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PONCE PILATE – « Les enfants du cimetière »

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PONCE PILATE – « Les enfants du cimetière »

LP autoproduction – 1985

   Pour commencer cette chronique je tiens a remercier Shreut qui m’a permis de découvrir PONCE PILATE par l’intermédiaire de son blog.

   Après un Prologue et un premier titre « imagines » où métal et prog sont étroitement liés, allant jusqu’à rappeler parfois certains  accents d’ANGE (ce qui est aussi le cas de « les anges de Balthazar »), le groupe change de registre en attaquant « violences et faits divers », titre hard rock très typé fin 70’s.

   « les cloches de l’enfer », excellente ballade Heavy, affirment l’éclectisme du groupe qui ne semble pas vouloir se cantonner à un seul aspect du Hard Rock. Plus loin, « Morphine Queen » crée une nouvelle surprise, ce morceau est superbe et précurseur d’un style qu’affectionnera plus tard NOIR DESIR.

   Dans l’ensemble, PONCE PILATE ne craint pas de sortir des sentiers battus et présente une originalité certaine et de nombreuses qualités créatives. On peut toutefois lui reprocher certaines longueurs dans les instrumentaux où le même motif est parfois répété plus que nécessaire sans que l’arrangement amène de nouveaux éléments au titre. La justesse du chant connaît également parfois quelques dérapages, heureusement compensés par les nuances de voix que le chanteur sait amener pour enrichir l’ensemble.

   Malgré ces « défauts de jeunesse », PONCE PILATE signe avec « Les enfants du cimetière »  un bon album qui aurait mérité de connaître des suites tant le talent est présent à chaque titre. Mais il est vrai que nous parlons ici d’un groupe de hard français (d’un duo en fait), ce qui exclu généralement une vrai seconde chance (ou déjà une première puisque cet album est une autoproduction).

LINE UP

Christian DUSSUCHAL – Basses, Chœurs
Yann PARPEIX – Guitares, Chant, Chœurs, Claviers, Batteries

TRACK LIST

Prologue – Imagines – Violence et faits divers – Les cloches de l’Enfer
Laetitia – La vierge de fer – Ponce Pilate
Ishtar  Vandemm et Gosthall- Morphine Queen – Les anges de Balthazar

ares about metal

ARES – « About Metal »

ARES – About Metal

CD 2010 – BRENNUS

ares about metal

    Il est des groupes qui savent se faire attendre. C’est le cas d’ARES qui sort (enfin) son premier album après avoir écumé toutes les scènes imaginables de Picardie, de l’Hexagone et de sa périphérie (à l’exception du Stade de France, ils ne jouent quand même pas n’importe où).

   Le packaging de ce premier opus offre un artwork et un livret soigné et échappant aux clichés du genre. Le logo du groupe, retravaillé pour l’occasion, et le titre de l’album ne laissent aucune ambiguïté sur le contenu du CD, so let’s talk … « About Metal ».

   Le départ en fondu des guitares rythmiques et de la batterie évoque une charge que viennent briser la basse et la guitare solo pour l’intro de « perchance to dream ». Les titres s’enchaînent alors intelligemment avec certaines liaisons particulièrement soignées. Ainsi, le crépitement des flammes de l’outro de  « Burn & die » se prolonge pour l’intro de « Spartan », marquant une volonté, assez rare en French Metal pour être soulignée, de réaliser une véritable œuvre discographique et non un simple enchaînement de chansons.

   « Burn & die », titre qui ne me plaisait pas du tout lors de ses premières versions live a su s’enrichir au fil des concerts pour devenir très prenant. « Echec », unique titre francophone de l’album (ça serait d’ailleurs sympa d’en écrire d’autres), est un morceau de bravoure de 6 minutes 44 qui conclue parfaitement cet album en mettant chaque musicien en valeur tout en gardant une cohésion exemplaire.

   Malgré une prise de son qui d’évidence ne sors pas d’un studio à gros budget, le mix est bien équilibré et permet une véritable écoute de chaque instrument, l’attention particulière portée sur le rendu stéréo est un gros plus pour ceux qui privilégient la qualité de l’écoute au volume et offre une redécouverte des titres par rapport à leur version de concert.

   Tout au long des 8 titres de « About Metal », ARES nous fait découvrir un univers varié alliant puissance et musicalité, l’ensemble dégageant une grande richesse mélodique et rythmique et révélant des musiciens accomplis.

   Si le spectre particulièrement large couvert par la voix de Damien est le premier élément marquant, les autres membres du combo ne sont pas en reste. Le duo basse/batterie fonctionne parfaitement, avec un jeu de batterie bétonné et une basse qui allie précision rythmique et sens de la mélodie. Quant aux guitares, celles-ci font honneur au Metal et démontre que feeling et précisions peuvent aller de pair. Chaque membre du combo présente, dans son domaine, des qualités indéniables dont la somme hisse ARES nettement au dessus de la moyenne des groupes français.

   Autre point fort de l’album, les textes sont conformes à l’esprit de la musique, précis et élaborés. Les paroles d’« About Metal » font toutefois exception car, conçu comme un hymne, ce titre véhicule des idées simples bien que fondamentales quant à la nature de notre musique. Je regrette toutefois, eu égard à la qualité de l’écriture et au soin général apporté aux parties vocales, que l’articulation de certains mots rende parfois difficile la bonne compréhension du texte.

   Bien que fidèle à un Métal « traditionnel » proche de l’esprit du Heavy des 80’s, ARES ne joue pas une musique figée dans le passé en caricaturant ses prédécesseurs mais a su se forger une identité propre.

   « About Metal » est un album de Metal français d’une qualité rare voire, si on considère qu’il s’agit d’un premier album autoproduit, exceptionnelle qui devrait prendre une place de choix au sein de votre collection de CD. ARES fait partie de ces groupes aptes à rappeler qu’il existe un Métal français de qualité et confirme par cet album les qualités dévoilées sur scène. Un indispensable !

TRACKLIST

01 – Perchance To Dream (4’42)
02 – Burn and Die (3’26)
03 – Spartan (4’53)
04 – Moonless Night (4’38)
05 – Virtue of the Weak (6’10)
06 – About Metal (4’20)
07 – The Art of Hypocrisy (4’07)
08 – Echec (6’33)


LINE UP

Damien GAUDOIS : Chant
Frederick ALLANIC : Guitares
Stéphane PETIT : Guitares
Daniel MEUNIER : Basse
Franck FERRER : Batterie

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ABRIAL’S – La fille du boucher

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    Commençons par une mise au point quant à cette « fille du boucher », contrairement à ce qu’avait laissé entendre une presse qui faisait parfois difficilement la différence entre WHAM et LED ZEPPELIN et aurait du lire le dossier de presse du groupe, cet album n’est bien sur pas un album de métal, et peux même difficilement être qualifié de hard rock, il s’inscrit plutôt dans un registre de chanson française rock. Toutefois, contrairement a ce qu’on entend souvent de nos jours où on teinte de plans hard rock une soupe commerciale, ABRIAL’S faisait de la chanson rock avec des musiciens de Hard.

   Parmi les membres de ce groupe figuraient certaines pointures du hard rock tels que Gérard MOTTEE (Stratagème et TNT) à la basse et un petit nouveau, le fils de Patrick ABRIAL himself, un certain Thibault qui était appelé à une brillante carrière guitaristique tant dans les milieux métalliques que dans des sphères plus « grand public ». La mise en place des musiciens est impeccable sur chaque titre et la musique cherche à porter les textes sans souci de plaire ou de déplaire aux fanas des étiquettes.

   L’élément « choquant » de l’ensemble est principalement la voix de Patrick ABRIAL qui n’est pas a proprement parlé un chanteur. Figure à la fois d’une forme de variété folk de la fin des années 60 et du rock 70’s, Patrick ABRIAL fait partie de cette génération de musiciens au style non défini qui a permis à notre musique d’exister en posant ses fondations dans un pays peu apte à la recevoir. C’est avant tout un parolier et une bête de scène, ses chansons scandées sur le vynil se transformaient en appel au secouage de touffes sur scène.

   ABRIAL’S faisait des titres vivants, mais ce qui est vivant supporte rarement d’être mis en boite. Ainsi, si « les anges de l’enfer » passent bien sur l’album, « Billy » y est à la limite du supportable et aurait mérité un enregistrement « live » pour avoir l’intensité nécessaire à sa bonne interprétation.

   Un album difficile donc qui nécessite un certain recul et un replacement historique pour être apprécié. J’ai acheter « la fille du boucher » à sa sortie en espérant entendre du hard pur et dur et n’ai pas eu à l’époque l’ouverture musicale pour comprendre l’intérêt de ce LP, j’ai fait la connerie de le revendre et le regrette encore (je l’ai évidemment racheté depuis).

   Pour conclure, si vous cherchez à vous monter une collection purement dédiée au hard français 80’s, passez votre chemin. En revanche, si vous cherchez un éclectisme musical qui, sans être du Hard Rock pur et dur, s’inscrit dans l’esprit de ses débuts et fait bénéficier du feeling de notre musique l’univers souvent trop lisse de la chanson française, jetez une oreille attentive sur ce LP vous pourriez, comme moi, vous rendre compte qu’il mérite largement sa place parmi vos vynils.  

TRACKLIST

Les Anges de l’ Enfer
La Fille du boucher
Métallo Mégalo
Anastasia
Funky
Varsovie
Prends ton Chopper Rocky
Billy
Nina
Locomotive Tzigane II

LINE UP

Patrick ABRIAL : Chant
Tibo ABRIAL : Guitares
Gérard MOTTEE : Basses, Choeurs
Martin DEFIVES : Batterie

cover sortilege

SORTILEGE – Sortilège

SORTILEGE – Sortilège

1983 – EP 5 titres -RAVE ON RECORDS

cover sortilege
Retour en 1983, j’attendais la sortie de ce maxi EP avec impatience, ayant découvert SORTILEGE au travers de démo diffusées sur les quelques radios pirates qui défendaient le hard français (notamment sur radio mouvance), puis grâce au titre « le cyclope de l’étang paru sur la compilation « Metal warriors » . Le son n’est certes pas au rendez vous, mais le reste était une véritable bombe.

En parlant de bombe, c’est encore Jack HUSTINX qui a su reconnaître un talent français, tout comme il a su repérer H BOMB, pour le label Hollandais « RAVE ON RECORDS ». Encore bravo à l’esprit d’à propos des maisons de disques françaises (sic).Les riffs ne pardonnent pas, les soli tombent à point et la base rythmique est solide. Le style m’avait alors fait penser à un subtil mélange entre JUDAS PRIEST (pour la section rythmique) et IRON MAIDEN (pour les guitares).

Au chant ZOUILLE (Christian AUGUSTIN) fait sans difficulté la preuve que les textes peuvent être francophone et « coller » au style, Il impose d’emblée sa signature en délivrant des parties vocales puissantes et mélodieuses qui, bien qu’inspirées des meilleurs anglo-saxon, savent s’en démarquer et exploiter au mieux les intonations du français.

Les compos de Stephane DUMONT sont d’une qualité surprenante pour un premier maxi EP.

Unique point faible du groupe à ce stade de son évolution, les textes … Bien qu’écrits correctement, ils ne présentent que peu d’intérêts quant à leur signification (ce qui est souvent le cas en France, d’où le choix de beaucoup de groupe pour l’anglais, ce qui leur permet de cacher la misère). Heureusement, ce péché de jeunesse disparaîtra avec les autres albums.

TRACKLIST

01 – Amazone
02 – Progeniture
03 – Gladiateur
04 – Sortilege
05 – Bourreau

LINE UP

Christian « Zouille » AUGUSTIN : Chants
Stéphane DUMONT : Guitares
Didier DEMAJEAN : Guitares
Daniel LAPP : Basse
Bob « Snake » DUMONT : Batterie

cover ocean story live and more 2010

OCEAN – « Story, live & more »

OCEAN – « Story, live & more »

2009 – Coffret 4 CD

cover ocean story live and more 2010
En préambule à cette chronique, je dois admettre que l’idée de la sortie d’un coffret OCEAN me laissait un doute quant à l’intérêt de la chose, les rumeurs précédant la sortie officiel du coffret ne laissant pas entrevoir d’inédits susceptibles de rendre l’achat attractif pour quelqu’un possédant déjà les LPs originaux. En revanche, OCEAN est le groupe qui m’a convaincu il y a longtemps qu’on pouvait faire du Hard Rock francophone d’excellente qualité et m’a conduit à suivre la scène française, il s’agit clairement d’un monument du Hard made in France, initiateur de la NWOFHM, et retracer la carrière d’OCEAN dans un coffret pouvait être un bon moyen de faire découvrir cet excellent groupe aux nouvelles générations et de satisfaire ceux qui devaient jusque là se contenter de copies MP3. Je décidais donc d’examiner l’objet de plus prêt afin de connaître exactement son contenu.

Première bonne surprise relative à ce coffret, le conditionnement : Un coffret carton contenant 4 CD, chacun présenté comme un LP miniature, et un livret de 28 pages particulièrement bien réalisé contenant une biographie du groupe, les textes francophones et des photos. L’ensemble étant donc plutôt sympa tant pour le collectionneur que pour l’amateur curieux.

Chacun des trois premiers CD du coffret reprend les titres des LPs d’origine additionnés, pour l’album de 80 et celui de 81, de bonus qui, s’ils ne fournissent pas de morceaux inédits, présentent des versions différentes des classiques du groupe sous forme de Roughmix, remasters ou de versions alternatives.

Le premier et le deuxième album ont été remaniés afin de correspondre, non pas aux LPs originaux, mais aux choix du groupe non retenus par la prod. Il est vrai que certaines versions (comme celle de « t’as qu’à t’casser » et de son post refrain très différent) peuvent surprendre, normal lorsqu’on est habitué à une autre depuis 28 ans, mais toutes revêtent un intérêt certains.

Le dernier CD de ce coffret est consacré à l’aspect Live du groupe et reprend bien évidemment la face A de l’album « A « live » + B », les 4 titres studio de la face B, présents sur l’album de 1980, font donc place à 7 titres enregistrés pendant la tournée « The Killer World Tour» d’IRON MAIDEN dont ils assuraient avec MORE la première partie. Certes le son « boot » peut surprendre dans le cadre d’une discographie officielle, mais la puissance de la prestation du groupe, l’émotion que savait générer la voix unique de Robert BELMONTE, le charisme de ce dernier et sa façon de gérer la fatigue de la tournée qui transparaissent dans cet enregistrement brut, en font un formidable témoignage de la qualité de ce groupe emblématique.

On peut regretter l’absence de trois titres de la discographie complète du groupe, mais il est vrai que leur ajout se serait nécessairement fait au détriment d’autres titres dont aucun n’est dispensable, même si la reprise de TRUST n’est, je dois l’admettre et malgré sa qualité, pas ce qui me passionne le plus dans ce coffret.

Au final, « STORY, LIVE & MORE » s’avère un superbe témoignage d’un grand groupe français et d’une voix qui reste unique, une pièce indispensable tant au collectionneur passionné qu’à l’amateur d’excellent Hard Rock ou au fan de Heavy Metal Français soucieux de connaître ses racines.

TRACK LIST

CD 1 : GOD’S CLOWN

01. Sunny Day
02. Strange Rain
03. Love Is Blind
04. The Loneliness of the Long Distance
05. From Death to Life
06. Fields of Pain
07. The Juggler
08. With the Sound I Can Escape

CD 2 : OCEAN (1980)

01. Je Suis Mort de Rire
02. Les Yeux Fermés
03. Menteur
04. T’As Qu’à T’Casser
05. Happy Birthday
06. Paye
07. Où et Quand Tu Veux
08. Joue

Bonus tracks

09. Les Yeux Fermés (Rough Mix)
10. Happy Birthday (Rough Mix)
11. Je Suis Mort de Rire (Rough Mix)
12. Menteur (Alternate Mix)

CD 3 : OCEAN (1981)

01. Aristo
02. À Force de Gueuler
03. Attention Contrôle
04. Qu’On Me Laisse le Temps
05. Rock ‘n’ Roll
06. Berçeuse
07. Louise
08. Dégage

Bonus tracks

09. Qu’On Me Laisse le Temps (Re-Master)
10. Rock ‘n’ Roll (Re- Master)
11. A Force de Gueuler (Re-Master)

CD 4 : LIVE & MORE

Face A de l’album « Live A + B »

01. Qu’Est-Ce Que Tu Dis ?
02. Je Suis Mort de Rire
03. On Se Rock de Moi
04. Dégage

05. Ton Dernier Acte (issu de la compilation « Tribute to Trust »)

Live Bootlegs issus de « the Killer World Tour » en première partie d’IRON MAIDEN

06. Aristo
07. Rock ‘n’ Roll
08. A Force de Gueuler
09. Qu’on Me laisse le Temps
10. Qu’Est-Ce Que Tu Dis ?
11. Je Suis Mort de Rire
12. Dégage
13. Juste au Bout du Désert (Issu du 45tr)

cover irminsull ainsi soit il

IRMINSUL – « Ainsi soit-il »

CD – 2020

BRENNUS

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3 ans se sont écoulés depuis la parution de « Salem », 1ere démo de ce combo Isarien. 3 années de concerts, de rodage des nouveaux titres, la transformation du quatuor en trio, bref une activité constante, bien que principalement régionale, régulièrement relayée par ces magazines nationaux qui font tant pour la défense de nos groupes hexagonaux (sic). Grâce à cette surmédiatisation et à ce matraquage médiatique vous connaissez donc évidemment tous déjà IRMINSUL. Par pur esprit putassier et afin d’imiter mes illustres collègues de la presse écrite je me permets de chroniquer à mon tour « ainsi soit-il », leur premier album (c’est ici que la team 1er degré décroche ;-)).

« Isaria » : Une intro très calme, un arpège tout en douceur et une guitare planante que n’aurait pas renié un SCORPIONS de la période Uli Jon ROTH se transforme en instrumental bien énergique aux accents maideniens avec toutefois juste ce qu’il faut de touche personnelle pour marquer le territoire.

« Le penseur » permet ensuite de découvrir réellement l’originalité du groupe, outre d’excellents instrumentistes, IRMINSUL a su se doter d’une vraie signature vocale, un grain de voix reconnaissable et une technique rare. Le clavier présent sur la démo ayant disparu de l’arrangement, celui-ci a été avantageusement remplacé par une ligne de basse plus fournie.

La production, très propre, arrive à respecter et à restituer sur CD les multiples facettes du talent musical qui s’exprime dans ces 15 titres (14 + une malus track ;-)). Depuis « Salem », Le groupe a appris à doser ses multiples influences pour créer son propre univers musical, riche et énergique.

Doté d’un sens certain de la mélodie et d’une bonne maîtrise des « recettes » metalliques traditionnelles, IRMINSUL, par son éclectisme et son aspect à la fois innovant et respectueux de ses racines 70’s et 80’s, ne choisi pas la solution de facilité pour imposer son style unique.

Tout au long de l’album la cohésion basse/batterie reste impeccable, le jeu de basse de Pascal rejoint parfois dans son aspect fusion celui de Pascal MULOT ou du regretté Laurent BERNAT. Claude tient une batterie sans frime, efficace et totalement au service des compos.

Si guillaume se révèle un excellent six-cordiste, ses qualités de chanteur ne sont pas en reste, les amateurs d’acrobaties vocales sont particulièrement gâtés par les lignes de chants.

Les textes sont soignés, les thèmes sont variés et abordés avec intelligence, autant de qualités qui sont un énorme plus pour un groupe francophone.

Cerise sur le gâteau, « Ainsi soit-il » est présenté avec un livret de 8 pages doté d’un artwork original et parfaitement réalisé. Un beau travail graphique qui rejoint l’esprit des premières pochettes d’IRON MAIDEN en insérant dans l’image principale nombre de détails cachés.

Avec « Ainsi soit-il », IRMINSUL réussi un quasi sans faute et confirme en studio les qualités déjà révélées en live, signant ainsi ce qui, avec « About Metal » d’ARES et « The Choice » de BLACK HORIZON, est à mon sens une des meilleures réalisation de Hard & Métal français 2010.

SHINING STEEL – « Heavy Metal Shock »

SHINING STEEL – « Heavy Metal Shock »

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METAL INTEGRAL 2010

  
    SHINING STEEL est un groupe atypique né de la rencontre de 2 musiciens de Rock et de la passion que vouent au Métal l’équipe de METAL INTEGRAL dont Raskal.

   Le principe avoué de cette démo est de présenter 6 titres « à la façon d’un groupe français de heavy underground 80’s». Pari gagné pour SHINING STEEL qui signe ici une démo dont les compositions présentées sonnent vraiment « d’époque », parfois même un peu trop.

   En effet, chaque titre aurait pu sortir tout droit d’une cassette de démo, voire d’un album, des années 80, les riffs sont sympas, bien exécutés, souvent « déjà vu » ce qui est parfaitement normal compte tenu de la philosophie de départ du CD. Le traitement de la voix sur « Misery », « Fou à lier » et « Voler » n’est pas sans rappeler celui d’ATTENTAT ROCK dans « Le gang des saigneurs » et les mélodies sonnent bien dans le style recherché.

   Des compositions au bon potentiel et agréables à écouter dans l’ensemble. Il est clair que notre duo a bien revu ses classiques afin de restituer un aspect vintage qui ne peut que plaire aux nostalgiques de cette période. Le choix du français mérite un coup de chapeau car cette langue est plus difficile à faire sonner que l’anglais.

   Attention toutefois, dans l’optique d’un futur album, a ne pas systématiser l’utilisation des clichés du genre qui peuvent s’avérer lassants à la longue, « Heavy Metal Shock » et « Heavy Metal » souffrent d’ailleurs de cela, ainsi que d’une faiblesse dans l’écriture qui, bien que très fidèle aux productions « French Metal » de série B d’alors et à ce qui faisait headbanguer dans les concerts de MJC le Heavy Metal Kid que j’étais, deviens plus difficile à écouter avec le recul qu’apportent nécessairement quelques années à jouer et à écouter du Heavy.

   SHINING STEEL, afin de produire un album à la hauteur de l’hommage au 80’s souhaité, ne devra donc pas hésiter à trier le bon grain de l’ivraie dans ce labyrinthe qu’est l’univers du French Metal et élaborer des textes faisant honneur à la langue de Molière qu’ils ont eu le courage de choisir.

   Malgré ces quelques réserves, « Heavy Metal Shock » est un premier essai encourageant et à encourager, une démo sympathique menée par des passionnés qui mérite le détour pour les collectionneurs, les nostalgiques et ceux qui, comme moi, trouveront la démarche intéressante.

LINE UP :

Seb : Chant
Fab : Guitares, Basses, Batterie, Chant

TRACKLIST

1 – Heavy Metal Shock (3’50)
2 – Misery (4’26)
3 – Fou à lier (4’50)
4 – Libéré (4’50)
5 – Heavy Metal (3’59)
6 – Voler (4’00)

cover voie de fait_ange ou demon

VOIE DE FAIT – « Ange ou Démon »

cover voie de fait_ange ou demon

«Ange ou démon», unique album de VOIE DE FAIT, dispose de nombreux atouts qui en font un incontournable de la production française métallique du début des années
80.

Une écoute instrumentale de l’album révèle un groupe de métal à la fois puissant et mélodieux, basé sur une rythmique irréprochable, qui avait tout pour faire un carton dans les milieux métalliques.

Les arrangements sont d’une qualité assez rare pour être remarqués, les guitares rappellent la NWOBHM tout en arrivant à s’en démarquer, le duo basse/batterie est exemplaire. L’ensemble est carré mais ne sonne pas « déjà vu ».

Pour les amateurs de riffs bien « rentre dedans », je vous conseille d’écouter attentivement l’intro de « Délinquant ».

En revanche, le chant a de quoi dérouter. La voix de Lounas OURRAD est aigüe, ce qui n’a rien de surprenant pour le style, mais possède un grain qui fait d’elle à la fois un point fort et un point faible du groupe.

En effet, bien qu’étant nette, clairement identifiable et faisant ressortir des textes plutôt bien écrits, elle ne fait pas l’unanimité en France, où elle est parfois jugée « crispante » (ce qui ne gène pas nos voisins d’outre Manche) et rebute nombre de kids.

Les mélodies de chant sont, elles aussi, atypiques. Elles apportent beaucoup à l’originalité de l’album mais éloignent également une partie du public, à la recherche d’une musique plus formatée.

Une deuxième écoute est souvent nécessaire pour saisir la puissance de l’ensemble.

« Ange ou démon » est pour moi un bon exemple du hard rock à la française et de ses paradoxes. Le public lui demande de se démarquer des anglo-saxons mais lui reproche toute tentative d’originalité ou d’innovation.

Ce LP est une pièce indispensable à écouter sans modération. Cet album a été réédité en 1985 par Devil’s Record.

TRACK LIST

01 – Pas plus de seize ans (4:27)
02 – Non coupable (3:45)
03 – Amnésie (3:12)
04 – Préjugés (5:15)
05 – Ange ou démon (4:49)
06 – Paris business (3:24)
07 – Images (3:48)
08 – Qu’est ce que je fous là ? (2:48)
09 – Délinquant (3:40)

LINE UP

Lounas OURRAD : Chant
Philippe MIETTE : Guitares
Didier MAUDUIT : Guitares
Jean-Michel MIETTE : Basse
Michel THEODULE : Batterie 


cover karoline front

KAROLINE – « Karoline »

cover karoline front

 KAROLINE – « Karoline »

1980 – WEA

   1980, les bacs s’ agrémentent d’ une nouvelle galette vinylique décorée de façon subtile. En effet, alors que trust présente le clip d’antisocial sur fond de casse automobile, nos 4 niçois azimutés posent pour le plus grand plaisir de nos yeux émerveillés sur fond … de décharge publique. Le ton est donné, pas de fioriture, c’ est du hard qui tache.

   A l’ intérieur de la pochette, une première surprise, ce LP est en vynil rouge, ce qui en fait dès sa sortie un collector ( le cas est a ma connaissance unique en France ).

   Les influences du groupe sont claires, ça sent bon le hard australien revisité à la sauce frenchie. Les textes parlent de la vie dans toute sa poésie comme en témoignent les titres seuls, « couche toi sur mes rêves », « sniffe l’odeur des camions », « gueule de bois », « biftons ( si t’as pas d’fric, j’ai pas de trique ) ».

   Alors que de tels éléments regroupés auraient pu faire de ce disque le Nanar absolu, KAROLINE nous livre au contraire 9 titres en bétons, des riffs tranchants, un timbre de voix éraillé sans être crade et des refrains accrocheurs ( celui de gueule de bois revient très vite en tête ). Ce groupe est Gaulois, trivial, mais jamais vulgaire ; il distille son Hard Rock sans chercher à être original ou vendeur mais avec un accent de vérité qui en fait un groupe incontournable.

   Comme pas mal d’ autres hardos ( y compris en Angleterre où j’ ai trouvé ce vinyle ), j’ai aimé et aime toujours cet album. Malgré toutes les qualités du groupe, WEA ne lui permettra pas de présenter un deuxième opus, Il est vrai que pour nos chères compagnies « le plus chouette des groupes rock, mec, s’ il gagne pas assez de Kopeks, c’ est que dalle à coté d’ une Star Ac’ qui assure chez oseille ».

cover karoline back

TRACK LIST

 Couche-Toi Sur Mes Reves
Sniff L’ Odeur Des Camions
Compartiment Nana
Sexy Baby
Biftons ( Si T’ As Pas D’ Fric, J’ Ai Pas D’ Trique )
Gueule De Bois ( Je Frime )
Accroche-Toi
Rockaroline
Rock’ N’ Roll Star

LINE UP

Serge TAFINI : Vocals
Jeff CASTALDI : Guitars
Vincent BOMMARITO : Bass
Daniel APROSIO : Drums

logo irminsul

24 AOÛT 2010 – IRMINSUL

Pourriez-vous parler des origines du groupe et du choix du nom ?

   Pascal : Guillaume et moi, on se connaît depuis pas mal d’années, et on jouait déjà ensemble auparavant dans une autre formation obscure. Quand on s’est retrouvé sans guitariste avec Claude et Sylvain, Guillaume est venu nous prêter ses six cordes et  sa grande gueule !!!

   Guillaume : Ouais ! Et après, j’ai pris le chant lead quand Stéphanie est partie. C’est là qu’on a adopté le nom dIRMINSUL. Chacun avait fait plusieurs propositions pour le nom du groupe. Etant passionné de mythologies européennes (Notamment celte, mais surtout scandinave), j’ai proposé ce nom et on l’a adopté.

   Claude : Quand Guillaume est arrivé avec le logo de l’Irminsul, je me suis même dis : « Ouais ! Génial ! On dirait non seulement une sorte de signe Peace n’ Love, mais aussi un string entre 2 fesses (De femme ! Précisons) » ! Pour ces raisons, j’ai dis ok !!!

Pourquoi avoir choisi Ainsi soit il comme titre ? Parce qu’ « Alea jacta est » était plus dur à chanté ? ;-))

   Guillaume : Hummm ! Alea Jacta est, ça me rappelle surtout que je n’étais pas très bon en latin quand j’étais à l’école (Si ! Si !) !!! Non ! C’est parce que ça me rappelait un film qui s’appelait « Pump of the volume » que j’avais bien aimé ! Surtout l’esprit tortueux du personnage principal ! Et « Ainsi soit-il », pour un 1er album, je trouve que c’est une manière de nous présenter … Et quand tu cernes bien le sens de cette chanson, tu te rends compte que c’est une manière ironique de dire : « Hey ! Vous croyez que tout est écrit et qu’on doit se conformer aux règles et aux clichés ? Bah non ! Alors Ainsi soit-il, on est comme ça et vous ne pourrez rien y changer !!! ». On trouvait que ça nous allait bien !

   Pascal : Bwarf ! Pas trop chaud pour mettre un titre au début, pour ma part ! Puis après, je trouvais que ce titre sonnait pas mal pour un 1er album.

   Claude : Ouais ! C’est vrai que je trouve aussi que ça nous présente bien, tels qu’on est : Sans fioritures !!!

Votre musique est particulièrement éclectique. Musicalement, qu’est ce qui selon vous caractérise IRMINSUL ?

   Pascal : On essaie d’explorer plusieurs univers musicaux, du Rock des 70’s au Metal le plus mélodique.

   Claude : Il est vrai que j’ai un passé de Jazzman ! Mais mon éducation musicale a toujours été large, des Who à Dream Theater en passant par l’inévitable Deep Purple ! Et Ian Paice reste mon influence majeure à la batterie !

   Guillaume : Pour ma part, je considère IRMINSUL comme étant du Hard dans la langue de Molière et Coluche (Les 2 ne sont pas forcément indissociables !!!) en ajoutant un coup une touche de jazz, une autre fois une pincé de THIN LIZZY, une touche de basse slappée par ici, puis une lichette de QUEEN par là, et après une grosse pincée de PURPLE et de MAIDEN … On aime apporter des petites touches de ce que l’on aime en dehors du Hard et du Metal … et ça permet de ne pas trop sonner « déjà entendu ».

Avez-vous déjà été accusés de copier : a) IRON MAIDEN ?  b) Patrick BRUEL ?  c) LES MUSCLES ? d) VENOM ?  Que répondriez vous ?

   Pascal : On nous a déjà dis que « En sursis «  sonnait comme une chanson de GOLDMAN ?! (A noter que LES MUSCLES était le premier groupe que Pascal ai vue en live !!! Booouuuh)

   Claude : Bah ! Il est vrai qu’on écoute pas mal de IRON MAIDEN. Enfin, j’en écoute surtout depuis que je connais Pascal et Guillaume !!! Pour le reste, je ne vois vraiment pas !!! Quoique BRUEL … Pour mon côté voix cassée ??? Warf warf warf !!!

   Guillaume : IRON MAIDEN, ça reste une référence, mais de là à dire qu’on a copié … A ce moment-là, la plupart des groupes de Heavy depuis 30 ans ont tous copié sur IRON MAIDEN !!! Mais je vois où tu veux en venir mon cher Gilles. Et bien non !!! Je ne parlerai pas d’une certaine critique par une certaine personne sur un certain forum. J’attends lâchement que le snipper dégaine son arme !!! Bref !!! Pour le reste ? Bah, faut reconnaître que LES MUSCLES, ça le faisait bien ! Les génériques de Bioman par Bernard MINET … Une vraie tuerie !!!

Comment s’est passé votre rencontre avec Alain RICARD ? Quels éléments ont déterminé le choix de BRENNUS ?

Guillaume : Plutôt bien, même si nous n’avons malheureusement jamais eu l’occasion de voir Alain en vrai pour l’instant !!! Quand le bon Dan (d’ARES) m’a dit, lors de l’une de nos nombreuses conversations passionnées, que ARES passait par BRENNUS, j’étais super content pour eux ! Puis je me suis rendu compte que beaucoup de groupes qu’on connaissait (ARES, HEMORAGY … et bien d’autres …) étaient distribués par Alain. Parallèlement, Dan avait parlé de nous à Alain. Quelques appels téléphoniques, plusieurs mail … et c’était fait !!! Et en plus, Alain joue cartes sur tables !!! J’ai tout de suite senti qu’il était objectif et qu’il n’était pas là pour enfler les groupes qui cherchent à être distribués !!! Vraiment, si c’était à refaire, on referait ce choix !!!

Entre « Salem » et « Ainsi soit-il » vous êtes passé d’un quatuor à un trio, quel conséquence cela a-t-il eu sur la musique du groupe ?

   Claude : On s’en sort plutôt bien, voire mieux qu’auparavant ! Le départ de Sylvain a été l’occasion de retravailler nos morceaux et  être plus carré ! Et, avec le recul, les claviers alourdissait le tout !!!

   Pascal : Plus de claviers ? Bwarf ! On s’en fout ! De toute façon, Guillaume est toujours trop fort à la gratte ! Alors …

   Guillaume : Salaud !!! Non ! Blagues à part, il est vrai que sans les claviers, on était un peu perdu au départ ! Puis on s’y est fait, on a meublé, et je pense que, comme dit Claude, les claviers ne correspondaient plus à ce qu’on souhaitait ! On pensait retrouver un claviériste, mais l’occasion ne s’est jamais véritablement présentée !  On a failli avoir un deuxième guitariste (Julian d’EXISTANCE), mais il avait d’autres projets ! Dommage, car le peu qu’on a fait avec lui (1 répète vite fait et 3 morceaux lors d’un concert), ça le faisait grave !!! Si l’occasion de redevenir un quatuor se présente, pourquoi pas, mais pour l’instant, on s’en sort en trio …

Comment s’est déroulé l’enregistrement d’ « Ainsi soit-il » ?

   Claude : 15 titres, ça a été énorme, surtout pour une première expérience studio et pour un 1er album. Pas évident, surtout que certains des morceaux n’étaient pas totalement assimilés ! Mais, au final, on s’en est sorti … et on est plutôt satisfait !

   Pascal : Hormis les séances trop espacées dans le temps, les extinctions de voix et les remaniements de dernière minute … Bah bien.

   Guillaume : C’est vrai qu’on a galéré, on faisait 1 séance par-ci par-là suivant nos disponibilités, c’est-à-dire le plus souvent le soir après le boulot … et après on attendait que le studio soit disponible. Le plus souvent, il se passait 1 semaine entre chaque séance !!! Et pendant 2 mois, on a mis les enregistrements en stand-by car je m’étais choppé une laryngite carabinée. J’ai bien cru qu’on n’y arriverait jamais, mais Michel (Taitinger – Studio Bluegamm) nous a bien conseillé et nous a remis dans le droit chemin quand il y en avait besoin. Au final, une très bonne expérience qui va nous permettre de mieux appréhender un second album.

Quelles sont les premiers retours de l’album ? Quels apports immédiats en retirez-vous ?

   Claude : Pour l’instant, on a de bons échos.

   Pascal : Ouaip ! On attend la sortie officielle et on verra bien.

   Guillaume : Toutes les personnes qui nous connaissent depuis le début sont satisfaites car elles pensent que ce premier opus reflète bien notre parcours jusqu’à aujourd’hui ! Pour ceux qui nous découvrent, ça à l’air plutôt positif : Ils découvrent nos univers petit à petit.

Qu’espérez-vous pour l’avenir ?

   Claude : Plein de concerts, plein de public, plein de nouvelles rencontres …

   Guillaume : …et un second album !!!

   Pascal : Rien de bien original, mais effectivement, on souhaite faire le second album ! On commence à y travailler sérieusement …

Merci pour vos réponses, une dernière question sous forme de jeu de rôle histoire de vous abandonner dans une sale situation, vous devez vendre votre album en porte à porte et tombez tour à tour sur :

a/ Un métalleux qui ne vous connaît pas encore …
b/ Une ménagère que vous dérangez pendant les feux de l’amour …
c/ Un rappeur à cagoule et son affectueux pitbull …

Je vous laisse développer les arguments de vente pour chacun :

   Claude :

a/ « Quoi ? Tu ne connais pas IRMINSUL ? Tu rates quelque chose !!! Ah bah, j’ai un cd avec moi … Tiens !!! »

b/ « Oupss ! Excusez-moi ! C’est une erreur !!! »

c/ Je vend le cd au chien ! Il devrait avoir plus de goût que son maitre.

   Pascal :

a/ « Yep ! Tu veux une dédicace par la même occasion ??? Profites-en !!! Je suis là !!! » (Putain Gilles !!! T’en as d’autres des questions à la con comme celle-là ?????)

b/ Je me barre sans rien dire ! On n’est pas sur la même longueur d’onde !!! (Ah bah oui ! Tu en avais d’autres des questions à la con !!!)

c/ J’y met une baffe et je me barre ! Marre des erreurs de la nature (Je parle du rappeur ! Pas du chien !!!)

   Guillaume :

a/ « Ecoute bien ! Tu en prends un que du garde sous blister pour la collection, un que je te dédicace pour la revente sur un site marchand, et un pour écouter ! Les bénéfices de l’exemplaire vendu sur le site marchand pourrait ainsi te permettre d’en racheter 3 autres dédicacées … et ainsi de suite … Une bière ??? Ouais ok !!! »

b/ « Gente Dame ! Que n’ai-je point fait ? Oser déranger une si belle dame, parée de ses plus beaux bigoudis, et qui-plus-est lors de la diffusion du plus magnifique des contes romantiques télévisés ??? Puis-je me faire pardonner en vous proposant ce chef d’œuvre de poésie moderne, agrémenté par la douce musique de 3 charmants ménestrels des temps modernes ??? » (Et là, vlan ! Elle commence à fermer la porte, mais j’ai toujours ma chaussures à bout acier pour bloquer la porte !! Hé hé !!! T’en veux ???).

c/ Alors je donne un jarret à rogner au cabot histoire de détourner son attention, je gaze le « ouech » à coup de chloroforme, je le déguise en petit lapin rose sadomaso (Catalogue Adam et Eve page 82 si mes souvenirs sont exacts !), je l’attache soigneusement façon garde à vue avec le policier des VILLAGE PEOPLE, je montre un documentaire animalier sur la reproduction des loups en Alaska au clébard en montant le son du home cinéma « tombé du camion » appartenant à notre lapin, je laisse au passage un bout de bacon pas loin de la queue de notre cher lapinou, je met une webcam dans un coin, je me barre … et je laisse notre cher pitbull s’amuser !!! Bon ! Ok ! Pas de cd vendu, mais bon !!! Qu’elle bonne marrade !!!