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VENIN

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L’histoire de VENIN commence par la rencontre entre quatre jeunes musiciens de Septemes les vallons, près de Marseille, Jean-Marc BATTINI (Chant / Guitare), Fabienne PERRIO (Basse), Patrick ZIAD (Guitare) et Patrick LABRIOLA (Batterie), qui, unis par leur passion commune de la musique décident de créer leur propre groupe.

Sous le nom d’INFLATION, ils reprennent dans un premier temps les standards des groupes Rock et Hard Rock de l’époque (BEATLES, ROLLING STONES, LED ZEPPELIN, DEEP PURPLE … ) avant de s’affranchir peu à peu de l’influence de leurs aînés et de décider de jouer leurs propres compositions. Un tel changement mérite un nouveau nom, INFLATION disparaît donc en 1982 pour devenir VENIN.

Les premiers temps sont difficiles, trouver un local, trouver des concerts en tant que « petits nouveaux de la scène locale » et, surtout, trouver un chanteur.

Les auditions s’enchainent et VENIN doit attendre le mois de juin 1983 pour trouver la perle rare : RAOUTI. Il a le look, colle aux aspirations du groupe et a des idées.

Septembre 1983 : Premier concert et, dans la grande tradition du Hard Rock made in France, premières galères live. Le show a lieu en plein air, le matériel de son est quasi-inexistant et RAOUTI est atteint d’une angine carabinée. Malgré tout, le concert se déroule bien et VENIN est chaleureusement accueilli par le public.

Le 14 Janvier 1984, le quintette passe à la vitesse supérieure en prenant le chemin du studio d’enregistrement 8 pistes de Gil VALENZA à Gignac pour enregistrer une première démo de deux titres.

« Malédiction » et « Destin » sont choisis et mis en maquette en quatre jours. Les deux compositions sont alors diffusées par des radios locales dans un premier temps, pour arriver finalement jusqu’aux ondes lyonnaises et parisiennes. VENIN donne alors ses premières interviews pour les radios et les fanzines spécialisés.

Le 11 mars 1984, VENIN assure la première partie de MARECAGE, autre groupe régional, à la M.J.C. de Septemes-les-Vallons devant 150 personnes.

Le mois d’avril de cette même année, est marqué par leur participation à un festival organisé aux Chutes-la- Vie, près de Marseille. Son et Lights sont au rendez-vous et permettent au groupe de s’exprimer pleinement. Sur six groupes, il est le seul à défendre les couleurs du Hard-Rock.

Les 12 et 13 mai, un festival Rock est organisé à Septemes-les-vallons dans le cadre d’un regroupement de M.J.C du sud de la France. VENIN y participe aux cotés de PANZER (France), EXOCET, 16, RIODA, HEXAGONE, YOUNG BEEN, CHAMPAGNE et ETRANGE HISTOIRE. Une grande scène, près de 300 personnes et un bon backline permettent à VENIN d’imposer son style et d’assoir sa crédibilité auprès du public.

Coup dur pour le groupe le 30 mai 1984. RAOUTI décide d’arrêter et laisse VENIN sans chanteur. Jean- Marc reprend alors immédiatement le micro et assure le double rôle de guitariste/chanteur en attendant de retrouver un vocaliste, ce qui permet au jeune combo d’être sur scène, dès le premier juin, toujours à Septemes-les-Vallons, sous forme d’un quatuor, dans le cadre d’un concert sous chapiteau avec deux autres formations (EGREGORE et ALEA JACTA EST).

Une sono de 4000 Watts, 250 personnes présentes, un light show et des fumigènes … bref tout pour jouer dans de bonnes conditions … en principe car une erreur de manipulation d’un technicien pendant le show de VENIN rempli la salle de fumée, le public et les musiciens risquent l’asphyxie. Le groupe tire malgré tout son épingle du jeu et délivre un concert remarqué tant par le public présent que par la presse locale qui salut les capacités vocales de Jean Marc.

C’est donc définitivement à quatre que VENIN décide de continuer à écrire son chapitre dans l’histoire du Hard Français.

La réputation que le combo s’est forgé commence à lui ouvrir de nouvelles portes, dont une proposition pour jouer avec PARCHOC, FISC et RAVENS au STADIUM de Saint Just. Ce festival doit hélas être annulé.

Les 27 et 28 octobre 1984, un fanzine local, SUD FEELING, reçoit les journalistes de METAL ATTACK afin de les accompagner au cœur de la scène Hard & Heavy Aixoise que KAR DE TOUR, HOBGOBLIN, T.D.S., NOUS, VENIN, MARECAGE sont chargés de représenter. A cette occasion, Jean-Marc BATTINI est sur tous les fronts puisque, NOUS et MARECAGE connaissant des problèmes de line up à ce moment, il se retrouve à remplacer le chanteur des premiers et la guitare solo des seconds.

Comme toujours la présence de Fabienne à la basse est remarquée, ainsi que la voix de Jean-Marc et le titre « Malédiction » qui s’impose comme le « Hit » du combo.

Le samedi 09 mars 1985, VENIN est à l’affiche du festival ROCK’ IN VALLIER, avec FRONTIERES, STORM, ZEUS, SUSTAIN ET SHINE. Ce festival organisé sans participation de structures exterieures réussi à réunir près de 800 personnes.

Les 11 et 12 mai, VENIN organise son déplacement pour un concert organisé par les jeunesses communistes en région parisienne, à Bobigny (93).Un autocar est loué pour l’occasion,

Cette même année, le quatuor entre au studio CACTUS, à Marseille pour enregistrer en 8 pistes une démo de 7 titres. Un passage sur FR3 Régional (Marseille) lui offre l’opportunité de se présenter à un plus large public grâce à une interview et l’interprétation de leur titre « passe-temps »

En 1986, VENIN laisse enfin une trace vynilique avec un maxi 45 Tours contenant 4 morceaux.

Le groupe cesse hélas son activité lors de cette dernière partie des années 80, comme beaucoup de groupes de l’époque.

Début 2015, Jean Marc et Fabienne décident de faire renaître VENIN. Un nouvel album est en préparation.Les premières scènes révèlent un groupe très en forme qui n’a rien perdu de ses qualités.

Le label MEMOIRE NEUVE réédite la démo de 1984 au format LP.

Le 2 décembre 2015, Le label CAMELEON RECORDS sort en édition limitée un CD compilant pour la première fois les titres de la démo de 1984 et ceux du maxi EP de 1986.

En 2017, VENIN, après deux ans de répétitions et de concerts, sort en auto-production un CD promotionnel 2 titres présentant son actualité au moyen de deux titres : « Trafiquant de Rock » en version studio et « La nuit des fous » en live.

Le 16 mars 2018, VENIN confirme son retour réussi par la sortie, sur le label GRUMPY MOOD RECORDS, de l’album « La morsure du Temps », particulièrement attendu par les fans.

Discographie

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Jean-Marc BATTINI

Jean-Marc BATTINI Biographie Guitariste / Chanteur et membre fondateur de VENIN, Jean Marc BATTINI est…

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Jean-Marc BATTINI

Jean-Marc BATTINI

Biographie

Guitariste / Chanteur et membre fondateur de VENIN, Jean Marc BATTINI est une figure de la scène Hard & Heavy 80’s des Bouches du Rhône.

Metal Warrior’s Confessions

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

En fait, très jeune. A Noël, on m’avait offert un orgue BONTEMPI et, écoutant LED ZEPPELIN, DEEP PURPLE … J’ai commencé à me faire des concerts tout seul dans ma chambre à imiter John LORD. La guitare est arrivée plus tard, entre 1975 et 1976, après avoir rendu fous mes parents avec mes disques à fond et moi en train de « jouer » sur un Té de dessinateur sur lequel j’avais dessiné des cordes avec un feutre.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

J’ai pratiquement tout appris tout seul. Un copain m’a d’abord montré 4 accords, puis un autre, que je vois toujours, m’a montré bien plus tard (vers 1979) les gammes diatoniques …etc

J’ai quand même pris quelques cours portant sur du Jazz Rock pendant 6 mois environ avec un prof et ai donné moi-même quelques cours à des copains qui débutaient, et jouent toujours d’ailleurs.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

Au tout début de l’aventure VENIN, peut être bien avant, j’étais allé à un concert de GANAFOUL, cela m’avait bien impressionné. Et bien sur Angus YOUNG en 1979. Si on parle jusqu’à nos jours, il y en a un tas, la liste serait trop longue. J’ai des goûts très variés, tout style … J’aime le son d’une guitare.

Quel est le premier guitariste que tu ais vu en live ?

Je crois que c’est GOLDMANN, à l’époque.

Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travaille tu ? de quelle façon ?

Je compose beaucoup avec le son. Je m’explique : Tu fais une chanson suivant le son, les effets, la disto … Ce qui t’inspire, ce qui sort de ton ampli.

J’aime aussi composer suivant un texte que j’ai fait, ou qu’on m’a donné. Certaines fois ça vient tout seul. J’ai composé « la nuit des fous », « Guet-apens », « trafiquants de rock » alors que les textes étaient déjà écrits, les chansons sont sortis très vite (J’espère les sortir fin d’année sur album)

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

Celles de Mickael SCHENKER, Gary MOORE. Tu joues à ta façon. Y’a des solos où tu comprends rien, ça va à 100 à l’heure, ça ne m’intéresse pas.

Quel matériel utilises tu en concert ? En studio ?

Pour le moment je ne fais pas de studio. A l’époque on avait des MARSHALL 100W à lampes et une disto car il n’y avait pas grand chose.

Pour le prochain album, je pense enregistrer sur MARSHALL, ou VOX avec un pedal board, ou avec le matos du studio si il y a le son.

Sinon en concert c’est pareil, un VOX double corps relié à un MARSHALL 100W JMP Lead et un rack d’effet avec chorus, flanger, delay, compressor, noise gate et disto.

Combien de guitares possèdes tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai des electro-acoustiques OVATION 6 et 12 cordes, une FENDER electro-acoustique 6 cordes, une GIBSON LesPaul Studio qui va bien pour le Blues au Pub, une IBANEZ SA un peu polyvalente. Mais ma préférée c’est ma CHARVEL CH3 de 1986 qui était blanc perle et que j’ai fait repeindre sunburst et noir. J’attends ma nouvelle CHARVEL Snake d’ici peu, un bijou.

J’avais aussi dans VENIN, avant la CHARVEL, une KRAMER Voyager que j’ai vendu récemment.

Comment imagines-tu la guitare idéale ?

Une guitare qui joue toute seule !!! AHAHAH

Non, je n’arrive pas à imaginer cela. Une guitare déjà c’est la forme qui te plait, la couleur, et surtout le manche où tu te sens bien dessus.

De quelle riff ou solo es tu le plus fier ?

En fait c’est bizarre mais dans les morceaux de VENIN, c’est l’Arpège de « Pensées pour eux », (ainsi que les paroles car cela m’a toujours tenu à cœur) car c’est un arpège tout con, mais qui va bien avec l’entrée des guitares. Sinon il y en a d’autres que je pense très bons dans le nouvel album.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Il n’y a pas de meilleurs ou de pire, c’est tout le temps des galères, mais s’il faut en citer deux :

  • La première partie de TOKYO BLADE au moulin à Marseille, ou les sélections du Printemps de Bourges à Berre, étaient de très bons moments.
  • Le pire, ou l’un des pires, c’était peut-être jouer dans un genre de grotte à Entressens, sans retour, les amplis à fond juste derrière la batterie. Mais je pense qu’il y en aurait encore beaucoup.

Joues tu d’autres instruments ? De quels autres aimerais tu savoir jouer ?

Je joue un petit peu du clavier, et bien sur de la basse. Etonnant, mais j’ai aussi une cornemuse écossaise, car j’adore la musique celtique, mais je n’en joue pas très bien. Sinon, un peu d’harmonica.

Dans mon home studio, je fais les batteries sur le synthé, ou je tape les touches dans un drumset, avec un métronome. J’aurais aimé jouer de la batterie.

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

LA VIE APRES LA VIE !

Jean-Marc adresse « a special thanks for Fabienne pour remonter VENIN, et le Gaulois, et son ami le batteur Vincent (Batteur de MARECAGE) pour la reformation de VENIN »

Discographie