Chris CHAMBERS

FMW chris chambers

BIOGRAPHIE

1983 : Chris (Chant) fonde avec son frère Stéphane (guitariste) et Fred (basse) le groupe de Heavy Metal VIXEN à Mont de Marsan

1985 : La première démo éponyme du jeune combo landais voit le jour suivie en 1986 d’une deuxième démo intitulée « French Warrior » puis, en 1987, de « strike again », troisième démo produite par le groupe.

1988 : Suite à un accord avec le groupe homonyme de hard rock féminin américain, le combo accepte de céder le nom « VIXEN » et se renomme temporairement VIXEN PRIDE, nom sous lequel une nouvelle démo 5 titres « No selling » est réalisée, avant de prendre le nom de JUMPER LACE

1989 : Chris participe avec JUMPERLACE à la compilation de prévention contre la drogue « Just say no » avec le morceau  » ass of lace  » ainsi qu’à la désormais mythique compilation « Hard Rock Rendez Vous » aux cotés de Nina SCOTT, Patrick RONDAT, SQUEALER …

Un split flexidisc promo est édité par les fanzines « l’âme de fond » et  « Troubadour ». Celui-ci regroupe un titre du groupe NOMED du Havre et le titre « Sacred feeling » de JUMPER LACE.

L’année 1990 représente un tournant primordial pour Chris et ses comparses. Leur participation à la compilation « Hard Rock Rendez-vous » leur permet de se faire remarquer par divers organisateurs. Une tournée est organisée en Tchécoslovaquie en première partie du groupe CITRON, figure du Metal national de ce pays de l’est.  JUMPER LACE est alors un des premiers groupes français à réussir une percée vers le public des pays de l’est.

1991 : Chris CHAMBERS figure en guest star avec le titre  » st christophe » sur le premier album de WANASTOWY VJECY, fondé par Robert KODYM (chant et guitares)  et Petr Břetislav CHOVANEC (basse et chœurs),  deux membres du groupe LUCIE , Tak mi to teda nandey paru en Europe de l’Est en 1991.

Enregistré à Ostrava (Ex-Tchecoslovaquie, actuelle République tchèque) et mixé par le guitariste et producteur tchécoslovaque Milos DOLEZAL, l’album de JUMPER LACE « Beyond the romance » sort le 2 novembre 1991 en France et en Tchécoslovaquie.

Un 45 tour 2 titres (Guernica / The ass of Lace) est édité à l’intention du public espagnol.

Très actif en live, JUMPERLACE enchaîne alors les concerts et joue aux cotés de groupes tels que LOUDBLAST, KILLERS, SQUEALER, FACE TO FACE, NO RETURN, TEASING BABES, ANYWAY ou AGRESSOR, assurant également des premières parties internationales en ouvrant pour MAMA’S BOYS, GAMMA RAY ou MALMSTEEN.

1993 : Chris travaille avec son groupe à la réalisation d’un deuxième album qui ne verra hélas le jour que dix ans plus tard.

1994 : Séparation de JUMPER LACE

En 1996, Chris rejoint les yvelinois du groupe de Hard Rock ADELSCOTT avec qui il enregistre un premier album éponyme. Le line up se compose alors de Stéphane PHILIPPE (Basse), Tramb LAIGNEAU (Guitares), Nico LANZA (Guitares), Sylvain ROGGIA (Batterie) et Chris CHAMBERS (Chant).

1998 : ADELSCOTT se sépare. Chris fonde alors avec Tramb LAIGNEAU (Biz’Art TRAMB), ex guitariste du combo francilien, le groupe de Metal indus BEAT IN ZEN au sein duquel il assure non seulement le chant mais également des parties claviers et les programmations.

Très créatif, le duo réalise la même année une première démo « Kätakomba kombät »  et enchaîne dès 1999 avec un CD démo intitulé « Grito ».

2001 : Beat in ZEN produit un premier Album « Rëal Instinct Coïtus »

2003 : Peter DAUB, fan allemand de JUMPER LACE, crée spécialement son propre label « les fils du Metal records »  et sort un vinyl collector regroupant les démos de l’époque VIXEN, En découvrant l’album inédit de 1993 il décide également de le sortir sous le nom de « the last jump » en partenariat avec BRENNUS.

Cette même année, Chris poursuit son parcours musical avec BEAT IN ZEN avec la Sortie de l’album « Ocean captive ».

Artiste de live autant que de studio, Chris participe également en 2003 à des performances artistiques avec les groupes indus XYFOID-K et NEUROTOXIK.

2006 : L’album « Fifth victory » de BEAT IN ZEN s’ajoute à la discographie prolifique de Chris.

2008 : Séparation de BEAT IN ZEN

2009 : Le titre « God is God » de BEAT IN ZEN est inclus dans la compilation « STUMM + BONG : An Independent Tribute to Mute Records»

2012 : Chris et Vinny reforment JUMPER LACE

Le 5 avril 2013, le groupe Landais S.B.E. UNITED (Stop Bombing Earth United) reprend le titre de JUMPERLACE « Too Young » à l’occasion de la sortie de la compilation L.M.A. Replay (Landes Musiques Amplifiées). Lors d’un concert à Dax en décembre 2013 Chris rejoint le combo sur scène pour un jam sur « Too Young » et « Pere Noël an III AB »,

Le 15 Août 2013, le public découvre le MCD virtuel 5 titres « (Re)Implanted », revisitant d’anciens titres et permettant aux fans de patienter en attendant l’album inédit en préparation. Le line up est le suivant : Chris CHAMBERS, le membre fondateur, au Chant, Vinny DEL RIO, autre membre historique, aux guitares, Rodolf VANTHUYNE aux guitares, FLOW T CASH à la basse et Gaspard JR ADAMS à la batterie.

2014 : Une nouvelle séparation de JUMPER LACE est annoncée

METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as-tu commencé à chanter ?

J’ai commencé à chanter en 1983 avec mon frère qui lui jouait de la guitare. Je n’ai pas choisi le chant cela a été une évidence pour moi, j’aimais écrire des textes et la voix m’a très vite permis de créer des mélodies et donc de composer.

Nous étions quelque peu en marge des autres jeunes de l’époque, dans une ville comme Mont de Marsan il y avait le sport bien sûr, mais cela ne nous procurait pas assez de sensations. Il y avait les fantômes du festival punk de 1977 et ça c’était sacrément excitant. Pas besoin de grandes écoles de conservatoire, pour s’éclater, juste une guitare, des potes et des textes enragés. D’ailleurs au début nous faisions plus du punk rock que du métal, on ne savait pas bien jouer.

As-tu appris seul ou avec un professeur ?

Totalement seul à l’oreille. J’ai pris quelques séances avec un prof à Paris en 89 peu avant l’enregistrement de l’album mais c’était plus pour me rassurer que pour vraiment progresser. Je ne suis pas intéressé par l’académique, les théories savantes, je privilégie avant tout l’énergie,  la créativité, la sincérité  et l’interprétation.

Quel est le premier chanteur que tu as vu en live ?

Aie ! le premier c’est Michel FUGAIN, j’étais tout jeune. Mais mon oncle m’avait donné en 1975 des 45 Tours de T REX, de THEM,  d’HENDRIX. En 77, il me faisait écouter les SEX PISTOLS, DAMNED et CLASH en boucle, donc  j’ai vite été attiré par le rock.

Dès 1980, je me suis intéressé au Hard Rock avec AC/DC, DEF LEPPARD, VAN HALEN et KISS et finalement mon premier concert métal a donc été en 1984, ACCEPT et IRON MAIDEN lors du « World Slavery Tour ».

Quels chanteurs t’ont le plus impressionnés, quels sont tes principales influences ?

Rob HALFORD et Geoff TATE  me font frissonner, mais mes influences dans les années 80 étaient Kai HANSEN puis Michael KISKE, Eric ADAMS et Bruce DICKINSON pour le sens de la mélodie et ensuite plutôt des chanteurs comme Mike PATTON et Sébastian BACH dans les années 90,  depuis  les chanteurs à voix puissantes comme celle de Tom ARAYA, Rob FLYNN ou Phil ANSELMO, un vaste musée dans mon cœur…

Lorsque tu composes, sur quel(s) instrument(s) travailles tu ? de quelle façon ?

Lorsque je composais, j’utilisais CUBASE et des instruments VST plus une banque de sons ORBIT et un sampler S2000. Cela suffisait à atteindre mes objectifs expérimentaux notamment avec BEAT IN ZEN. Sinon avec JUMPER LACE ou ADELSCOTT c’était un peu plus un travail d’équipe moi je me consacrais essentiellement aux  lignes de chant.

Lorsque tu écrits, quelles sont tes thèmes de prédilection ?

Je suis très inspiré par les grands mythes de l’humanité, toutes les formes de haines et de violences psychiques. Je les comprends bien car elles font parties de ma vie. Le sexe et l’humour noir sont eux un moyen de canaliser cette colère qui m’accompagne parfois.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon chanteur ?

La puissance et la juste intention. L’énergie doit refléter l’état d’esprit du personnage que j’interprète dans mes  chansons. Peu importe la technique, c’est le timbre, la tessiture de la voix que je travaille, avant c’était plus la mélodie qui m’importait, mais j’ai changé d’état d’esprit car l’art alternatif m’a beaucoup influencé, j’ai travaillé pendant 8 ans sur l’utilisation de la voix en tant qu’instrument en minimisant le texte, expérimenter pour redonner un relief aux sentiments.

Quel matériel utilises- tu en concert ? En studio ?

Je prends juste en concert ce qu’on me donne en général un SM58. Et chez moi, j’ai un pré amp de base avec un compresseur, enhancer, un processeur voix BOSS, un micro NT1 de studio, je ne cherche pas à développer le matos à l’extrême, je joue avec ma voix et mes doublages pour créer les ambiances nécessaires.

De quel texte ou ligne mélodique es-tu le plus fier ?

Dans le dernier mini LP, [re]implanted c’est « mental disorder » que je préfère à cause des diverses ambiances que j’ai posé, mais je n’ai pas de fierté particulière, je laisse ça aux autres je suis tourné vers le présent et imagine le futur.  Pour les textes, il y a quelques textes et même mélodies que j’ai adoré écrire, notamment dans l’ex-futur album de JUMPER LACE,  mais cela va rester dans les oubliettes.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ?

Je n’ai pas de très bons souvenirs car cela a souvent été difficile à vivre pleinement pour diverses raisons, un chemin de croix parfois, mais la musique est comme l’oxygène et le besoin de vivre coûte que coûte ont été toujours plus forts et j’ai trouvé heureusement mon bonheur dans la rencontre avec le public, avec ceux qui sont restés des amis, c’est pour les fans qu’on avait souhaité revenir sous la bannière Jumper lace.

Rien n’était évident et rien ne l’est devenu depuis. Il n’y a pas de place au soleil quand tu es musicien, tu marches et quand tu es fatigué, tu crèves.

Le pire ?

Sans doute la dernière décision, celle de cesser à nouveau l’aventure de JUMPER LACE, mais c’est très récent donc pas encore digéré. J’avais donné beaucoup de temps et de sueur dans ce projet et la décision de stopper  prématurément me semble un gâchis immense, j’ai du mal à le comprendre. Mais je pense que j’ai la capacité à oublier le pire pour survivre, j’ai vécu pas mal de drames mais comme le dit si bien Nietzsche « ce qui ne tue pas te rend plus fort ».

Joues- tu d’autres instruments ?

Pas assez bien pour en parler, j’ai hérité des guitares de mon frère ancien membre de JUMPER LACE et j’ai donc possibilité de gratter un peu les accords principaux mais le chant reste mon mode d’expression favori.

De quels autres aimerais-tu savoir jouer ?

,,,De la basse, c’est un instrument tellement efficace et essentiel pour un groupe. J’adore les sons graves, voir infra. Sinon du cristal baschet pour sa pureté hypnotique…

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Un proverbe gascon, « Ayma é esta pas aymat, i la bito d’un damnat. »
« Aimer et ne pas être aimé, c’est la vie d’un damné ».

DISCOGRAPHIE

1985 VIXEN – Démo K7 « Vixen »
1986 VIXEN – Démo K7 « French Warrior »
1987 VIXEN – Démo K7 « Strike Again »
1988 VIXEN PRIDE – Démo K7 « No selling »
1989 Compilation – CD « Just say no » Contient « Ass of lace »
par JUMPER LACE
1989 Compilation – CD
« Hard Rock Rendez Vous » Contient « After me the deluge »
par JUMPER LACE
1989 JUMPER LACE / NOMED – Split flexidisc contient le titre « Sacred Feeling » édité par les fanzines
L’âme de fond et Troubadour.
1991 WANASTOWI VJECY – LP Spécial Guest
sur le titre « St CHRISTOPHE »
1991 JUMPER LACE – CD « Beyond the romance »
1991 JUMPER LACE – EP p { margin-bottom: 0.21cm; }a:link { } « Guernica / The ass of Lace »
1996 ADELSCOTT – CD « Adelscott »
1998 BEAT IN ZEN – Démo « Kätakomba kombät »
1999 BEAT IN ZEN – CD Démo « Grito »
2001 BEAT IN ZEN – CD « Rëal Instinct Coïtus »
2003 BEAT IN ZEN – CD « Ocean captive »
2003 VIXEN – LP complilations des premières démos
2003 JUMPER LACE – CD « The last jump »
2006 BEAT IN ZEN – CD « Fifth victory »
2009 COMPIL – CD « God is God »
2013 JUMPER LACE – CD « (Re)implanted