Re)implanted
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Octobre 2013 – John MORTIMER (HOLOCAUST)

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Ce 3 Octobre 2013, UNDERGROUND INVESTIGATION m’offrait l’opportunité, grâce au BRITISH STEEL, de voir enfin sur scène un de mes groupes fétiches et un des artistes qui à rythmé mon adolescence HOLOCAUST et son leader John MORTIMER. Malgré la gentillesse et la disponibilité de John, nous n’avons pu faire qu’une interview très courte, entre deux concerts avant que le son ne redevienne trop fort pour s’entendre, voici donc la traduction de ces échanges avec John MORTIMER.


Gilles : Salut John, HOLOCAUST a été formé en 1977, votre premier album « The Nightcomers » a collé une première baffe aux hardos français en 1981, le « Live, Hot curry & wine » de 1983 donnait furieusement envie de vous découvrir sur scène et vous voilà à FISMES, en 2013, pour votre tout premier show en France. Ma première question sera donc évidemment : « hey, mecs qu’est ce qui vous a pris tant de temps pour venir d’Ecosse en France ? » ;-))

John MORTIMER : Ha ha, et bien … Comment répondre à ça, c’est difficile à dire … Pour présenter la chose différemment, la raison pour laquelle nous venons en France maintenant est liée à internet. Internet a tout changé pour HOLOCAUST, ainsi que les compagnies d’aviation
low cost. Vraiment, la communauté Heavy Metal en Europe est maintenant très très forte grâce à ces deux choses, Internet et les compagnies low cost. 

G : Quand j’ai découvert votre premier album, « the Nightcomers », en 1981, je l’ai trouvé très novateur, la musique était très originale.
Comment ressentez vous le fait d’être maintenant catalogués comme un authentique groupe de Metal Old School originel? Comment vous considérez vous actuellement?

John : Je ne mets aucune autre étiquette sur tout ce qu’a fait HOLOCAUST que « Heavy Metal » et cela remonte au jour où j’ai écrit « Heavy Metal mania ». pour moi le Heavy Metal représentait la liberté. Il représentait toutes les formes de libertés. Il signifiait qu’on était capable d’exprimer les choses d’une façon très puissante, mais ce que seraient ces choses … Ce que tu exprimais … Cela pouvait être, en ce qui me concerne,
tous les sujets, et je pense que nous disposions en 1977, et par la suite, d’un éventail très large d’influences.
il y a toujours un très large choix d’influences, mais si il doit y avoir une qualité primordiale dans le Heavy Metal je pense que c’est la liberté et donc … Tu vois … Old school ouais, je comprends le terme et je peux l’accepter, cela ne me gène pas d’être considéré comme « old school » , mais cela ne me restreindra pas dans ce que j’écrirais, dans ma façon de jouer, dans mon look ou dans quoi que ce soit, la liberté est la chose primordiale.

G : HOLOCAUST a été repris par des groupes tels que METALLICA (the small hours) ou GAMMA RAY (heavy metal mania), comment as tu vécu cela ?

John : oh ! … Je me suis senti très honoré  … Ainsi que par SIX FEET UNDE R dont j’ai vraiment aimé la reprise de « death or glory », j’ai aimé les reprises faites par GAMMA RAY.. De même pour METALLICA. A l’époque de « Master of puppets » j’étais un grand fan de leurs trois premiers albums, j’avais donc l’habitude de les passer souvent et donc, tu sais, j’étais vraiment habitué à entendre la voix de James HETFIELD. 

Je me rappelle la première fois que j’ai écouté « the small hours » repris par METALLICA, c’était vraiment un choc d’entendre sa voix lancer
(john imite alors la voix de james) : « they come in the darkness » … Tu sais c’est comme … C’était comme … Waoh … Hahaha … Hallucinant, très très gratifiant, vraiment très gratifiant.

G : Comme je sais que nous disposons de peu de temps mon ami Dan a une question pour vous.

Dan : Oui, juste une question amusante pour vous, en juillet dernier je suis allé passer quelques jours à Edimburg (ndlr : cité d’origine
d’HOLOCAUST) et suis allé dans une boutique de vêtements 80’s appelé « Armstrongs »

John : Oh oui, je connais « Armstrongs »

Dan : J’y ais vu un blouson de cuir blancs très similaire, et même absolument identique, à celui que tu portais aux tout premiers jours d’HOLOCAUST, était ce la tienne ?

John : Ha ha ha ! je n’en sais rien ;-))

Gilles : Juste une dernière question, HOLOCAUST étant un groupe toujours actuel, vous venez de réaliser un CD 3 titres, quels sont vos projets
immédiats ?

John : Le nouvel album s’appellera « sweet liberty »‘ … Comme je te l’ai dis, la liberté est la chose la plus importante pour moi et le Heavy Metal, nous l’appellerons donc « sweet liberty ». Nous jouerons deux chansons d' »Expander » en live, l’EP « Expander » bien sur, et nous avons joué « predator » ce soir qui sera la première piste de l’album, il est presque terminé donc nous espérons le sortir bientôt mais ne savons pas encore sur quel label. Des gens sont intéressés mais je ne peux pas en dire plus pour le moment.


G : Merci beaucoup pour tes réponses et ta disponibilité, nous sommes vraiment heureux qu’HOLOCAUST soit enfin venu jouer en France, en j’espère vous revoir bientôt..

John : Merci à toi et à ceux qui continuent de nous soutenir.

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Mars 1981, le batteur Didier BOUCHARD et le guitariste Hervé TASSON, deux jeunes hardos de l’Oise, décident de former un groupe de Metal, rapidement rejoints par Frédéric DEUCHILLY  (Basse) et Pascal (Guitares).

En 1982, le groupe étant au complet depuis l’arrivée de Philippe GRELAUD, trouve un nom en adéquation avec leurs aspirations musicale, jouer un Métal puissant et rapide faisant toutefois la part belle à la mélodie … l’abréviation de l’acier doux utilisée en métallurgie est donc adoptée, ADX est officiellement né.

Chaque musicien sera connu sous un pseudonyme susceptible de marquer le public, DOG pour Didier, MARQUIS pour Hervé, DEUCH pour Fredéric, BETOV pour Pascal et pour Philippe … PHIL (la simplicité est parfois ce qu’il y a de plus efficace).

Alors que le terme de Speed Metal est encore a ses balbutiements,  ADX va vite imposer son style incisif et musical sur scène affinant des compositions originales et efficaces. Le look cuir et clou est alors de rigueur et fait partie intégrante des prestations scéniques du combo.

En 1984, la première démo d’ADX, comprenant les 4 titres  « Déesse du crime », « L’étranger », « Le fléau de Dieu » et « Caligula » fait l’objet d’un accueil enthousiaste de la part de METAL ATTACK, magazine de référence avec ENFER MAGAZINE à l’époque.

Motivés par ce succès, le groupe décide de réenregistrer ces titres avec des moyens plus professionnel.

Le jeune label DEVIL’S RECORDS (fondé en 1983), qui avait déjà à son actif « Vautour », le premier album de DER KAISER, « le gang des saigneurs » d’ATTENTAT ROCK, « Métamorphose » de SORTILEGE et l’excellent premier album d’HIGH POWER, signe  ADX  pour son premier LP, « Exécution », sorti en avril 1985. Le public comme la presse spécialisé saluent cet excellent album.

Juillet 1985 : ADX participe au France Festival de Choisy le Roy, la guillotine, emblème du groupe orne la petite scène comme point central d’un show remarqué.

En 1986, « La terreur », deuxième opus d’ADX sort sous le label SYDNEY PRODUCTIONS. ADX a affiné son style qu’on assimilera plus tard comme précurseur du Speed Mélodique en France,  public et presse ne s’y trompe pas, ce nouvel LP allant jusqu’à obtenir la 5ème place sur le sondage annuel d’ENFER MAGAZINE, se plaçant même alors devant des groupes comme ANTHRAX, MEGADETH, SLAYER ou HELLOWEEN (dont la notoriété n’était évidemment pas la même qu’aujourd’hui mais dont la renommée était grandissante).

En Août 1987 sort l’album « Suprématie », très favorablement chroniqué dans divers magazines, aussi bien français qu’internationaux (METAL HAMMER, METAL FORCE, AARDSCHOK, BURRN). Les titres de ce troisième album sont enregistrés durant 6 semaines de l’été 1987 et forment le noyaux dur de l’album live « Exécution publique », sorti en 1988.

Le 27 décembre 1987, à la Mutualité de Paris, le groupe se produit sur scène en compagnie de TITAN. Ces deux sets feront l’objet de l’album « Popeye le road » de TITAN et du live « Exécution publique » d’ADX.

1988 : « Exécution publique » sort dans les bacs.

1989 : le festival HARD DE MAI est organisé le 1er mai au ZENITH de Paris, avec SQUEALER, SACRED REICH, CORONER, CRIMSON GLORY et, en tête d’affiche, MOTORHEAD. MOTORHEAD ayant dû annuler sa participation au festival, il est remplacé par ADX..

Après de nombreuses date dans les festivals internationaux, en compagnie de SACRED REICH, AGRESSOR, CORONER, SODOM, RISK ou encore RAGE, ADX se pose des questions : Que faire maintenant ? Sur quel label signer ? Le groupe doit il rester francophone ?

Ces interrogations aboutissent à une signature avec le label allemand NOISE RECORDS et débouchent sur la sortie en 1991 de l’album « Weird visions », produit et réalisé par Ralf KRAUSE (GAMMA RAY, HEAVEN GATE, RAGE …) entièrement chanté en Anglais.

Le passage à la langue de Shakespeare décoit les fans français, la distribution internationale n’est pas satisfaisante, « Weird visions » étant perdu dans un large catalogue de groupes anglais et américains sans soutien particulier du label. L’album ne rencontre pas le succès escompté. les trop faibles ventes font échouer le deal avec NOISE RECORDS.

Epuisé par 10 ans de perpétuelle tournée et de longs mois en studio et par la perte de son management et de sa maison de disque, ADX décide de splitter en 1992

Fin 1997, le label français XIII METAL (XIII bis RECORDS) réédite « Execution », le premier opus du groupe. ADX se reforme pour célébrer l’évènement et donne un concert unique à LA LOCOMOTIVE de Paris le 19 Novembre 1997 : Le concert est sold out et le public déchainé chante en choeurs des textes qu’il connait par coeur. Ce succès incite les membres du groupe a continuer sur cette lancée et réenregistrer un nouvel album.

BETOV ne souhaite cependant pas continuer au delà de ce qui devait être un événement unique . Il est alors remplacé par Yves MALEZIEUX (Ex ANGEL KILLER et Ex SCHERZO), jouant avec ADX en tant que « LOUIS XV ».

Un nouvel album est alors enregistré, « Resurrection », marquant un retour à des textes francophones avec DOG, PHIL, DEUCH, MARQUIS et LOUIS XV.

En 1998, XII bis RECORDS sors une compilation regroupant les titres phares du groupe intitulée « In Memorium ».

30 Octobre 1999 : ADX joue au SUMMUM de Grenoble, le concert fait l’objet d’un enregistrement.

La sortie de « Résurrection » n’ayant débouchée sur rien de concret, ADX cesse son activité.

En 2001, le label AXE KILLER sort l’album Live « VIII Sentence », constitué de l’enregistrement fait lors du concert de Grenoble du 30 octobre 1999. Cette même année, ADX participe le temps d’un titre (« Les templiers ») à la compilation « Tribute to TRUST ».

En 2003, Merlin, fan suisse webmestre et administrateur du site le plus complet consacré à ADX alors en ligne (créé en 1999), lance un forum en 2003 pour réclamer le retour d’ADX. BETOV sera le premier membre originel à s’exprimer sur ce forum. Une reformation aurait pu se produire à ce moment là mais MARQUIS, n’y croyant pas, rien ne se produit.

La demande des fans se fait plus pressante, année après année. Le site et le forum de Merlin recoivent de plus en plus de témoignages demandant le retour d’ADX.
En Février 2006, cette demande est enfin exhaussée, ADX est officiellement de retour, avec BETOV, DOG et PHIL.

DEUCH et MARQUIS n’ayant pas souhaité participer à cette reformation, ADX accueille 2 nouveaux membres : Claude THILL dit KLOD (DER KAIZER, TAIPHONG, ex SHANNON …) à la basse et Bernard Yves QUERUEL (Ex SMF, Ex WITCHES, Ex AGRESSOR) à la guitare. Il est à noter que KLOD n’est pas à proprement parler un nouveau venu dans ADX puisqu’il avait déjà enregistré « la terreur » avec le combo isarien en qualité que Clavier et Choriste.

Le combo reformé se met alors en quête de scènes. Un premier concert à lieu salle RUSTIC à Montereau Fault Yonne le 14 Octobre 2006 aux cotés de WARD LEONARD, STEREOXYDE, DARKNATION et KOB dans le cadre du festival SCREAM FOR ME III.

Set List du concert de reformation :
Intro / Les Enfants De L’ombre
Notre Dame De Paris / Le Jugement De Salem
Résistance / L’étranger
Marquis Du Mal / Résurrection
L’ordre Sacré / De L’autre Côte
Déesse Du Crime /

Rappel :
Intro (Nostromo)
Suprématie
Brocéliande
Caligula

Le 7 janvier 2007, Phil’em all, nouveau manager d’ADX, organise à la Locomotive de Paris un festival destiné à marquer les 25 ans du groupe. ADX fait à cette occasion son grand retour parisien auprès de  MISANTHROPE, FALKIRK, CARNIVAL IN COAL, HORRESCO REFERENS, THE OUTBURST et MALADAPTIVE.

Une tournée à travers toute la France suit cet événement. Parmi les dates effectuée cette année, on notera :

– une participation au METAL WEEK END WARRIOR marquant la 10ème convention Rock N’ Metal de Fismes (51), le 3 Mars 2007.

– Le KILLERFEST de Chaulnes (80)  le Samedi 7 AVRIL 2007 avec OVERLOAD, DECLINE OF HUMANITY, KAIZEN, BLOCKHEADS, DAGOBA et OBITUARY.

– La première édition du LONG LIVE METAL de Wattrelos (59), le 12 mai 2007, aux cotés de AYWARN, NIRNAETH,  RISING DUST, DEMON EYES, LORD et des italiens de NECRODEATH

– Le festival de Vouziers le SAMEDI 26 MAI 2007

– Le 02/06/2007, ADX se produit au GRILLEN de Colmar avec KRAGENS, SOULMAKER et HEAVYNESSIAH.

– Le 1er septembre, au TRIBAL FEST de Peymeinade (06) avec TOXXIC TOYZ, MR JACK, ADDICTED et INMOST.

Le 13 janvier 2008, devant le succès du concert anniversaire de l’année précédente, Phil’em all décide de pérenniser l’évènement, qui prend le nom de Paris Metal France Festival, et organise le PMFF II avec ADX et nombre de groupes des années 80. On retrouve donc SQUARE (rebaptisé Still SQUARE), BLASPHEME, KILLERS, NO RETURN, WITCHES, DEMON EYES et ROYAL BUBBLE ORCHESTRA (RBO).

Cette tournée des festivals motive le groupe à mettre en place de nouvelles compositions qui permettent la sortie, le 15 mai 2008 chez BERNETT RECORDS (ressuscité pour l’occasion), de l’album « Division blindée », enregistré au studio WALNUT GROOVE … Ce nouvel opus marque un retour aux sources de ce qui faisait l’originalité d’ADX à l’époque d’ « Exécution » ou de « la terreur » additionné d’une maturité musicale faisant de cet album un événement marquant de la carrière du groupe.

Le premier pressage, conditionné sous forme de digipack, est vendu en quelques semaines. l’évènement organisé chez JOSEPH GIBERT pour l’occasion est un succès. Un deuxième pressage, en boitiers cristal cette fois, est rapidement mis en route.

Août 2008 : « Division blindée » est édité par EMASNES METAL en version vinyl collector, limitée à 500 exemplaires numérotés, avec une pochette légèrement différente et de couleur bleue.

2009 :  ADX commence bien l’année avec une prestation remarquée le 3 janvier 2009 au Paris Metal France Festival III, qui se déroule cette année là sur deux jours, les 3 et 4 Janvier, toujours à LA LOCOMOTIVE de Paris. Contrairement aux éditions précédentes, ADX n’est pas en tête d’affiche, le groupe ne souhaitant pas que ce festival devienne un « ADX Fest ».

Le dimanche 21 Juin 2009, ADX joue sur le Mainstage 02 du HELLFEST. Le 13 septembre 2009, c’est au tour du RAISMES FEST de connaître l’assaut de la division blindée. De nombreux autres concerts auront lieu, notamment à Herblay et à Compiègne.

le 24 Avril 2010, le KEEP IT TRUE XIII accueille ADX .

14 Juin 2010 : « Terreurs », le nouvel opus du groupe arrive dans les bacs, toujours sous le label BERNETT. Les titres  du LP de 1986 « La terreur » sont pour l’occasion réenregistrés et travaillés avec un son plus actuel. Sont ajoutés quelques inédits et versions démo. « Terreurs » est dans un premier temps commercialisé dans un boitier métal en serie limité, puis en boitier cristal classique..

Le 02 Octobre 2010, ADX se produit au TRABENDO de Paris. Le 20 Novembre, il est à l’affiche du CLANDESTINE FESTIVAL de Saint Just en Chaussée, le 27 Novembre au Festival de Vouziers.

Après une accalmie relative de l’activité scénique du groupe, consacré à la mise en place de nouvelles compositions, ADX dévoile le 17 Octobre 2011 son nouvel album, « Immortel ». L’album, contenant 14 titres originaux paraît sur le label XIIIbis RECORDS, il comprend en bonus un DVD live issu du show du Raismesfest  2009.

A l’occasion de la sortie de cet album, la revue française Rock Hard N°114 du 6 octobre 2011, inclus le titre « Pachydermus » dans son CD sampler.

Une tournée de plusieurs dates à travers la France est alors prévue, incluant la 4ième édition du Paris Metal France Festival, hébergée au DIVAN DU MONDE de Paris, LA LOCOMOTIVE ayant disparue,  08 Janvier 2012. DOG est hélas contraint de subir une hospitalisation l’empéchant de participer au concert. C’est alors Laurent BENDAHAN, batteur de SCHERZO et de KARELIA qui tient exceptionnellement les fûts pour ADX.

Le samedi 12 Mai 2012, ADX participe au second FISMES FRANCE HARD ROCK RENDEZ  VOUS organisé par l’association UNDERGROUND INVESTIGATION à la M.J.C. de FISMES. Il partage l’affiche avec ROZZ, THORGEN, SPIRIT et GANG.

On retrouve ADX le dimanche 13 Janvier 2013 pour clore l’ultime édition du Paris Metal France Festival. Le 20 janvier 2013, le groupe annonce officiellement le départ de Claude THILL et se met en quête d’un nouveau bassiste. Julien ROUSSEAU (Ex FALLEN JOY) est recruté dès le mois de février et assure son premier concert avec le groupe le samedi 20 avril sur la scène du C.C.J. LENNON de Limoges aux cotés d’INSOMNIUM en première partie de MOONSPELL.

Octobre 2013, ADX débute l’enregistrement d’un nouvel album au M2 RECORDING STUDIO sous la direction de Didier CHESNEAU. Nommé « Ultimatum », ce nouvel opus, bien accueilli par la presse spécialisée, sort le 24 février 2014. ADX organise alors l »Ultimatum Tour » en France, en compagnie de THRASHBACK, ainsi qu’en Allemagne, en Belgique et au Canada.

En avril 2015, Bernard-Yves QUERUEL quitte ADX. Nicolas « Nicklaus » MINIER (Ex ALTERED BEAST, CARNIVAL IN COAL, YYRKOON, MALADAPTIVE, DECLINE OF HUMANITY) lui succède. La tournée « 30 ans d’Exécution » qui fête sur scène l’anniversaire du premier album d’ADX est lancée à Toulouse, en compagnie de MANIGANCE, le 29 mai 2015.

Septembre 2015 : Les ré-éditions des albums « La terreur » (1986) et « Suprématie » (1987) sortent sous le label grec NO REMORSE.

Suite aux attentats de Paris du 13 novembre 2015, la deuxième édition de l’ULTIM FEST qui devait avoir lieu le lendemain avec ADX, CARNIVAL IN COAL, TEMPLE OF SILENCE et FURIES est annulée. L’évènement ne pourra finalement avoir lieu que le 28 mai 2016 au GLAZART de Paris avec ADX, MALEMORT, WITCHES et FURIES. 2 titres inédits y sont joués, préfigurant l’album à venir.

Juin 2016, ADX crée sa propre structure : ULTIM’ RECORDS, pour la sortie de « Non Serviam », son 10e album studio. L’album est notamment distribué par SEASON OF MIST en France et SOULFOOD en Allemagne. La sortie internationale de « Non Serviam » donne lieu à une release partie le 9 juin 2016 chez GIBERT JOSEPH à Paris, puis au Dr FEELGOOD les Halles. L’album est édité en version Digipack (avec 2 bonus live), en version boitier Cristal, et en version vinyle de 4 couleurs différentes.

A l’occasion du PMFF VI, organisé les 6, 7 et 8 Janvier 2017 au PLAN de Ris Orangis, ADX joue les 3 soirs de suite, 3 set différents devant servir de support à un nouvel opus live. Lors de ce festival hors du commun, 41 groupes se succèdent sur scène, regroupant pas moins de 4 générations de combos Hard & Metal, dont OCEAN, MANIGANCE, MISANTHROPE, SHOEILAGER, GANG, LONEWOLF, CONSCIENCE, HURLEMENT, FURIES, THRASHBACK, DESILLUSION, FACTOR HATE, MYSTERY BLUE …

Le 23 janvier 2023, À partir de l’été 2022, Frédérick ALLANIC succède officiellement à Nicolas « Nicklaus » Minier.