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IRMINSUL

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Cet arbre sacré prend ses racines au plus profond des hostiles contrées Isariennes et a été nourri du divin nectar que savaient distiller les anciens AARDROKEURS des lointaines années 70 et 80. Mais difficile pour un arbre, même d’essence divine, de se déplacer pour convertir les incroyants.

Il décida donc, lors d’une glaciale nuit de saint Sylvestre où l’agonisante année 2003 se voyait remplacée par la toute jeune année 2004, de s’incarner en un quatuor puis en un power trio délivrant une musique puissante et sans compromis.

Avant Irminsul …

Pascal BORNICHE et Guillaume COULON, deux potes de collège, montent leur premier groupe, les Salem’s Witches, en 1997. Après quelques concerts, Guillaume quitte le groupe et vadrouille dans différentes formations.

2001 : Pascal et les anciens membres restant des Salem’s Witches continuent sous différents noms (Jinx, Organisation Zéro …). Alors que certains partent, de nouveaux membres font leur apparition, dont Sylvain FOURDAIN, puis Claude FINET. Au final,  après quelques concerts et différents line up toujours changeants, seuls Pascal, Sylvain et Claude restent ensembles.

2002 – 2003 : Malgré tout, Guillaume et Pascal gardent le contact. Guillaume joue au sein d’un duo acoustique, qui se transforme très vite en groupe amplifié. Pascal rejoint occasionnellement cette formation en manque de bassiste. En contrepartie, Guillaume rejoint la formation composée de Pascal, de Sylvain et de Claude, mais également d’une chanteuse prénommée Stéphanie BAKLOUTI. La formation enfin au complet décide de se trouver un nom : HERMES.

21 Juin 2003 : Premier concert de HERMES au château de Compiègne (60). Guillaume rejoint définitivement la formation.

   Décembre 2003 / Janvier 2004 : Stéphanie quitte HERMES. Le groupe décide de prendre un nouveau départ et se rebaptise IRMINSUL. Guillaume prend le chant lead.

Les débuts

   Mars 2004 : Les premières compositions voient le jour. Les influences telles que DEEP PURPLE, RAINBOW, LED ZEPPELIN, QUEEN et IRON MAIDEN ressortent naturellement.

   21 Juin 2004 : Premier concert à Nesles-La-Vallée (95).

   13 Juillet 2005 : Première grande scène, au Festival de La Mangeoire à Cires-les-Mello (60), avec Jimmy Cliff.

   Septembre 2005 – Février 2006 : IRMINSUL tourne dans les pubs de l’Oise et du Val d’Oise, et participe à différents festivals sur la région Parisienne.

   Janvier 2007 : Premier enregistrement d’Irminsul (Démo  4 titres “Salem”).

   05 Mai 2007 : Dernier concert d’Irminsul avec Sylvain aux claviers.Irminsul devient un power trio.

   06 Janvier 2008 : Irminsul produit son premier clip « Aux soldats inconnus ».

   04 Octobre 2008 : 3 ème participation au P.M. Rock Festival de Trélon (59), et première  fois en tant que tête d’affiche.

   15 Novembre 2008 : Lors de l’Isaria Festival 2008, IRMINSUL dévoile une nouvelle chanson « Mary Cid » et annonce que 2009 serait l’année de l’enregistrement du 1er album.

Mai 2009 / Janvier 2010 : Enregistrement du premier album.

30 Août 2010 : Sortie officielle du 1er album « Ainsi soit-il » sur le label Brennus Music

4 mars 2012 : Irminsul fait son grand retour sur scène à l’occasion de la 15ème Convention Rock n’ Metal de Fismes (51), dévoilant trois nouveaux titres en avant-première.

8 septembre 2012 : Le groupe atteint une nouvelle dimension en foulant la scène principale du Raismes Fest 2012 aux côtés d’une programmation internationale comprenant Pretty Maids, Girlschool, The Answer, Napalm Death et Max Pie.

De Mai à Juin 2013 : Le groupe entre en studio pour donner vie à son second opus.

Juillet 2013 : Irminsul tourne son second clip, « Geist », en collaboration avec Benjamin Untereiner et Les Films du Canal.

Octobre – Novembre 2013 : Tandis que le mixage et le mastering du second album battent leur plein, Goyon se distingue en intégrant, pour le fun, le casting de l’emission « Nouvelle Star » sur D8. Son parcours impressionne : il se hisse parmi les 25 derniers candidats, sur près de 14 000 participants.

10 janvier 2014 : Le clip « Geist » est révélé au public.

17 février 2014 : Sortie officielle de « Geist ».

De Mars – Octobre 2014 : IRMINSUL enchaine les concerts à travers la France avec des artistes tels que Pat Mac MANUS Band, SALEM et DRAKKAR. Cependant, en septembre, un tournant s’amorce : Claude « Takko » FINET prend sa retraite en tant que musicien et annonce son départ du groupe pour la fin de l’année.

8 novembre 2014 : Le groupe livre un ultime concert avec son batteur historique. Des auditions sont menées pour lui trouver un successeur, et fin décembre, Guillaume CHEFDEVILLE est officiellement intronisé derrière les fûts.

20 juin 2015 : Premier concert de rodage avec Guillaume CHEFDEVILLE à la batterie.

Avril à Juin 2018 : Le groupe entre en studio pour l’enregistrement du troisième album.

Septembre – Octobre 2018 : Le groupe tourne son troisième clip, « Assez ».

1er juin 2019 : Sortie officielle de « Ermite », aux formats CD et vinyle, célébrée lors d’une soirée de lancement au Black Pearl de Laigneville (60).

2020 : La pandémie de Covid-19 impose un ralentissement des activités. Le groupe en profite pour réaliser un nouveau clip, « Pars avec nous », extrait de « Ermite ».

2021 – 2023 : Reprise progressive des répétitions et des concerts. De nouvelles idées émergent…

30 mars 2024 : Après plusieurs années de complicité musicale, Pascal Borniche quitte le groupe pour suivre Guillaume Chefdeville hors d’IRMINSUL, tandis que Guillaume « Goyon » COULON se tourne vers de nouvelles compositions, tout en préservant l’héritage d’IRMINSUL.

cover c'est la fin

OCEAN – C’est la fin…

OCEAN
C’est la fin …

cover c'est la fin


CD / double LP – AXE KILLER / FGL 2016

La reformation d’un des trois groupes phare du Hard Rock français du tout début des années 80 (ndlr : TRUST, OCEAN, WARNING) est en soit un événement et une prise de risque considérable pour les interessés. Mais ressortir un nouvel album, 35 ans après avoir sorti un des LPs les plus emblématiques de son époque, l’album « Ocean » de 1981 (dit aussi « Album Londres »), celui-là même pour lequel le terme NWOFHM a été inventé, avait tout d’une mission impossible voire d’une mission suicide.C’est pourtant le défi qu’ont décidé de relever les quatre parisiens d’OCEAN avec ce nouvel opus, « C’est la fin … », dont le titre aura fait couler beaucoup d’encre dans la presse Rock et Metal.Afin d’alléger cette chronique, je passerai sur l’histoire du groupe, que vous pouvez consulter ICI ;-).

Premier contact avec cette nouvelle galette, la pochette et le packaging, on reconnaît les codes de la période Barclay, une photo du quatuor et un thème. Le choix du noir et blanc confère à l’objet un côté à la fois rock, collector et intemporel. Un bel objet, conjuguant qualité et esthétique, auquel je ne reprocherais que deux choses : sa relative fragilité (comme tous les digipacks) et le manque de contraste entre les textes et le fond qui rendent ceux-ci difficiles à lire pour mes yeux de vieux hardos.

Mais comme disent les anglophones « don’t judge a book by his cover », je place donc le CD dans mon lecteur et prend dès les premières notes de « La haine » une première baffe, du genre modèle pour adulte, la patte OCEAN est immédiatement reconnaissable et n’a pas molli avec le temps. De la façon de concevoir le duo basse/batterie aux breaks, en passant par la guitare solo qui tapent exactement là où ça fait mal … tout y est ! Ce titre aurait pu être une piste oubliée de l’album « Londres » (« Ocean » 1981).

La voix de Stef REB, bien que différente de celle de Robert BELMONTE, partage la même rage, la même puissance liée à un sens imparable de la mélodie.

L’album se découvre comme un bon film dont chaque chanson représenterait une scène, véhiculant ses propres rythmes et ses émotions. Les évolutions vocales de Stef sont d’ailleurs un fil directeur avec ce premier titre très proche de l’OCEAN de 1981 dont le chant reste très inspiré par celui de son prédécesseur, puis la révélation progressive d’une signature vocale personnelle qui prend de l’importance tout au long de l’album pour donner sa pleine mesure sur « c’est la fin … », véritable chef d’œuvre mêlant technicité, feeling et puissance.

L’agencement des titres ne laisse donc rien au hasard et forme une histoire qui trouve ses échos dans notre quotidien, « La haine », les « désillusions », l’égocentrisme, la quête de soi, la perte de repère, le sexe, la mort et le rock n’ roll … et la fin d’une époque dont nous sommes à la fois les acteurs et les spectateurs.

Ces nouvelles compositions de Georges BODOSSIAN n’ont rien à envier aux grands classiques du groupe, chaque écoute révèle de nouveaux détails, des variations subtiles entre deux couplets … même en ayant fait tourner l’album en boucle avant d’aborder cette chronique je n’ai eu à aucun moment envie de zapper un titre.

Chaque musicien fait preuve d’une réelle virtuosité mise au service des compositions, chaque prouesse technique est d’autant plus efficace qu’elle est discrète et redoutablement précise, aucun plan inutilement démonstratif ne vient polluer les compositions. Les arrangements sont superbes et le son est, de loin, ce que j’ai entendu de plus abouti en Hard et Metal Français ces dernières années.

A noter les superbes interventions de DIABOLO à l’harmonica sur « Rouge Lézard » et « Je crois que tu aimes ça »).

Les textes sont à la hauteur de la musique, bien ciselés et efficaces. J’apprécie tout particulièrement les textes d’Alain GOUILLARD, Batteur du Combo, mélant classe et irrévérence, dotés d’une imagerie verbale qui fait mouche (« Tu n’pense qu’à ta gueule » est un modèle du genre) et jouant d’une provoc’ au second degré qui manque au paysage Rock hexagonal actuel.

Avec « C’est la fin … », OCEAN a su éviter tous les pièges d’un album de reformation, on retrouve certes tous les éléments qui ont fait le succès du groupe (et ouvert la porte à ce que beaucoup considèrent comme l’age d’or du Hard Rock français), mais sans que ceux-ci imposent une limite à l’originalité des nouveaux titres.

Là où certains groupes se complaisent à multiplier la production d’albums baclés, persuadés que leur « talent » est magnifié par l’urgence, OCEAN s’est au contraire laissé le temps, celui de créer plutôt que de s’auto-plagier, de garder sa marque de fabrique tout en se renouvelant, celui d’enregistrer « à l’ancienne », en soignant chaque étape, une musique qui ne sonne pas datée et, surtout, celui de rester « fidèle à son nom ».

Dans un monde changeant où les échelles de valeurs se réduisent à peu de choses, malgré « la mort qui rode autour de nous », malgré la fin de nos idoles et d’une époque, OCEAN remporte son défi haut la main avec ce nouvel opus qui s’avère non seulement un digne successeur de l’album « Ocean » de 1981 mais surtout un album indispensable à toute bonne discothèque Rock, Hard & Heavy francophone.

« C’est la fin » est également disponible en Vinyle en édition limitée et numérotée. Le soin apporté à l’ensemble est exceptionnel et mérite d’être souligné. L’adoption d’un format double LP et un mastering spécifique au support garantit une qualité optimale du son, le grammage choisi, la finition de la pochette (double évidemment), des ronds centraux, la qualité des photos insérées en bonus … Tout en fait une pièce de collection à acquérir de toute urgence pour tout amateur de beaux vinyles ! … si il en reste encore lorsque vous lirez cette chronique.


Tracklist

01 – La Haine
02 – Desillusions
03 – Tu n’pense qu’à ta gueule
04 – Fidèle à son nom
05 – Rouge Lézard
06 – T’as rien trouvé
07 – Instinct animal
08 – Je crois que tu aimes ça
09 – La Mort rôde autour de nous
10 – C’est la fin

Line Up

Stef REB : Chant
Georges BODOSSIAN : Guitares
Alain GOUILLARD : Batterie
Noël ALBEROLA : Basse

Guests

Gilles POLVE : Basse
DIABOLO : Harmonica

Site Officiel : http://www.oceanlegroupe.com

cover ocean story live and more 2010

OCEAN – « Story, live & more »

OCEAN – « Story, live & more »

2009 – Coffret 4 CD

cover ocean story live and more 2010
En préambule à cette chronique, je dois admettre que l’idée de la sortie d’un coffret OCEAN me laissait un doute quant à l’intérêt de la chose, les rumeurs précédant la sortie officiel du coffret ne laissant pas entrevoir d’inédits susceptibles de rendre l’achat attractif pour quelqu’un possédant déjà les LPs originaux. En revanche, OCEAN est le groupe qui m’a convaincu il y a longtemps qu’on pouvait faire du Hard Rock francophone d’excellente qualité et m’a conduit à suivre la scène française, il s’agit clairement d’un monument du Hard made in France, initiateur de la NWOFHM, et retracer la carrière d’OCEAN dans un coffret pouvait être un bon moyen de faire découvrir cet excellent groupe aux nouvelles générations et de satisfaire ceux qui devaient jusque là se contenter de copies MP3. Je décidais donc d’examiner l’objet de plus prêt afin de connaître exactement son contenu.

Première bonne surprise relative à ce coffret, le conditionnement : Un coffret carton contenant 4 CD, chacun présenté comme un LP miniature, et un livret de 28 pages particulièrement bien réalisé contenant une biographie du groupe, les textes francophones et des photos. L’ensemble étant donc plutôt sympa tant pour le collectionneur que pour l’amateur curieux.

Chacun des trois premiers CD du coffret reprend les titres des LPs d’origine additionnés, pour l’album de 80 et celui de 81, de bonus qui, s’ils ne fournissent pas de morceaux inédits, présentent des versions différentes des classiques du groupe sous forme de Roughmix, remasters ou de versions alternatives.

Le premier et le deuxième album ont été remaniés afin de correspondre, non pas aux LPs originaux, mais aux choix du groupe non retenus par la prod. Il est vrai que certaines versions (comme celle de « t’as qu’à t’casser » et de son post refrain très différent) peuvent surprendre, normal lorsqu’on est habitué à une autre depuis 28 ans, mais toutes revêtent un intérêt certains.

Le dernier CD de ce coffret est consacré à l’aspect Live du groupe et reprend bien évidemment la face A de l’album « A « live » + B », les 4 titres studio de la face B, présents sur l’album de 1980, font donc place à 7 titres enregistrés pendant la tournée « The Killer World Tour» d’IRON MAIDEN dont ils assuraient avec MORE la première partie. Certes le son « boot » peut surprendre dans le cadre d’une discographie officielle, mais la puissance de la prestation du groupe, l’émotion que savait générer la voix unique de Robert BELMONTE, le charisme de ce dernier et sa façon de gérer la fatigue de la tournée qui transparaissent dans cet enregistrement brut, en font un formidable témoignage de la qualité de ce groupe emblématique.

On peut regretter l’absence de trois titres de la discographie complète du groupe, mais il est vrai que leur ajout se serait nécessairement fait au détriment d’autres titres dont aucun n’est dispensable, même si la reprise de TRUST n’est, je dois l’admettre et malgré sa qualité, pas ce qui me passionne le plus dans ce coffret.

Au final, « STORY, LIVE & MORE » s’avère un superbe témoignage d’un grand groupe français et d’une voix qui reste unique, une pièce indispensable tant au collectionneur passionné qu’à l’amateur d’excellent Hard Rock ou au fan de Heavy Metal Français soucieux de connaître ses racines.

TRACK LIST

CD 1 : GOD’S CLOWN

01. Sunny Day
02. Strange Rain
03. Love Is Blind
04. The Loneliness of the Long Distance
05. From Death to Life
06. Fields of Pain
07. The Juggler
08. With the Sound I Can Escape

CD 2 : OCEAN (1980)

01. Je Suis Mort de Rire
02. Les Yeux Fermés
03. Menteur
04. T’As Qu’à T’Casser
05. Happy Birthday
06. Paye
07. Où et Quand Tu Veux
08. Joue

Bonus tracks

09. Les Yeux Fermés (Rough Mix)
10. Happy Birthday (Rough Mix)
11. Je Suis Mort de Rire (Rough Mix)
12. Menteur (Alternate Mix)

CD 3 : OCEAN (1981)

01. Aristo
02. À Force de Gueuler
03. Attention Contrôle
04. Qu’On Me Laisse le Temps
05. Rock ‘n’ Roll
06. Berçeuse
07. Louise
08. Dégage

Bonus tracks

09. Qu’On Me Laisse le Temps (Re-Master)
10. Rock ‘n’ Roll (Re- Master)
11. A Force de Gueuler (Re-Master)

CD 4 : LIVE & MORE

Face A de l’album « Live A + B »

01. Qu’Est-Ce Que Tu Dis ?
02. Je Suis Mort de Rire
03. On Se Rock de Moi
04. Dégage

05. Ton Dernier Acte (issu de la compilation « Tribute to Trust »)

Live Bootlegs issus de « the Killer World Tour » en première partie d’IRON MAIDEN

06. Aristo
07. Rock ‘n’ Roll
08. A Force de Gueuler
09. Qu’on Me laisse le Temps
10. Qu’Est-Ce Que Tu Dis ?
11. Je Suis Mort de Rire
12. Dégage
13. Juste au Bout du Désert (Issu du 45tr)