Pourriez-vous parler des origines du groupe et du choix du nom ?
Pascal : Guillaume et moi, on se connaît depuis pas mal d’années, et on jouait déjà ensemble auparavant dans une autre formation obscure. Quand on s’est retrouvé sans guitariste avec Claude et Sylvain, Guillaume est venu nous prêter ses six cordes et sa grande gueule !!!
Guillaume : Ouais ! Et après, j’ai pris le chant lead quand Stéphanie est partie. C’est là qu’on a adopté le nom d’IRMINSUL. Chacun avait fait plusieurs propositions pour le nom du groupe. Etant passionné de mythologies européennes (Notamment celte, mais surtout scandinave), j’ai proposé ce nom et on l’a adopté.
Claude : Quand Guillaume est arrivé avec le logo de l’Irminsul, je me suis même dis : « Ouais ! Génial ! On dirait non seulement une sorte de signe Peace n’ Love, mais aussi un string entre 2 fesses (De femme ! Précisons) » ! Pour ces raisons, j’ai dis ok !!!
Pourquoi avoir choisi Ainsi soit il comme titre ? Parce qu’ « Alea jacta est » était plus dur à chanté ? ;-))
Guillaume : Hummm ! Alea Jacta est, ça me rappelle surtout que je n’étais pas très bon en latin quand j’étais à l’école (Si ! Si !) !!! Non ! C’est parce que ça me rappelait un film qui s’appelait « Pump of the volume » que j’avais bien aimé ! Surtout l’esprit tortueux du personnage principal ! Et « Ainsi soit-il », pour un 1er album, je trouve que c’est une manière de nous présenter … Et quand tu cernes bien le sens de cette chanson, tu te rends compte que c’est une manière ironique de dire : « Hey ! Vous croyez que tout est écrit et qu’on doit se conformer aux règles et aux clichés ? Bah non ! Alors Ainsi soit-il, on est comme ça et vous ne pourrez rien y changer !!! ». On trouvait que ça nous allait bien !
Pascal : Bwarf ! Pas trop chaud pour mettre un titre au début, pour ma part ! Puis après, je trouvais que ce titre sonnait pas mal pour un 1er album.
Claude : Ouais ! C’est vrai que je trouve aussi que ça nous présente bien, tels qu’on est : Sans fioritures !!!
Votre musique est particulièrement éclectique. Musicalement, qu’est ce qui selon vous caractérise IRMINSUL ?
Pascal : On essaie d’explorer plusieurs univers musicaux, du Rock des 70’s au Metal le plus mélodique.
Claude : Il est vrai que j’ai un passé de Jazzman ! Mais mon éducation musicale a toujours été large, des Who à Dream Theater en passant par l’inévitable Deep Purple ! Et Ian Paice reste mon influence majeure à la batterie !
Guillaume : Pour ma part, je considère IRMINSUL comme étant du Hard dans la langue de Molière et Coluche (Les 2 ne sont pas forcément indissociables !!!) en ajoutant un coup une touche de jazz, une autre fois une pincé de THIN LIZZY, une touche de basse slappée par ici, puis une lichette de QUEEN par là, et après une grosse pincée de PURPLE et de MAIDEN … On aime apporter des petites touches de ce que l’on aime en dehors du Hard et du Metal … et ça permet de ne pas trop sonner « déjà entendu ».
Avez-vous déjà été accusés de copier : a) IRON MAIDEN ? b) Patrick BRUEL ? c) LES MUSCLES ? d) VENOM ? Que répondriez vous ?
Pascal : On nous a déjà dis que « En sursis « sonnait comme une chanson de GOLDMAN ?! (A noter que LES MUSCLES était le premier groupe que Pascal ai vue en live !!! Booouuuh)
Claude : Bah ! Il est vrai qu’on écoute pas mal de IRON MAIDEN. Enfin, j’en écoute surtout depuis que je connais Pascal et Guillaume !!! Pour le reste, je ne vois vraiment pas !!! Quoique BRUEL … Pour mon côté voix cassée ??? Warf warf warf !!!
Guillaume : IRON MAIDEN, ça reste une référence, mais de là à dire qu’on a copié … A ce moment-là, la plupart des groupes de Heavy depuis 30 ans ont tous copié sur IRON MAIDEN !!! Mais je vois où tu veux en venir mon cher Gilles. Et bien non !!! Je ne parlerai pas d’une certaine critique par une certaine personne sur un certain forum. J’attends lâchement que le snipper dégaine son arme !!! Bref !!! Pour le reste ? Bah, faut reconnaître que LES MUSCLES, ça le faisait bien ! Les génériques de Bioman par Bernard MINET … Une vraie tuerie !!!
Comment s’est passé votre rencontre avec Alain RICARD ? Quels éléments ont déterminé le choix de BRENNUS ?
Guillaume : Plutôt bien, même si nous n’avons malheureusement jamais eu l’occasion de voir Alain en vrai pour l’instant !!! Quand le bon Dan (d’ARES) m’a dit, lors de l’une de nos nombreuses conversations passionnées, que ARES passait par BRENNUS, j’étais super content pour eux ! Puis je me suis rendu compte que beaucoup de groupes qu’on connaissait (ARES, HEMORAGY … et bien d’autres …) étaient distribués par Alain. Parallèlement, Dan avait parlé de nous à Alain. Quelques appels téléphoniques, plusieurs mail … et c’était fait !!! Et en plus, Alain joue cartes sur tables !!! J’ai tout de suite senti qu’il était objectif et qu’il n’était pas là pour enfler les groupes qui cherchent à être distribués !!! Vraiment, si c’était à refaire, on referait ce choix !!!
Entre « Salem » et « Ainsi soit-il » vous êtes passé d’un quatuor à un trio, quel conséquence cela a-t-il eu sur la musique du groupe ?
Claude : On s’en sort plutôt bien, voire mieux qu’auparavant ! Le départ de Sylvain a été l’occasion de retravailler nos morceaux et être plus carré ! Et, avec le recul, les claviers alourdissait le tout !!!
Pascal : Plus de claviers ? Bwarf ! On s’en fout ! De toute façon, Guillaume est toujours trop fort à la gratte ! Alors …
Guillaume : Salaud !!! Non ! Blagues à part, il est vrai que sans les claviers, on était un peu perdu au départ ! Puis on s’y est fait, on a meublé, et je pense que, comme dit Claude, les claviers ne correspondaient plus à ce qu’on souhaitait ! On pensait retrouver un claviériste, mais l’occasion ne s’est jamais véritablement présentée ! On a failli avoir un deuxième guitariste (Julian d’EXISTANCE), mais il avait d’autres projets ! Dommage, car le peu qu’on a fait avec lui (1 répète vite fait et 3 morceaux lors d’un concert), ça le faisait grave !!! Si l’occasion de redevenir un quatuor se présente, pourquoi pas, mais pour l’instant, on s’en sort en trio …
Comment s’est déroulé l’enregistrement d’ « Ainsi soit-il » ?
Claude : 15 titres, ça a été énorme, surtout pour une première expérience studio et pour un 1er album. Pas évident, surtout que certains des morceaux n’étaient pas totalement assimilés ! Mais, au final, on s’en est sorti … et on est plutôt satisfait !
Pascal : Hormis les séances trop espacées dans le temps, les extinctions de voix et les remaniements de dernière minute … Bah bien.
Guillaume : C’est vrai qu’on a galéré, on faisait 1 séance par-ci par-là suivant nos disponibilités, c’est-à-dire le plus souvent le soir après le boulot … et après on attendait que le studio soit disponible. Le plus souvent, il se passait 1 semaine entre chaque séance !!! Et pendant 2 mois, on a mis les enregistrements en stand-by car je m’étais choppé une laryngite carabinée. J’ai bien cru qu’on n’y arriverait jamais, mais Michel (Taitinger – Studio Bluegamm) nous a bien conseillé et nous a remis dans le droit chemin quand il y en avait besoin. Au final, une très bonne expérience qui va nous permettre de mieux appréhender un second album.
Quelles sont les premiers retours de l’album ? Quels apports immédiats en retirez-vous ?
Claude : Pour l’instant, on a de bons échos.
Pascal : Ouaip ! On attend la sortie officielle et on verra bien.
Guillaume : Toutes les personnes qui nous connaissent depuis le début sont satisfaites car elles pensent que ce premier opus reflète bien notre parcours jusqu’à aujourd’hui ! Pour ceux qui nous découvrent, ça à l’air plutôt positif : Ils découvrent nos univers petit à petit.
Qu’espérez-vous pour l’avenir ?
Claude : Plein de concerts, plein de public, plein de nouvelles rencontres …
Guillaume : …et un second album !!!
Pascal : Rien de bien original, mais effectivement, on souhaite faire le second album ! On commence à y travailler sérieusement …
Merci pour vos réponses, une dernière question sous forme de jeu de rôle histoire de vous abandonner dans une sale situation, vous devez vendre votre album en porte à porte et tombez tour à tour sur :
a/ Un métalleux qui ne vous connaît pas encore …
b/ Une ménagère que vous dérangez pendant les feux de l’amour …
c/ Un rappeur à cagoule et son affectueux pitbull …
Je vous laisse développer les arguments de vente pour chacun :
Claude :
a/ « Quoi ? Tu ne connais pas IRMINSUL ? Tu rates quelque chose !!! Ah bah, j’ai un cd avec moi … Tiens !!! »
b/ « Oupss ! Excusez-moi ! C’est une erreur !!! »
c/ Je vend le cd au chien ! Il devrait avoir plus de goût que son maitre.
Pascal :
a/ « Yep ! Tu veux une dédicace par la même occasion ??? Profites-en !!! Je suis là !!! » (Putain Gilles !!! T’en as d’autres des questions à la con comme celle-là ?????)
b/ Je me barre sans rien dire ! On n’est pas sur la même longueur d’onde !!! (Ah bah oui ! Tu en avais d’autres des questions à la con !!!)
c/ J’y met une baffe et je me barre ! Marre des erreurs de la nature (Je parle du rappeur ! Pas du chien !!!)
Guillaume :
a/ « Ecoute bien ! Tu en prends un que du garde sous blister pour la collection, un que je te dédicace pour la revente sur un site marchand, et un pour écouter ! Les bénéfices de l’exemplaire vendu sur le site marchand pourrait ainsi te permettre d’en racheter 3 autres dédicacées … et ainsi de suite … Une bière ??? Ouais ok !!! »
b/ « Gente Dame ! Que n’ai-je point fait ? Oser déranger une si belle dame, parée de ses plus beaux bigoudis, et qui-plus-est lors de la diffusion du plus magnifique des contes romantiques télévisés ??? Puis-je me faire pardonner en vous proposant ce chef d’œuvre de poésie moderne, agrémenté par la douce musique de 3 charmants ménestrels des temps modernes ??? » (Et là, vlan ! Elle commence à fermer la porte, mais j’ai toujours ma chaussures à bout acier pour bloquer la porte !! Hé hé !!! T’en veux ???).
c/ Alors je donne un jarret à rogner au cabot histoire de détourner son attention, je gaze le « ouech » à coup de chloroforme, je le déguise en petit lapin rose sadomaso (Catalogue Adam et Eve page 82 si mes souvenirs sont exacts !), je l’attache soigneusement façon garde à vue avec le policier des VILLAGE PEOPLE, je montre un documentaire animalier sur la reproduction des loups en Alaska au clébard en montant le son du home cinéma « tombé du camion » appartenant à notre lapin, je laisse au passage un bout de bacon pas loin de la queue de notre cher lapinou, je met une webcam dans un coin, je me barre … et je laisse notre cher pitbull s’amuser !!! Bon ! Ok ! Pas de cd vendu, mais bon !!! Qu’elle bonne marrade !!!