logo gang

GANG

logo gang

En 1990, la région Champenoise voit apparaître un nouveau produit local répondant à l’appellation GUSH X. Après 3 ans, le groupe, dont la musique se veut incisive entre Punk, Hard Core & Heavy Metal change de nom pour devenir GANG.

GANG écume alors les scènes de Champagne Ardennes et du Nord pour soutenir, dans un premier temps, ses démos, puis ses deux albums, « 1993 » et « Unknown but Surely Evil », ainsi que ses premières vidéos.

Résolument Underground (mais dans la région les caves ne sont elles pas une tradition ?) GANG participe toutefois à  plusieurs compilations tant françaises qu’internationales.

Malgré une totale absence de performances live depuis 1998, ce combo tenace survit au changement de millénaire et se rappelle au monde en produisant en 2002 « Piece of War », un concept album sur fond de première guerre mondiale.

En 2004, GANG participe à l’album « Les fils des loups », compilation tribute à  KILLERS en revisitant « Paranoïa »,
2007, « Dead or Alive » voit le jour. Ce nouvel album ajoute à des compositions originales d’un très bon cru, deux reprises de brûlots Heavy Metal “You cant stop Rock’n’Roll” (TWISTED SISTER) & “Rock’n’Roll Secours” (VULCAIN) ainsi qu’un hommage à l’incontournable Lemmy KILMISTER de MOTORHEAD. 

2009 : Les  deux vidéos officielles du groupe sont rééditées sous forme d’un DVD « Still Unknown But Surely Live », accompagné de deux bonus live (Show de 95 à Lille & Reims – France).

En 2010, GANG décide de sortir son nouvel album intitulé « V ». Privilégiant toujours une approche ancrée dans le plus pur Heavy Metal, l’album fait apparaître de manière encore plus évidente son attrait pour le Thrash naissant des années 80. Soit 40 minutes concentrant la passion d’un groupe au service de l’underground depuis déjà 20 ans.

Ce nouvel album est produit par EMANES METAL Records sous format CD et LP vinyle. Sa sortie officielle à lieu le dimanche 7 mars 2010, pour le 20ème anniversaire du groupe, à l’occasion d’un concert marquant la XIIIème Convention Rock n’ Metal de Fismes.
Mars 2012 : GANG rend hommage aux groupes de Heavy ayant bercé leurs débuts de musiciens avec HM-666%, un CD 7 titres contenant un titre live du combo Fismois, une composition originale et 5 reprises de groupes Heavy de la grande époque.
Ce retour aux sources est confirmé par la sortie en 2014 d' »Inject the Venom », un album de pur Heavy Metal. Ces variantes de styles dans l’histoire du groupe n’entache pourtant pas un respect d’une démarche constante de GANG, celle de jouer un Metal venu des tripes, sans compromis et surtout sans calcul. Une histoire de passionnés qui en fait transcende les querelles de chapelle qui divisent souvent inutilement notre musique.
Ces nouvelles compositions sont soumisent autant que possible à l’épreuve du live, jusqu’en angleterre où le gang Fismois ose enregistrer un live.
Ce live, intitulé « live is all » (toute ressemblance avec un grand classique est totalement volontaire) sort en fin 2015, année ou les Marnais lance une nouvelle tournée, célébrant ses 25 ans de carrière.
Le 13 février 2016, pour la première fois dans son histoire, GANG étendra son emprise à la capitale, prenant pour Q.G. le divan du monde en partenariat avec DYGITALS, un vieux parrain local, FACTOR HATE, nouveau venu pret à semer la terreur sur son passage et MAX PIE, espoir de la branche Belge de la famille. GANG est prêt pour Paris, Paris est il prêt ?
 

DISCOGRAPHIE

mai 1993
GANG
CD – « 1993 »

1994
GANG
VHS – N.F.L.B.V. Of The Winter Killers

1994
GANG
Démo – « Brainwashed Man »

1995
GANG
CD – Compilation « Initiation »
LARD RECORDS (Japon)

1996
GANG
CD – « Unknown But Surely Evil »

1998
GANG
VHS – « A Trip To The Unknown… »

GANG « All for One »

CD / LP – 2018 TRACKLIST 1.The Almighty04:062.The Legend05:143.Another Tomorrow05:084.Lord Tell Me03:175.The Devil in Me03:366.Warchild04:367.Follow…

Lire la suite

GANG « Live is all »

CD – 2015 TRACKLIST 1.Behind the Gate02:062.All the Fool Around03:343.Chaos for Glory03:064.Believer Betrayer03:595.Total Eclipse03:576.Primal Reign04:007.Skull’s…

Lire la suite
cover gangitvcover

GANG « Inject the Venom »

CD /LP – 2014 TRACKLIST 1.Primal Reign04:102.Dying World04:083.Chaos for Glory03:144.Man of Sorrows05:245.Midnight02:556.If Heaven Is Hell…

Lire la suite
cover shannon aid

SHANNON – Angel in disguise

SHANNON – Angel in disguise

CD 2008 – ARTIST SERVICE

cover shannon aid

2ème véritable album du groupe, « Angel of Desire » reprend les cinq titres de leur excellent MCD « World of desire » auquel s’ajoute 8 compositions inédites.

Avant de parler du contenu, examinons le contenant. L’artwork, signé par Mark LEROY, est un modèle du genre. L’univers graphique reprend celui de « World of desire » dans une déclinaison nocturne qui s’annonce d’ores et déjà comme une forme abouti de leur production précédente.

Les possesseurs de « World of desire » ne sont pas lésés avec cet album car, bien que tous les titres soient repris dans « Angel in disguise » tous ont été revus à la hausse, tant sur le son que sur les arrangements. Difficile de trouver le défaut d’un tel album avec lequel SHANNON passe la vitesse supérieure. Plus qu’un bon album de Hard Rock Français, Angel In Disguise se révèle un excellent album de Hard Rock, sans restriction de nationalité.

Un sans faute pour SHANNON et un album indispensable à toute bonne discothèque Hard & Heavy.

 TRACK LIST

01 – Do you know ? (04:24)
02 – Hungry for love (05:00)
03 – No more lies (03:50)
04 – Keep on rolling (03:38)
05 – No better time (04:25)
06 – On & on (04:17)
07 – Love in your eyes (03:52)
08 – Long gone (04:34)
09 – Winter night (04:18)
10 – Coming back to you (04:27)
11 – Hang on (04:56)
12 – Change your heart (04:48)
13 – Road of desire (04:52)

LINE UP

Olivier DEL VALLE : Chant
Patrice LOUIS : Guitares
Thierry DAGNICOURT : Claviers / Choeurs
Nicolas FIXY : Basse
Benjamin BERGEROLLE : Batterie

once we were proud

Once we were proud

once we were proud

   L’univers du Métal, depuis ses origines, prône certaines valeurs telles que l’honneur, la fierté et la force de l’unité que peux constituer une vrai fraternité.

   Lorsque j’ai découvert cette musique et, surtout, cette culture en 1980 dans une ville de la banlieue londonienne où les Heavy Metal Kids faisaient de la résistance dans un milieu que l’on peut qualifier du doux euphémisme d’« hostile », ces valeurs constituaient un ciment qui nous liait, notre différence faisait notre force.

   Qu’avons nous fait de ces valeurs ? Si quelques puristes continuent à se battre pour organiser, tant bien que mal, des concerts ou des conventions où chacun se démène pour que l’évènement soit une fête à tous les niveaux  et que quelques rares boutiques tentent de résister, mais pour combien de temps encore ?, aux diktats de la grande distribution, nombre de groupes semblent desormais prêts à tout accepter de la part de gérants de salles (NDLR pour nos amis étrangers : en hexagonie on nomme « salle » tout bar à poivrot équipé … ou pas … d’une sono, d’une mini scène et d’éclairages bon marché) qui, après tout, auraient tort de se gêner pour demander à la vache à lait metalleuse de se traire elle même.

   A ce rythme d’acceptation des compromis je ne peux pas m’empêcher d’imaginer les méthodes de sélection des groupes qui seront mises au point dans un futur très proche. Projetons nous quelques années en avant, un groupe de métal « kinenveu » composé de musiciens « kinenveules » passe les portes du PASSIROCK, bar « Metal » bien connu situé au coeur d’une Z.A.C. de banlieue :

– Salut les mecs, vous vous appelez comment ?
– Les HARD ROCK CITY SLASHERS m’sieur le patron! Répond avec enthousiasme Wild Gunner, le chanteur du combo sauvage.
– Appelle moi Maître
– Désolé … les HARD ROCK CITY SLASHERS … Maître.
– Voilà qui est mieux ! Et tu es prêt à jouer gratos, en faisant toute ma pub et en faisant tourner mon bar ?
– Bien sur Maître !
– Tu acceptes bien sur que je te filme, prenne des photos, t’enregistre avec du matériel vétuste manié par des étudiants que je ne rémunère pas, que j’interdise à tes potes de le faire autrement qu’avec des portables pourris, ceci afin de te vendre une vidéo nase de ton propre show au prix d’un  vrai clip?
– Bien sur maître, on récupérera l’argent en éditant un DVD pour vendre aux fans.
– Dans ce cas mon ami il te faudra payer un supplément et me reverser un honnête pourcentage car les droits sur le film ne te sont pas cédés.
– Excusez moi maître, mes pensées étaient impures.
– Ce n’est pas grave, mais n’y reviens pas! Maintenant, revenons aux choses sérieuses, il me faudrait deux autres groupes pour la soirée, c’est que j’ai des frais moi. Et il faut bien qu’il y ait quelqu’un pour faire le service quand vous serez sur scène. Vous me proposez qui ?
– On a nos potes d’ANIMAL WRATH et de GUEULANTE MALSAINE qui le feraient bien.
– Nickel, je crois que tout est réglé, on va sceller le contrat comme il convient. Tout le monde se penche face au bar et décroche son ceinturon !
– Aïe … AÏE … AAAïÏïEE … OUIIIIIIIIIIIII (on reconnaît dans ce dernier cri « Crazy Psycho Killer » le soliste du gang, 500 concerts à son actifs).
– Aaaaaaaaaahhhhh !!! hé bien les gars vous jouerez ici dans 3 semaines mais rappelez vous, pas de concerts ailleurs d’ici là, ni d’annonces de concerts 3 semaines après à moins de 500 Km du PASSIROCK. Alors ?! Qu’est ce qu’on dit ?
– Merci Maitre.
– Bon petits, on est vraiment une grande famille, ça va être une vrai fête métallique, à plus …et n’oubliez pas de prévoir du cash pour payer la sono, les lights et le videur.

Le groupe remonte dans la CITY SLASHERS Mobile, fier de porter si haut les couleurs du French Metal et reprend la route.

– « Alors les frangins, c’est pas génial, on va jouer dans trois semaines »
– « OUAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS !!! » s’exclame la horde sauvage.
– « et en plus on s’en est mieux tiré que le mois dernier au BAROCK A FRIK », s’enorgueillit Mad Troll, le bassiste du groupe.
– « C’est sur ! cette fois ci ils n’ont pas ajouté la poignée de sable ».

   A la lecture de cette petite parabole quelque peu triviale, beaucoup vont se dire que j’abuse, qu’on en est pas là … En êtes-vous bien sur ? En est on vraiment si loin ? Il est vrai que trouver de bonnes dates n’est pas facile mais est ce une raison pour accepter tout et n’importe quoi ?

    A l’exception de la dernière « formalité » infligée à mon groupe fictif (quoique …) et des zicos transformés en serveurs, TOUTES les exigences demandé par mon patron de bar (fictif ?) sont des choses déjà existantes auxquelles j’aurais pu ajouter la vente a prix d’or de sandwichs ou de pizzas bas de gamme et mal décongelées aux musiciens de la soirée, les bières premier prix LIDL pour seules boissons offertes et même ce bon vieux « pay to play » qui sent si bon le sable en poignée et perdure malgré les années. Certaines salles n’hésitent pas a déprogrammer les groupes quelques jours avant un concert, voire la veille, sans autre raison valable que le pouvoir unilatéral que leur confère l’absence de résistance de groupe trop naïfs ou trop lâches pour réagir.

   Certains « organisateurs » ajoutent parfois une petite humiliation supplémentaire en faisant signer aux groupes des contrats aux clauses léonines dont toute contrepartie sérieuse est inexistante, allant jusqu’à leur demander de s’engager à payer à l’organisateur une somme supérieure au défraiement « généreusement offert » en cas d’empêchement d’assurer la prestation prévue. 
 
   Malgré tout cela presque tous continuent à accepter de jouer dans n’importe quelle condition et surtout sans qu’on leur témoigne le moindre respect, plus fort encore ils supplient quasiment ces établissements de les laisser jouer.

   Mais comment en vouloir aux groupes de cette dégringolade des valeurs métallique lorsque le public Metaleux lui même accepte de jouer les moutons en refusant de découvrir de nouveaux lieux de concerts, qui sans forcément se prendre pour des « salles », essayent d’offrir des soirées de qualité où il n’est pas nécessaire de baisser son slip pour profiter d’un bon show, que ce soit comme musicien ou comme headbanger sauvage.

   On accepte désormais d’arriver dans un concert annoncé comme gratuit sur les sites des groupes et de l’établissement et de se voir imposé au dernier moment le paiement d’un droit d’entrée (donnant parfois droit à une gorgée de bière bas de gamme) pour accéder au concert, d’être soumis à la volonté du jour du maître des lieux quant à la possibilité de prendre des photos du groupe de pote qu’on essaye de soutenir, d’aller dans de « grands concerts » avec des places dépassant la centaine d’Euro pour un son parfois minable où le « fier » hardos est dirigé et parqué comme un mouton … je pense que vous pourrez vous même en ajouter à la liste.

   Bref on se donne l’illusion d’être des rebelles en allant chaque semaine dans le même bar, en mettant nos belles lunettes roses pour se persuader que la soirée est parfaite, quoi qu’il arrive. 

   Bien sur, on se trouve des excuses minables telles que « il n’y a pas d’autres endroit où jouer », « c’est un groupe mythique qui passe, je ne peux pas le manquer », « faut être cool on est tous des potes » (je ne sais pas pourquoi mais j’ai du mal a considérer comme un pote un mec qui me refuse un verre d’eau au bar alors que j’ai déjà claqué une quinzaine d’Euro auprès de lui, où un gars qui me demande du blé pour le film pourri qu’il a fait de mon propre concert) , 

   Où est la fierté dans tout cela, si les valeurs que nous affichons dans nos textes ne sont rien d’autres qu’un folklore au contenu creux par quoi devons nous alors nous définir ?

    … la musique uniquement ? Serions nous alors différent de n’importe quel fan de base de Pascal OBISTRO ou de PATRIIIIIIIIICK (choisissez celui que vous voulez, le public est le même) ?

    Les fringues ? Pourquoi pas, mais il faudrait alors admettre que l’univers métallique est un monde peuplé exclusivement de Posers … Non décidément l’habit ne fait ni le moine ni le Hardos.

   La bière et le regard idiot de ceux qui lui vouent un tel culte qu’ils n’entendent généralement que peu le premier groupe et qu’ils n’aperçoivent le dernier qu’a travers une brume éthylique où leur appréciation du concert sera conditionnée par leur capacité à imaginer le show plutôt qu’à l’entendre? … Je connais heureusement assez de die hard échappant à ce cliché minable pour rejeter d’emblée cette option.

   Reste ces pauvres valeurs, peut être obsolètes, mais à mon sens fondamentale pour nous permettre de continuer à nous définir.

   Je finirais par une citation d’un de nos groupes nationaux qui résume hélas en une phrase mon propos : « Quand même, on se pose des questions, aurais tu trahi ton passé par compromission ».