Bruno DOLHEGUY

Bruno DOLHEGUY
« Last of the Metal Mohicans »

FMW bruno dolheguy

BIOGRAPHIE

Fondateur, leader, chanteur et guitariste de KILLERS. Bruno DOLHEGUY est le seul musicien de french metal de la vague des années 80 à ne jamais avoir quitté le navire. Il maintient la signature KILLERS sans faillir en archétype du « Die Hard ».

Il fait ses débuts de musicien, en tant que guitariste rythmique de KILLERS, qu’il fonde en 1984. Le groupe, qui à l’époque compte cinq musiciens, fait ses débuts à BAYONNE, au Pays BASQUE dont il est originaire.

Dès cet instant les carrières de KILLERS et de Bruno se trouvent totalement liées et se confondent, Bruno se consacrant totalement à son groupe au sein duquel il assure également les parties vocales depuis 1990.

 METAL WARRIOR’S CONFESSIONS

Quand et pourquoi as tu commencé à jouer de la guitare ?

J’ai commencé, relativement tard, à l’âge de seize ans et demi. Cela faisait déjà pourtant presque dix ans que j’étais un auditeur passionné complètement au fait de tout ce qui sortait au jour le jour. Je n’avais jamais vraiment envisagé de franchir le pas mais, petit à petit, en voyant des potes saisir des instruments, je m’y suis mis aussi. L’énergie dégagée par pas mal de styles musicaux de cette époque a donné envie à pas mal de monde de s’y mettre. On pouvait, sans pour autant être un virtuose, arriver à jouer des bribes qui nous décomplexaient et nous donnaient envie de continuer sur cette voie.

As tu appris seul ou avec un professeur ?

Seul. Ce n’était pas forcément un choix délibéré, c’était juste une réalité de mon secteur géographique : il n’y avait pas de professeur qui proposait ses services. Cela m’aurait sûrement évité certains travers mais cela aurait aussi peut-être enlevé une approche autodidacte qui, d’une certaine façon, te permet de mieux développer ta propre identité et ton sens de la débrouille.

Quels guitaristes t’ont le plus impressionnés ?

Je n’ai jamais basé mes impressions sur un point de vue technique. J’ai bien sûr apprécié beaucoup de guitaristes qui avaient de très solides bases techniques mais cela n’a finalement jamais été primordial. J’ai beaucoup apprécié des jeux de guitares basés sur les mélodies avec notamment un groupe comme WISHBONE ASH que j’ai totalement adulé. Je pouvais aussi accrocher totalement à des riffs boogie considérés comme simplistes en vénérant STATUS QUO. Je suivais aussi beaucoup de groupes de la mouvance Punk comme pas mal de groupes de Hard Rock avec par exemple les riffs d’AC/DC. Globalement, je suis davantage impressionné par une efficace simplicité apparente plutôt qu’une complexité affichée pas forcément aussi efficace.

Quel est le premier guitariste que tu ai vu en live ?

Mon premier grand souvenir live remonte au 17 décembre 1976 à Paris au Pavillon de Pantin pour un concert de WISHBONE ASH. J’avais 13 ans et j’étais « monté » seul en train à Paris. Mon frère, qui bossait sur Paris, m’avait « récupéré » et on était partis direct au concert. J’étais totalement fan de WISHBONE ASH et c’était le bonheur complet.

Un peu plus d’an plus tard, j’avais réussi à m’éclipser de mon pensionnat pour aller voir STATUS QUO à Pau (20 janvier 1978). Chose que je n’avais pas réussi à faire pour aller voir Rory GALLAGHER à Irun (25 février 1979). En gros, ce sont les trois premiers rendez-vous guitaristiques que j’ai essayé de viser à une époque où je ne pouvais pas trop me déplacer facilement. Ensuite, j’ai rapidement pu rattraper mon retard et je ne m’en suis pas privé en allant voir des dizaines et des dizaines de concerts puisque quasiment tous les groupes que j’écoutais sont passés en Pays Basque sud.

Pour toi, quelles sont les principales qualités d’un bon guitariste ?

J’aime bien les guitaristes qui n’oublient pas les mélodies. J’aime bien aussi les guitaristes qui arrivent à s’exprimer au sein d’un groupe sans avoir besoin de rechercher constamment à s’affirmer en dépassant le cadre défini. C’est agréable de les sentir présents et impliqués tout au long du morceau. En prolongement de cela, j’apprécie beaucoup les guitaristes qui n’oublient pas le jeu rythmique. Même si l’aspect soliste reste très important, il n’y a, heureusement, pas que ça à faire pour arriver à servir le groupe.

Combien de guitares possèdes-tu ? Quelle est ta favorite ?

J’ai 4 guitares. La plus ancienne est une Gibson Flying V 1958. J’ai joué avec cette guitare de 1983 à 1987. En 1987, j’ai acheté une Jackson King V (USA). C’est celle que j’utilise aujourd’hui encore principalement. J’ai aussi une Jackson JS30 King V que j’utilise sur scène en secours et pour finir, j’ai une Godin LG hmb.

Quel est ton meilleur souvenir de musicien ? Le pire ?

Les meilleurs correspondent à des moments où les conditions techniques sont en adéquation avec des émotions et des rendez-vous particuliers qui te mettent la chair de poule car des choses se passent entre des gens qui ont vraiment envie de faire en sorte que ces instants restent inoubliables. Les pires concernent les moments où tu sens que des embrouilles à la con viennent empêcher cela. C’est arrivé très rarement mais lorsque cela est, tu te dis que tu es le roi des cons, que tu ferais mieux de t’occuper de ceux qui t’apprécient au lieu d’accorder tant d’importance à ceux qui viennent t’enfumer avec leurs prises de tête. Au delà de toutes ce choses qui finalement n’ont que peu d’importance, le pire reste le décès de Nicko mais cela dépasse le cadre de la seule musique.

Quel matériel utilises- tu?

Après des périodes plutôt chargées, j’ai pas mal simplifié : Mesa boogie twenty/twenty en amplification + V amp pro et Marshall 1960A en baffle

Si tu devais avoir un blason, quelle devise y ferais tu mettre ?

Il y en aurait pas mal de possibles mais s’il ne faut en choisir qu’une ce serait « Carpe diem »

DISCOGRAPHIE